Apparence & Style: Je la décrirais plutôt belle. Winter est plutôt grande et mince du haut de ses vingt-quatre ans. Elle aime vivre avec son temps. La jeune femme a une démarche plutôt élégante. Concernant ses cheveux, ceux-ci sont d’une couleur plutôt châtains et sont assez longs. Elle les lisse, ou bien les laisse boucler, à son humeur. Ses yeux sont eux aussi de couleur marron, elle aime les faire ressortir à l’aide de crayon noir ou autre divers produits cosmétiques. Son nez n’était ni trop fin ni pas assez, il était plutôt bien fait. Ses petites lèvres sont assez fines, elle aime leur apporter de la couleur grâce aux produits d’aujourd’hui qu’elle adore. Elle aime aussi poudrer son teint pour faire ressortir son doux visage mais elle ne le fait que très rarement.
Concernant ses vêtements, elle aimait s’habiller plutôt correctement portant des vêtements qui généralement la mettaient en valeur. Puis pour les chaussures, tout dépendait de la tenue qu’elle portait à l’instant présent. Un sourire assez mince sait se dessiner lorsqu’il le faut, mais encore faut-il qu’elle soit encore convaincue de cela. Elle aime accorder ses tenues avec le vernis à ongles.


Caractère:
Je suis presque aimable, je dis bien presque. Quelques-uns me qualifieront de jeune fille polie et très bien éduquée, qui était très intelligente aussi. Pourquoi pas, après tout, on ne se refuse pas quelques compliments. Je n’étais pas très chaleureuse et encore moins généreuse. Je n’aimais pas que quelqu’un empêtre sur mon territoire et aimait en revanche la solitude.
Lorsque je traquais une victime, je pouvais la traquer pendant des jours lui faisant perdre la tête, la surveillant et je me délectais de la folie que je lui affligeais. Non pas victime proprement dit, je veux plutôt dire, victime dans le sens où quelqu’un qui se trouve sur mon chemin alors que je suis de mauvaise humeur, en paie bien évidemment les frais. Pas très sympathique, je vous l’accorde. Je n’étais ni aimable ni insociable. Je pouvais rester des jours entiers à lire un livre qui me fascinait, j’aime bien m’instruire. Un contraste n’est-ce pas ? J’étais de nature plutôt folle et n’étais pas très fêtarde, seulement quand il le fallait. Le seul qui arrive à me faire changer et avec lequel je suis « gentille » est mon fiancé, Rémi. Sinon, je n’aime pas vraiment avouer mes sentiments, c’est quelque chose d’assez dur pour moi.

Je me nomme Winter Hope Andrews. Je suis née le vingt mai mille neuf cent quatre-vingt sept, à Londres, autrement dit en Angleterre. Un petit cours de géographie ne fait pas de mal, hum ?
Je ne sais pas par où commencer mais commençons d’abord par le commencement. Pourquoi est-ce que mon nom est commencé de deux prénoms bien que beaux mais étranges ? Tout simplement parce que Winter rappelle l’hiver, saison de l’année à laquelle ma mère est tombée enceinte. Ce nom est d’ailleurs très joli mais ce n’est pas l’unique raison de ce choix que de la grossesse de ma mère. Non, mon arrière, arrière grand-mère du côté de mon père se nommait comme cela. Cependant pourquoi le nom de Hope aussi ? Hope signifie tout simplement l’espoir. Mes parents ne pouvaient plus avoir d’enfant par rapport à l’accouchement de ma grande sœur, Elizabeth. Ma mère ne pouvait plus avoir d’enfant, ou du moins c’était ce que les médecins avaient dit, parce que ma mère retomba enceinte à nouveau et mena sa grossesse bien à terme. Les médecins en avaient été bouche bée. Comment cela se pouvait-il ? Mystère… ou du moins c’était ce que mes parents m’avaient raconté…
Cependant, je suis bien là, moi Winter Hope Andrews.



Mon enfance est une partie de ma vie que j’aime beaucoup. Je suis la dernière de cette petite famille et donc on fait deux fois plus attention à moi. Mon père était distant avec moi alors que je ne savais pas pourquoi. Je ne l’ai jamais su d’ailleurs. Il était souvent absent, du travail disait-il. Ma mère, quant à elle venait me border tous les soirs, me disant que lorsque je me réveillerai le lendemain, mon père serait rentré. Mes parents étaient une des grandes fortunes d’Angleterre…

Ma sœur ? Oui qu’en est-il de ma sœur ? Si vous avez bien suivi je ne l’ai pas évoquée …
Pourquoi ? C’est une histoire encore bien compliquée…Tout simplement parce que ma sœur est jalouse de moi, et que même si je ne veux pas l’avouer, je l’envie moi aussi. Nos caractères sont différents, très différents, ce qui exulte à de nombreuses conversations plutôt explosives entre nous, serons-nous prête à nous entendre un jour ou l’autre ? C’est encore une bonne question à laquelle je n’ai pas encore tout à fait la réponse. Une des raisons pour lesquelles elle était une grande jalouse : je sortais avec le frère de ma meilleure amie. Et il se trouvait qu’elle avait été amoureuse de ce garçon-là. Seulement, notre relation avec cet homme dura pas mal de temps, allant presque jusqu’aux fiançailles. J’en parle tout de suite dans la troisième partie.



J’allais au lycée comme toute personne normale, j’avais des amis sur lesquels je pouvais compter, comme Rose. Rose était une fille presque exemplaire, qui avait pour habitude de me remettre sur le droit chemin. Elle était toujours souriante, serviable et m’excusait de mes écarts de conduite qui furent bien nombreux à l’époque du lycée malgré le fait que j’avais plutôt de bonnes notes. Rose partit aux Etats-Unis, elle suivit ses parents par obligation. Son père avait trouvé une opportunité à laquelle il ne pouvait pas se permettre de refuser.

Je me retrouvai donc seule à l’âge de dix-sept ans. Seulement je sortais depuis un an avec Rémi, le frère de ma meilleure amie, son aîné de deux ans. J’avais seize ans lorsque je m’étais mise à fréquenter Rémi, lui en avait dix-huit. Mais cela ne me gênait en rien, si ce n’est que j’entendais les appréhensions de mes parents et les colères répétitives de ma grande sœur Elisa, amoureuse de lui depuis la maternelle. Bien évidemment je n’en savais rien jusqu’à ces deux derniers jours. Quelle genre de sœur aurais-je été si j’avais su ce que ressentait ma grande sœur ? Seulement voilà, aujourd’hui j’ai vingt-quatre ans, et je sors avec Rémi depuis six ans maintenant. D’autant plus que Rémi m’a demandé en mariage il y a une semaine…Je ne sais plus comment réagir face à tout cela surtout que depuis trois ans maintenant, j’ai rencontré Endro. Endro, bel italien de vingt-trois ans, venus ici depuis huit ans apparemment. Mais je ne pouvais pas fréquenter un tel individu, Endro est tout sauf un garçon fréquentable, il traîne avec une bande de rigolos et enchaîne les soirées et les filles. A chaque fois que nous nous voyons, nous ne pouvons pas nous empêcher à nous lancer toutes sortes de sarcasmes à la figure. C’est une sorte de « Je t’aime. Moi non plus. » Nous avons une relation plutôt compliquée, seulement un soir où Endro était mal, il était venu à ma porte-fenêtre et m’avait avoué qu’il ressentait quelque chose pour moi. J’avais coupé court à notre conversation lorsque Rémi entra dans la chambre. Bien entendu, et heureusement pour moi, Rémi n’avait rien entendu et Endro était reparti. Rémi connaissait Endro, il l’avait vu traîner autour de moi et, ne portait pas du tout ce dernier dans son cœur.

Seulement, cette déclaration ne m’avait pas laissée indifférente, même si nous continuons à nous balancer toutes sortes de noms d’oiseaux, je ressentais quelque chose que je ne devrais pas ressentir pour lui. Cela était d’autant plus difficile depuis que j’avais accepté la demande en mariage de Rémi, qui lui, avait dû sentir que je m’éloignais de lui...

Que va-t-il devenir de ce mariage et de cette relation impossible avec Endro ? Je n’en savais rien, d’autant plus que Rémi me proposa d’aller vivre aux Etats-Unis, à New York avec lui, ce que j’ai accepté, bien évidemment. Je me sens maintenant libre de mes choix, et je dois avouer que Rémi est bien courageux de me supporter…