C'était le jour de ma naissance, dans la chambre d'hôpital. « Bonjour Madame Eastwood, toutes nos félicitations pour votre bébé, Luckaël c'est ça ? Comme le deuxième prénom de votre mari. » Moi, dans les bras de ma mère, j'étais endormi comme tous les bébés qui viennent de naître. « Qui êtes-vous ? Et comment connaissez-vous mon mari ? Que lui est-il arrivé ? » Malgré ma tension basse, je sentais le coeur de ma pauvre mère s'emballer à l'intérieur de sa poitrine. Elle paniquait et elle n'avait pas complètement tord. Les deux hommes, très bien habillés en costume-cravate se rapprochèrent d'un pas, la tête baissée. «  Je suis le colonel O'Connor. La guerre que nous menions en Afghanistan s'est terminée, nous sommes tous rentrés chez nous il y a de cela hier. Malheureusement, lors de notre dernière attaque, votre mari a succombé aux balles ennemis d'où notre présence ici pour vous donner notre soutien face à ce drame. » Mon père s'était engagé dans l'armée et était donc parti à la guerre pour nous sauver de la misère. En effet, l'armée avait promis à mes parents de les sauver de la misère et de la banlieue irlandaise si ils gagnaient la guerre. Avec la mort de mon père, le coeur de ma mère se brisait et n'avait pas d'argent pour payer les frais d'hôpital. Les joues devenues rouges de ma mère furent inondées de larmes. Malgré tout, l'armée avait payé les frais d'hôpitaux mais c'était arrêté là.

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J'ai grandi dans une banlieue pauvre et mal fréquentée dans le nord de Dublin en Irlande. J'ai eu une enfance normal, une enfance d'enfant qui n'était pas gâté certes mais qui avait l'amour de sa mère pour se protéger et apprendre à vivre. Lors de l'anniversaire de mes onze ans, je commençais déjà à me rebeller. La cause de ma rébellion précoce était la rencontre avec mon beau-père. Il était réputé pour être un vrai dur dans le quartier. Il sortait à peine de deux ans de prison pour trafic de drogue et violences sur une grand-mère dans la rue. Je ne l'aimais pas mais vraiment pas. Un jour, à la fin d'une grosse dispute entre lui et moi, j'en avais cassé le porte manteau et ma mère, trop aveuglé par son amour pour cette brute m'avait engueulé comme jamais. J'essayais par tous les moyens de lui montrer qu'il ne l'aimait pas à sa juste valeur, que pour lui, elle n'était qu'un « plan-cul ». Je le surprenais souvent dans la rue à séduire d'autres femmes du quartier. Je savais qu'il n'aimait pas ma mère pour la tromper, je ne savais même pas pourquoi il s'obstinait à lui faire croire d'ailleurs. On n'avait rien, on était fauché, ma mère n'était pas très belle. On serait riche, je saurais pourquoi mais là je ne comprenais pas. Un soir alors que je rentrais du collège j'eus le malheur d’assister à une dispute entre eux deux. Je montais dans ma chambre, posais mon sac et me cachais dans les escaliers. Je ne pouvais voir que leurs ombres dans la cuisine qui n'arrêtaient pas de bouger.. Au bout d'une dizaine de minutes, mon beau-père péta les plombs. « Je vais te tuer Mia ! Dégages de ma vue ! Tu ne mérites que des coups ! » Il était sincère. Je dévalai les escaliers deux par deux. Il me repoussa et je heurtais le mur avec violence. « Tu es complètement fou Spencer ! Il ne t'a rien fait ! » Je voyais trouble, le choc sur mon crâne m'avait déboussolé. Néanmoins, je pus apercevoir mon beau-père qui sortit un flingue de sa poche intérieure. Ma mère poussa un gros cri mais pas assez fort pour alerter qui que ce soit dans le quartier car ce genre de cri n'était pas rare. Il le pointa sur ma mère. « C'est ton mari qui aurait du payer. » Il appuya sur la gâchette. Le coup de feu retentit dans toute la maison avant de se loger dans le coeur de ma pauvre mère qui tomba à terre devant mes yeux. Il me fixa un long moment, soupira et sortit de la maison en courant. Je venais d'assister à l'assassinat de ma mère. J'étais paralysé, complètement. Je me mis à pleurer comme une fillette. A l'arrivée de la police chez moi, on me plaça dans une famille d'accueil. Mais jamais cette scène ne sortira de ma tête, j'en rêve encore la nuit.

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Après mon déménagement dans ma famille d'accueil, à New-York. J'ai eu du mal à me remettre de la mort de ma mère et à m'habituer à ma nouvelle vie. Les années passèrent et j'étais devenu un homme, un vrai. J'avais dix huit ans. Dans ma vie, tout allait bien, j'avais une deuxième famille, une nouvelle vie et il y avait cette fille, sincère et partenaire de mes projets. Elle me comprenait, elle m'aimait, je l'aimais, oui, c'était ma petite-copine. Au bout d'un an de relation, on s'aimait toujours comme au premier jour. Oui, je peux être quelqu'un de sentimental. Tout bascula le soir de son anniversaire. Elle avait prétexté un repas en famille auquel je ne pouvais pas venir. Le nuit, vers une heure du matin, je me décidais de lui faire une surprise. Sa chambre étant au rez-de-chaussé, je me glissais par la fenêtre entre ouverte et me cachais sous son lit. Je l'entendis rentrer. Elle parlait, elle n'était pas très sobre puis une autre voix retentit. Une voix grave et rauque, la voix d'un autre homme. Quelques secondes après, je sentis un poids sur le lit et des bruits de succions, comme un baiser. Ni une, ni deux, je sortais de sous le lit et les vis en pleine action. « Putain mais qu'est-ce tu fous là ? » Elle se retourna, paniquée. « Lucka ? ? Je t'avais dit de ne pas venir ! » Je le connaissais ce mec. A chaque soirée auxquelles on allait, il n'arrêtait pas de la tripoter pour essayer de se la faire. Je ne me méfiais pas de lui, j'aurais du. « T'es vraiment qu'une garce ! Je te laisse une soirée, une seule et tu te laisses sauter par le premier venu ! Je veux plus jamais te revoir. » Deux heures après, j'étais derrière les barreaux. J'étais complètement ivre, j'avais un oeil au beurre noir, une main en sang, une cheville en vrac et un mal de crâne horrible. Je n'ai jamais su ce qu'il s'était passé après mon départ de chez elle mais une chose est sûre depuis ce soir là, les flics ont « un oeil sur moi ».

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Je suis un vrai connard. Je me fous de tout, j'envoie chier tout le monde. Je ne prends pas ma vie au sérieux et pourtant j'ai réussi à me dégoter un petit boulot de mécanicien pour gagner ma vie. Ici, tout le monde me prend pour un gros dur, qui se bat sans arrêt : un mec sans coeur quoi. Il n'y a que très peu de personne qui ont réussi à lire en moi et encore, elles se comptent sur le doigt d'une main. Je suis très mystérieux, je ne parle pas de ma vie. Dès qu'on arrive à me cerner, je fuis et je fais du mal. Il y a maintenant quatre ans, je me suis fait virer de chez ma famille d'accueil. Je n'ai gardé contact avec personne sauf avec la soeur aînée de la famille qui m'aide à m'en sortir. En effet, j'ai passé deux ans à vivre dans la rue avant de me trouver ce travail de mécanicien/garagiste à plein temps. Je suis la plupart du temps au garage donc c'est facile de me trouver, je passe mon temps à bosser pour pouvoir me nourrir et ne plus dormir dehors. C'est pas facile tous les jours mais à force, on s'y habitue. Mon nom est Luckaël Clyde Eastwood et ceci, c'était mon histoire.

Juliett S.O Johansen a écrit:

l'homme de ma vie christensen all the way
c'est pas un secret j'exige un lien awesome

Rebienvenue ici

Johnathan S. Norton a écrit:

J. ? C'est quiiiiii ? Gabin ?
Que la force soit avec toi !

Rebienvenue

Aria C. Hathaway a écrit:

rebienvenue.

Jude L. Hemingway a écrit:

Re bienvenue & bonne chance pour cette nouvelle fiche
Gabin reste le plus beau

Lilly-Rose M. Pettigrew a écrit:

La belle et la bête, Hercule et Lilo ett Stitch quoi ! Good Choices. :look:
Sinon HAYDEEEEEEEEEEEEEEEEEEEN.

Et encore bienvenue !

(J'EXIGE UN LIEN.)

Mackenzie J. Howard a écrit:

Re-bienvenue !

Noel L. Mills-Rochefort a écrit:

Re-bienvenue parmi nous