Sujet: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health. Jeu 19 Juil - 19:35
FEAT. ASHLEY GREENE
Breane Onesia VAN DER VELT-BRISTOW
22 ans → Né(e) à Bournemouth, UK le 15/09/1989 → Interne en médecine veuve → hétérosexuelle → membre des Workaholics.
And who am i ?
★Quels sont tes caractéristiques? → Commençons d’abord par le coté physique de Breane, vu de l’extérieur, elle est plutôt d’une banalité effarante. Ses oreilles percées sont en effet les seules choses que l’on peut voir. Et pourtant qui l’aurait cru, mais la brunette possède trois tatouages qu’elle se garde bien de dévoiler. Le premier est le résultat d’un défi stupide lorsqu’elle était encore en Angleterre. Celui-ci se trouve sur son bas-ventre, juste à la bonne hauteur pour qu’un jeans, même taille-basse, puisse le dissimuler. Il s’agit de la phrase latine « Lasciate ogni speranza, voi che'ntrate!» ce qui signifie « laissez toute espérance vous qui entrez! » et qui serait la citation inscrite sur la porte des Enfers. Quand je vous disais qu’il s’agissait d’un défit stupide... Ensuite vient une autre phrase latine gravée sur sa chair. Cette fois sur son ventre, enfin plutôt juste sous son sein gauche. « Delicta juventutis meae », soit « les fautes de ma jeunesse » qu’elle se fit tatouer après son accident et qui va de paire, si l’on peut dire, avec la cicatrice que ce dernier lui laissa. Et pour finir dans la catégorie tatouage, son troisième et dernier se trouve sur son coté droit. Il s’agit du mot « infinite » terminé par le signe de l’infini. Mais reparlons rapidement de la cicatrice de Bree, celle-ci est donc une conséquence de son accident. Suite à celui-ci, son poumon fut perforé et elle dut donc être opérée. Opération qui laissa une trace à jamais gravée dans sa chair. Et même si elle n’apprécie pas grandement de se montrer en maillot de bain, aujourd’hui elle n’est plus aussi refroidie qu’auparavant lorsqu’elle doit le faire. Et maintenant passons aux choses un peu plus générales à son sujet. Breane a beau avoir le permis de conduire depuis ses 18 ans, elle refuse de reprendre le volant depuis son accident. Elle préfèrera d’ailleurs prendre le métro plutôt qu’un taxi, même si elle le fera si elle n’a pas le choix. Ensuite, Bree ne quitte jamais une chaîne en argent qui porte l’alliance de Malcolm, sans elle, elle se sent nue. Et pour finir, il faut savoir que Breane ne boit que très rarement de l’alcool, d’ailleurs elle ne le supporte plus et devient ivre très rapidement.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Par quoi pourrait-on commencer pour décrire le caractère de Breane? Et bien l’on pourrait commencer par dire que la jeune femme a beaucoup changé en quelques années. Il y a encore quelque temps Bree était en effet une véritable tigresse; infréquentable tant elle était agressive et refusait de se laisser approcher. Mais une thérapie réussit à venir à bout de ses vieux démons, et aujourd’hui Breane est une jeune femme totalement équilibrée, ou tout du moins le plus qu’elle peut l’être au vu de tout ce qu’elle a bien pu traverser. Bree c’est le genre de jeune femme agréable à qui il est facile de parler, et qui vous écoutera. Mais il ne faut pas croire qu’elle soit tout le temps aussi gentille et souriante, non, Breane est lunatique, et autant peut-elle se réveiller de mauvais poil et traîner sa mauvaise humeur toute la journée, autant peut-elle changer d’humeur en une fraction de seconde. Assez instable de ce coté-là, il est parfois difficile de la suivre, ou même de la comprendre. Mais une fois énervée, mieux vaut laisser la tempête passer, sous peine de subir mille-et-un tourments. En effet la jeune néerlando-irlandaise ne sais pas se contenir lorsque la colère s’empare d’elle, elle peut alors aussi bien devenir terriblement blessante, ou même finir par devenir violente si elle est vraiment à bout. Et malheureusement après s’être acharnée sur vous, Breane aura énormément de peine à s’excuser, car bien trop fière, mais elle travaille sur ce point, et commence à faire des progrès. D’ailleurs elle travaille également sur ses aprioris, car Breane a beaucoup trop de préjugés desquels elle peine à se défaire. Elle juge en effet trop vite, et ne change que très difficilement d’avis, mais si seulement c’était son unique défaut... Et oui, Bree est loin d’être parfaite et même si elle est quelqu’un sur qui il est facile de compter, elle n’en demeure pas moins extrêmement jalouse et très possessive envers son entourage. Elle a énormément de peine à s’ouvrir aux autres et à faire confiance, alors lorsque cela arrive, elle gardera un œil sur ses amis, prête à bondir sur quiconque aura le malheur de les approcher de trop près. Breane a une peur bleue de se retrouver seule, mais surtout de perdre ceux qu’elle aime, voire qu’on les lui vole. C’est pourquoi, elle devient vite agressive avec ceux qui tentent de s’approcher de trop près de ses amis. Il faudrait maintenant parler d’un point très important chez Breane; depuis qu’elle est veuve, elle passa par beaucoup d’états vis-à-vis de ses relations avec la gente masculine. Mais aujourd’hui il faut savoir qu’elle ne se voit absolument pas dans une relation, qu’elle soit sans lendemain, ou même sérieuse. En réalité elle n’arrive plus à s’imaginer aux bras d’un quelconque homme. Elle préfère être célibataire, et se concentrer sur son travail. Ah son travail! C’est quelque chose qui compte énormément pour la jeune femme. Elle ne vit presque plus que pour ça, car si elle veut parvenir à ses fins elle ne doit pas se laisser déconcentrer. Mais il lui arrive tout de même de s’octroyer un peu de temps pour s’occuper d’elle-même et s’amuser un peu de temps à autre, elle n’est pas non plus devenue une machine.
Well... It's my story...
« De toute façon t’es qu’une lilliputienne qui sait rien faire! » ─ Conor Van der Velt
« Je te déteste Karel! » Karel sourit en voyant le regard noir que lui jetait sa femme, et il serra sa main dans la sienne un peu plus fort. « Aller ma chérie, c’est bientôt fini. » Mais cette phrase ne sembla nullement apaiser Mary. En sueur et à bout de force, elle haïssait vraiment son mari à cet instant précis. Et si elle n’avait pas été occupée à mettre au monde leur quatrième enfant, sûrement lui aurait-elle arraché la tête avec les dents. Pas même la naissance de leur aîné n'avait été si dure. Pourquoi, mais pourquoi s'est-elle embarquée dans cette histoire?! Ne pas réussir à tomber enceinte après un an d'essai aurait dû lui mettre la puce à l'oreille, elle n'était tout simplement pas faite pour faire un quatrième bébé! Ses pensées à cet instant étaient plus que négatives, mais les choses s'arrangèrent rapidement, et sans vraiment comprendre comment, l'enfant était enfin là! Une petite fille, une deuxième petite princesse pour la famille Van der Velt. Karel ne put s'empêcher de verser une ou deux larmes, quant à Mary, elle luttait pour ne pas s'endormir, complètement épuisée par ces heures de travail en salle d’accouchement. Et comme leurs trois aînés avant un prénom irlandais fut donné à la petite dernière; elle s’appelait Breane. Elle était destinée à devenir la chouchoute de la famille, celle qui profitait de son statut de cadette. Mais c’était sans compter sur Niamh, sa grande sœur, qui occupait déjà ce poste et comptait bien le garder. Alors Bree se montra étrangement plus proche de Paddy, le plus âgé de ses frères, que de Niamh un peu trop hostile envers elle. Il était son modèle, son mentor. Elle le suivait partout où il allait, et n’avait de cesse de le copier. « Breebree, va me chercher un cookie dans l’armoire. » Le jeune garçon profitait de sa sangsue de petite sœur la poussant à faire des choses pour lui, comme ça il n’était jamais accusé. Mais même si il se servait de sa cadette, cela ne l’empêchait pas de s’occuper également d’elle, comme si elle avait été la chose la plus précieuse au monde. Ils pouvaient passer des après-midis entières à jouer ensemble, Paddy montrant des figures sur le trampoline à Breane. Ces deux-là étaient inséparables, et malheureusement de part ce fait, Bree n’apprit jamais vraiment à connaître Conor, son deuxième frère. Elle ne l’aimait pas trop, il était toujours enfermé dans sa chambre à écouter de la musique. Quand à sa sœur, celle-ci ne l’aimait pas, parce qu’elle lui volait la vedette à la maison.
Une fois en âge de commencer sa scolarité, Breane entra à l’école privée et catholique par laquelle toute la fratrie Van der Velt était passée. Elle avait beaucoup de capacités, mais la gamine n’aimait pas étudier, elle préférait jouer dehors. Elle n’était pas pour autant du genre à jouer à la poupée avec les autres petites filles, non, elle, elle était plutôt du genre à se battre avec les garçons ou à jouer avec leurs petites voitures. Ses parents s’énervaient souvent contre elle, car elle rentrait toujours couverte de boue ou de bleus. Elle était une petite sauvageonne, mais tellement mignonne! « Mademoiselle, si vous ne révisez pas vos leçons, ça ne sert à rien de venir. » La vieille professeure de piano de Breane, désespérait devant le manque de sérieux de sa petite élève. Bree avait été mise au piano depuis toute jeune, et elle avait toujours montré un certain talent. Mais toujours aussi flemmarde, elle ne s’entraînait presque jamais à la maison. C’était dommage, car la gamine avait les capacités pour faire de grandes choses, que ce soit à l’école ou devant un piano! Mais elle n’aimait juste pas travailler. Heureusement qu’avec les années, elle réalisa qu’il fallait peut être qu’elle se bouge un peu plus pour arriver à ses fins.
« Mais arrête de fumer ma pauvre fille, et peut être que tu te rendras compte qu’il t’aime aussi! » ─ Niamh Van der Velt
L’entrée au lycée de Breane ne fut pas de tout repos. De petite fille légèrement garçon manqué, elle passa à véritable tigresse. Véritable rebelle détestant tout et tout le monde, elle était devenue méconnaissable. De l’ancienne petite fille qu’elle était, elle n’avait gardé que sa bouille d’ange à qui on donnerait le bon dieu sans confession. Elle ne supportait plus la moindre remarque à présent, pétait même un câble au moindre mécontentement. En bref, elle était devenue une ado quoi. Mais une ado un peu trop violente tout de même. Elle se bagarrait régulièrement, et souvent le directeur du lycée téléphonait à ses parents pour leur signaler le comportement de leur fille. Mais rien n’y faisait, elle n’obéissait à personne. Même Paddy ne parvenait plus à la contenir. Il faut dire que son frère était désormais loin de la maison, parti à l’université. Doucement Breane commença à s’éloigner de tous ses camarades, les trouvant inintéressants ou trop chiants. Mais heureusement pour elle, elle finit par se trouver deux amis; Rob et Dan, deux meilleurs amis qui se connaissaient depuis toujours. Bree ayant plus de facilité à s’entendre avec les mecs, ne tarda pas à s’immiscer dans leur amitié. Elle fut rapidement intégrée à leur groupe, et ensemble ils en firent voir à leurs parents! C’est avec eux que Breane fit toutes ses premières conneries. Elle vola une paire de lunettes de soleil sur le marché. Grava son nom dans le bus un samedi après-midi. Brûla le t-shirt préféré de sa sœur juste parce qu’elle l’avait énervée. Se baigna nue dans la Manche le 1er janvier à 2 heures du matin! Entra frauduleusement dans les boîtes de nuit. But trop d’alcool et vomit dans le jardin public derrière un buisson. Fit le gué pendant que Rob et Dan pissaient sur la voiture de leur professeur de maths. Roula son premier joint, le premier d’une trop longue série. Et puis elle embrassa Dan, puis Rob et puis cet autre type, pour essayer, voir ce que ça pouvait bien faire de jouer à la vraie fille pour une fois. Dès lors les choses changèrent. Dan et Rob avaient toujours été amoureux de la jeune femme; elle était belle, et le fait qu’elle ne s’en rende pas compte ne la rendait que plus irrésistible à leurs yeux. Mais jamais ils n’osèrent en parler, l’amitié qui les liait était plus importante que tout. Bree, elle, totalement inconsciente de l’effet qu’elle pouvait avoir sur les garçons, ne remarqua jamais les sentiments qu’ils éprouvaient pour elle. Quelle idiote! Mais ces baisers échangés finirent par lui ouvrir les yeux. « Breane je t’aime. » La brunette embrassa une nouvelle fois Dan, et c’est comme ça que commença la première histoire d’amour de la lycéenne. Le trio que formés Dan, Rob et Bree ne cessa pas d’exister malgré la relation du premier avec la jeune femme. Rob bien trop soucieux de ne blesser personne, préféra taire son amour pour son amie. Il souffrait, mais comme toujours, Breane ne remarqua rien, elle ne savait tout simplement pas interpréter les signes que les autres lui envoyaient.
« T’es qu’un con! » Bree arracha le collier que Dan lui avait offert quelques jours auparavant et le lui jeta au visage. Il avait embrassé une autre fille pendant une soirée alors que Breane était à Londres avec sa famille. Trahie par celui qu’elle aimait plus que tout, elle trouva refuge auprès de Rob. Il était son meilleur ami, son confident, celui en qui elle avait le plus confiance. « Dan n’est qu’un connard, je le déteste! » Intérieurement sûrement que Rob jubilait de voir que la lycéenne se détournait de Dan. Mais d’un autre coté il était son ami aussi, et qu’adviendrait-il de leur amitié si ils venaient à rompre pour de vrai? « Je suis sûr qu’il y a une explication pour ce qu’il a fait. Je sais qu’il t’aime et il ne pourrait jamais te faire souffrir. » Comme ces paroles étaient dures à prononcer pour le jeune homme. Alors qu’il n’avait qu’une envie: hurler à Breane qu’il l’aimait et que jamais lui n’aurait embrassé une autre fille si il avait eu la chance d’être son petit ami, il tentait de sauver la peau de Dan. Et même si il y mettait tous les efforts possibles, Breane finit par l’embrasser, sûrement trop submergée par la tristesse pour pouvoir réaliser ce qu’elle faisait. Ce baiser ne voulait rien dire pour Bree, ou plutôt ne voulait-il pas dire la même chose que pour Rob. Lui se mourrait d’amour pour elle, tandis qu’elle tentait de noyer son chagrin comme elle le pouvait. Elle ne réalisa pas la portée de son geste, et à quel point elle venait de faire souffrir d’avantage le jeune homme. C’était comme si elle avait sauté à pieds joints sur son cœur et avait pris un malin plaisir à le piétiner encore alors qu’il était déjà complètement brisé. Le lendemain, Dan et Breane étaient à nouveau ensemble comme si rien ne s’était passé. Rob était encore une fois celui qui ne récoltait rien d’autre que de simples remerciements. Il ne finirait jamais avec la fille, il serait toujours le meilleur ami et rien d’autre... Bree ne sut jamais que son ami l’aimait, elle ne sut jamais à quel point elle avait pu le faire souffrir sans le vouloir. Surtout que son supplice ne s’arrêta pas sur les bancs du lycée, puisque tous trois furent acceptés à l’université de Southampton. Breane voulait devenir médecin, les deux autres avaient choisi une autre voie, mais ils avaient réussi à être dans le même établissement.
Arrivés à Southampton, Rob et Dan emménagèrent ensemble, et Breane emménagea avec d’autres amis, préférant ne pas vivre avec son petit ami. Avec les années lycée, la jeune femme avait grandi, elle s’était ouverte aux autres. Et une fois devenue une universitaire, elle devint une toute autre personne! Désormais elle était une grande fêtarde, passant régulièrement ses weekends à Londres. « Chiche que tu te fais pas tatouer! » Le défi était lancé, et Bree n’était pas du genre à reculer. C’est comme ça qu’elle se retrouva avec la phrase latine 'Lasciate ogni speranza, voi che'ntrate' tatouée sur son bas ventre. Cela signifiait 'laissez toute espérance vous qui entrez' et serait la citation inscrite sur la porte des Enfers. C’était l’exemple parfait des folies que pouvaient faire la jeune étudiante lors des soirées auxquelles elle participait. Et puis en plus de l’alcool, la joyeuse équipe fumait régulièrement de l’herbe, c’était le coté rebelle que Breane n’avait pu abandonner. Mais malgré son comportement lors de ses sorties, la brunette demeurait une étudiante appliquée. Elle n’était pas brillante, mais elle s’en sortait dignement. Elle voulait devenir médecin légiste, et elle était prête à tout pour y arriver. On lui prédisait un avenir brillant, ses professeurs la voyant plus devenir une spécialiste en cardiologie de part ses mains fines et agiles de pianiste. Mais elle en avait toujours fait à sa tête, alors peu importe ce qu’on pouvait lui dire ou conseiller, elle se tiendrait à son idée, point.
« Te rendre responsable de tout ça ne t’aidera pas. Il faut que tu reprennes ta vie en main et que tu ailles de l’avant. » ─ Rebecca Mills Van der Velt
Jamais Breane n’aurait cru qu’avoir aussi mal aurait été possible. Jamais elle n’aurait imaginé que le seul fait de respirer aurait pu être aussi douloureux. Jamais elle n’aurait pu penser qu’un jour elle ouvrirait les yeux à l’hôpital sans savoir ce qui l’y avait amené. Et pourtant cette après-midi-là, alors que la lumière du jour lui brûlait les yeux et qu’elle était encore sonnée, elle découvrit que tout cela était pourtant bel et bien possible. Elle mit quelques secondes à réaliser où elle était, alors que la voix de sa mère qui s’agitait dans la chambre aseptisée lui semblait comme étouffée et lointaine. Elle ne comprit rien de ce qu’elle lui raconta, se contentant de la regarder, incapable de réclamer la moindre réponse qu’elle mourrait presque de ne pas connaître. Puis enfin un médecin arriva, mais aucune réponse à ses interrogations silencieuses ne lui furent données. L’homme en blouse blanche se contenta de tester ses réflexes et de lui faire d’autres examens. Et enfin il sembla daigner lui parler. « Mademoiselle, vous souvenez vous de ce qui vous est arrivé? » Breane se contenta de secouer la tête négativement, elle n’en avait aucune idée, et putain ce que ça pouvait être désagréable comme sensation. « Vous avez été la victime d’un accident de voiture. Vous avez eu de la chance. Vous avez souffert d’une commotion cérébrale et êtes restée pendant une semaine dans le coma. Vous avez également une jambe cassée et trois côtes, dont une qui a perforé votre poumon. Mais vous vous remettez très bien de vos blessures ne vous inquiétez pas. Dites-moi juste comment vous vous appelez. » Cela faisait beaucoup d’informations à assimiler en très peu de temps. Mais même assommée par tous ses éclaircissements, Bree trouva la force de répondre à la question du médecin. « Br Breane Van Der Velt. » Sa voix était enrouée, et elle dut s’y reprendre à plusieurs reprises avant de réussir à faire sortir un quelconque son de sa bouche. D’autres questions suivirent ensuite, auxquelles la brunette sut répondre, quoique parfois hésitante, mais pour le docteur la jeune femme ne semblait avoir aucun séquelle de son accident, elle s’en remettrait. Ou tout du moins en était-il sûr quant à son état physique, car pour le reste, cela s’annoncerait certainement plus difficile...
Le médecin avait quitté la pièce, Breane se retrouvait à présent seule avec sa mère. Celle-ci avait tenu à ce que ce soit elle qui réponde aux questions de sa fille concernant son accident, seule. Et les questions de cette dernière ne se firent pas attendre une seconde de plus. « Maman, qu’est-ce qu’il s’est passé?! » Le visage paniqué de l’étudiante fit souffrir Mary, elle ne pouvait s’imaginer ce que devait endurer sa fille en ce moment. « Et bien, tu as eu un accident de voiture samedi passé en rentrant d’une soirée avec Dan et Rob. » Elle tenta de sourire à Breane pour la rassurer, mais comment la rassurer lorsqu’elle voyait dans quel état elle était en sachant que le médecin avait dit qu’elle avait eu de la chance?! « Ne t’inquiètes pas, le docteur a dit que tu pourrais sortir d’ici quelques jours, ils vont te garder juste pour s’assurer que tout va bien. » Breane secoua la tête et agrippa la main de sa mère. « Tu n’as pas répondu à ma question: qu’est-ce qu’il s’est passé? Et Dan et Rob, comment vont-ils? » Mary savait parfaitement ce que Bree voulait entendre, mais c’était cent fois plus dur à le lui dire que ce qu’elle s’était imaginé pendant les sept jours de coma de Breane. Alors après une profonde inspiration, la mère se lança enfin non sans mal. « Vous rentriez d’une soirée, vous aviez bu. Et la voiture est sortie de la route, vous avez percuté un arbre. Ne t’inquiètes pas ma chérie, Rob va bien, il n’a rien eu, il est déjà chez lui depuis cinq jours. Et toi, tu es presque déjà dehors. » Breane sentit son cœur se serrer, pourquoi sa mère n’avait pas parlé de Dan? Pourquoi, avait-elle évité de citer son nom, et pourquoi reconnaissait-elle cette tristesse dans ses yeux alors que le sourire qu’arborait son visage sembler factice? « Et Dan? » La question sortit de sa bouche sans que Breane n’en eût conscience. Et à voir les larmes qui submergeaient les yeux de sa mère, elle avait déjà sa réponse. « Oh ma chérie... je suis désolée, mais Dan conduisait la voiture ce soir-là... Et il ne s’en est malheureusement pas sorti... Il n’était pas attaché, et... » Mary ne parvint pas à terminer sa phrase, et elle n’en avait pas besoin, Bree n’entendait plus ce qu’elle lui disait. Dan était mort. La vie de Breane sembla s’arrêter net. Incapable de bouger, elle ne put que subir cette douleur lancinante et cette envie de hurler alors qu’aucun son ne sortait de sa bouche. Alors qu’elle pensait que se réveiller à l’hôpital sans savoir pourquoi était la chose la plus dure qu’elle aurait pu vivre, elle s’était trompée. La mort de Dan était la chose la plus dure qu’elle n’aurait jamais à supporter.
Anéantie, Bree ne fit que se laisser vivre pendant les trois jours suivants où elle fut gardée en observation à l’hôpital. Elle était désormais incapable de quoi que ce soit. Même les visites répétées de sa famille ne lui faisait rien. C’était comme si elle avait été vidée de toute émotion, comme si elle était désormais incapable de ressentir quoi que ce soit. Elle ne mangeait plus que par obligation, ne se lever plus que parce qu’elle y était contrainte, ne parler que lorsque cela était réellement nécessaire. Elle n’était plus qu’une ombre, une pâle représentation de ce qu’elle avait été avant le drame. Mais les choses n’allaient pas s’arranger, contrairement à tout ce qu’on pouvait lui dire. Contrairement à ce qu’elle aurait pu espérer.
Une fois sortie de l’hôpital, la première chose que Bree fit, fut de se rendre chez Rob. Son meilleur ami, celui dont elle avait eu besoin pendant ces trois jours. La seule personne qui n’était jamais venue la voir. Il était celui qui aurait pu la soutenir comme aucun autre, parce que lui aussi avait été là. Lorsqu’il ouvrit la porte, Breane dut lutter de toutes ses forces pour ne pas tomber à terre en pleurs. « Rob, j’avais besoin de toi! T’étais où bordel?! » La rage était le seul moyen que Breane avait trouvé pour ne pas s’effondrer face au jeune homme. « Je sais, je suis désolé. Mais j’y arrivais pas... » La réponse semblait pathétique, tout comme Rob qui lui aussi n’était plus que l’ombre de lui-même. « Pourquoi? Dis-moi pourquoi Dan est mort et je ne m’en souviens pas! » Elle avait envie de le frapper, pas pour le punir, pas pour lui faire du mal, non juste parce qu’elle était en colère. Mais elle n’en fit rien, serrant les poings, tentant de se contrôler. « C’est comme ça, c’est la vie. Les accidents ça arrivent. » La réponse de Rob ne satisfaisait pas Breane. Aucune des réponses qu’on lui avait données jusqu’à présent ne semblait satisfaire la brunette. « Dis-moi, raconte-moi ce qui s’est passé, parce que je le sais plus. » Elle l’implorait presque. « Il ne s’est rien passé. On était en voiture, Dan était trop bourré et il a planté la voiture dans un arbre. L’histoire s’arrête là. » Breane dévisagea Rob. « Tu te fous de ma gueule?! Tu mens! Je te connais trop bien Rob, je sais que tu es en train de me mentir! Merde, dis-moi la vérité, t’es le seul qui peux m’aider. J’en ai besoin... » Les larmes commençaient à couler sur les joues de la jeune femme. Rob n’avait jamais été capable de résister à Breane, et surtout pas à ses larmes. « D’accord. Mais tu ne vas pas l’aimer... Ce soir-là... tu étais au volant. Dan était à coté de toi et j’étais à l’arrière. Je sais pas ce qui s’est vraiment passé. Mais tu as planté la voiture dans un arbre. J’étais le seul à ne pas être inconscient et quand j’ai voulu voir comment vous alliez Dan était... Dan était déjà... déjà mort. Tu étais inconsciente, mais tu respirais, alors je t’ai sortie de la voiture et j’ai mis Dan à ta place. J’ai dit à la police que ce soit-là c’était Dan qui conduisait pour te protéger. » Rob savait dès l’instant qu’il avait ouvert la bouche qu’il aurait mieux fait de se taire, mais il n’aurait jamais été capable de mentir à celle qu’il avait toujours aimé. Pendant un instant Breane crut qu’elle rêvait. Qu’elle était encore dans le coma, et qu’elle allait se réveiller. Mais non, elle était bel et bien consciente et tout cela était bel et bien réel. Elle était la coupable de la mort de son petit ami. Tout était de sa faute. Et le pire dans tout ça, c’est que depuis le début elle était celle qu’on plaignait et qu’on pensait être la victime, alors qu’elle était la fautive! C’était le comble de l’ironie. Mais alors que Breane n’aurait voulu qu’avouer sa faute, elle ne le pouvait pas; elle aurait mis Rob dans le pétrin alors qu’il avait tout fait pour la protéger.
Avec le temps, l’entourage de la jeune femme pensait qu’elle se remettrait. Mais c’était le contraire, chaque jour elle s’enfonçait un peu plus. La compassion des gens la rongeait. Elle voulait qu’on la déteste, qu’on la juge coupable pour ce qu’elle avait fait. Mais au lieu de ça, on ne faisait que la plaindre. Dépressive, elle ne mangeait plus, n’étudiait plus. Rapidement mise sous antidépresseurs, rien ne s’arrangeait pour autant. Bree ne pouvait plus supporter ça, chaque jour était une torture. Alors lorsqu’elle arrêta tout simplement d’aller à l’université, elle commença à chercher en secret une nouvelle université loin de Southampton, loin de Bournemouth, loin de Rob, de Dan et de tout le reste. Elle voulait recommencer une nouvelle vie, non pas pour oublier, mais pour tenter d’accepter ce qu’elle avait fait. Alors l’Amérique lui sembla être une bonne solution; là-bas personne ne connaîtrait son histoire, personne n’aurait pitié de la pauvre petite Breane. Elle ne serait qu’une anonyme venue étudier. Alors c’est comme ça qu’elle se retrouva à New York.
« J’ai toujours su que tu étais une fausse dure. Mais j’ai toujours su aussi que tu étais assez forte pour t’en sortir seule. » ─ Paddy Van der Velt
Tenter de débuter une nouvelle vie, avec une vie déjà bousillée comme point de départ ne semblait pas être un défi facile à relever. Mais Breane voulait y arriver. Elle avait la volonté de s’en sortir. Elle voulait pouvoir revivre un jour comme tout le monde. Mais même si elle savait que cela lui prendrait du temps, elle ne s’imaginait pas à quel point. Bree emménagea à New York au début de l’été, ne sachant pas ce qui l’attendrait de l’autre coté de l’Atlantique. Elle ne s’attendait pas à devenir cette fille froide, que personne n’ose approcher de peur de s’en prendre plein la gueule. Elle ne se contrôlait pas, ne parvenant tout simplement pas à entretenir à nouveau des liens sociaux normaux. Elle était une sauvage à nouveau, que personne ne pouvait apprivoiser. Elle fuyait les autres, et surtout tout contact physique. Elle ne supportait plus qu’on la touche, ou même qu’on l’effleure. C’était comme si elle se privait du moindre contact pour se punir. Contemplant ce qu’elle était devenue, totalement impuissante face à son comportement, Breane chercha à oublier par tous les moyens ce qui était en train de lui arriver. Mais l’alcool pour elle était devenu quelque chose de tabou, elle n’avait plus retouché un verre depuis son réveil à l’hôpital. Alors il lui fallait un autre moyen d’échapper à sa vie. Et ce moyen était tout trouvé, on lui avait prescrit des antidépresseurs, alors elle s’en servait pour se shooter, avec d’autres médicaments dont elle avait appris les effets en cours. Elle pensait maîtriser ce qu’elle faisait, parce qu’elle avait l’illusion de savoir ce qu’elle faisait, mais il n’en était rien. Elle frôla souvent la catastrophe, mais elle s’en foutait, sa vie ne valait plus grand-chose de toute manière.
« Breane, arrête tes merdes, tu vas finir par avoir un accident. » L’air inquiet de sa colocataire donna presque envie de rire à Breane. Elle s’inquiétait pour elle, mais savait-elle réellement qui elle était? Personne ici ne savait qui elle était, ni pourquoi elle faisait tout ça. Tous se posaient des questions, sur son comportement et tout le reste, mais personne n’avait de réponse. Et si ils venaient à découvrir la vérité sûrement auraient-ils compris le pourquoi du comment. La seule personne qui semblait ne pas la juger était un type qu’elle avait croisé dans l’amphi un jour. Par hasard elle l’avait ensuite vu en train de revendre de la drogue, et en discutant, ils réalisèrent que tous les deux fuyaient quelque chose. Jamais ils ne parlèrent vraiment de ce qui les poussait à agir de la sorte, mais au fil des jours, ils finirent par devenir des amis en quelques sortes. Breane offrait de temps en temps quelques uns de ses cachets à Malcolm pour le dépanner et cela leur allait bien. Et puis, il y eut ce fameux soir. « Merde Malcolm, réveille-toi! » Bree tentait de faire revenir à lui le jeune homme, alors qu’il venait de s’effondrer devant elle. Elle appela les secours, et alors qu’il était toujours inconscient, l’ambulance arriva. Les heures défilèrent sans que Breane ne s’en rende compte. Morte d’inquiétude pour le jeune britannique, elle hurla sur les médecins pour savoir ce qui lui était arrivé. Ces derniers ne lui dirent rien, mais lui permirent de le voir pendant quelques minutes. C’est là qu’il lui apprit qu’il était malade; atteint d’une leucémie. Dès lors les choses entre eux changèrent, plus vite qu’ils ne pouvaient le maîtriser. Il était beau, Bree n’avait jamais pu le nier, mais jamais elle n’avait été intéressée par le jeune homme. Il était juste le bellâtre que toutes les filles de l’université convoitaient, et il prenait un malin plaisir à profiter de ce statut. Alors franchement il n’était pas son genre, et sûrement qu’elle non plus d’ailleurs, avec sa réputation de sainte nitouche il ne pourrait jamais la mettre dans son lit pour ensuite la jeter. Et pourtant, pourtant elle finit par dormir à ses cotés cette nuit-là à l’hôpital. « Tu ferais mieux de partir avant que l’infirmière ne t’attrape dans ma chambre. » L’étudiante en médecine prit ses affaires et disparut, ne sachant pas vraiment ce qu’il venait de se passer. Des quelques minutes qu’on lui avait offertes pour voir Malcolm, elle était passée à la nuit entière à discuter avec lui, et de fil en aiguille elle s’était retrouvée allongée à coté de lui. Il ne s’était rien passé, mais en même temps il s’était passé tant de choses. Les questions se bousculaient dans la tête de Bree, alors que l’étudiant n’avait jamais été rien de plus qu’un ami, voilà que tout avait changé en à peine quelques heures.
« Merde Malcolm, t’es qu’un pauvre con, j’aurai dû m’en douter! » Et Bree claqua la porte de l’appartement du l’universitaire derrière elle. Il l’avait invitée à venir regarder un film quelques jours après la fameuse nuit, et sans vraiment savoir à quoi s’attendre Breane s’y était rendue. Elle n’osait se l’avouer mais elle avait espoir, espoir de quoi exactement elle l’ignorait... Mais alors qu’il venait d’ouvrir la porte elle aperçut derrière lui une autre fille en sous-vêtement. Elle s’appelait Kelly, c’était une pétasse de cheerleader blonde et écervelée. Quelle petite conne elle avait pu être de croire un instant qu’il aurait pu s’intéresser à elle. Blessée et surtout énervée de ce qu’elle avait pu s’imaginer Bree n’avait qu’une envie: se venger. Et l’occasion était toute trouvée, les deux futurs médecins se rendaient régulièrement aux mêmes soirées, et la brunette savait que Malcolm serait forcément là à une des prochaines organisées. Alors lorsqu’il arriva elle l’ignora et tandis qu’il tentait de lui parler, elle disparut dans la foule. Il la trouva quelques heures plus tard plaquée contre un mur dans les toilettes des garçons, sa jupe relevée, un type lui dévorant le cou. Il ne dit rien, laissant la porte se refermer derrière lui. Cette nuit-là, Breane la regretta longtemps. Non pas parce qu’elle avait fait du mal à Malcolm, non, mais parce que pour arriver à ses fins, elle avait mis de coté tous ses principes. Et pendant encore des jours entiers elle sentit les mains de se type parcourir son corps et son haleine s’écraser contre son cou...
L’histoire de Malcolm et Breane connut des hauts et des bas. Un jour tout était rose, et en une fraction de seconde ils finissaient par s’engueuler. Mais ce qu’on ne pouvait leur enlever c’est que tout entre eux était intense. Ils ne s’aimaient que pour mieux se détester quelques secondes plus tard. Mais au final ils réussirent enfin à s’entendre. Ce fut plus dur qu’on n’aurait pu l’imaginer, au vu de ce que l’un comme l’autre avaient vécu auparavant, mais au final ils réussirent à s’avouer leurs sentiments mutuels. Ils s’étaient toujours interdits d’aimer quelqu’un, et pourtant en face l’un de l’autre ils ne pouvaient plus lutter. Beaucoup vous diront que leur histoire alla bien trop vite, mais quand on souffre d’un cancer du type de Malcolm on n’a pas de temps à perdre. Et c’est comme ça, qu’au détour d’une conversation, Malcolm demanda Breane en mariage. Sans trop y réfléchir, sans penser au lendemain, ni même à leurs futurs, Bree accepta.
« Épouse-moi, Breane Van Der Velt. » ─ Malcolm Bristow
La vie de Breane avait été jalonnée d’évènements marquants. La première fois qu’elle avait posé ses doigts sur un piano, et qu’elle s’était dit qu’elle deviendrait une grande pianiste reconnue. Le jour où elle avait rencontré Dan et Rob, et qu’ils avaient été là, à ses cotés, pour toute son adolescence. L’instant tragique où elle perdit le contrôle de la voiture et qu’elle causa la mort de Dan. Et puis il y eut la demande en mariage de Malcolm. Et à peine quelques semaines plus tard, Bree se retrouvaient en robe blanche, les cheveux remontés et portant des bijoux qu’elle n’aurait jamais osé rêver posséder. La cérémonie fut simple, avec peu de monde, mais cela suffisait à Breane. Cette dernière n’avertit d’ailleurs même pas sa famille. Pas qu’elle voulait cacher son union à Malcolm, mais elle savait que si elle le leur apprenait, elle se retrouverait dans un tourbillon de questions, de refus et de critiques, et elle n’avait pas le temps de s’occuper des états d’âme de ses proches. Seul Malcolm comptait désormais. « J’ai accepté le don de moelle de ma sœur. » Breane n’en crut pas ses oreilles, depuis le début Malcolm avait toujours refusé l’aide de sa cadette. Mais il semblait que son mariage lui donnait envie de se battre plus fort. Le bonheur de Breane était parfait, elle était sure qu’à présent tout irait bien. Plus rien ne pouvait leur arriver. Ils pourraient vivre comme tous les jeunes mariés normaux, et une fois leurs études terminées, ils pourraient avoir un enfant. C’était le plan. Vivre heureux, ne se soucier de rien ni personne. Ne surtout pas écouter les mauvaises langues qui pensaient leur mariage trop rapide ou qui étaient sures qu’ils allaient échouer lamentablement. Combien de fois Breane entendit dire que Malcolm n’arriverait jamais à lui être fidèle. Combien de fois Malcolm entendit dire que Breane n’était pas faite pour lui qu’il méritait une fille de l’acabit d’une pompom girl ou d’une autre écervelée qui savait s’habiller. Mais jamais rien ne parvint à les séparer. Breane aimait Malcolm, et il l’aimait en retour et le reste ne comptait tout simplement plus.
L’opération de Malcolm fut un succès. Tout se passait bien, il sortit rapidement de l’hôpital, et Bree pensait que tout était à présent terminé. Il était en rémission, et tous les médecins étaient optimistes quant à son futur. Mais tout s’écroula en une nuit. Malcolm fit un malaise et se retrouva aux urgences. Le diagnostique ne se fit pas attendre; « Malcolm tu es en train de rejeter la moelle de ta sœur. Nous ne pouvons rien faire. » Le couperet était tombé. Il ne lui restait quu’à peine quelques semaines. Le monde s’effondra autour de Breane. Elle qui avait toujours été si sure que tout s’arrangerait, qu’ils vaincraient ensemble la maladie. Ils étaient destinés à vivre ensemble. C’était son âme sœur et rien n’aurait jamais dû les séparer. En tout cas pas une putain de maladie qui frappait au petit bonheur la chance les gens. C’était injuste. Ca n’aurait jamais dû tomber sur lui. Les semaines qui suivirent furent les pires que Breane n’eut jamais à endurer. Elle passait tout son temps au chevet de son mari, lui tenant la main, et tentant de le réconforter. Mais dans l’histoire c’était lui qui la réconfortait, quelle ironie!
«J’ai toujours pensé que je finirai ma vie seule, entourée de dizaines de chats qui finiraient pas me manger une fois morte. Je commence à croire que je m’étais trompée... » ─ Breane Van der Velt-Bristow
Après la perte de Malcolm Breane se retrouva seule, et totalement perdue. Elle ne savait plus quoi faire. Elle se sentait incapable de faire quoi que ce soit. Elle était comme anesthésiée. La seule solution qui s’imposait à elle, était de quitter New York. Après tout c’était ce qu’elle savait le mieux faire: fuir. Alors cette fois elle se retrouva à Paris. Là-bas, elle commença une thérapie, chose qu’elle aurait dû faire depuis bien longtemps. Ces journées étaient donc rythmées par ses cours à l’université, et ses séances chez sa psychologue, rien de plus. Elle ressemblait à un véritable robot, incapable de s’attacher à quiconque, incapable de se sentir investie dans quoi que ce soit. Les mois passaient, et rien ne changeait, Breane n’avait pas la force de faire son deuil.
Et puis un jour elle eut un déclic alors qu’elle était en stage à l’hôpital. Elle se trouvait à la cafétéria et sans faire exprès elle renversa son café sur un autre étudiant de son année. Celui-ci s’énerva et alors qu’il était en train de lui crier dessus, Breane éclata de rire. Elle ne savait pas trop pourquoi elle riait, mais elle le faisait, pour la première fois depuis le décès de Malcolm. C’était comme si on venait de la libérer de ses chaînes, comme si elle pouvait à nouveau respirer librement. Elle se sentait enfin vivante. « Je crois que je vais mieux. Enfin, je veux dire que je vais mieux, j’en suis sure. Il y a trois jours à l’hôpital j’ai vu cette fille arriver aux urgences, elle venait de se faire renverser par une voiture et les médecins ne lui donnaient aucune chance. J’ai assisté à son opération, elle était dans un état pitoyable, ses organes étaient presque en bouilli, pendant des heures et des heures le traumatologue s’est battu pour la sauver. Et aujourd’hui elle s’est réveillée, elle va s’en sortir. Je crois que c’est ce que je veux faire. La médecine légale c’était mon rêve, mais la traumatologie c’est magique. » Les yeux de l’étudiante brillaient comme ils ne l’avaient plus fait depuis bien longtemps. Elle avait retrouvé un but, quelque chose à quoi se raccrocher. Et c’est dans cette perspective que Bree continua ses études. Elle maîtrisait à présent parfaitement la langue française, même si elle était plutôt douée déjà avant d’arriver. Et lorsqu’elle termina l’université, elle décida de retourner à New York. La ville américaine lui manquait, elle en était tombée amoureuse en quelque sorte. Et même si cela lui rappellerait beaucoup de mauvais souvenirs, elle y retrouverait aussi tout un tas de bons. C’est comme ça qu’elle débuta son internat à NYC, pleine d’espoir sur ce que la vie lui réservait. Elle était désormais bien loin l’ancienne Breane, et c’était une bonne chose.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Bismuth & 22 ans. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Fiouf ça date tout ça, du coup je sais plus trop, mais j’avais envie de retenter l’aventure avec nycl puisque c’est bien l’un des seuls forums où j’ai réussi à rester longtemps. ★Ce personnage est-il un double compte ? → Nope. ★Présence sur le forum → Habituellement 3 fois par semaine on va dire, mais jamais le weekend. ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé.
Mon exemple de RolePlay:
→ Jouer à cache-cache. Ce jeu devait être mon préféré lorsque j’étais enfant. Avec ma sœur on pouvait y jouer pendant des heures entières avec les autres gosses du quartier. Mais quand on a 32 ans, cache-cache n’est plus un jeu, mais une mascarade de laquelle on ne tire plus aucun plaisir. Et cela faisait depuis que mon mari était rentré d’Afrique que je m’infligeais ce manège, qui se transformait lentement en véritable torture. Mais je le méritais bien, je ne méritais que ça d’ailleurs, voire même pire... La perte de sommeil, la perte totale d’appétit, semblaient une bien piètre punition pour mon comportement. Mais même si au fond je me savais coupable de ce que j’avais fait pendant un an, j’étais tout bonnement incapable de me blâmer totalement. A mes yeux c’était la faute d’Alec si tout ça était arrivé, il souffrait comme j’avais souffert maintenant. Mais pourtant je n’en retirais aucun plaisir, comme avec tous ces hommes qui avaient défilés dans mon lit (ou plutôt j’avais défilé dans le leur, incapable de les laisser se glisser entre les draps qu’Alec avait froissés avant eux). C’était horrible à dire, mais j’aurais préféré qu’Alec ne rentre jamais. Tout aurait été alors bien plus simple. Mais je m’étais voilà la face pendant toute cette année; il était clair qu’il reviendrait un jour, sa vie était ici! Et je n'avais jamais pensé plus loin à vrai dire, ou alors je me l’interdisais.
Depuis ce fameux jour où il m’avait surprise prête à coucher avec cet interne, j’étais devenue un fantôme autant dans les couloirs de l’hôpital qu’en ville. Je ne voulais voir personne, ne surtout pas entendre ce qu’ils avaient à dire, ou encore écouter leurs questions ou même commentaires. Si je m’étais écoutée je me serais tout simplement enfermée chez moi, en attendant que cette pression dans ma poitrine finisse par disparaître. Car même si je jouais les grandes filles fortes, j’avais toujours l’impression d’être prise dans un étau trop serré pour me laisser respirer correctement. Seule ma demeure semblait désormais m’offrir un semblant de quiétude. Personne, pas un bruit, pas un regard pour s’écraser sur moi et m’accabler d’avantage. J’avais même cuisiné en rentrant, rien de bien sorcier à vrai dire, de toute manière l’assiette était froide, abandonné sur la table. Je n’y avais même pas touché, et je n’avais pas non plus le courage de tout nettoyer ce soir. Alors j’étais montée à l’étage pour me coucher, seule face à ma télé. Ce soir encore je le savais je ne dormirais pas, ou bien trop peu. Les poches sous mes yeux étaient les preuves flagrantes de mon manque cruel de sommeil, tandis que ma pâleur encore plus marquée que d’habitude prouvait que quelque chose clochait. Emmitouflée dans mes draps je sursautai lorsque quelqu’un se mit à tambouriner à ma porte. D’abord décidé à ne pas bouger lorsque je reconnue la voix d’Alec, je ne pus m’empêcher de me lever, sans vraiment savoir pourquoi. Empoignant mon peignoir au passage je dévalai les escaliers quatre à quatre, manquant presque de m’étaler! Mais une fois arrivée devant la porte j’étais incapable de la déverrouiller, comme tétanisée. Chaque coup qui s’écrasait sur la porte était comme un coup que l’on m’infligeait. « Va-t-en... » Suppliai-je dans un souffle inaudible. Mais Alec continuait, il ne semblait pas prêt à partir. Et à vrai dire je comprenais pourquoi. Je n’avais pas le choix, il savait que j’étais là, j’avais allumé la lumière, je devais donc lui ouvrir. Je lui devais bien ça. Je pris mon courage à deux mains, et tournai la clé dans la serrure. J’entrouvris la porte, et le temps me sembla s’être presque arrêter. Il était là, juste en face de moi, c’était une sensation bizarre de le revoir. Comme si ce n’était pas normal. Comme si j’en étais heureuse, mais tellement plus mal à la fois. La pression dans ma poitrine s’accentua en douleur presque aiguë. Et lorsque je remarquai qu’il était blessé j’eus juste le temps de réprimer un réflexe me poussant à vouloir caresser sa peau meurtrie. Je n’osais plus le toucher, je n’en avais plus le droit. « Qu’est-ce que tu veux? » La question semblait totalement stupide, je savais pertinemment ce qu’il voulait. Mais je n’arrivais pas à me sortir de la tête qu’il était blessé. Les coupures qu’il arborait ne pouvaient clairement pas venir d’autre chose que d’une bagarre. Mais Alec n’était pas de ce genre-là, il ne se battait jamais, il était bien trop calme pour ça. « Qu’est-ce qui s’est passé? » J’étais obligée de lui poser la question. J’essayais de passer pour une femme forte en jouant la reine des glaces, mais je me faisais réellement du souci pour lui. C’était idiot, vraiment, parce que je ne voulais pas, plus m’en faire pour lui, mais c’était plus fort que moi. Et comme une geste dérisoire pour me protéger, je serrai un peu plus mon peignoir sur moi.
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Dernière édition par Breane Van der Velt le Sam 28 Juil - 20:11, édité 5 fois
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Sujet: Re: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health. Jeu 19 Juil - 19:38
Re-Bienvenue & Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health. Jeu 19 Juil - 19:43
Une revenante
Re-Bienvenue parmi nous N'hésite pas si tu as besoin
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Sujet: Re: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health. Jeu 19 Juil - 19:48
Merci tout plein Joyce
Et merci Dylan
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Sujet: Re: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health. Jeu 19 Juil - 21:28
Rebienvenue à toi & bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health. Jeu 19 Juil - 22:44
Sujet: Re: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health. Jeu 19 Juil - 22:59
Breane Rebienvennue
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Sujet: Re: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health. Jeu 19 Juil - 23:19
Re-bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health. Jeu 19 Juil - 23:40
Owen
Merci Zechariah
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Sujet: Re: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health. Ven 20 Juil - 0:15
Bienvenue sur le forum !
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Sujet: Re: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health. Ven 20 Juil - 0:42
(re)bienvenue ici Bon courage pour ta fiche !
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Sujet: Re: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health. Ven 20 Juil - 1:25
Breenou V1 en plus à nouveau avec Ashley Re-bienvenue sur NYCL
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Sujet: Re: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health. Ven 20 Juil - 11:22
Merci Lucas, Effie & Maya Et voui de retour avec Ashley héhé
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Sujet: Re: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health. Ven 20 Juil - 12:45
Rebienvenue parmi nouuuus. Ca fait plaisir de te revoir ici.
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Sujet: Re: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health. Ven 20 Juil - 13:56
(Re)Bienvenue .
Katerina M. Lehtonen
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what doesn't kill you makes you stronger
▌INSCRIT LE : 15/04/2012
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▌AGE DU PERSO : 19
▌ADRESSE : 5614 Dodgewood Road #404, Bronx. avec un enfoiré & un tatoué.
▌CÉLÉBRITÉ : Demetria Devonne Lovato.
▌SMALL IDENTITY PHOTO :
Sujet: Re: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health. Ven 20 Juil - 14:58
oooooooooooooooooh re-bienvenue chez nous
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Sujet: Re: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health. Ven 20 Juil - 15:29
Oh Heavy t'as une nouvelle tête! En blonde ça te va bien aussi & merci
Mirci tout plein Alicia & Katerina
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Sujet: Re: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health. Ven 20 Juil - 16:53
une revenante re-bienvenue sur nycl
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Sujet: Re: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health. Dim 22 Juil - 1:03
re-bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health. Dim 22 Juil - 2:30
God, une revenante Super que tu sois de retour, on te le fera pas regretter
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Sujet: Re: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health. Dim 22 Juil - 2:50
Bienvenue
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Sujet: Re: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health. Dim 22 Juil - 16:21
Re-Welcome ! Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health. Lun 23 Juil - 18:38
Oulàlà merci tout plein les gens pour votre accueil vous êtes tous des choux
Je préviens juste que ma connexion internet est morte, et que étant donné que je change de système je serai privée de net pendant au moins une semaine. Du coup ma fiche avancera pas d'ici là, pas que vous pensiez que je déserte déjà... mais j'espère que les changements de ligne se feront rapidement et me semble que je serai quand même dans les temps pour finir ma fiche, donc ça devrait jouer ^^
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Sujet: Re: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health. Sam 28 Juil - 23:17
Tout me semble en ordre Par contre une autre personne tente aussi d'obtenir Ashley, nous lui laissons donc trois jours pour terminer sa fiche avant de départager
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Sujet: Re: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health. Sam 28 Juil - 23:24
Merci tout plein je vais attendre alors
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Sujet: Re: Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health.
Bree → I have decided to be happy, because it is good for my health.