Apparence & Style: Physiquement, James n'a rien à envier aux mannequins des magasines. A la fois de grande taille (1m90) et plutôt bien proportionné (85kg), il a les cheveux roux fonçé qui lui donne l'air sauvage des irlandais du Nord. Il a les yeux vert émeraude. Un regard fascinant qui, quand on y regarde de plus près, vous fait sentir la solitude qui pèse son âme. Musclé en raison des sports qu'il pratique régulièrement, il a une peau dure, au teint légèrement bazané qu'il hydrate en permanence en raison du taux de mélanine important chez les roux, qui lui ferait craindre les rayons du soleil ou la pollution et ce qui est apparemment génétique il est imberbe. Du point de vue vestimentaire, ses trois mots sont classique, chicos et sobriété. Il sait s'habiller, tout n'est qu'une question de mode. Les plus grands couturiers s'occupe de sa garde robe. Il apprécie particulièrement les couleurs froides telles que le bleu roi, le gris, le noir, le marron. Vous ne le verrez jamais en rose ou en chemise à fleurs. Il n'aime pas tellement les cravates ou les noeuds papillon qu'il trouve oppressants. La snob attitude, mais dans le confort s'il vous plait. Il porte souvent des vestes longues et des écharpes ou des cols roulés et ne quitte jamais sa montre, son mobile et son portable. Le boulot, il y est totalement dépendant.

Caractère:
Au premier abord, James peut paraître quelqu’un de froid, incontrôlable et matérialiste. Cette image n’est en fait qu’une altération profonde de la réalité. Certes, il est pointilleux, certains vous diraient même méticuleux puisque l’homme ne laisse jamais rien au hasard. Il ne parle pas pour ne rien dire et possède un sens de l’écoute et du conseil développé. Bien qu’acceptant l’opinion d’autrui, il sera toujours celui qui aura le dernier mot. Pourquoi ? Parce que sa position et son charisme le lui permettent. Vous ne le surprendrez jamais à rire ou sourire devant vous, à moins de lui avoir décroché la Lune, et encore. Très réservé sous tous les aspects de sa personnalité, James ne parle jamais de lui-même. Et s’il vous arrivait l’envie de le taquiner sur ce point, sachez qu’il a les moyens de vous faire taire. Tant sur le plan financier que social, c’est un maître dans l’art de dissimuler ses sentiments et un véritable requin. On ne lui connaît aucune faille si ce n’est peut-être sa famille. Plutôt droit en terme d’équité et de justice, il se montre néanmoins très sévère et ne manque pas de franc-parler, par ailleurs souvent blessant voire humiliant pour son interlocuteur. Grand travailleur, il sait pourtant apprécier un bon opéra ou jouer du piano quand l’occasion se présente à lui. Peu habitué à ce qu’on lui refuse quoique ce soit, il verra d’un mauvais oeil une personne qui s’autorisera à le juger ou à lui répondre avec trop de véhémences. Certes, James est un homme impressionnant par sa stature et direct par ses propos, mais c’est aussi un gentleman. Des manières étudiées avec soin. Il n’aime pas la vulgarité ni l’orgueil mal placé, encore moins quand la personne n’en vaut pas un clou. Il ne fait que récompenser les bons et punir les mauvais. Cependant, ne vous attendez jamais à un signe de gratitude clairement présenté. Janus est une personne dominatrice qui peut se montrer cruelle face au mensonge et à la corruption. Mais ceci n’est qu’une infime de la personnalité de notre homme. En effet, s’il y a bien une chose fondamentale à savoir sur lui, c’est qu’il peut à tous moments devenir lunatique de sorte que sa personnalité s’en ressente automatiquement. Quoique conservant une façade très sombre à l’intérieur et à l’extérieur, l’homme peut très bien se montrer sous son meilleur jour face à telle ou telle personne ou en fonction de telle ou telle situation. Par ailleurs, il lui arrive aussi de disparaître un jour ou deux dans la nature sans que les associés de sa société ou que nul ne sache où il est allé. Imprévisible, c’est ce qui fait sa dangerosité et ...le mystère qui l'entoure.

James n'a pas pour habitude de récompenser les incompétents, c'est le moins qu'on puisse dire. Dirigeant sa société comme César sur Rôme, il ne tolère pas l'échec de la part d'un quelconque employé et ne se gêne pas pour en virer et en récupérer de nouveau pour peu que ce dernier lui semble plus compétent que l'ancien. Il ne montre jamais ses sentiments, encore moins devant des inconnus. Ni même pour féliciter un évènement de moindre importance. Il se contentera d'un sourire bref qui disparait aussi rapidement qu'il était apparu pour ne laisser qu'un visage de marbre. Pourtant, avec les femmes, il sait se tenir. Des manières très chevaleresques qui font soupirer plus d'une donzelle à son bras. Hélas, James n'y prête pas attention. Son travail, c'est sa vie. Les femmes ne sont là que pour combler le vide, son bon plaisir et ensuite basta. D'ailleurs, il a tendance à se montrer plutôt macho à leur encontre, tout comme envers les hommes qu'il estime plus 'faibles' que lui, tant sur le plan physique que psychologique. A t-il déjà fait preuve de violence ? Pas envers la gente féminine. Et ce ne sera sûrement jamais le cas en raison de son éducation racée typiquement irlandaise. Pour ce qui est des hommes par contre, il ne se gênera pas pour la bonne raison qu'il estime qu'ils ont tous, en dépit d'une même corpulence les plaçant au même niveau d'égalité physique, la même chance de le vaincre sur le plan émotionnel et psychologique. Aussi est-il utile de vous dire qu'un homme qui se montrerait trop agaçant se conduirait à une mort certaine soigneusement organisée par notre loup en puissance.

Naissance à Belfast. Ville située au Nord de l’Irlande. Une enfance difficile. Une mère absente. Il ne l'a pas connu. Elle n'a jamais voulu le reconnaître. Sait-elle seulement qu'il est en vie ?! Son âge, ses ambitions, ses envies...rien n'est moins sûr. Il n'a jamais cherché à la retrouver. Il sait simplement qu'elle l'a mise au monde, qu'elle lui a donné son prénom, et qu'elle est ensuite partie, l'abandonnant lui et son père à leur univers qui apparemment ne lui suffisait plus. Son fils ne lui pardonnera jamais cette erreur. Heureusement, il y avait son père. Mr O. Malley senior. Toujours souriant. Jamais en colère. Qui sifflotait une musique d'un air ancien, sans doute du blues dans la lueur des falaises irlandaises, attendant patiemment que son fils oublie ses cauchemars et s'endorme à la lueur du feu.

Ils vivaient dans les montagnes les plus sauvages, dans le coin le plus reculé. Le ‘tour du monde’ comme disait souvent son paternel en riant. Pas une habitation à dix kilomètres à la ronde. Sans doute l’homme avait-il choisi cette austérité pour faire la paix avec lui-même. James l'avait souvent entendu pleurer en silence dans sa chambre, croyant que son fils dormait du sommeil du juste alors que celui-ci ne cherchait de réconfort qu’auprès de ses livres. Il en possédait une belle collection de ses bouquins. Il préférait les histoires d’antan, de capes et d’épées, d’aventures. Aujourd’hui, il vous dirait sûrement que ce n’était que des bêtises de môme et qu’il ne s’en rappelle même plus du bonheur qu’il vivait autrefois. Quoiqu’il en soit, l’enfant se demandait les causes du malheur de son père. Ils étaient si heureux, en apparence. A escalader les pentes escarpées, à chasser le gibier, à jouer de l’harmonica, à vivre comme bon leur semblait. Peut-être cherchait-il à oublier la solitude de son âme et lui demandait-il pardon pour des fautes qu'il avait commises, ce que l'enfant ne comprenait pas. Les yeux d'un enfant. C'est terrible tout de même. Il voit le monde à sa façon. Une vision plus que réaliste au fond si on y réfléchit bien. Bref, James adorait son père. Lui au moins avait toujours été présent à ses côtés. Du moins, pour le peu de temps qu'ils passèrent ensemble. En effet, un soir, ce bonheur lui fut cruellement arraché. Une nuit d'hiver où il ne dormait pas. Il n'avait que quatre ans à cette époque. Il n'a jamais réussi à faire son deuil. Les psychologues qui prirent "soin" de lui n'eurent aucun mal à comprendre la cause du mutisme qui délabra tout son être pendant son adolescence entière. Un traumatisme qu'il n'arriva jamais à expier. Il vécut ainsi de familles d'accueil en familles d'accueil, fuguant maintes et maintes fois, jusqu'à ses 16 ans révolus.

A partir de là, sa vie fut toute tracée. Il ne vivait plus que pour détruire l'assassin de son paternel. Il ne le connaissait pas. Il le recherche encore aujourd’hui. Mais la piste se resserre, il finira bien par savoir. Sa dernière famille d'accueil ne le garda que quelques jours, le temps qu'il s'enfuit à nouveau. Cette fois-ci, personne ne le rattrapa. Il avait acquis l'expérience du terrain, son intellect s'était développée de telle sorte qu'il n'avait pas à se soucier des autres, qu'il pouvait se débrouiller seul. Il vécut ainsi en solitaire, méfiant, paranoiaque, associable jusqu'à ses 18 ans. Pendant toutes ces années, il passa son temps dans les livres, à apprendre, à deviner juste, à faire de son petit corps d’enfant celui grand et fort d’un homme qui a l’habitude d’obtenir tout ce qu’il désire. Il a passé ses examens haut la main, faisant la fierté d’une famille qu’il ne considérait pas comme étant la sienne. Ses diplômes obtenus ne lui suffisaient pas. Il voulait posséder le monde. Prouver qu’il valait quelque chose, faire honneur à la mémoire de son défunt père. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il avait été, et son caractère fort et convaincant, à la limite de l'effroi pour certains hommes d'affaire avait suffi à lui faire grimper les marches de la réussite. Il est actuellement le président directeur général et principal actionnaire en tant que propriétaire, d'une énorme entreprise internationale de robotiques, entre autres choses. Un homme respecté. Craint même, par beaucoup d’autres. On le dit sans pitié. Un requin dans le monde du business qui ne laisse jamais rien au hasard. Je ne vous en dirais pas plus. Sachez seulement que cette filiale possède des secrets que peu de monde peut se vanter de connaître. Elle n'a rien d'une simple société de robotique, d’une innocente pacifiste. Peut-être la part d'ombre qui subsistait en lui s'autorisait à aller plus loin que le domaine propre de l'éthique humaine. Il n'avait pas vraiment réfléchi à la question, se contentait de faire son travail. Propre, net et précis.