Sujet: Don't you wanna see these clothes on me? Mar 29 Nov - 12:40
FEAT. ROSIE HUNTINGTON-WHITELEY
Clara Satine Robinson
24 ans → Née à Aurora le 02/12/1987 → Mannequin célibataire → hétérosexuelle → membre des Populars.
And who am i ?
★Quels sont tes caractéristiques? → Pour Clara, dans le monde il n'y a ni beau ni riche, ni gentil ni méchant, il n'existe que les riches et les pauvres. L'argent est sa raison de vivre: elle ne choisi pas ses fréquentations selon leur popularité mais par le nombre de zéros dans leur compte en banque. Est-ce qu'elle est matérialiste? Méchante? Sans cœur? Peut-être, mais elle sait ce qu'est son but dans la vie et elle fera tout pour parvenir à son mode de vie préféré: vêtements de marque, appartements uppés et carte de crédit sans plafond (celle de son homme bien sûr...)
→ L'amour est un grand mot, un rêve, une éventualité. Nous les femmes rêvons de prince sur un beau cheval blanc, de sentiments coulant à flots, de larmes et de rires partagés. Pour notre mannequin préféré, l'amour est un obstacle. Elle n'a ni besoin d'amour ni d'amitié, en réalité, elle ne mérite vraiment ni l'un ni l'autre. Tout ce qu'il lui reste, c'est un bout de famille décomposé, une meilleure amie qui lui sert d'attaché de presse et... un ami.
→ Tous les matins, Clara prend la peine de s'arrêter dans ce petit café dans un petit coin de rue pour s'acheter un café brulant. Les serveurs la connaissent tous et savent exactement quoi lui servir et quand le faire: un énorme verre de café, un fond de chocolat, quelques gouttes de lait et très peu de sucre. En somme, la parfaite boisson. Il arrive qu'elle ait du temps le matin, alors elle s'assoit dans un coin et déguste ces délicieux macarons faits maison.
→ En tant que mannequin populaire autant enviée par les femmes que désirée par les hommes, Clara se doit de s'habiller de la plus belle façon: vêtements à la mode, bijoux luxueux et souvent venant de collections limitées. Même ses sous-vêtements sont les plus chers du marché. Quoiqu'il en soit, elle est un modèle pour la mode et constamment suivie par les paparazzis... En effet, elle est adorée par ces derniers parce qu'elle ne cesse de créer scandales de par ses nombreuses conquêtes mais aussi par sa maladresse de parole. Elle se fait souvent manipuler par les journalistes qui lui font dire ce qu'ils veulent.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Sociable, souriante, compatissante, débordante de joie de vivre, douce, attentive, à l'écoute, matérialiste, égoïste, maladroite dans ses mots, secrète, cache ses sentiments réels, hautaine, vaniteuse, dépensière (surtout quand ce n'est pas son argent), éternelle insatisfaite.
You remember waking up in the morning but you forgot why, you remember having a breakfast but you forgot what, the only thing you really remember is passing the door of that hudge mall, paying that beautiful scarf, that cumfy cashmere vest and those amazing glasses with your new boyfriend's centurion card. Maintenant la seule chose que tu ressens est du bonheur à l'état pur: tu nages dans le luxe, tu respires l'argent et tu rêves de continuer ta balade là où le vent te porte. D'un mouvement de joie, tu embrasses cette carte noire si précieuse à tes yeux. Dépenser dans ce qu'on aime le plus au monde, quelle pourrait être plus grande joie? Alors que tu retournes à la Ferrari flambant neuve que tu as garé près de l'entrée, tu vois un sans-abri lever son visage sale sur toi et te regarder comme si tu étais celle qui l'avait mit dans la rue. Tu lui fais ton plus beau sourire accompagné d'un regard pétillant avant d'enfiler tes lunettes et emmener tes achats loin de la pauvreté, comme si elle était contagieuse. Tu te réfugies dans la voiture faisant mine de ranger tes nombreux sacs mais la réalité est plus troublante: tu repenses au passé, à ce que tu as laissé derrière, ceux que tu as laissé derrière. Ta famille, ton frère, ta mère, ceux que tu croyais être tes amis, tous ceux que tu connaissais avant. Regrets? Jamais. Tu n'as jamais de regret parce que tu fais tout pour ne jamais regretter tes choix. Qui es-tu? Clara, dite Mademoiselle Clara, mannequin arrachée par les publicistes, celle qui ne sera jamais démodée. Tu te le répètes tout haut mais qui essayes tu de convaincre? La voiture ou toi même? Stop. Tu ne te laisses pas submergée par les sentiments, tu les domines. C'est ce que tu fais dans la vie. Tu domines. Alors tu règles le rétroviseur et démarre la voiture en trombe. Le GPS que tu avais acheté la semaine passée te sert bien: tu pouvais facilement éviter les embouteillages grâce à l'option "trafic" incluse dans l'appareil. Une nouvelle fois, tes pensées divaguent vers les tiens, vers celle que tu étais avant. Avant tout ça. Quand est-ce que l'amour pour l'argent avait dépassé l'amour que tu éprouvais pour eux? Tu ne t'en souviens plus mais tu sais juste que ça s'est passé. A présent, tu vis à New York dans les appartements les plus chers alors qu'eux sont restés au Canada, dans cette ville reculée dans tu ne veux plus te souvenir. Tu ne crois plus en la chance depuis longtemps, tu as oublié ce qu'était le destin parce que la chance, tu la fais apparaître, le destin, tu le créés de toute pièce. En arrivant sur Park Avenue, tu t'arrêtes là où on peut te voir et tu sors élégamment du bolide en trimballant les sacs. Comme tu t'y attendais, on t'attendait déjà. Immédiatement entourée de paparazzis, tu lances un fabuleux sourire à leurs appareils en tapant une pose de temps à autre. Tu ne t'arrêtes pas pour répondre à leurs questions, tu allais bientôt donner un conférence de presse, autant ne pas en donner deux.
Well... It's my story...
The prologue December 02, 1987, Aurora
Souvent, les contes de fées commencent par Il était une fois… mais cette histoire ne commence pas ainsi, elle commence par un cri déchirant. Le cri déchirant d’une femme meurtrie par un viol abominable. Au détour d’une ruelle sombre, à la sortie d’un restaurant miteux. Il s’approche silencieusement vers cette personne fragile qu’était Elizabeth Robinson, l’attrape par la taille et déchire le tablier qu’elle n’avait pas eu le temps de retirer. Impuissante, elle sent sa jupe soulevée, ses jambes caressées et ses sous-vêtements retirés violemment. Elle sent cet inconnu en elle et la seule chose qu’elle peut faire est de pleurer.
C’est là qu’a été conçue la brunette qu’on appelle aujourd’hui Mademoiselle Clara. Fruit de la folie d’un homme encore aujourd’hui inconnu et de la détresse d’une femme déjà mère, elle n’avait jamais été désirée. Elizabeth ne savait pas qu’elle était enceinte, elle était trop occupée à nourrir son fils de cinq ans et à trouver du travail. Lorsqu’elle sut qu’elle portait l’enfant de celui qui l’a déchiré, elle a tout de suite détesté cet enfant, dès qu’elle sut qu’il était en elle, en train de grandir, elle savait que jamais elle ne le considèrerait comme son enfant. Malheureusement, il était trop tard pour mettre un terme à sa grossesse et elle accoucha d’un bébé le 2 décembre de cette année. A sa grande surprise, l’enfant était une fille ravissante fille à la peau laiteuse blanche comme neige, douce comme fleur, malgré tout, rien ne changea, elle n’arrivait à lui témoigner d’amour, tout ce qu’elle arrivait à faire était supporter ce bébé.
Tyler Robinson était celui qui s’occupait d’elle jour et nuit, comment un enfant de six ans pouvait s’occuper de sa sœur de quelques mois ? Nul ne le sait pourtant, c’est bien ce qui s’est passé. Elizabeth nourrissait une haine grandissante envers sa fille, qui grandissait sous ses yeux impuissants. Chaque fois qu’elle la regardait, un voile de haine noir la submergeait. Clara grandissait aux côtés de son frère et au fil des années, elle apprit à se cacher du regard de sa mère.
Chapter one February 13, 2003, Aurora
Le cerveau humain est fascinant de par sa complexité mais aussi par sa simplicité, les sens enregistrent des signaux extérieurs qui sont tous enregistrés cependant, nous ne nous souvenons que de peu de ces choses. Nous trions ce dont nous voulons nous souvenir et mettons en avant ce dont nous voulons garder une trace. Il existe des souvenirs qui ne nous donnent pas le choix, pas le choix de les garder ou de les jeter. Les jours les plus marquants de notre vie restent marqués à jamais dans notre mémoire, qu’ils soient bons ou mauvais.
Ce jour-là était presque un jour normal pour Clara, elle venait de rentrer des cours, exténuée et quelque peu déçue. Elle était intelligente mais ne parvenait pas à réussir à l’école, elle ne ramassait que de piètres notes ce qui mettait souvent sa mère en colère. Elle savait qu’elle n’avait pas le droit à l’erreur, sa mère l’y avait habitué : « Clara, surtout n’échoue pas, je ne t’ai pas élevée pour ça », « Clara, il faut que tu te trouves un travail, il faut bien que tu serves à quelque chose », « N’oublies pas le linge sale ». Alors Clara travaillait dur pour réussir, entre son travail et ses études, elle avait de nombreuses difficultés mais en plus de ça, elle devait faire les tâches ménagères confiées par Elizabeth. Au fil des ans, leur relation ne s’était pas améliorée, Clara ne comprenait pas ce manque d’amour et en souffrait énormément.
Sa mère rentrait en claquant la lourde porte et s’affala sur le canapé. C’est là qu’elle trouva le bulletin de notes de sa fille. C+ dans toutes les matières. Alors elle se dirigea telle une tempête vers le placard pour la frapper, la frapper jusqu’au sang. Clara n’osait pas bougeait et comme sa mère avant elle, elle se contentait de pleurer en silence. Le soir venu, les ronflements d’Elizabeth se faisaient entendre et Tyler entra dans sa chambre, un sac sur l’épaule. Il déposa son chargement sur le sol et s’approcha de sa sœur pour la bercer légèrement : « Clara, tu ne peux pas rester ici. Elle te fait trop souffrir. La seule chose qui t'attend ici est une vie que tu ne mérite pas. Tu mérite le meilleur de ce monde: bijoux, vêtements, maison et plus encore, des gens qui t'aiment. Tu es belle, tu brilles même si tu traverses des étapes difficiles. Trouves ta voie, je sais que tu le feras. »
Clara n’avait jamais pensé à cette éventualité. Jamais. Mais elle avait confiance en son frère, la confiance qu’on ne peut donner qu’à quelqu’un qu’on connait depuis toujours, qui nous connait mieux que nous même. Elle savait que tout ce qu’il disait était pour son bien. Alors déterminée, elle attrapa le sac et étreignît une dernière fois son frère avant de sortir de cette maison pour toujours. Elle se sentait libérée mais effrayée à la fois. Juste sur le pas de la porte : avait-elle eu raison de s’en aller ? Allait-elle y retourner ? La réponse était-là. Non. Une vie l’attendait ailleurs, il lui suffisait de la trouver.
Chapter two March 23, 2006, New-York
New York : la grosse pomme, la ville où tous les rêves peuvent se réaliser, où tout le monde a sa chance. La ville qui anime les rêves et source d’inspiration. Qui n’a jamais rêvé de faire du shopping au Manhattan Mall ? De se promener dans Central Park ? Se donner un rendez-vous secret dans les rues de Chinatown ? C’est ce que pensait Clara en choisissant son billet de bus. Le temps du voyage, Clara était une auteure renommée, la seconde d’après, une grande avocate dans un célèbre cabinet, puis une star du cinéma en tête d’affiche. Elle s’est laissée portée par tous les rêves qu’elle avait, s’imaginant çà et là mais une chose était toujours présente : l’argent.
Son arrivée à New York fut une chute de son petit nuage. Elle retomba en plein dans la réalité : la pollution, le bruit, la surpopulation, l’impolitesse des passants, la difficulté pour trouver un travail. Elle trouva un travail de serveuse à mi-temps dans un miteux café au bout de quelques semaines. Elle y travailla jusqu’à ce jour où la chance allait sourire pour la première fois à Clara en lui envoyant Millie. Impossible de dire laquelle avait le plus besoin de l’autre mais dans tous les cas, elles se sont trouvées et ne se sont plus lâchées. Millie était une jeune attachée de presse qui n’avait pas assez de cliente pour faire voler sa carrière, elle aimait traîner dans les gares, les aéroports pour repérer peut-être la nouvelle figure des magazines, la nouvelle icône de jeune fille. Désespérée, elle s’écroula dans un café du coin où une grande brune à la peau laiteuse, maigre et à l’air triste s’approcha pour prendre sa commande. Les yeux de Millie brillèrent d’excitation parce qu’elle avait enfin trouvé sa source d’inspiration, la star de demain.
Elle n’avait échangé que quelques mots avec Clara qu’elle savait déjà qu’elles allaient s’entendre à merveille. Quelques jours plus tard, la brunette présenta sa lettre de démission pour tenter une chance, une vraie. Millie lui trouva quelques boulots de figurante où il lui suffisait de sourire et paraitre aimable mais sa carrière ne parvenait pas à décoller. Un jour, Clara se retrouva à faire la serveuse dans un petit défilé. Les mannequins se prenaient pour des reines et l’envoyaient chercher boissons pétillantes sur boissons pétillantes. N’en pouvant plus, elle se dirigea dans les toilettes pour se calmer mais elle entendit une voix, c’était une des mannequins du défilé. Opportuniste, elle bloqua malencontreusement la porte avant de se diriger vers les tables de maquillage indiquant au responsable qu’il fallait appeler les pompiers pour libérer la jeune femme. La seule chose que l’homme fit fut de déshabiller Clara pour lui mettre les vêtements du mannequin sur le dos et la pousser sur la piste. Dès lors, une nouvelle vie commença.
Chapter three July 31, 2010, Los Angeles
Il avait suffi d’un rien pour que Clara passe de la parfaite inconnue à la star incontournable des podiums : elle faisait les catwalks des plus grandes marques et participait aux fêtes les plus prestigieuses, parfois apparaissant dans une ou deux publicités, elle avait décidé de se concentrer sur sa carrière de mannequin et… sa recherche de l’homme parfait. Les critères étaient difficiles : il devait être beau, gentil, attentionné, charmeur et surtout… riche. Un tel homme n’existant pas sur terre, elle avait décidé que la perfection se résumerait en un seul mot : richesse.
Les hommes défilaient devant elle, elle avait un large choix qui s’étendait au fur et à mesure que sa popularité augmentait. Contrairement à ce qu’on pourrait s’attendre, elle n’était pas une briseuse de cœur, au contraire, elle n’avait connu qu’un seul homme depuis qu’elle avait été découverte : un riche industriel dénommé Peter Kargman. C’était l’homme idéal de Clara, plein aux as et ne savant ni dépenser son argent ni où le faire alors elle eut tout la joie de lui apprendre l’art du shopping. Acheter le plus beau, le plus cher, le plus envié. C’était Clara.
Elle avait tout pour elle, la vie dont elle rêvait et l’argent qu’elle voulait. Il ne lui manquait qu’une seule chose : concrétiser son bonheur en la demande en mariage de Peter qui ne saurait plus tarder. Bientôt elle allait devenir Mme Kargman, une des plus riches femmes de New York, une des mannequins les plus en vogue et surtout réaliser son rêve.
Chapter four August 26, 2011, Paris
Dans le monde, nous sommes à présent sept milliards d’êtres, sur toutes ces âmes, combien y a-t-il de chance pour qu’une en rencontre une autre ? Presque aucune. Paris abrite plus de deux millions de personnes sans compter les quarante-deux millions qui la visitent chaque année. Elle est connue pour être la capitale de l’amour, du romantisme, les couples aiment y passer leurs vacances ou leur lune de miel et nous les comprenons. Comment résister au charme de la ville ? Ses allées à dalles, ses vieux réverbères et ses restaurants gastronomiques ?
C’est sur la place St Michel que Clara devait travailler ce jour-là. Une belle journée au ciel dégagé, à la température douce et rafraichissante à la fois. Prenant diverses poses, adoptant des regards de braise aux pieds de Notre-Dame de Paris. La belle Notre-Dame, ses milliers de bougies et ses murs ornés de foi et d’espérance. A la fin de sa séance photo, il était déjà près de minuit, l’heure à laquelle Paris dévoile la beauté de ses jeux de lumière, où les couples se promènent au bas de leur appartement se murmurant des mots d’amour. Seule, le mannequin se dirigea vers un petit restaurant, il semblait désert et presque fermé, il ne restait aucun client, la plupart des lampes étaient éteintes mais son instinct lui cria d’entrer.
Une douce mélodie émanait du centre de la pièce : un bel homme à l’allure négligée, faisant sortir les plus belles notes d’un violon, concentré, passionné. Clara se tint à la porte, écoutant la fin du morceau joué avec délicatesse, elle était hypnotisée. A la fin du morceau, elle applaudit et l’homme releva la tête, apercevant la belle, il sourit. Pendant quelques secondes, ils étaient seuls au monde, inconnus mais se connaissant mieux que quiconque, deux êtres se rencontrant au hasard mais ayant déjà l’impression de s’être déjà vu. Puis un autre homme arriva de nulle part pour annoncer la fermeture du restaurant. Le violoniste se retourna et dit quelques mots indiscernables et le serveur sorti sans plus poser de question.
-Vous êtes si doué... c'est très joli. -Je euh... Je suis juste étudiant au Conservatoire de Paris. Mais assez parlé de moi, voulez-vous quelque chose à boire? -Surprenez moi.
Le violoniste était derrière le bar lorsque son téléphone sonna : c’était Millie. Elle avait reçu un appel de Peter disant qu’il venait d’atterrir à CDG et qu’il allait rendre visite à Clara. Cette dernière répondit qu’elle n’avait pas envie de voir sa tête débarquer et demanda à sa meilleure amie de lui inventer des excuses. Lorsqu’arriva sa boisson, elle le sirota lentement en discutant brièvement avec l’inconnu. Il se faisait légèrement trop curieux à propos de sa vie personnelle alors elle leva la main gauche pour le couper. « Je suis fiancée. ». L’homme la regarda en lui demandant simplement « Êtes-vous heureuse? Alors pourquoi êtes-vous ici?». Ne sachant que lui répondre, Clara se leva et se dirigea vers l’inconnu pour lui murmurer que les femmes avaient des secrets qu’elles ne pouvaient pas confier. Avant qu’il ait le temps de répondre, le mannequin l’embrassa du bout des lèvres et parti aussi soudainement qu’elle était arrivée.
Chapter five August 27, 2011, Paris
Très rapidement, les histoires s’enchainèrent et de nombreuses choses devenaient hors de contrôle mais commençons par le commencement. En dehors de poser, le point fort des mannequins est le commérage en tout genre, sur tout, n’importe quoi et surtout n’importe qui. On disait qu’il y avait un homme dans les parages… Un vrai. Celui qui achète des roses, paye des dîners romantiques à toute occasion, un homme gentil et attentionné comme il n’y en avait plus mais surtout, c’était le fils du très fortuné Lord Nicholas Shepard. En somme, il était l’homme parfait, pas seulement aux yeux de Clara mais également aux yeux de toute femme de ce monde. Les filles se faisaient circuler un magazine avec en photo le fameux homme et Clara s’empressa de le leur arracher des mains. Elle n’aurait pas pu être plus étonnée.
-Quoi Clara? ? Ne me dis pas que tu savais pas pour Justin Shepard ? Mais... attends un peu. Tu es... fiancée pas vrai ? dit Lauren, une nouvelle dans le milieu -Vraiment ? Qui l'a dit ? Peu importe les filles, de toute manière, j'ai toujours une longueur d'avance sur vous.
En lançant un clin d’œil à Lauren, Clara fit valser élégamment ses longs cheveux avant de se retourner, direction Conservatoire de Paris. Elle était toute excitée par ce qu’elle venait de voir : Justin. Justin Shepard était le Justin qu’elle avait vu le soir précédent. Celui de la place St Michel. Le hasard faisait décidément très bien les choses… Arrivée à destination, elle le percuta par hasard devant l’entrée de l’imposant monument. Un battement de cil plus tard, elle était par terre et Justin l’aidait à ramasser ses affaires. Voulant se faire pardonner, il l’emmena au restaurant puis au parc où ils s’amusèrent beaucoup l’un comme l’autre. Il lui demanda ce qu’il en était de ce fiancé et c’est d’une voix innocente mais brisée qu’elle lui apprit qu’ils avaient rompu (enfin… presque). Le lendemain, Justin arriva à l’improviste sur le studio où se déroulaient les shooting du jour, il demanda à Millie s’il pouvait parler à la vedette pendant quelques instants en privé. C’est avec joie qu’elle répondit par la positive et Clara fit entraînée dans un coin. Justin voulait lui demander de porter un bracelet signé Chomet, le célèbre joaillier. Il ajouta que ce bracelet représentait l’amour qu’il lui portait mais qu’en acceptant de le porter, elle acceptait cet amour et le lui rendrait en retour. Le bracelet de l’amour parfait à 6000 euros. En lui adressant un sourire angélique, elle lui tendit le bras pour qu’il y accroche le bijou. Il était magnifique, brillant de mille feux, les pierres scintillaient et le loquet, serti de quelques diamants, avait une forme de petit cœur. Clara était aux anges.
Les journalistes qui suivaient Justin avaient été attirés par tout ce remue-ménage, dans le feu de l’action et la hâte d’annoncer qu’elle appartenait à Justin officiellement, elle se mit devant les caméras et annonça haut et fort qu’elle était la petite amie de Justin. Lorsqu’on lui demandait pour son ex fiancé, elle annonçait qu’il était un vieux pervers et qu’elle ne se mariera jamais avec lui. C’est ainsi que Peter su qu’il était de nouveau célibataire. Mais très vite, les choses prirent un nouveau tournant : les journalistes prenaient de plus en plus de photos et criaient des choses que Clara ne parvenait pas à entendre. Elle prit l’un d’entre eux par la gorge et lui demanda ce qu’il se passait. C’était Justin. Justing Shepard, celui qu’ils avaient pris en photo, suivi pendant quelques jours était en fait… un autre Justin Shepard. Même nom, même âge mais pas même ascendance. On lui demandait si elle savait, si elle était déçue, ce qu’elle avait à en dire mais Clara n’entendait plus rien. Elle ne voulait qu’une chose : avoir des explications. Quand elle l’eut retrouvé, il lui expliqua qu’il ne connaissait pas l’autre Justin Shepard, qu’il lui avait offert le restaurant et le bracelet parce qu’il savait qu’elle allait les aimer mais que pour ça, il avait presque dû vendre son âme. Avec colère, elle le repoussa et essaya de retourner auprès de Peter mais c’était déjà trop tard, il avait lu les journaux et il était lui hors de lui.
The epilogue November 01, 2011, New-York
De retour à New York, c’est avec effroi que Clara découvrit qu’elle n’avait plus de toit : elle habitait chez Peter et il avait pris soin de faire empaqueter les effets de la jeune femme avant qu’elle ne rentre de Paris. Il fallait qu’elle trouve une solution temporaire : une location. Elle tomba sur une annonce parfaite pour elle, un petit appartement mignon, dans le centre de la ville et qui semblait clean et respectable. Le seul hic était qu’elle louait uniquement une chambre. Peu importait, ce n’était que temporaire. C’est ainsi qu’elle s’est retrouvé dans cet appartement, avec une femme qui parlait fort mais qui semblait gentille. C’était Gillian. Elle disait qu’elle avait un frère et qu’il n’était pas encore là mais qu’il arrivera dans la soirée. Pendant ce temps, Clara s’installa dans sa chambre et tenta d’installer le plus confortablement ses robes haute couture dans le petit placard qui y était.
Quelques temps plus tard, c’est Justin qui rentrait et c’est avec surprise qu’ils se retrouvèrent. Gillian n’avait aucune idée que les deux colocataires se connaissaient alors elle les présenta sans aucune gêne. Aucun des deux ne mentionna leur rencontre à Paris et c’est ainsi qu’ils vivent sous le même toit, même jusqu’aujourd’hui. Clara a perdu de sa crédibilité dans le milieu, elle a beaucoup de mal à retrouver du travail. Tout ça grâce à Justin. Mais elle ne pouvait s’empêcher de ressentir de la tendresse envers cet homme maladroit qu’elle avait appris à connaître.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Mademoiselle.Boy, 18 ans ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → De PRD ★Ce personnage est-il un double compte ? → No ★Présence sur le forum → Euh en ce moment pas beaucoup, concours oblige mais dès Janvier, je serai au taquet x) ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé
Mon exemple de RolePlay:
Oh my God, ohmygod ohmygod ohmygooood! C'était lui, sur le pas de la porte, entre l'hôpital et le rien du tout qu'il y avait dehors, celui qu'elle attendait avec impatience, celui qu'elle rêvait de revoir, enfin de rencontrer plutôt, le même qu'elle n'avait jamais vu mais dont elle s'informait régulièrement. Raphaël. Mais non, pas son petit ami, ni son flirt du moment où n'importe quoi de ce genre, c'était son frère. Demi-frère plus précisément. Le cœur d'Elena battait la chamade, de plus en plus fort: bam-bam... bam-bam, bam-bam. Il s'arrêta et balaya la salle d'un seul geste. Qu'est-ce qu'il ressemblait à son père. Leur père. Les mêmes cheveux roux, la même allure déterminée, les mêmes tâches de rousseurs. Oh mon dieu. Il s'approchait d'elle. Elle se redressa d'un coup sec en risquant un regard vers lui. Plusieurs regards même. Avec de la chance il ne les aura pas remarqué ou alors... il croira qu'elle lui faisait des avances. Elena passa sa main dans son cou, geste qu'elle avait l'habitude de faire quand elle était anxieuse, stressée. Et on ne pouvait pas en dire moins sur cette situation. Sa première rencontre avec son frère. Il était de plus en plus proche... 3... 2... 1...
-Добрый вечер сэр! dit-il poliment à l'adresse du ministre. Mademoiselle.
Mademoiselle. C'était le premier mot qu'il lui avait dit. De toute leur vie, le tout premier. Mademoiselle. Heureusement qu'elle savait parler toutes les langues qu'il parlait, ou alors quelle honte pour elle de ne pas savoir ce qu'il racontait au ministre. Enfin quoiqu'il en soit, Elena était figée sur place, incapable de prononcer la moindre parole et lorsque qu'elle retrouva l'utilisation partielle de ses membres, son frère s'était déjà éloigné de son petit groupe. Elle le suivi des yeux. Il tournait la tête un peu partout, on aurait dit qu'il cherchait quelqu'un. Visiblement pas elle, il ne l'avait même pas reconnue. Ni la princesse elle, ni la sœur elle. Rien du tout. Nada, niet. Et voilà qu'il partait, lui tournant le dos, comme si jamais il n'était venu lui parler. Good Elena, now he's gone! Is that what you wanted? Non, bien sûr que non. Il fallait qu'elle le retrouve. Discrètement, elle le suivait, avec un espace assez conséquent entre eux pour ne pas éveiller ses soupçons, ni ceux des autres d'ailleurs.
Et là tout s'effondra, pas d'un coup, mais un craquement sonore se fit entendre. Le sol se mit à trembler mais en fait, ce n'était pas vraiment ça... De gros bout du plafond atterrissaient lourdement sur le sol sans se soucier de ceux qui se trouvaient en-dessous. La poussière provenant des craquelures se faisait de plus en plus dense. Elena ne pouvait rien faire, elle n'avait pas sa baguette avec elle, elle se mit à tousser en protégeant sa tête de ses mains frêles. Son diadème si précieux à ses yeux tomba, signe que dans ces situations, tous les êtres humains, sorciers, femmes, enfants se retrouvaient sur le même rang, sans distinction de sang, de couleur de peau, de magie, d'âge. Non, les débris ne se souciaient rien de tout ça, ils s'abattaient simplement sur la tête de plusieurs personnes à la fois. Et puis bam. Un poteau avait décidé de venir se poser sur son corps mince, au début, elle ne s'en rendit pas compte, la douleur et la peur ne vinrent pas tout de suite, mais c'est en voyant les femmes descendant des escaliers en courant, voyant les infirmières porter des nourrissons dans leurs bras en criant, en entendant les prières silencieuses de ceux qui étaient présents. C'est à ce moment qu'elle vit que tout allait changer dans sa vie et qu'à jamais elle sera marquée par ces morts, ces cris.
Et la douleur vint, entaillant son âme en de petites parties indépendantes, l'empêchant de bouger ou même de hurler. Doucement, elle sentit qu'un liquide glissait de son épaule jusqu'au sol. Du sang. C'était son sang. Elena n'avait jamais été confronté à ce genre de situation. La panique s'empara d'elle, la peur de ne plus jamais revoir sa famille. Raphaël. Où était-il?! Elle l'avait perdu de vue même si dans son champs de vision tout semblait tourner au ralentit. Elle ne le voyait pas et ne pouvait pas tourner la tête, elle était bloquée. Dans un état second, elle observa ce qui se passait: l'hôpital s'effondrait, des gravats tombaient du ciel dans un mélange de hurlements insensés et de sons annonçant que l'établissement entier allait sombrer sur eux. De loin, quelques silhouettes courraient vers les sorties vêtues de masque et de capes. L'Organisation. C'était eux. Puis le calme revint peu à peu mais la poussière était encore présente, on ne pouvait pas voir grand chose. Les décombres prenaient toute la place, autour d'eux, au-dessus d'eux. Partout. Les gens commençaient à hurler, à demander de l'aide, des médecins mais ce qu'ils ne comprenaient pas c'est que les médecins étaient eux-mêmes sous les débris.
-Somebody help? dit-elle d'une voix brisée. Il fallait tout tenter. Elle avait peur. Et elle avait froid. Please...
Loin d'elle, sous un morceau de lit d'hôpital elle voyait son diadème, totalement défiguré mais toujours aussi étincelant, signe que peut-être y avait-il un espoir au milieu cette tragédie.
Le code règlement:
→ ok by Dylan
Dernière édition par Clara S. Robinson le Lun 12 Déc - 19:08, édité 26 fois
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Sujet: Re: Don't you wanna see these clothes on me? Mar 29 Nov - 13:11
Bienvenue parmi nous ♥
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Sujet: Re: Don't you wanna see these clothes on me? Mar 29 Nov - 13:18
Bienvenue parmi nous miss & bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: Don't you wanna see these clothes on me? Mar 29 Nov - 13:21
Merci <3
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Don't you wanna see these clothes on me? Mar 29 Nov - 14:02
Welcome ragazza cadeau de bienvenue pour toi
Spoiler:
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Sujet: Re: Don't you wanna see these clothes on me? Mar 29 Nov - 15:37
Bienvenue ici Si tu as des questions n'hésite surtout pas & bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: Don't you wanna see these clothes on me? Mar 29 Nov - 16:34
Bienvenue
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Sujet: Re: Don't you wanna see these clothes on me? Mar 29 Nov - 19:30
Bienvenue ici
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Sujet: Re: Don't you wanna see these clothes on me? Mar 29 Nov - 20:03
bienvenue
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Sujet: Re: Don't you wanna see these clothes on me? Mar 29 Nov - 20:46
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Don't you wanna see these clothes on me? Mar 29 Nov - 22:02
bienvenue à ny
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Don't you wanna see these clothes on me? Mar 29 Nov - 23:03
Alex D. Frazer a écrit:
Welcome ragazza cadeau de bienvenue pour toi
Spoiler:
Bienvenue & bonne chance pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Don't you wanna see these clothes on me? Mar 29 Nov - 23:15
Quel accueil *-* ça me fait chaud au coeur
-> Alex: c'est trop jouliiiii
-> Maya: t'es prête pour la concurrence? :p
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Sujet: Re: Don't you wanna see these clothes on me? Mar 29 Nov - 23:20
Bienvenue.
Mackenzie J. Howard
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i love the ring of your name you're the yin to my yang
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Sujet: Re: Don't you wanna see these clothes on me? Lun 12 Déc - 16:51
Bonjour et Bienvenue Ton code du règlement n'est pas le bon Merci de le relire et de poster dans le topic des fiches terminées une fois que la correction sera effectuée. Bonne journée
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Sujet: Re: Don't you wanna see these clothes on me? Lun 12 Déc - 17:14
Done
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Sujet: Re: Don't you wanna see these clothes on me? Lun 12 Déc - 18:52
Alors je vais te demander de changer de groupe, les BQ ne colle pas avec ton histoire & les paroles auraient pu être écrites en français, même si tout se passe à New-York on écrit en français sur le forum, donc ça serait pas mal de changer ça. N'oublie pas de reposter dans le bon topic pour prévenir que les changements on étaient fait (:
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Sujet: Re: Don't you wanna see these clothes on me? Lun 12 Déc - 19:20
Validée !
Un système d'intégration est mis en place sur le forum sous forme de flood d'intégration, mélangeant anciens et nouveaux membres, n'hésite pas à t'y inscrire ! N'oublie pas de compléter ta fiche personnage, ton profil et de faire toutes les demandes nécessaire. Si tu as la moindre question ou problème, tu peux bien sur contacter un membre du staff par MP. Et puis tu peux bien sur voter toutes les deux heures pour aider le forum en cliquant sur la petite poire (a)
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Sujet: Re: Don't you wanna see these clothes on me?
Don't you wanna see these clothes on me?
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