Apparence & Style: Noel est né avec les cheveux châtains foncés et les yeux bleus-verts. Il est assez grand, environ 5 pieds 11 et il est assez mince. À cause de l'armée et de la natation, il a un corps assez musclé et il est assez fort. Cependant, il a quelques défauts physiques comme de nombreuses cicatrices ça et là à cause de l'explosion qui a tué tous ses coéquipiers. Il en a sur les jambes et sur le torse, et c'est particulièrement des marques de brûlures. De plus, à partir de son épaule jusqu'au bout de ses doigts, il a une paralysie. Noel ne peut donc que bouger à peine le bout des doigts. Cependant, il est en rééducation pour tenter de retrouver l'usage de son membre.

Pour ce qui est de son style, Noel est souvent en tenu de sport. C'est-à-dire, un t-shirt ou une camisole ainsi qu'un jogging. Mais il peut s'habiller de belle façon aussi, avec des chemises et des jeans. Mais ne lui enlever jamais sa veste en cuir. Il ne pourrait jamais vous le pardonner.



Caractère: Noel est, comme vous avez pu vous en douter, doté d’une persévérance sans faille. Lorsqu’il a une idée en tête, il est fortement difficile de l’en dissuader. Même sa sœur, Ariane ou sa mère, Constance, ne peuvent y parvenir. Il est aussi quelqu’un de très protecteur. Lorsqu’il aime quelqu’un, il est prêt à tout pour lui venir en aide. D’ailleurs, c’est pour cette raison qu’il se sent si coupable vis-à-vis des soldats de son équipe qui sont morts en Afghanistan. Il ne comprend pas comment il a fait pour ne pas pouvoir les protéger. Malheureusement, Noel va être obligé de vivre avec cela toute sa vie.

De plus, avant son accident, Noel était quelqu’un de très jovial qui parlait à tout le monde. Il était d’ailleurs un des garçons les plus populaires de son école. Malheureusement, depuis la guerre, il est plutôt quelqu’un de sérieux et de froid qui n’a en tête que sa réussite. Il veut reconstruire sa vie et ne plus penser au passé. En plus de cela, Noel peut se montrer sensible à ceux qui sont capables de passer outre sa carapace. Il est donc gentil avec eux. D’ailleurs, il est quelqu’un d’assez généreux qui ne se fit pas aux apparences des autres. Il a appris du à toutes ses épreuves qu’il n’avait qu’une vie à vivre, alors il n’a pas peur de faire des choix. Il n’a pas peur non plus de l’inconnu.

Je pourrais commencer mon histoire en disant que je m’appelle Noël et que mon deuxième prénom se trouve à être Lukas. Je pourrais dire aussi que je porte le nom de famille de ma mère et de mon père, malgré le fait que je ne le connaisse aucunement. Et je pourrais même ajouter que je suis née en France, il y a de cela 23 ans, plus précisément le 28 avril. Cependant, ce serait trop banal et mon histoire est loin de l’être. En effet, je ne suis pas un jeune homme comme les autres. Je m’amuse même à dire que je suis unique. Et heureusement, peut-être qu’après tout, je le suis.

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Je suis né, bien sur, d’une mère et d’un père, mais lui, je ne l’ai jamais connu. Je ne connais même pas son prénom. Il a disparu dans la nature bien avant ma naissance et ma mère, Constance, refuse toujours de m’en parler. C’était comme s’il n’avait jamais exister. Cela restera, bien malgré moi, un secret d’État que, probablement, cette dernière le gardera jusque dans la tombe. Constance veut sûrement nous protéger, sans doute, moi et ma sœur jumelle, et ce, par tous les moyens. Mais, des fois, cela pèse lourd pour un enfant de ne pas avoir de figure paternel…

Ma sœur, quant à elle, je la connais par cœur. Son prénom? Eh bien, c’est Ariane. Cette fille, je ferais tout pour elle. Je l’ai d’ailleurs toujours protégé et ce, depuis que nous sommes tout petits. Bien que nous soyons jumeaux, je suis né cinq minutes avant elle. Malgré notre petit écart, je me sens proche d’elle et ce, même encore aujourd’hui. Ma mère nous a donc élevé toute seule depuis que nous sommes des bébés. C’est qu’elle est persévérante, cette femme. Petits, Ariane et moi étions de véritables petits monstres. De petites boules d’énergie qui ne semblaient jamais se fatiguer. Bien vite, tous les deux, nous avons été attirés par le sport. Il n’y avait rien pour nous arrêter. Et nous faisions tout pour dépenser notre énergie sans fin.

Tantôt le football, tantôt le football américain, nous avons tout essayé, même le Lacrosse et la natation. Mais ce fut vers ce dernier sport que nous nous sommes tournés, Ariane et moi. J’ai toujours aimé l’eau et nous avions une immense piscine derrière chez nous. Tous les jours, nous étions dedans à faire soit les petits fous, soit à nager jusqu’à ne plus avoir de souffle. Bien vite, ma mère a réalisé que la natation était toute notre vie et elle nous a inscrites à des cours à l’école. Nous avions alors sept ans. Bien vite, nous avons appris toutes les nages et nos professeurs étaient estomaqués vis-à-vis de notre talent.

Nous aurions pu être des champions du monde, mais malheureusement, lorsque nous avons atteint l’âge de treize ans, nous avons du arrêter la natation pour quelques temps, puisque notre mère tomba gravement malade. En effet, Constance avait le cancer de l’utérus. Elle choisit de combattre en utilisant la chimiothérapie, mais, bien vite, elle dépérissait et n’était plus l’ombre d’elle-même. Ariane, courageuse comme elle était, resta à son chevet 24 heures sur 24. Pour moi, c’était trop dur. Je ne pouvais pas la voir ainsi et je fis tout pour ne pas la voir dans cet état. Je redoublai d’effort à l’école pour ma mère et tous les jours, je m’entrainais, bien que je ne fasse plus parti de l’équipe de natation de l’école.

Après quelques mois de durs combats et de délires passagers, ma mère vainquit son cancer et eut droit à une rémission. Mais, parfois, durant la nuit où elle parlait toute seule, j’ai pu recueillir quelques informations sur mon père. J’appris donc qu’il faisait parti de l’armée américaine et qu’il était un haut gradé. Je n’avais que quatorze ans à l’époque, mais je me donnai comme mission d’intégrer les forces armées américaines. Mais pour cela, il fallait que nous déménagions aux États-Unis. Ma mère ayant besoin de changer d’air nous y amena après quelques semaines de réflexion. Bien sur, Constance ignorait tout de mon plan et le fait de m’inscrire dans une école où la natation prédominait ne fut qu’un beau leurre.

Bien sur, Ariane n’aimait pas l’idée de changer aussi radicalement de décors, mais elle n’eut pas d’autres choix que de nous suivre. Évidemment, elle connaissait tout de la mission dont je m’étais investi, mais je lui fis promettre de ne rien dire à notre mère. Je continuai donc ma vie en apprenant l’anglais et en continuant d’exceller à l’école. D’ailleurs, j’étais quelqu’un de très populaire, mais surtout, de très déterminé.

Dès l’âge de 17 ans, je quittai donc l’école pour l’armée de l’air américaine. Ayant depuis belle lurette obtenu ma citoyenneté américaine, il me fut facile d’y entrer. Je remarquai bien vite que l’entrainement était difficile, mais mon corps d’athlète m’y avait bien préparé. Grâce à ma persévérance, on m’apprit tout des ficelles du métier. Ma sœur et ma mère me manquaient bien évidemment et, à chaque fois, que je le pouvais, j’allais leur rendre visite. Évidemment, Ariane et Constance n’étaient pas fan de mon idée et avaient peur pour moi, plus spécialement, ma mère. Bien sur, elle se doutait que c’était pour retrouver mon père que je m’étais engagé, mais elle refusait toujours d’en parler. Au moins, ce silence signifiait qu’il était toujours en vie et non mort sur un champ de bataille. Mais de toute façon, même si elles étaient mécontentes, elles savaient pertinemment qu’elles ne me feraient jamais changer d’idée.

Malheureusement, après plusieurs mois et même quelques années, je n’obtins aucun nouveau renseignement sur lui. Après tout, peut-être avait-il changé de nom? Et peut-être n’était-il même plus aux États-Unis? Je persévérai tout de même et lorsque j’atteins l’âge de 21 ans, je fus affecté en Afghanistan. Évidemment, j’avais peur d’y perdre la vie sans en avoir appris davantage et chaque jour, je ne faisais que penser à ma sœur jumelle. Que ferait-elle sans moi? Mais, après tout, c’était mon devoir de protéger les Américains. J’en étais un depuis quelques temps déjà. Et je m’étais fait des amis aussi. Je ne pouvais pas laisser tomber mon meilleur ami, Jake. Il faisait à présent parti de ma famille.

Mais malheureusement, lorsqu’on part dans un pays hostile, il est bien rare que rien n’arrive. Lors de mon deuxième mois en terre ennemie, notre régiment fut surpris par des rebelles. Une forte explosion anéantit mon équipe et tous mes amis. Bien sur, Jake aussi en faisait parti. Je fus le seul survivant de mon escouade. Mais je n’en ressortis pas sans séquelles. En effet, je perdis l’usage de mon bras droit lorsqu’un morceau de verre vint se loger dans un de mes nerfs. À l’heure actuelle, je ne peux bouger qu’un minimum le bout de mes doigts. J’eus aussi de multiples brûlures. Et les médecins ont même pensé un moment que je n’allais pas pouvoir m’en sortir. Bien évidemment, ce fut le contraire, puisque je vous raconte mon histoire aujourd’hui. Je fus rapatrier rapidement aux États-Unis et ramener auprès de ma famille.

Bien sur, le problème fut que je changeai. Je ne comprenais pas pourquoi j’avais pu survivre et mon meilleur ami, non. Heureusement que ma sœur jumelle était là, puisque je ne savais pas comment j’aurais pu m’en sortir. Elle me consola et m’aida à sortir de ma torpeur. À chaque fois que j’entendais un bruit sourd, je sentais mon cœur battre plus vite. Je ne pouvais pas m’en empêcher. Je continu à me dire que c’était le traumatisme. Évidemment, après plusieurs mois de guérison, il était maintenant impossible pour moi de retourner là-bas. Je ne pouvais plus me servir de mon bras et j’étais donc tout simplement inutilisable.

Il me fallait me trouver un autre but dans la vie. Ma sœur et ma mère m’encouragèrent donc à retourner sur les bancs d’école. Cela ne m’enchantait guère, puisque j’avais besoin d’une vie remplie d’action. Je pris donc des cours en littérature et en arts, rien de bien fascinant pour recommencer ma vie. Mais à chaque nuit, lors de mes cauchemars, je revois à chaque fois mes amis mourirent à nouveau et la vie qu’ils ne pourront jamais vivre. La culpabilité me ronge et j’essaie d’oublier. Les fiestas s’enchainent pour me faire oublier et j’essaie tant bien que mal de me refaire des amis.

Et le sport n’a toujours pas quitté ma vie. Bien qu’il soit difficile de nager avec un bras déficient, je fais de mon mieux et j’ai décidé de me reprendre en main grâce à cela. De ce fait, je vais à tous mes rendez-vous chez le physiothérapeute. Et un jour, peut-être retrouverais-je mon père… On ne sait jamais. Alors, elle est loin d’être ennuyante mon histoire, n’est-ce-pas?