« Le patronyme Venturi est d’origine italienne. Il correspond à une réduction du nom Bonaventure qui signifie en d’autres termes Bonne fortune »

chapitre un ;

PROLOGUE
C’est le 24 juin 1923 à Le Panier, un quartier du centre-ville de Marseille, que voit le jour Dominique Venturi. Il est le deuxième fils de Jacques et de Catherine Venturi. Très jeune, le français devient ami avec Gaston Deffere, un jeune homme plein de promesses qui deviendra entre autres maire de Marseille et homme politique. Cette rencontre est le précurseur d’un fulgurant changement dans la vie de Nick Venturi. En effet, il se rapproche ainsi des milices socialistes.

Dans les années 40, il commence à tremper dans des affaires louches… Il participe entre autres à l’assaut d’un journal de Marseille et en prend le contrôle avec la force des armes… Les années qui suivirent inscrivit son ascension dans le milieu de la mafia française. Nick commença par des petites affaires comme le trafic de cigarettes, mais n’étant pas assez payant, il passe à la contrebande d’héroïne. Il s’est alors fait un nom et est respecté par ses paires. Nick fait alors parti des plus hauts dirigeants d’un réseau assez important. En effet, ses « associés » et lui font venir la drogue de Turquie, la transforment dans les laboratoires de la ville et l’envoient par la suite à leurs cousins mafieux de la Cosa Nostra aux États-Unis. C’est ce qu’on appelle communément la « French Connection ».

À de nombreuses reprises, l’homme aux multiples ambitions se fait arrêté, mais jamais on ne réussit à le faire tomber.

En 1953, Nick Venturi crée la Coopérative d'entreprise générale du Midi, spécialisée dans les travaux du bâtiment. En 1969, il y intègre son épouse comme associée, son fils Jacques comme président. C’est un homme prospère qui n’a pas froid aux yeux…

Source; Wikipédia

chapitre deux

PROMESSE « Ahhhhhhh!!!!!!!!!! Enlevez-moi ça!!!!!!!! » criais une jeune femme, les cheveux mouillés de sueur plaqués sur son front. Elle semblait prête à vouloir tout détruire ou arracher sur son passage, y comprit le soluté qui était planté dans son bras. Son mari était à ses côtés, la main serrant celle de sa femme. Dans cette salle d’hôpital, c’était le branle bas de combat. Les infirmières courraient dans tous les sens, le médecin leur criant des ordres ou tout simplement des mots d’encouragement. Après dix heures de travail, il était temps qu’il y ait du mouvement, qu’il se passe quelque chose, parce que la patience de chacun arrivait à terme... Mais le petit Zechariah n’était pas de cet avis. Il voulait faire travailler sa mère le plus longtemps possible. À croire que son caractère fort transparaissait déjà même sans avoir respiré sa première goulée d’air.
Ce fut donc des heures plus tard qu’un nouveau cri se fit entendre, celui de la vie. Zechariah Skyler Dimitri Venturi venait de voir le jour sous le regard vitreux, mais heureux de Jacques et Amelia Venturi. Leur seul et unique fils allait être leur bonheur pour le restant de leur vie, ils s’en faisaient la promesse. Ils se promirent aussi qu’ils épargneraient leur fils des affaires familiales plus que douteuses. Ils ne voulaient pas de cet avenir pour leur fils.

Mais le grand-père, Dominique Venturi, avait des projets beaucoup plus ambitieux pour son petit-fils. Assis dans la salle d’attente de l’hôpital de Marseille, il réfléchissait. Il se doutait bien que dès que l’occasion se présenterait, Jacques et sa femme quitteraient la ville. Nick ne les retiendrait pas contre leur volonté, mais il préparait déjà son plan pour ne pas être laissé pour compte dans l’éducation et dans l’avenir de son petit-fils. L’homme n’avait pas dit son dernier mot… Lui aussi s’en faisait la promesse.

chapitre trois ;

DIFFÉRENCE « Papa, pourquoi on n’habite pas dans la même ville que grand-père Nick? J’aime bien Marseille moi… New-York, c’est sale et c’est laid. » dit le petit Zechariah, dans le banc arrière de la voiture de son père. L’homme au volant soupira, en réfléchissant à la réponse à donner à son fils. Mais il savait pertinemment que s’il y répondait mal, les questions se multiplieraient. Jacques était piégé.

« Parce que le travail de papa est ici… Et il ne peut pas le faire là-bas. » dit-il, doucement. Le garçon de quatre leva les yeux de son livre pour scruter le regard de son père dans le miroir. « T’es pas capable de diriger ta compagnie informatique depuis la France? » dit Zech en haussant les sourcils. Mais heureusement pour l’homme, l’enfant perdait rapidement l’envie de la discussion. Il avait d’ailleurs déjà replongé le nez dans son livre.

Jacques eut un petit sourire en voyant son fils si concentré. Habituellement, les enfants de cet âge ne savait pas lire ni encore moins s’exprimer ainsi. Zechariah était différent des autres garçons de son âge. Il était plus doué que la moyenne. Le médecin de famille lui avait conseillé de lui faire passer des tests… Mais le père hésitait à le faire. Il ne voulait pas que le gamin se sente à part des autres, même si ce n’était qu’une question de temps…

chapitre quatre

CHANGEMENT Zechariah s’avançait dans le corridor, la capuche sur la tête et le regard vissé au plancher. Il avait treize ans et déjà il était en Sophomore, c’est-à-dire, deux années au-dessus des autres enfants de son âge. Bien sur, il était plus petit que les autres adolescents de son école et beaucoup moins social de part ce fait. Les autres enfants le jugeaient, disaient de lui qu’il était différent, qu’il était trop jeune. Zechariah ne faisait pas parti de l’exception. Les commentaires qu’il entendait le blessaient et ils se disaient même qu’il était doté d’un handicap, même si pour certains dont ses parents, c’était plutôt un don du ciel. Mais Zech aurait voulu être comme tous les autres enfants, avoir des problèmes à l’école, s’amuser et être insouciant. Mais le diagnostic était tombé depuis des lustres, Zechariah était surdoué. Ses parents faisaient d’autant plus attention à lui pour qu’il ne tombe pas dans les problèmes. Il est bien connu que les surdoués ont de la difficulté dans d’autres aspects de leur vie et qu’ils veulent à tous prix être acceptés. Les problèmes d’addiction ne sont pas rares. Pour le moment, le jeune garçon est épargné, mais pour combien de temps?

« Zech? Qu’est-ce que tu fous ici? T’es trop brillant pour l’école! Retourne chez les génies dans ton asile d’Einstein! On ne veut pas de toi ici! » dit Damien, un des gars les plus populaires de l’école dû à son statut de quater back et copain de la capitaine des cheersleaders. Zechariah ne répliqua pas, tentant de passer inaperçu. Le garçon avait ce don de garder son calme, c’en était plus énervant encore.

Damien s’approcha de lui et le poussa dans la case la plus proche. C’en était trop pour le garçon qui décida, pour une fois, de revenir à la charge. C’en suivit une bagarre et Damien se retrouva avec le bras cassé et le nez en sang. Ce fut alors le début d’une nouvelle ère pour Zechariah, qui perdit sa réputation d’être étrange ou de solitaire pour passer à leadeur et personne respectée…

chapitre cinq ;

ROMEO ET JULIETTE « Tu ne devrais pas rester silencieuse… Ils ne vont plus te lâcher après ; aucune pitié. » dis-je à une jeune fille blonde aux allures de poupée. Assis dans la salle de classe, mon regard ne cesse d’aller vers elle depuis le début de l’année scolaire. Je la trouve belle, merveilleusement belle. Et aussi, différente, mais d’une bonne façon. Elle semble comme moi et cela fait du bien, mais elle ne semble pas me voir. Pourtant… Il y a quelque chose qui me dit que cela ne restera pas comme ça. J’allais finir par attirer l’attention de la belle Juliett, je me le promis intérieurement.

***

« Olivia arrête de te dénigrer ; tu es née comme ça vois-le comme un don… Tu verras, tu pourras faire ce que tu voudras ensuite. » lui dis-je lorsque nous étions dans le corridor de l’école. Je détestais la voir ainsi. Elle n’acceptait pas le don extraordinaire qu’elle avait, dont tous les deux nous étions dotés. Nous pourrions faire tellement plus si nous le voulions. Il fallait juste qu’elle l’accepte. Qu’est-ce que le regard des autres pouvait bien nous faire? Ils étaient juste jaloux.

Olivia… J’adorais l’appeler par son deuxième prénom, même si je savais pertinemment qu’elle détestait cela. Mais elle était si belle avec ses expressions… Nous commençâmes à marcher dans le corridor. J’entendais les bruits des conversations et les regards se posant sur nous. Je crus voir Juliett rougir et j’en fis de même. Un courant électrique passa à travers ma main lorsque j’effleurai celle de la belle blonde... Mais je tente de tout ignorer. Ces sentiments, c’est nouveau pour moi.

***

« Je sais juste que je suis bien avec toi… Je ne sais même pas comment m’y prendre mais je ferai tout pour ne pas te faire du mal. » finis-je par dire, mes doigts s’entremêlant aux siens. Je me sentais si bien avec elle à mes côtés. Cela réchauffait mon cœur. Je ne m’y connaissais pas réellement en fille, mais avec elle, tout venait naturellement. Elle était tout à mes yeux et une chose était certaine, je n’allais pas la laisser tomber. La serrant contre moi, je me fis la promesse qu’elle serait toujours la seule et unique qui ferait autant vibrer mon cœur.


***
« Columbia ? Sérieusement ? On pourrait viser Yale, Havard ! Un couple de surdoués dans une des plus prestigieuses universités de l’Ivy-League ? T’imagines la notoriété qu’on pourrait avoir ? » m’exclâmais-je haut et fort à l’intention de la belle blonde qui était assise au bout du lit. Je ne pouvais pas croire qu’elle ne voulait pas aller dans ces universités prestigieuses! Nous n’étions pas faits pour des universités publiques sans avenir. Avec le don que nous avions, c’était du gâchi! Je ne comprenais pas pourquoi elle ne désirait pas cela! Ça n’avait absolument aucun sens. Elle ne se retourna pas. Je savais que son choix était fait et lorsqu’elle changea de sujet, c’était peine perdue. Mais j’avais toujours ce petit espoir de lui faire comprendre…

Mais les semaines passèrent et il fallut bien que les résultats arrivent. « Nous sommes heureux d'apprendre mademoiselle Johansen, que votre choix se soit porté sur notre université. En espérant qu’elle réponde à vos attentes. CONNERIES ! OLIVIA ? Qu’est-ce que c’est que ça ? » explosais-je de rage. Cette fois-ci, la scène se passait dans le salon de la maison familiale. Je me sentais trahi par cette nouvelle. Pourtant j’avais essayé de la raisonner, mais en vain. J’avais même été voir ses parents. Mais non! Rien n’avait fonctionné. Elle s’était mise dans la tête d’aller dans une école pourrie. « T’es destinée à tellement mieux! Du vrai gâchis!!! » criais-je en la fixant…

***

« Ce serait mentir que de dire que les relations à longue distances j y crois. T’es en train de foutre ton avenir en l’air Olivia et t’iras pas pleurer ensuite. Enfin t‘iras pas vers moi en tout cas. » lui avais-je déclaré en raccrochant brutalement le téléphone. Elle avait tout gâché avec ses idées. Nous aurions pu tellement faire plus tous les deux. Et maintenant, Olivia allait aller dans une autre université que la mienne. Nous ne nous l’étions pas dit ouvertement, mais notre relation battait de l’aile. Les disputes étaient nos principales discussions à présent. Il y avait une tension palpable dès que nous nous retrouvions dans la même pièce. Je ne la reconnaissais plus. Nous étions brisés… Même si je souffrais de cette décision, elle était sans retour.

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Juliett S.O Johansen a écrit:

J'ai la chanson en tête now
Leplusbeau rebienvenue à toi

Chelsea K. Baxter a écrit:

ReBienvenue !

Catarina L. Costa a écrit:

Bienvenue sur le forum

Joyce L. Bradfort a écrit:

Re-Bienvenue

Maya L. Fabregas a écrit:

Moi qui l'envisageais avant de partir
Re-bienvenue J'adore ce nom! C'est peut-être parce que ça me fait penser à Volturi

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