Well... It's my story...

Lorsqu’on se retrouve brutalement cloué sur un lit d’hôpital, on prend réellement le temps de réfléchir à son existence. On la regarde avec une vision nouvelle, beaucoup plus clair qu’auparavant. Les idées se font plus vives. Les mauvaises décisions apparaissent brutalement, et soudainement, on aimerait faire un saut dans le passé. On voudrait être de nouveau à cette époque et faire en sorte que les choses soient différentes. Malheureusement, on ne peut que vivre avec ces souvenirs aussi dérangeants soient-ils. Je vis avec mes souvenirs, mes erreurs, mes éclats de rire et mes peines. Je suis comme tout le monde... à quelques événements près.

Ma vie commence dans une petite banlieue de Chicago où je suis venu au monde. Ma mère Kathleen travaillait comme infirmière dans un petit hôpital de la ville, à quelques kilomètres de l’appartement où nous vivions. Quant à mon père, Joachim, il enchaînait quelques petits boulots ici et là, afin que sa famille ne manque jamais de rien. Nous n’étions pas riche, cela paraît évident, mais nous étions ensemble. Notre richesse venait de la confiance que nous avions envers les uns et les autres. Durant mon enfance, je ne me suis jamais plains du manque d’argent ou de confort. Je me fichais bien d’être avec des vêtements nouveaux ou anciens. Je me fichais bien de toutes ces consoles qui ne servaient à pas grand chose finalement. J’avais des livres que je dévorais tous les jours en revenant de l’école. J’étais un très bon élève, j’apprenais mes leçons chaque soir et je faisais mes devoirs sans jamais me plaindre. Les week-end, nous sortions en famille et passions du temps ensemble. C’est ce que j’aimais le plus. Mon père qui faisait rire ma mère. Celle-ci qui était une vraie mère poule, toujours à me dire de faire attention à où je mettais les pieds. Il faut dire que j’étais un peu un casse-cou doublé d’une catastrophe. Je ne pouvais pas faire autrement. Je sautais de tous les endroits possible et j’adorais grimpé dans les arbres où je me tenais fièrement. Cela me donnait l’impression de voir le monde. Que j’étais au sommet. À la maison, tout était toujours très calme. Je n’entendais jamais mes parents se disputer, au contraire. Ils riaient, discutaient de tout et rien et partageaient énormément de choses. Jamais je ne les ai entendu se plaindre du manque d’argent. Ils faisaient tout pour que je ne manque de rien, et se privaient bien souvent. Je le voyais, et au fond de moi, j’étais réellement reconnaissant de tous ces sacrifices.

Arrivé à l’adolescence, je travaillais toujours aussi bien en cours, mais en même temps, j’avais pris un petit job afin de venir en aide à mes parents. Je voulais qu’ils puissent se faire plaisir, et au moins, je pouvais subvenir à mes propres besoins. Je n’ai jamais été un jeune homme qui avait des goûts de luxe ou des envies d’avoir des choses de valeurs. Au contraire, j’aimais la simplicité. Je m’achetais surtout des livres que j’adorais toujours autant lire, ainsi que des petits cadeaux pour mes parents et mes amis. D’un naturel généreux, pour moi, cela me paraissait normal de le faire. Le lycée se termine, j’ai obtenu mon diplôme de fin d’études et les questions sur mon avenir fusent à la maison. Maman voulait que j’aille à l’université et que je sois avocat ou un autre travail qui pourrait me mettre à l’abri. Mais, cette idée ne trouvait pas grâce à mes yeux. Mon père lui, il me disait sans cesse que je devais faire quelque chose qui me passionnait réellement. Peut-être être professeur puisque j’aimais les livres. Ou alors, un métier en rapport avec cela, quoiqu’il arrive. Mais là encore, je ne trouvais pas l’idée très convaincante. C’est quelques semaines plus tard en voyant un reportage à la télévision que je m’étais intéressé à l’armée. J’avais mis beaucoup de temps à prendre ma décision, mais ayant l’âge légal pour être dans l’armée... je n’avais plus aucune raison de ne pas le faire. J’avais annoncé ma décision à mes parents qui étaient tombés de haut. L’incompréhension avait fait place à la peur. Ma mère s’imaginait déjà les pires scénarios, mais mon père parvenait toujours à la rassurer. Aussi, je me suis engagé sans plus attendre. Je savais que je devais le faire.

Les entraînements, les séances de sport. Ma vie était rythmée à l’allure militaire. Je m’étais engagé chez les U.S. Army Un choix que j’avais fais en toute connaissance de cause et c’est là où je me sentais le mieux. J’avais mis un peu de temps à me mettre dans le rythme, mais grâce à la session de préparation, j’avais eu le temps de mettre toutes les chances de mon côté pour être parmi les meilleurs. Très vite, j’avais eu un ordre de mission et je suis parti avec mes camarades dans un pays en guerre. Là-bas, c’était presque apocalyptique. Cela change vraiment de ce confort américain, de cette vie si « parfaite », presque. Nous devions sans cesse être sur nos gardes, mais une erreur arrive bien trop vite et ne pardonne pas. C’était une embuscade, un truc stupide que nous aurions du voir. Mais, les choses arrivent comme ça. Nous étions pris au piège et les tirs avaient commencés ainsi. Nous tombions les uns après les autres. Nous tirions aussi et ils tombaient également. Mais nos pertes étaient considérables. Je me souviens avoir ressenti une forte douleur dans l’épaule et une seconde au niveau des côtes. Cela faisait comme une énorme brûlure qui faisait atrocement mal. Comme si quelque chose fouillait à l’intérieur du corps, passait entre les organes. C’était horriblement douloureux. Et ensuite, ce fut le trou noir. Lorsque j’avais repris connaissance, je me trouvais dans cet hôpital où je me suis mis à réfléchir à mon existence. Je devais faire des choix. J’avais sauvé des camarades, mais j’avais aussi risqué ma vie. Je ne voulais pas perdre la vie de cette façon. Peu importe les médailles et peu importe mon rang dans l’armée. La vie ne devait pas être ainsi. J’avais beaucoup réfléchis. Et longtemps.

Peu après ma sortie de l’hôpital, je suis rentré aux États-Unis, à Chicago. J’ai rejoins ma famille et ma petite-amie. Avec cette dernière, les choses n’allaient pas très bien. Nous étions comme des inconnus à présent. Nous n’avions pas passés beaucoup de temps ensemble, mais je pensais que nous aurions pu être heureux malgré tout. Hélas, les événements prennent toujours une tournure à laquelle on ne s’attend jamais. Nous étions dans notre chambre, chacun assit à un côté du lit. Nous étions silencieux. Nous savions exactement ce qu’il allait se passer entre nous. La rupture semblait inévitable. Elle a parlé la première, j’ai suivi. Selon elle, je faisais n’importe quoi et je pensais qu’à moi et à ma carrière. Elle avait failli me perdre et cela lui avait servi de leçon. Elle ne voulait pas vivre ainsi, dans la peur. Je la comprenais très bien. Même si cela me rendait triste. J’avais fais mon sac et je suis parti. Je voulais refaire ma vie. J’avais choisi New-York pour cela.

Concours, enquête sur le terrain, de nouveaux entraînements. Après l’armée, j’ai choisi d’être flic. Je ne sais plus exactement où j’en suis dans ma vie. Mon existence semble être tellement perturbé par des événements qui entrent en compte. En revenant au pays, je suis revenu différent. Jamais plus je n’aurai cette insouciance et mes cauchemars le prouvent sans cesse. La guerre tue les hommes. Pas seulement physiquement. La guerre provoque des dégâts psychologiques irréversibles. J’en suis un témoin direct. Mais au moins, j’ai la satisfaction de faire quelque chose de bien en étant inspecteur de police.

gaspard.
Bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche.

Welcome ! Bon courage pour ta fiche

Bienvenue & bonne chance pour ta fiche
N’hésites pas si tu as des questions

Merci tout le monde.

J'aimerai qu'on me réserve Gaspard si c'est possible.

Bienvenue parmi nous Excellent choix d'avatar!!!! Je te le réserve jusqu'au 31, soit pour trois jours

bienvenue parmi nous :brigitte:
bonne chance pour ta fiche.

Merci !

rebienvenue à toi & bon courage pour ta fiche

Re-Bienvenue
Bon courage pour ta fiche

Merci les filles.

rebienvenuue
& bon courage pour le reste de ta ficheee

OUAH GASPARD ULLIEL :affraid: :brigitte:

W.E.L.C.O.M.E

Cher passager, je vous souhaite la bienvenue au sein de la compagnie NYCL, il fait 30 degrés à l'extérieur et au moins 40 à l'intérieur

je vous souhaite un agréable voyage ! (CAR C'est toi le pilote)

Bienvenue & bonne chance pour ta fiche

Re-bienvenue parmi nous
Gaspard est un excellent choix, il nous faudra un lien

Bienvenue Cameron.
J'réserve un lien de fou moi ahaha.

Merci à vous tous. Lucas, tu m'as fais rire. xD

& les filles, pas de souci pour les liens.

Ulliel. Rebienvenue parmi nous.

Cameron K-J. Beckett a écrit:

Merci à vous tous. Lucas, tu m'as fais rire. xD

& les filles, pas de souci pour les liens.

Why?

Merci.
& Lucas, à cause de ton petit speech ! ^^

Quel beau jeune homme
Bienvenue parmi nous

Merci jolie demoiselle.