SVETLANA ϟ La vie étant un cauchemar vivant, autant vous réveillez avec la douleur.
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Sujet: SVETLANA ϟ La vie étant un cauchemar vivant, autant vous réveillez avec la douleur. Ven 30 Mar - 23:42
FEAT. KAYA SCODELARIO.
Svetlana Nastasia Malinovski
20 ans → Né(e) à Moscou le 22/02/1992 → Serveuse. célibataire → hétérosexuelle → membre des Rebels.
And who am i ?
★Quels sont tes caractéristiques? → Elle n’est pas une obsédée du maquillage, se moque des vêtements qu’elle peut porter tant qu’elle y est à l’aise. Mais pour elle aussi, l’apparence compte. Différemment. Elle se refuse d’avoir l’air faible, effrayé, de laisser passer quoi que ce soit autre que sa douce folie transparaître. C’est aussi une forme d’importance accordée à l’apparence, non ?
→ Elle possède un tatouage, une hirondelle sur son épaule droite. Signe de la liberté. Parce qu’elle est libre, avant tout, et que sa liberté est tout ce qui compte pour elle, et c’est d’ailleurs l’unique chose pour laquelle elle se battra.
→ JE TE DÉGOÛTE, JE LE SAIS ! Non, elle n'est pourtant pas laide, Svetlana. Malgré les cernes, et les cicatrices. Ses beaux yeux bleus, semble brillé de manière indécente parfois, mais ils ont fait fondre plus d'un homme. Elle accuse un physique plutôt standard dans son apparence générale pour ne pas dire tout simplement moyen. En ce qui concerne ses traits elle possède une mâchoire carrée et des joues un peu creuses qui lui donnent un air volontaire. Néanmoins son menton plus fin donne une impression de dureté angulaire à son visage et que l'on transpose souvent à sa personnalité. Une bouche un peu pincé, des lèvres ni trop fine, ni trop large. Ses rares sourires peuvent tantôt illuminer son visage d'une beauté nouvelle et presque enfantine tant elle paraît pure et immaculé, tantôt se faire pervers et carnassier rappelant les plus sombre tripots des coins les plus sordide du monde. Ce genre d'endroit d'où l'on est content de sortir en vie. Ce n'est pas beau, tout ça ? Pas assez apparemment. Ça ne suffit pas, ou ça ne suffit plus.
→ Elle adore danser et dessiner. Pour s'évader, un peu, autrement que dans la drogue ou l'alcool.
→ Elle voue une haine sans pitié à son père, qui a abandonné sa famille dès qu'il eut fait son deuxième enfant. Pour elle, ce n'est pas un père. C'est un fumier, un connard, n'essayez pas de glisser une question sur lui quand vous parlez à la jeune femme, pour elle, c'est un sujet tabou.
→ Elle déteste la violence, surtout gratuite. Car jadis, elle a tuée un homme qui avait essayé de la violer. C'est d'ailleurs ce qui a provoqué son départ.
→ Quelques fois, une migraine féroce, douleur âcre et cinglante fait son apparition, et la jeune russe se transforme en une maniaque qui prend tout le monde pour son ennemi. Elle ne sait pas ce que c'est, et refuse d'avouer qu'elle a peut être une maladie.
→ C'est une passionnée éphémère, elle peut vouer un culte aux cacahuètes un jour et trois jours plus tard ce sera une autre passion et elle ne supportera plus pendant quelques semaines les cacahuètes.
→ Quand elle est stressée ou que quelque chose la tracasse, elle court partout, elle ne tient pas du tout en place et elle parle vite, très vite.
→ Même si elle joue les dures, Svetlana est en réalité une très grande sensible. Dès qu'elle doute, qu'elle a peur ou qu'elle est triste, elle s'enferme derrière une carapace et se montre froide.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Une ombre fugitive et omniprésente qui a juré fidélité à la Lune et amour à l’obscurité, cela résume parfaitement Svetlana. »
Il fut un temps où Svetlana avait été une enfant. Il fut un temps où elle avait une excellente mémoire. Il fut même un temps où elle était innocente. Les drogues ont la faculté d'enlever de telles imperfections. Plusieurs années de narcotiques, plusieurs années passées dans un état second ont complètement ravagé son esprit. Ses souvenirs sont confus, irréels. Les hallucinations se mêlent à la réalité, créant un paysage étranger et terrifiant. Même dans le présent, elle a des difficultés à faire la différence entre ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas.
Svetlana, c'est une personnalité complexe. Différente. Changeante. Elle est à la fois douce et glaciale, prudente et imprévisible. Elle sait être le feu et la glace, comme si deux personnalités se fondaient en elle. Ce n'est pas le cas. On pourrait la dire lunatique, elle est loin de l'être. On pourrait la dire instable, elle l'est sûrement. Mais qui l'est, dans sa situation ? Svetlana n'est pas quelqu'un de solitaire. La compagnie lui plaît, même si elle parle peu, elle aime écouter, sentir une présence. Être seule l'effraie, car alors elle serait face à elle-même. La jeune femme ne se connaît pas, alors qui peut la connaître ? Elle ne parle pas d'elle, jamais. Ou pas trop. Svetlana est lâche, tellement lâche. Elle fuit les sujets sérieux, ceux qui pourraient l'aider. Elle préfère trahir plutôt que d'avouer. Elle préfère fuir plutôt qu'affronter. La jeune femme aime faire la fête, cependant. Oublier un instant, se perdre dans l'ivresse de ces instants, il n'y a rien de mieux pour elle. La musique forte, l'alcool, la drogue, ça la fait se sentir vivante. Elle parvient à ressentir quelque chose, à vivre vraiment. La peur gouverne sa vie, en réalité. Elle n'est pas fichue de surmonter sa peur de tout pour avancer, et ça l'empêche presque de vivre correctement. Elle danse, mis à part ça. Autant être honnête : les termes de danse, les techniques, les noms des mouvements, ou même les genres de danse, elle n'en connaît rien. Elle danse, c'est tout. C'est en dansant, se lâchant, se défoulant qu'elle arrive à se sentir incroyablement vivante, et ses muscles douloureux tout comme la sueur qui ruisselle dans son dos et sur son front le lui rappelle. Il n'y a rien de meilleur. Svetlana aime plaire, se sentir aimée. Ça la fait vibrer, et si elle se refuse d'aimer et de se lancer dans une quelconque relation autre que purement physique, savoir qu'on l'aime la fait vivre. Ça la porte, ça la libère. L'amour des autres lui fait du bien. Elle aime séduire, être séduite, mais elle n'ira jamais plus loin qu'une nuit, elle aurait trop peur de tomber et de se faire mal. Comme dit la chanson, « Certaines tombent amoureuses, c'est pur, ça les élève. Moi, je tombai amoureuse comme on tombe d'une chaise. » Car quand Svetlana vit quelque chose, elle y met toute son âme, et la chute n'en est que plus douloureuse. Chaque fois où elle est tombée amoureuse, elle en est morte à chaque fois. Elle se brûle dans ses propres flammes. Mais elle est prête à tout pour ressentir. Et elle est excessive, bien trop excessive.
Well... It's my story...
✎ La vie est la vie, défend là.
CHAPITRE 1 ; Une migraine.
« Maman ? Maman ? » Svetlana se tient en haut des marches, tête inclinée, tendant l'oreille. Il n'y a aucune réaction, et la télé est silencieuse. A cette heure, sa mère devrait être encore en route. Ou alors... Une pensée terrible lui vint à l'esprit : Sa mère est peut-être avec les flics. En cet instant même, qui sait si les deux personnes ne sont pas en train de décider comment l'arrêter en faisant le moins de vagues possible ? Et pourquoi ont-ils attendu aussi longtemps ? Et pourquoi est-elle si paranoïaque ? Après tout, elle n'a rien fait. « C'est stupide. » murmure-t-elle – mais l'est-ce vraiment ? Elle s'était réveillé en pensant n'avoir jamais tabassé quelqu'un, qu'elle ne pouvait pas avoir frapper, parce que jamais elle n'aurait battu quelqu'un. Ridicule, elle était... elle était... Une personne normale, n'ayant jamais fait de mal à personne , qui vivait depuis l'enfance à Moscou ! Puis elle avait regardé les vêtements repoussés sous le lit, vu le sang qui les imbibait et tout lui était revenue. Les menaces, les ricanements, cette tentative de viole, les craquements du visage de l'homme quand elle l'avait cogné. * Mais ce n'était pas moi. C'était... * « C'était la migraine. » Oui. C'est cela. Qui va avaler un truc pareil, cependant ? Elle a plus de chances d'être crue si elle dit que c'est le maire. « Maman ? » Rien. Elle n'est pas là. Et pas non plus au poste de police, à conspirer contre elle. Elle ne fera jamais ça. Sa mère disait parfois que la famille passait en premier, et plus souvent maintenant que son mari est décédé. La jeune fille retourne donc dans sa chambre et allume la lampe du plafonnier. Celui-ci se met à diffuser une lumière bizarre, et vacillante, variant d'intensité. Mais Svetlana en a cure. Elle s'endort vite, oubliant le mal de tête, Victor Hedgway, ce mec qui a essayé de l'a touché, sa mère trop autoritaire, n'étant toujours pas rentré. Demain sera un autre jour. CHAPITRE 2 ; Le grand départ.
Elle hôte ses vêtements, se regarde dans la glace. De face elle se reconnaît encore. Elle a soudain la chair de poule. Il fait trop froid dans cette pièce pour y rester nue mais après tout, Svetlana n'a pas encore envie de se rhabiller tout de suite. Quand elle y pense, comment a-t-elle pu se mettre dans un état pareil ? évidement, elle connaît la responsable : La migraine. Et voila où elle en est. Elle doit partir. Parce qu'à cause de cette stupide migraine, elle à tuer un homme. Enfin, après tout, quand on y réfléchit à deux fois, ce n'est pas vraiment de sa faute. C'est lui, lui qui lui a sauté dessus et l'a déshabillée. Ce n'est pas de sa faute si elle avait des ciseaux à porté de main... Ce n'est pas de sa faute, oh non ! Et pourtant.. Pourtant.. Elle ne dira rien, et partira. Elle doit être devenue complètement dingue, pour pensé comme cela, parce que s'en aller de son pays d'origine, la Russie, alors qu'elle n'a que seize ans, et aucun diplôme et argent, ça revient à du succède, tout simplement. En enfilant ses vêtements, elle tremble de froid. Une fois habillée, elle va dans la salle de bains où elle trouve des ciseaux, maudits ciseaux, puis se coupe les cheveux. Les mèches tombent dans le lavabo ; sur le carrelage, autour d'elle. Elle ouvre le robinet pour mieux évacuer tout ce qui traîne puis plonge la tête sous l'eau. Demain, elle trouvera de la teinture. Du rose, du noir, elle s'en fiche. Juste histoire de changer de couleur. Comme ça, la prochaine fois qu'elle se regarda dans la glace, ce n'est plus cette bonne vieille Svetlana qu'elle verra. Elle se surprendra elle-même, il faudra qu'elle y réfléchisse à deux fois.
CHAPITRE 3 ; Nouvelle vie, aussi misérable que l'ancienne.
On l'a trouvé, Svetlana, cette jeune femme de seize ans, qui parle à peine américain, et qui à débarqué à New-York clandestinement. Qui l'a trouvé ? Une fille, une autre fille comme elle. Qui a souffert, qui souffre encore, un peu moins. Hope, qu'elle s’appelle. Elle est gentille, un peu... Elle l'a aidé, un peu aussi. C'est grâce à elle qu'elle à maintenant un foyer. Ce foyer est un appartement, qu'elle partage avec cinq autres filles. Puis il y a cet homme : Vinny. Le premier soir, il lui a dit qu'elle pouvait logé gratuitement, une nuit du moins. Puis le lendemain, il faudrait qu'elle apporte sa contribution. Il est parti, Vinny, il a amené les quatre autres filles en ville. Laissant seul Hope et Svetlana, qui se demande où elle à atterrit. Le voyage à été rude, mais après tout, c'est normal. Ce n'est pas la porte à côté, l'Amérique. Pourtant, pourtant la jeune femme à réussi, malgré tout. Elle à réussi à quitté Moscou, et à atterrit ici, sans foyer, sans rien du tout, d'ailleurs. Elle est fatigué, mais elle n'en dit rien. Il ne faut pas monter qu'elle est faible, parce que malgré le fait que sa « nouvelle amie » s'est montré gentille avec elle, en l’amenant ici, elle ne l'a connaît pas vraiment.
« Il est sympa, Vinny, d’amener les filles, comme ça. » Elle a dit cela sans vraiment trop y pensé, devant la télévision éteinte, et ce joint qu' Hope vient de lui tendre. Elle ne sait pas quoi faire, mais elle est quand même contente, contente d'être ici, contente d'être sauvée. Malgré tout. Hope la dévisage, et grimace. « C'est un con... Mais un peu moins que les autres. » La jeune femme hausse un sourcil. Elle commence à comprendre... « Les filles... Elles ne sont pas simplement sortie en ville, n'est-ce pas ? » Ses doutes sont fondés, quand son interlocutrice acquisse, puis tire sur son joint. « Non, elles sont parties travailler. Moi aussi je devrais y aller, mais Vinny m'a laissé la nuit. Pour que je te surveille. » La peur commence à l'envahir, oui, elle a peur, Svetlana. Pourquoi avait-elle accepter l'aide de cette fille ? Parce qu'elle était idiote ? Et qu'elle ignorait qu'elle recrutait pour un mac ? La jeune russe se lève brusquement, et commence à paniqué. « Je peux pas faire ce que font toutes ces autres filles ! Non.. je peux pas ! » Ses yeux se voilent. Bon dieu, elle ne va pas se mettre à pleurer, tout de même ? Si... Elle pleure... Elle pleure parce qu'elle a peur. Hope se lève a son tour, et passe sa main dans ses cheveux, d'un geste presque doux. « Mais si, ça va aller. La première fois, on a le trac, mais ça se passe bien. Prend de l'herbe, un peu d'alcool... Ça va aller, t’inquiètes pas. » Elle essaye de l'a rassuré. Mais comment est-ce possible ? Cette fille n'a pas de cerveau ? Pas de cœur? Elle va envoyer un pauvre petit agneau à la boucherie, et elle s'en fou complètement ? Svetlana détourne le regard. Elle ne veut pas gagner sa vie comme cela... Non. Elle est venue à New-York pour être heureuse ! Il faut donc qu'elle parte... C'est indispensable. Elle doit fuir, encore une fois. « Je peux pas ! Faut que je parte... Tout de suite. » Elle se dirige vers la porte, prend son sac et risque un petit coup d’œil vers Hope. Cette dernière est sur le canapé, en train de finir son joint tranquillement. Elle semble réfléchir, un peu. Svetlana tourne les talons et sort dans le couloir. Il faut qu'elle y aille, et maintenant ! Sinon... Sinon l'autre camée risque de venir l'a cherchée. Et elle ne préfère pas savoir ce qui lui arrivera après... Hope ne semble pas se lever... Elle recommence à planer, peut être. Alors la jeune russe en profite. Elle est passé entre les gouttes, mais New-York peut lui réserver encore bien des surprises. Il faut qu'elle soit sur ses gardes. Toujours.
CHAPITRE 4 ; Et voila que maintenant, elle est perdue.
La rue. Tout est noir, et il fait froid. Cela fait quatre jours que la jeune femme est à la rue. Elle a marché loin, le plus possible de l'appartement de Vinny. Il ne l'a pas chercher, bon dieu, quelle chance ! Elle lui a échappé, mais elle n'échappera pas plus longtemps à la mort. Parce qu'elle a faim, Svetlana. Elle n'a pas mangé, elle à froid, dans la rue. Elle n'a pas d'argent non plus. Que faire ? Ce laisser aller, peut être ? Elle a froid et elle tremble de tout son corps chétif. Elle aimerait te mettre à l'abri mais elle ne peux pas. Maintenant elle ne peux plus bouger. Ses jambes sont trop faibles. Une flaque d'eau est près d'elle. Elle essaye de s'en approcher pour y boire mais elle ne peux pas. Ses jambes ne veulent plus bouger. Dans sa tête tout est brouillé, elle ne sait plus comment elle s'appelle. Ce qui l'entoure semble disparaître peu à peu. Ses yeux papillonnent. Elle les plisse, il fait soudain très froid. Son corps se raidit, sa tête se relâche. Elle s'allonge, et ne sent plus son corps. Elle ne sent plus rien. C'est agréable ... Lentement ses yeux se ferment. La pluie qui lui fouette le corps à disparut elle aussi. Dans sa tête, elle s'imagine qu'elle est encore en Russie, bien au chaud chez sa mère, comme avant ... Oui, comme avant ... Sa respiration se calme, elle se sens plonger dans un trou noir. Va elle s'endormir ? Non c'est autre chose. Elle va enfin pouvoir partir loin d'ici. Le noir l'entoure. Elle voit une lueur blanche, puis des petits points colorés. Puis plus rien.
CHAPITRE 5 ; Une renaissance, un peu.
Elle aurait pu mourir. Ça aurait été aussi bien. Pour tout le monde. Mais non, il a fallu qu'un ce mec, Eadyn, l'a trouve sur les pavées de cette maudite ruelle, à moitié morte. Il a fallu qu'il l'a ramène chez lui, pour la soigner. Maudit bon samaritain. Elle n'a rien demandé à personne, Svetlana. Rien du tout. Alors quand elle s'est retrouvée dans ce squatte, dans cette petite chambre meublée de ce simple matelas, au sol, elle a paniqué. Puis tout lui est revenue à l'esprit, et elle a voulut tout de suite oublier ce qui lui est arrivé, parce que c'est dur, très dur. La vie est dure, froide, sans cœur, sa vie encore plus. Alors elle s'est levée, la tête en coton, et est aller voir cet homme. Grand, dégingandé, assit sur une chaise, regardant le mur d'en face d'un air songeur. Elle s'est assise prêt de lui, et n'a rien dit. Longtemps. Puis il s'est enfin réveillé de sa transe, et lui a sourit. Elle l'a regardé aller lui chercher un café, et pour la première fois de sa vie, elle a eu l’impression que quelqu’un en avait quelque chose à foutre de sa gueule. Ça a été aussi rapide que cela. Nouveau, âcre, dur et pourtant... Pourtant c'était comme si elle revivait. « Alors, pourquoi tu m'as laissé venir ici ? Je n'ai pas les moyens de te payer. » Le long soupire qu'il pousse lui donne l'impression qu'il cherche juste à gagner du temps, à se trouver une bonne excuse. Mais sa réponse ne correspond pas du tout à ce que Svetlana craignait. Les yeux dans le vague, il murmure : « J'avais une sœur. Comme toi. Sauf qu'elle était enceinte, par dessus le marché. Elle a quitté la maison. Elle a voulu se faire avorter, mais les médecins l'ont envoyé promener. Plus personne ne veut se charger de ce genre de chose, sauf si le bébé ne va pas bien. Mais on s'en fiche de la fille, même si elle n'en peut plus. Si elle a perdu tout espoir, comme Shelley. Elle a échoué dans un bouge clandestin où elle est morte quelques jours plus tard. » Ses paroles flotte à travers la pièce, comme un lourd secret. Svetlana aussi, à ses secrets, mais elle n'est pas prête de se confier. Oh non, pas maintenant. « - Je suis désolé. - Tu n'y es pour rien. - Oui mais... - Enfaîte, je m'appelle Eadyn. - Svetlana. Et je le répète, je suis désolée. »
Il l'a regarde, et esquisse un léger sourire. « Tu n'y es pour rien, et moi non plus. Mais elle me manque. C'est pour cela que tu vas pouvoir rester ici aussi longtemps que tu voudras. Quand on aura de quoi manger, tu auras de quoi manger, et quand j'aurai un peu de sous, je t'en donnerai. » Svetlana est contente qu'il fasse sombre ici. Comme ça, Eadyn ne voit pas ses larmes coulés. « Merci. Ce serait super. »
CHAPITRE 6 ; Une nouvelle famille, étrange. Là, elle vit dans le passé. Ça devait être comme ça, autrefois, durant les années 1970, avant l'époque des téléphones portables et des MP4. Elle à toujours sont portable, mais elle ne peut pas s'en servir, parce qu'elle ne tient pas à se faire repérer. Eadyn et ses potes ne s'intéressent pas à la technologie et n'ont qu'une télé préhistorique. De toute façon, les programmes ne lui plaisent pas. On n'y passe que des films d'horreur ou des rediffusions de séries en principe pas destinées du tout à faire rire, ou alors les infos. Qui a envie de regarder les infos ? Des guerres à travers le monde entier, la moitié de la planète inondée, l'autre mourant de soif. Elle n'y peut rien, Svetlana, alors à quoi bon ? Il faudrait peut-être que davantage de gens vivent comme elle. Et même, il s’apercevront vite que la situation n'a rien d'un rêve. A part Eadyn, il y a deux autres types : Razi et Jack, des camés. Normalement, ça devrait faire peur de vivre parmi eux. Mais non. Personne ne s'occupe de Svetlana, en tout cas, ils n'ont pas envie de la sauter. Tout ce qui ls intéresse, c'est leur prochaine dose. Quant à Eadyn, il se finance en dealant. Il a ses habitués, comme Hope et sa bande de voleuses, qu'il livre sur place. Personne ne vient jamais au squatte, il les garde à l'écart. Svetlana paie sa pension en leur faisant la cuisine. Elle ne s'en serait jamais crue capable, elle n'aurait même pas pensé en avoir besoin. Mais pourtant, elle l'a fait. Tout le monde y a le droit maintenant. Il ne mangent pas beaucoup, ses colocs. Parfois, il n'avalent rien de toute la journée. Elle n'est pas dans une famille , Svetlana, au sens normal du terme. Non, eux c'est différent. La moitié du temps, les autres sont trop déchirés pour pouvoir avaler quoi que ce soit, ils n'iront jamais demander d'où viennent tous ces plats et ils iront parfois vomir dans la cour sans que personne ne leur pose de question. Mais c'est aussi le genre de famille où personne ne juge l'autre, où chacun se même de ses affaires, où malgré tout, on se trouve en sécurité. Voilà longtemps qu'elle ne s'est pas sentie aussi bien, Svetlana. Quand elle ne fais pas la cuisine, elle va travailler un peu en temps que serveuse dans un petit bar juste à côté de cette habitation. Ou alors elle danse. Elle aime danser, oui, beaucoup. Çà l'a libère, un peu. Ou alors, encore, elle dessine. Elle reproduit toutes sortes de scènes, des souvenirs, ou alors Eadyn et ses potes en train de dormir dans le salon. Et ça leur plaît. Eux aussi, ils en décorent leurs murs. Pourtant, la première fois, Eadyn a paru un peu chiffonné. « - Tu dessines ma vie, Svetlana. Bon sang... - Tu as l'air tellement heureux, quand tu dors ! Tellement apaisé. - Je ne dors pas. Je plane. Et je ne suis plus heureux, c'est fini ça. Juste content d'avoir pu encore me payer ma dose. »
Mais il l'a laissé continuer quand même. Parce qu'après tout, peut être que lui aussi, il veut l'a voir heureuse, autant qu'elle. Elle fume un peu, d'ailleurs, Svetlana. Elle boit, aussi. Mais jamais trop, parce qu'elle ne veut pas finir comme ses colocataires. Enfin... Vraiment ? A vrai dire, la vie réelle n'a rien de réjouissant. Alors pourquoi ne pas trouver un moyen de s'en évader ? Taffe, cachet, piqûre ? C'est à voir.
END.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Minosa & 17 ans. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Bazzart. ★Ce personnage est-il un double compte ? → Nop. ★Présence sur le forum → Quand je peux. Souvent, soit. ★Personnage inventé ou scénario ? → Personnage inventé.
Mon exemple de RolePlay:
→ En silence, tel un fantôme, Killian glissa le long du trottoir et s'arrêta. Il était un peu plus de onze heures, et un fin brouillard, qui ne voulait s'en aller enroulait son voile autour de la jeune femme. Les fenêtres des maisons faisaient l'effet d'yeux jaunes. Des yeux au regard froid et désintéressé. Un chien aboya. Le son d'une radio s'échappait d'un portail de garage, resté entrouvert malgré le froid. On entendait au loin la sirène d'une ambulance, d'une voiture de police ou d'un camion de pompier, mais plus loin, dans les quartier de New York plus vivant.
Personne ne remarqua Killian. Personne ne s’aperçut qu'une jeune femme à la chevelure brune, aux yeux rougit par la drogue et au jean effilocher, observait avec attention une des maisons, derrière le nuage de fumée qui s'était formé autour d'elle, mélange de brouillard et de la cigarette qu'elle venait de terminée. Calme et sombre, comme changé en pierre. Et puisque personne ne la remarqua, ce fut comme si elle n'était pas là. Pourtant elle l'était, du moins une partie, l'autre loin, très loin au dessus de New-York, la partie de son esprit qui lui appartiendrait toujours, que personne ne pourrait contrôler. Cette part d'elle même qui lui murmurait que la vie était belle, et que parfois, la rendait presque disposée à y croire.
Elle fixa un moment la maison dans lequel le demi-dieu habitait. Celui qu'elle devait traquer. Un fils d'apollon, lui avait-on dit... Enfin, pour ce qu'elle en avait a faire, de toute façon. Elle avait pour mission de le ramener chez les partisans. Bien entendu, ce n'était pas comme faire du porte à porte. Non, elle n'allait pas vendre des cookies. Il lui fallait un plan, un plan qui marcherait, bien entendu. C'est pour cela qu'aujourd'hui, elle se contentait d'observer, ce se passait toujours comme ça. Killian ne comprenait pas pourquoi ce mec avait choisi une telle maison. Une maison petite-bourgeoise, insignifiante, entourée d'autre maisons petites-bourgeoises. Enfilées comme autant de perles de verre sans valeur sur une ficelle, elles se succédaient le long de la rue, nichées dans des jardinets ou la lumière dans les lampes solaires éclairait des arbustes étayés. Pourquoi venir se perdre dans un quartier ou des rideaux de tulle foncés pendaient aux fenêtres ? Ou les poubelles s'alignaient soigneusement ? Ou rien ni personne ne détonnait ? Pourquoi venir se perdre ici, au lieu de chercher ailleurs un foyer plus accueillant ?
Numéro sept. Le hasard, bien entendu ? Il y avait vu sans doute un signe du destin. Les demi-dieux faisaient volontiers confiance au destin, aux étoiles et aux puissances supérieures. Mais après tout, c'était normal, c'était dans l'ordre des choses. Mais pas Killian, parce qu'aucun dieux n'avaient réussi à la sauvée, alors elle ne leur faisait plus confiance. Une ombre se déplaça derrière la fenêtre de la cuisine, et reculant légèrement, la jeune femme serra les dents. Elle enfouit ses mains dans ses poches, a cause du froid, et un maigre sourire éclaira fugitivement son visage, faux et mensonger. Oui, c'était ça, elle ne leur faisait plus confiance, enfaîte, elle ne leurs avait jamais fait confiance. Voyant que le fils d'Apollon sortait, Killian fit volte face et s'en alla. Elle rejoignit les rues plus parcourues de New-York, profitant du trajet pour se fumer une nouvelle clope, qu'elle n'apprécia pas vraiment. Après avoir goûtée à la drogue, elle ne ressentait plus rien, même pas en fumant. Non, elle n'était plus heureuse, cela, c'était fini, juste contente, d'avoir pu encore se payer sa dose. Elle essayait de se donner bonne conscience, en se répétant qu'elle pouvait fumer, car le chemin était long. Un prétexte pour cloper, pour se fumer une, deux, trois, quatre cigarettes. Voir plus.
Comment Hemingway disait-il, déjà ? Pas ce mois d’août, pas ce mois de septembre, cette années, tu fais comme tu en as envie. Mais le moment revient toujours. Ouais, tôt ou tard, on se colle quelques chose au coin de sa grande gueule stupide. Un verre, une sèche, a moins que ce ne soit le canon d'un flingue. C'est donc comme cela qu'elle allait finir par crever, alors ? Enfin, elle le saurait bien assez tôt... Chassant cette pensée de son esprit, Killian baissa la tête, cachée derrière sa capuche, et ne put donc distinguer les gens qu'a moitié. Enfin, c'était mieux comme cela. Autant ne pas s’encombrer les idées en essayant de retenir des visages inconnus, qu'elle ne croiserait s'en aucun doute qu'une fois dans sa vie. Pourtant, un visage qu'elle reconnaîtrait entre mille se trouvait à une dizaine de mètres derrière une foule de gens. Channel. Mais que faisait-elle ici ? Là n'était pas la question, car une plus essentiel passait bien devant. La jeune partisane, que Killian considérait comme la sœur qu'elle avait perdue embrassait un homme, beaucoup plus âgé qu'elle.
Killian resta bouche-bée, alors que son amie prenait congé de l'homme, et s'en allait dans sa direction. Tout le monde avait toujours cru en Channel. Toujours. Même elle. Sauf lorsque les doutes étaient devenus impérieux. Cela faisait déjà quelques temps que la jeune femme avait des doutes, mais jamais, au grand jamais elle n'avait pensée être confrontée à ce genre de situation. La brunette se retrouva face à Killian, qui la regardait avec des yeux ronds. Elle murmura un simple salut. Elle tira un coup sur sa clope et tourna la tête pour expirer la fumée. Quand elle reposa son regard sur Channel, elle ne prit pas le temps de lui répondre. - C'était qui ? Ne nie pas, j'ai tout vue. Killian avait fait des erreurs au sujet de son amie. Elle allait les corriger, et veiller a ne plus en faire.
Le code règlement:
→ Yankees Rock.
Dernière édition par Svetlana N. Malinovski le Sam 31 Mar - 19:56, édité 22 fois
Cheyenne L. Pearson
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Sujet: Re: SVETLANA ϟ La vie étant un cauchemar vivant, autant vous réveillez avec la douleur. Ven 30 Mar - 23:46
le prénom + kaya =
Bienvenue ! Par contre il faudra mettre ton pseudo sous la forme Prénom I. Nom s'il te plait
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Sujet: Re: SVETLANA ϟ La vie étant un cauchemar vivant, autant vous réveillez avec la douleur. Ven 30 Mar - 23:48
Merci beaucoup. (: Arf, ok je change. ^^
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Sujet: Re: SVETLANA ϟ La vie étant un cauchemar vivant, autant vous réveillez avec la douleur. Ven 30 Mar - 23:49
Bienvenue parmi nous très chère et bon courage pour ta fiche.
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Sujet: Re: SVETLANA ϟ La vie étant un cauchemar vivant, autant vous réveillez avec la douleur. Ven 30 Mar - 23:50
Merci.
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Sujet: Re: SVETLANA ϟ La vie étant un cauchemar vivant, autant vous réveillez avec la douleur. Ven 30 Mar - 23:56
Bienvenue parmi nous N'hésite pas si tu as besoin
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Sujet: Re: SVETLANA ϟ La vie étant un cauchemar vivant, autant vous réveillez avec la douleur. Ven 30 Mar - 23:59
Je n'hésiterais pas, merci. ♥
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Sujet: Re: SVETLANA ϟ La vie étant un cauchemar vivant, autant vous réveillez avec la douleur. Sam 31 Mar - 0:11
Bienvenue & bonne chance pour ta fiche KAYA
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Sujet: Re: SVETLANA ϟ La vie étant un cauchemar vivant, autant vous réveillez avec la douleur. Sam 31 Mar - 0:14
BUSH.
Merci beaucoup. ♥
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Sujet: Re: SVETLANA ϟ La vie étant un cauchemar vivant, autant vous réveillez avec la douleur. Sam 31 Mar - 0:18
Bienvenue parmis nous
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Sujet: Re: SVETLANA ϟ La vie étant un cauchemar vivant, autant vous réveillez avec la douleur. Sam 31 Mar - 0:26
Merci.
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Sujet: Re: SVETLANA ϟ La vie étant un cauchemar vivant, autant vous réveillez avec la douleur. Sam 31 Mar - 0:30
Bienvenue parmi nous & Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: SVETLANA ϟ La vie étant un cauchemar vivant, autant vous réveillez avec la douleur. Sam 31 Mar - 0:31
Thanks. *_*
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Sujet: Re: SVETLANA ϟ La vie étant un cauchemar vivant, autant vous réveillez avec la douleur. Sam 31 Mar - 2:35
Bienvenue parmi nous Ton pseudo est trop beau
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Sujet: Re: SVETLANA ϟ La vie étant un cauchemar vivant, autant vous réveillez avec la douleur. Sam 31 Mar - 11:12
Bienvenue beautiful
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Sujet: Re: SVETLANA ϟ La vie étant un cauchemar vivant, autant vous réveillez avec la douleur. Sam 31 Mar - 12:27
Bienvenue parmi nous.
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Sujet: Re: SVETLANA ϟ La vie étant un cauchemar vivant, autant vous réveillez avec la douleur. Sam 31 Mar - 13:50
Merci beaucoup vous tous. ♥
EDIT : Fiche terminée. (:
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Sujet: Re: SVETLANA ϟ La vie étant un cauchemar vivant, autant vous réveillez avec la douleur. Sam 31 Mar - 17:30
Bienvenue à toi bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: SVETLANA ϟ La vie étant un cauchemar vivant, autant vous réveillez avec la douleur. Sam 31 Mar - 17:36
Merci. ♥
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Sujet: Re: SVETLANA ϟ La vie étant un cauchemar vivant, autant vous réveillez avec la douleur. Dim 1 Avr - 11:37
Validée !
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Sujet: Re: SVETLANA ϟ La vie étant un cauchemar vivant, autant vous réveillez avec la douleur.
SVETLANA ϟ La vie étant un cauchemar vivant, autant vous réveillez avec la douleur.
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