Pour info je suis la orange
Et ceci est mon tout tout tout dernier RP en date pour l'instant
«
J’espère au moins que ça lui aura servi de leçon ; on ne vole pas n’importe qui ! Vaut mieux viser les ventripotents, ils ont plus de mal à te poursuivre après. » Qu’est-ce qu’elle est méchaaaaaante ! Une pensée pour tous ces obèses bafoués et volés. Je dirais bien une minute de silence mais au milieu d’une conversation ce n’est pas le plus indiqué n’est-ce pas ? C’est bien ce que je pensais. Tu te mords donc les lèvres, moitié amusée moitié... Non je ne peux pas appeler ça de la révolte, la défense des baleines - pardon des personnes victimes de surcharge pondérales - n’étant pas ton cheval de bataille. Tout au plus est-ce une cause que tu défends de temps en temps par principe. Donc tu es mi-amusée mi-agacée, ce terme convenant mieux à ton état actuel. L’étrangère laisse échapper un rire nerveux de ses lèvres entrouvertes en un sourire moqueur. De quoi se moque-t’elle réellement au juste ? Tu n’arrives pas à mettre le doigt sur ce qui te gêne chez elle. Oh ça ne te la rend pas haïssable mais sa teint sa rencontre d’un petit arrière-goût désagréable. Qu’est-ce qui peut bien te donner l’envie de prendre des distances avec elle ? Lorsque tu l’invites à rentrer chez toi elle te questionne avec ironie : «
Ca dépend, tu es une psychopathe ? » A ton tour tu laisses filtrer un léger ricanement qui soulève un nuage de buée. A tous les coups, tes lèvres sont toutes bleuies. Tu n’es pas fan du soleil et de l’été mais tu es aussi très sensible au froid même si tu adores la neige. Tu es une vraie colique tu sais ! «
A priori non mais tu te doutes bien que si j’en étais une je ne prendrai pas la peine de t’en avertir, pour garder la surprise ! » Tout ceci découle d’une pure logique. Si tu veux tuer quelqu’un tu ne lui dis pas ‘‘dans ma cuisine j’ai plein de couteaux, des longs, des fins, des recourbés, faits pour te dépecer vivante et t’écorcher lentement pour jouir de ta souffrance.’’ Sinon tu risques bien de finir bredouille vu que la personne lambda a un minimum d’instinct de survie. Dans ton cas c’est un instinct de survie très développé - d’où l’invitation d’une inconnue dans ton appartement, ta logique m’étonnera toujours. C’est à ce moment-là que la blonde sort une phrase qui te rassure complètement :
«
C’est d’accord, j’appellerai Neo une fois là-bas. » Ah d’accord Neo. Euh... Neo ? Comment ça Neo ? LE Neo ? C’est un peu le cheminement que suivent tes pensées et ça me fait drôlement penser à une scène de Tintin et le lac aux requins *ah ! voilà les Dupondt, ils font du ski nautique ! le... les Dupondt ? du ski nautique ?* Une expression de surprise ingénue s’affiche sur ton visage candide. On ne peut pas dire que Neo soit un prénom très courant, non, malgré qu’il soit très beau. Et puis à bien réfléchir cette femme doit être à peu près du même âge que lui. Et non, je ne prononcerai pas la phrase que vous attendez tous ‘‘c’est-à-dire vieux’’ car c’est totalement faux ! Mensonges, calomnies et billevesées ! Tu hasardes : «
Neo... Neo Springfeeld ? Si c’est bien de lui que vous parlez c’est une coïncidence peu commune puisque Neo est un ami de mon compagnon et qu’il vient souvent passer la soirée chez nous ! » On dirait une mère au foyer BCBG parlant dans un cocktail mondain tout en sirotant une coupe de champagne et en piquant un ou deux canapés - mais pas trop, ça fait grossir. Je te jure, tu ressembles à une femme de quarante ans quand tu parles. «
Tu t’appelles comment au fait ? Moi c’est Scarlett... Scarlett Caroll. » Tout concorde effectivement. Il te semble bien que Neo se soit éclipsé une fois ou deux après l’appel d’une certaine Scarlett. C’était donc elle ? Est-ce qu’ils sont ensembles ? La curiosité te brûle les lèvres - c’est une bonne chose, n’importe quoi pouvant te réchauffer est bienvenue - mais tu contiens tes questions. Tu as beau être coiffeuse, tu n’es pas commère pour un sou. «
Moi c’est Hell. Hell Leroy Blavatsky. »
Lors de cette discussion vous avez bien avancé et ton immeuble est en vue. En quelques mètres vous êtes devant la porte et tu fais signe à Scarlett de s’arrêter. Enlevant un gant avec réticence, tu tapes le digicode et pousse la porte qui daigne s’ouvrir dans un bruit de grille de prison. Tu la tiens pour que ton hôte puisse passer tout en continuant à parler : «
Et si tu veux tout savoir, tous les croyants que je croise le dimanche à l’église m’appellent Leroy. » Tu parler puisqu’il s’est avéré que cette femme était une amie de Neo. Autant épancher ta soif de compagnie. Tu t’avances dans le hall et pointe les escaliers : «
Septième étage. » Tu jettes un regard vers l'ascenseur qui tend ses portes de métal, le cercle rouge de son bouton clignotant comme s’il disait ‘‘viens, viens, monte, appelle-moi, je t’éviterai bien des soucis...’’ Quel tentateur... Mais tout n’est que vice et illusions. Tu pousses un grand soupir. «
Désolée mais l’ascenseur est en panne. » C’est la triste loi de Murphy.