→ « Ne jouez pas à ça avec moi. Je sais très bien que vous me suivez depuis quelques temps. Alors voilà, soit vous arrêtez, soit je serais obligée de régler ce problème d'une façon beaucoup moins agréable. Vous comprenez ?
-Euh, oui... tout à fait...»

Qu'es-ce que je disais, j'en étais sure et certaine, persuadée. Cependant, ce qui est sur et certain, c'est que ça se voit que je stresse. Apollinaria me regardait de la tête au pied, ce qui est aussi stressant. Enfin, avoir une fille qui la poursuit après les cours ne doit pas être très rassurant non plus, c'est sur. Mais après tout, elle n'avait qu'à pas venir dans cette université, je ne l'aurai jamais vue, et en ce moment serai en train de me tuer la tête sur des calculs vectoriels sans aucune utilité en maths !Mais quelle mauvaise foi, c'est hallucinant. Réfléchissant à que dire, je trouvai plutôt comment me sortir de là. Je jetai un coup d’œil à mes lacets afin de vérifier qu'ils ne risquaient pas de faire trébucher, et vu qu'ils étaient comme d'habitude rentrés dans mes baskets. Après, vous pourrez dire tout ce que vous voulez, que je ne suis qu'une grosse cinglé -ce que, promis, je ne nierais pas- ou tout ce que vous voulez. Regrettant de ne pas avoir mis de talons aujourd'hui, je me mis sur la pointe des pieds, l'embrassa, puis m’enfuyais en courant avant qu'Apo ne se rende compte de quoi que ce soit. Mais ça, c'est vraiment du danger, quoi, le truc qui fait monter l'adrénaline !Enfin, comme elle dit, ce "petit" problème va être régler "d'une façon beaucoup moins agréable". Je ne vois pas vraiment ce qu'il pourrait m'arriver, après tout... Je reprenait mon souffle, jusqu'à entendre des bruits de pas se rapprocher de plus en plus. Je levai la tête, et aperçut Apo.

→ validé par Maisy .