★Quel est le caractère de ton personnage?
YOU KEEP ME UNDER YOUR SPELL.

‟ Quand je l’ai rencontré, je l’ai trouvé beau. Il avait un charme qu’aucun autre garçon n’avait. Un clin d’œil, et il m’avait dans sa poche. Quand je l’ai connu, il était doux. Il était gentil. Il était attentionné. Il était même aimant. Je pensais avoir enfin trouvé l’homme idéal, le prince charmant que toutes les petites filles rêvent un jour d’avoir car il représente la figure masculine dans leurs contes de fée. Je ne sais ce que j’avais de plus que les autres filles, mais il s’est attardé sur moi. Il a pris possession de moi, il a pris possession de tout mon être. Il m’a rendu heureuse comme aucune autre personne n’a pu le faire. Il était vraiment séduisant. Il avait ce côté flatteur qui vous dit toujours des choses gentilles, même si vous savez qu’elles sont fausses. Une impression de se sentir observée dans les moindres détails. Quand on flirtait ensemble, on se cherchait, il me provoquait, il m’emmenait sur des terrains houleux et que j’aurai préféré éviter. Mais il était si charmant que je ne me pouvais pas de dire non. Il avait une emprise sur moi … Vous ne pouvez pas imaginer. Quand on se voyait, on se chamaillait comme des enfants, on se retrouvait alors soudainement collets serrés, nos respirations haletantes s’entrechoquant. Il avait ce don pour me mettre à l’aise dans n’importe quelle situation. Ce jeune homme face à moi était tout ce qu’on pouvait espérer de mieux : il était très attentif ; il prêtait généreusement son oreille même s’il perdait parfois son temps ; il me rendait service quand j’en avais besoin. Il était toujours là pour moi.

Puis, j’ai appris à le connaître. Puis, j’ai appris les rumeurs qui circulaient autour de lui. Puis, j’ai appris qu’il avait la réputation de salopard. Cependant, je ne voulais pas y croire. Il était si adorable avec moi. Comme si mes charmes l’avaient fait changer en un gentil petit agneau. Mais ce n’était que des leurres. Toute sa personne n’était qu’un réel mensonge. Mais je l’aimais. J’étais sa petite amie, celle qu’il exposait à ses amis. Celle qu’il disait aimer. Celle qui comptait plus que les autres. Mais, il y avait hélas ces « autres ». Celles dont on veut la mort à chaque fois qu’on entend leur prénom. Ses relations avec les filles étaient dangereuses pour moi, pour mon couple. Elles m’effrayaient. J’essayais de mener mes enquêtes sur ses véritables relations, mais à chaque indice mit sur le pied de la table, il usait de ses charmes et m’y faisait renoncer. « Je n’aime que toi. » me disait-il. « Les autres ne sont rien, ce sont des amies. » Vous écoutez, vous buvez, vous avalez, vous déglutissez. Et il gagne. C’est fou l’emprise qu’il pouvait avoir. Un beau parleur.

Votre amour profond pour sa petite personne ne l’empêche pas d’aller ailleurs, de renouer le contact avec ses ex petites amies ou de nouer tout simplement le contact avec la nouvelle petite postière. Il couche, il baise, il se vide. Par un miracle divin, vous apprenez enfin toutes ces histoires. Vous êtes dégoutée, mais vous l’aimez. Alors, vous lui pardonnez. Et puis, il a toujours cette emprise sur vous, il a toujours les bons mots pour vous rassurer. « Ce n’était que pour me vider, des coups d’un soir. Je t’aime toi. Je les baise, alors que toi je te fais l’amour. Je t’aime. J’étais un connard, mais je vais changer pour toi ! » Alors je le crois, je bois encore ses paroles, et j’attends. Sauf que cela ne change pas. Toujours cette envie de séduire, de plaire, de se sentir désiré … C’est plus fort que lui. C’est comme une drogue. Il ne peut pas s’empêcher. C'est juste un beau connard.”