Sujet: hermès → je ne suis pas un dieu, mais presque. Lun 23 Juil - 2:06
FEAT. ROBERT PATTINSON
hermès judah camden-weiss
23 ans → Né(e) à New-York le 01/05/1989 → science-po célibataire → hétérosexuel → membre des playboys.
And who am i ?
★Quels sont tes caractéristiques? → Je suis quelqu'un tout ce qu'il y a de passe-partout. J'ai des cheveux, j'ai des yeux, une bouches, des dents bien alignées, à la différence que bien souvent je dépasse les gens dans la rue d'au-moins une demi-tête, de part ma taille qui me complexe légèrement. mais c'est vraiment légèrement hein, sinon j'aime bien mon physique. Mes grands yeux verts, mon meilleur ami séduction, mon sourire sorti des films hollywoodien. Moi, imbu de ma personne, narcissique ? Faux. Je cherche juste ce qui peut me faire garder confiance en moi face aux autres. Je fais très attention à moi, c'est d'ailleurs pour cette raison que je m'impose de la musculation plusieurs fois par semaine. Aux yeux des filles, c'est les abdos qui l'emportent sur la bedaine. Je laisse souvent ma barbe de trois jours, je trouve ça sexy, et ça mûrit le visage. De loin, on ne dirait pas que je n'ai que vingt-trois ans. On m'en donne facilement vingt-sept. J'en joue beaucoup de ça. Il faut dire, c'est un atout non ? D'un point de vue un peu moins physique, il y a quelque chose de pourtant trop répandu qui me différencie des autres : une malformation cardiaque qui me vaudra de longues journées d'enfance à l'hôpital. Seulement très peu de personnes sont au courant, pourquoi ? Parce que j'en ai décidé ainsi. Choses plus futiles, je possède évidemment mon permis de conduire, une très jolie voiture que mon père m'a gentiment offert pour mes vingt-et-un ans. En soirée je bois beaucoup, jusqu'à sentir la musique éclater mes tympans rendus hypersensibles à cause des mélanges, cependant j'évite de me droguer durement. Pour éviter les accidents, je ne consomme que de la fumette, en petite quantité, juste pour rebooster. Dans la vie de tous les jours je suis un féru fumeur de tabac, j'en arrive aujourd'hui à un paquet tous les deux jours. Il fut une période où un paquet ne me suffisait pas dans une seule journée. D'un point de vue féminin, malgré une certaine attirance avec une jolie jeune femme, n'étant pas dans une relation avec elle - ce qui n'arrivera probablement jamais - je m'autorise toute sorte de petites soirées avec une fille différente à chaque fois. ce qui est bien, c'est que ce sont des filles qui pensent que coucher veut dire aimer, donc ce ne sont pas des prostituées. Et donc ? C'est gratuit.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Mon caractère en un mot : invivable. Malgré ça j'ai bien l'impression d'être intriguant. Il faut dire, je ne suis pas le garçon le plus normal qu'il puisse exister sur terre. Je.. J'intrigue, voilà tout. De part mes caprices, certains jours, qui peuvent s'avérer assez hallucinants, mais d'autre part ma discrétion et mon effacement, d'autres jours, qui peuvent faire de moi un véritable paradoxe qui respire. Prenons un exemple : imaginons, je demande à mon père une nouvelle voiture. Celui-ci accepte. Mais il n'y a plus le modèle que je veux avec la couleur que je veux. Ce n'est pas de la faute de mon père on est d'accord ? C'est la faute de l'usine, qui ne propose pas assez de choix. Et pourtant, je pourrais arrêter de rendre visite à mon père le temps qu'il faudrait pour le faire culpabiliser et le faire mettre la main au porte-feuille pour qu'une édition spéciale sorte exprès pour moi. Tu vois le genre ? Pourri gâté jusqu'à la moëlle. Et je ne me cache certainement pas. On a juste des modes de vie différents. Faut pas pleurer. Mais là, le paradoxe peut se mettre en place : j'ai la réputation d'un mec sans coeur à la fac mais les gens ne savent pas pourquoi. Sous la carapace se cache quelqu'un qui a juste besoin qu'on s'intéresse à lui pour des raisons morales, et non pas pour des raisons purement financières. Ce que les gens ignorent, c'est que j'ai souffert de l'absence de ma mère durant mon enfance, ce qui suscita un profond manque d'affection féminine, l'amour que peut porter une mère à son enfant, je n'y ai pas eu le droit moi. C'est pour ça qu'une fois avec les autres, je m'invente une toute autre personnalité. je me présente comme étant quelqu'un de vicieux et d'incroyablement manipulateur. La fierté, l'arrogance, tous ces adjectifs là, on me les a souvent attribués. Le contraire de radis ? Paradis. Donc enfer = radis. Et comme d’après Sartre, l’enfer c’est les autres, alors vous êtes tous des radis, vous connaissez ? Hé ben c'est le cas dans ma tête. Je considère les autres comme des radis que je bouffe comme je veux, avec un peu de sel. le sel, c'est le mensonge - ô moi, menteur de première - sentez la subtilité. Vous l'aurez compris, je vais ajouter un deuxième mot à mon caractère général : en plus d'être invivable, je suis le pire des connards, qui aime pas les radis. Ouais, j'aime pas les autres. Bon je trouve que je n'ai pas assez approfondi la partie que presque personne ne connaît, le petit Hermès inoffensif, le petit le tout mignon, celui qu'on ne pourrait qu'adorer parce qu'il ne dit que du bien de vous. Rares sont les personnes ayant croisé ce Hermès. Un jeune garçon torturé par l'absence de sa mère et les exigences trop rudes de son père, ce jeune garçon qui ne souhaite que profiter de la jeunesse et ne surtout pas finir comme son père, vieux et seul. Seulement voilà, étiquette oblige, quand tu nais fils de riche, tu restes fils de riche jusqu'à la fin de ta vie.
Well... It's my story...
Nous voici à New York, le berceau de ma vie, ma ville de toujours, ma ville. On s’enfonce un peu et on se retrouve à Manhattan, au cœur de l’Upper East Side, quartier connu pour ses grandes tours et l’incroyable somme d’argent qui y circule tous les jours. Le quartier des bourges me direz-vous. Vous avez raison. J’en suis un. Seulement l’histoire ne commence pas là. La rencontre de mes parents, le plus incroyable de tous les malentendus qui puissent être imaginés et vécus sur cette Terre. On en voit beaucoup, des nouveaux riches qui ont fait fortunes grâce à des investissements foireux ou même grâce à l’immobilier. Ces riches-là, c’est pas mon père. Mon père lui, c’est un véritable héritage s’écoulant depuis des générations qui lui a permis de se faire un nom. Il ne travaille pas. Depuis son adolescence, il vit sous les milliards et les milliards de dollars qui dorment bien sagement dans un coffre. C’est injuste patati patata, oui c’est injuste. Et alors ? Croyez-vous que le monde tournerait normalement s’il n’y avait que des pauvres ? Que des gens obligés de travailler toute une vie pour s’offrir un voyage aux quatre coin des états ? La réponse est non. Un gros non. Il faut de tout, de la diversité. Mon père l’a bien compris aussi, ce qui ne l’empêche pas de faire son maximum pour aider les plus démunis, entre gala de charité et œuvres caritatives, ces longues soirées dans une galerie d’art à acheter des tableaux hideux qui ne représentent que quelques malheureux points enclavés entre deux lignes, tout ça pour reverser la somme gagnée aux actions humanitaire. Ce n’est pas de la solidarité ça ? Alors qu’est-ce que c’est ? Dans sa jeunesse, mon père était un homme bon, qui n’avait pas que l’argent dans la tête. La preuve, il a même épousé une femme - ma mère - des bas-quartiers si je puis dire.
« Encore du café monsieur ? » Cette voix. Mon père leva les yeux et fut subjugué par tant de beauté dans un si petit corps, dans un si petit fast-food. Coup de foudre ? Peut-être pas. Un multi-milliardaire qui ne fait rien de sa vie à part donner aux autres ne tombe pas amoureux d’une vulgaire serveuse dans un vulgaire fast-food dans une vulgaire petite ville du fin fond du Minnesota. Ce n’est politiquement pas correct. Imaginez la réaction de ses parents, de fervents chrétiens bien à fond dans l’éducation, qui vraisemblablement entretient un lien bien assez étroit avec l’argent et l’intérêt qu’un mariage peut apporter - vive la fin du Xxè siècle n’est-ce pas ? - tout au long d’une misérable vie ? Une catastrophe. Une inébranlable catastrophe humaine. C’est d’ailleurs bien pour cela que leur amour fut un amour clandestin, avec des petits rendez-vous secrets tout au long de leur idylle, avec un présent risque tout de même… moi. J’avais pointé le bout de mon nez début mai, en plein dans la saison de printemps, et à vrai dire je n’étais pas vraiment un enfant désiré. Ma mère était totalement paniquée à l’idée de devoir se confronter aux parents de sa moitié pour garder leur enfant hors-mariage. Mon père, lui, en voulait terriblement à celle qu’il aimait de lui avoir fait ce coup-là, cette mauvaise blague qui pourrait briser à tout jamais les liens qu’il avait avec ses parents, d’horribles personnes, malgré leur tendance déjà bien trop tumultueuse. C'était l'hécatombe ouais.
Au début, les premiers mois de ma petite vie, je vivais chez ma mère. Dans une petite maison qu’elle louait, ne pouvant se débrouiller autrement. Heureusement, mon père l’aidait un peu financièrement. Il voulait que tout soit parfait, alors autant nous éviter le motel quoi… Mes grands-parents, aussi bien maternels qui n’étaient plus de ce monde que paternels qui étaient totalement contre leur union, ne devaient absolument pas être au courant de cet incident. Seulement ma mère ayant un cœur, une conscience maternel, un véritable amour pour moi, elle n’aurait jamais pu se résoudre à me faire adopter. Lorsque j’eus un an et demi, ma mère n’en pouvait plus, elle n’arrivait pas à joindre les deux bouts : elle était endettée jusqu’au cou, et avait du quitter son travail de serveuse. Elle avait du déménager à New-York, là où vivait son âme-sœur, elle avait du renoncer à toute sa vie pour moi. Imaginez-la chercher un appartement à New-York avec un budget frôlant la précarité. Avec moi en plus, tout l’argent que je leur prenais avec les aménagements, la nourriture, les couches… et bientôt l’éducation. Je disais qu’elle n’en pouvait plus ? Non, elle en perdait la tête, carrément. Jusqu’au jour où je me retrouvai sur le paillasson d’une immense demeure en périphérie de New-York, la maison de campagne de mon père, l’effroi sur son visage quand il vit ce bébé qui allait lui apporter tant de problèmes… Seulement c’était le sien, impossible de l’abandonner, de le donner à quelqu’un d’autres. Ce ne serait pas humain. Ma pauvre mère, elle, avait disparu de la surface de la terre. Peut-être ne voudrait-elle jamais plus me revoir, m’oublier, faire comme si je n’avais été qu’un rêve et que je n’avais jamais existé ? Je n’en avais pas conscience, mais j’étais dans une situation plutôt délicate. Je n’avais plus de mère, celle-ci avait décidé de fuir ses responsabilités et m’abandonner, me refiler au père, quelqu’un qu’elle aimait mais qui n’aimait pas les enfants, quelqu’un en qui on ne pouvait pas vraiment faire confiance. Quelqu’un qui allait me considérer comme un fardeau au lieu de m’aimer comme un père. J’étais de trop.
Mon enfance, ce fut une souffrance quotidienne. A l’école, tout le monde était au courant de mon histoire à cause de mon père qui ne savait pas tenir sa langue. On m’avait élevé de sorte que je devais fermer ma gueule face aux autres qui se moquaient. J’avais à peine huit ans, et j’étais déjà un enfant soumis de force, sans amis, toujours seul. Evidemment, je devais ramener d’excellentes notes, sinon je prenais des claques et j’étais puni. Les gens qui me faisaient le plus peur, c’était mes grands-parents, qui n’hésitaient pas à me faire peur, me punir d’être né, me faire regretter d’être venu au monde. C’était en vivable. De là s’en écoulait un comportement difficile à gérer, entre mes pleurs et mes impulsions agressives. « Hermès, viens par ici. Tu finis tes devoirs, tu ranges ta chambre et tu vas te coucher. J’ai vu ton relevé de notes, c’est quoi ce six sur dix en orthographe ? Tu crois que six sur dix c’est assez pour être le meilleur ? Absolument pas. Tu es privé de dîner. » Mon quotidien, alors que je n’avais que onze ans. A cause de cet étouffement parental, je devais faire une croix sur mon éventuelle vie sociale future. Je devais toujours bosser, bosser, bosser. Je n’avais pas le droit d’aller aux rares anniversaires auxquels j’étais invité, je devais faire une croix sur les sorties proposées par l’école, sur les colonies de vacances. Oui, mes vacances d’été je les passais dans un centre de remise à niveau tenu par des religieuses. Résultat des courses ? J’étais intelligent, bien élevé de force, et religieusement correct. Je n’aimais pas ça, pour moi ce n’était qu’une futile corvée, j’estimais avoir le choix, seulement étant élevé dans une familles où les valeurs réactionnaires se trouvaient être comme des lois, je ne l’avais pas, ce choix. Mais rapidement je commençais à me demander quand j’allais revoir ma mère. Mon père ne m’avait pas encore mis au courant de mon histoire, de leur amour impossible digne d’un Roméo et Juliette moderne. Il en avait honte, il voulait absolument tourner la page sur ces évènements. Il voulait tellement oublier ma mère qu’il épousa une autre femme, déjà mariée auparavant, ayant une fille. Ma belle-mère était horrible, une vraie mégère qui elle non plus ne supportait pas les enfants. Mais pourquoi faire des enfants lorsqu’on ne les supporte pas, c’est quoi l’utilité sincèrement, à part les faire souffrir. Peu de temps après, cette femme en eut marre de la situation, mais laissa avec nous la gamine, qui se retrouva comme seule au monde. Son nom, c’était Aspen-Utopiah. Nous nous sommes découverts de nombreux points communs, qui nous ont permis un rapprochement quasi-instantané. On était là l’un pour l’autre pour se soutenir dans les pires moments. On se couvrait quand l’un voulait faire une connerie. Inséparables, comme de vrais frères et sœurs, alors qu’aucun lien du sang nous unissait. C’était… assez étrange. Même nouveau pour moi, moi qui n’avait jamais pu avoir d’amis dans ma misérable enfance. Nous avions tous les deux le même âge, à savoir quatorze ans à l’époque, et nous étions à la fois frères et sœurs, meilleurs amis, et confidents. Mon père n’aimait pas trop notre relation, de peur que l’on tombe amoureux, ce qui aurait été très mal vu. Seulement il ne pouvait rien faire, mis à part nous séparer. Mais une fois séparés nous aurions tout fait pour nous retrouver. C’était un fait, une vérité générale que personne au monde ne pouvait bafouer. C’était Aspen et Hermès. Ce n’était pas Aspen ou Hermès, ça c’était impossible, inconcevable. Tout le lycée, nous l’avions passé ensemble. C’est d’ailleurs au lycée que je me suis découvert cette faculté à attirer les filles comme des mouches autour d’un caca de chien. Ca, d’ailleurs, ça ne plaisait vraiment pas à Aspen, évidemment. Ce n’était pas de la jalousie, c’était mon manque de prudence qui ne lui plaisait pas. Elle en avait rien à faire de ma vie sexuelle à vrai dire, mais elle trouvait cela dommage de porter atteinte de cette façon à une réputation, aussi bien la mienne que celle de la fille. En général, les histoires ne restaient jamais bien secrètes, il y avait toujours des grosses gueules pour parler. Ca, ça me plaisait pas non plus. Mais le fait de pouvoir posséder presque n’importe quelle fille du lycée le temps d’une nuit, cela me faisait me sentir puissant, pour compenser ma soumission pendant mon enfance. Ce n’était qu’une question psychologique. Plusieurs fois Aspen et mon père m’avaient sollicité pour consulter un psychologue, mais je n’avais pas l’impression d’être fou. Malheureusement, plus de temps passait, plus je trouvais qu’Aspen me collait, je me sentais étouffé par sa présence. On se disputait de plus en plus souvent. Mon père, n’en parlons même pas… Je lui demandais les choses que je voulais et puis c’est tout, il n’y avait aucune discussion, jamais jamais. Et évidemment, le contact passait mieux entre Aspen et mon père. Je voyais totalement dans le jeu de ce dernier, je l’avais mis en garde hein, il lui faisait du mal je le tuais. Elle me saoulait certes mais je tenais à elle bien plus que tout.
Mon diplôme en poche, je décidai de partir à l’université, faire ma vie de mon côté. Mon père m’avait offert un loft, une voiture et avait chargé mon compte en banque. Je ne manquais de rien si ce n’était d’un peu d’affection hors de celle d’Aspen, qui avait du mal à me laisser partir. C’est d’ailleurs tout naturellement, l’aimant comme à la prunelle de mes yeux, comme ma sœur, n’ayant par contre aucun sentiment pour elle - quasiment impossible pour moi - que je lui proposai d’habiter chez moi. Elle n’était pas rassurée, seule avec mon père, et je la comprenais. Chez moi elle était en sécurité, ça c’était sûr. Et puis nous ne manquions de rien, autant ne pas nous quitter. Je commençais mes études de science-po à l’université de New-York, Aspen avait choisi journalisme. Nous étions bien là, tous les deux, à partager nos quotidiens. Cela ne nous dérangeait pas puisque nous avions l’habitude, depuis nos douze ans. C’est lorsque je suis rentré à l’université que j’ai compris ce qu’était la vie. La vraie vie. Les soirées, les sorties au parc d’attraction entre amis, etc. En l’espace de quelques mois, j’avais littéralement changé. J’avais des potes en masse, des exs en masse, enfin voilà j’étais devenu quelqu’un de détestable et pourtant, j’avais un minimum de popularité. J’étais toujours invité aux soirées, on m’aimait pour mon argent ou mon physique. C’était tellement jouissif que je ne voyais pas vraiment le revers de la médaille, entre les déceptions, les coups de putes et les embrouilles bien trop nombreuses. J’avais à peine dix-neuf ans que je faisais n’importe quoi de ma vie. Aspen était toujours là pour me rappeler à l’ordre, heureusement, m’empêcher de faire trop de conneries. C’était un véritable soutien pour moi, mon ange-gardien.
Lux. Cette fille avait réussi à m’attirer dans ses filets, à jouer de moi. Je pavanais mon argent à tout-va, je narguais les autres petits pauvres, et elle, elle m’avait repéré. Elle était magnifique, je l’aurais bien mise dans mon lit si cela elle n’avait pas essayé de m’extorquer des milliers de dollars sur mon compte. Et pourtant… Je la détestais, d’avoir essayé de me faire ce coup-là. Seulement, c’est grâce à elle qu’aujourd’hui j’ai fait de ma vie quelque chose d’haletant, que bon nombre de petits fils de riches aimeraient faire. Une vie sous les goûts du risque permanent, à se jouer des gens, à se foutre de leur gueule après les avoir financièrement baisés. Je voulais absolument faire équipe avec elle, ce qu’elle refusa naturellement. Et là, j’ai fait jouer mon chantage. La police. C’est fou ce que ça peut faire changer d’avis, le mot police. J’étais content, j’avais même réussi à faire ce que je voulais avec une voleuse professionnelle, une petite menteuse de première. C’est elle qui m’a appris à être ce que je suis aujourd’hui, malhonnête et entreprenant avec tout le monde, même si Aspen est contre tout cela. Mais j’ai réussi à devenir quelqu’un, même si ce n’est pas une activité loyale je suis quelqu’un aux yeux d’une personne, et c’était tout ce qui comptait.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → keukou je m'appelle émi (je précise que je suis une personne de sexe féminin) et je vais avoir dix-sept ans dans deux semaines. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → en fait c'est une assez longue histoire. Voilà près de deux jours que je cherchais un forum très actif sans pour autant tombé dans l'usine de la célèbre université américaine qui commence par un Berk et qui finit par un eley vous voyez ? Donc bim bam boum j'ai maté pendant deeeeeeux jours plein de partenaires, j'en avais ma claque, et puis là, je vois NEW YORK CITY LIFE et là je fais "pfiouu, sauvée". voilà fin de la petite histoire. ★Ce personnage est-il un double compte ? → non. les doubles-comptes c'est carrément trop se vouer au suicide avec moi. ★Présence sur le forum → c'est assez variable en réalité. je peux passer tous les jours mais ne poster qu'une ou deux fois par semaine (pendant les cours principalement), en vacances ça dépend aussi. ★Personnage inventé ou scénario ? → j'invente toujours moi, mais ce personnage est inspiré du scénario non-achevé de Lux.
Mon exemple de RolePlay:
Ma clope ! Elle venait de me niquer ma clope ! Elle ne faisait rien pour arranger les choses là, la petite demoiselle. Elle aurait pu partir, retourner dans la boîte ou rentrer chez elle, passer une nuit de folie avec l'autre gringalet amoureux transi, elle aurait pu passer de meilleurs moments mais non, elle décide quand même de continuer à me casser les couilles. Je pensais que la clope allait faire passer ma colère, au moins l'estomper, en plus c'était ma dernière, mais là je ne vais plus pouvoir fumer, et ça c'était plutôt tragique. Moi accro au tabac ? Presque. Mais c'est bon c'est pas la mort. Et puis merde, on est grands. Si un jour je devais mourir, je pense que ce serait surtout d'un crash d'avion ou d'un accident de voiture. Pas du tabac. Elle était là, devant moi, entrain de pleurer. Je m'en voulais de la faire pleurer. Mais moi aussi je pleurais. Pas physiquement, j'avais tout fait pour éviter ça, mais à l'intérieur de moi je pleurais. J'étais assis, les jambes repliées, mes coudes appuyés dessus et mes mains retenant ma tête. Et nous étions là, comme deux abrutis, à ne même pas se regarder. Elle me détestait. Tant mieux moi aussi. A l'instant présent je la détestais bien plus que mon réveil, bien plus que les feux rouges de la ville, je la détestais tout simplement parce que mine de rien j'étais presque amoureux d'elle et lui avouer serait la laisser gagner, mais ne pas lui avouer c'est nous créer de trop nombreuses disputes, d'incessantes prises de têtes, et ça, ça me faisait souffrir. Il ne fallait pas croire que les garçons étaient insensibles. Moi je fais genre je suis insensible parce que je veux pas passer pour n'importe quoi, mais au fond, ce que je vivais avec Raphaëlle, c'était génial, mais à la fois insupportable. Si un jour quelqu'un devait faire le pas, ce ne serait certainement pas moi ! J'aurais trop peur de perdre, de passer pour un dégonflé. Je sais bien c'est totalement idiot, mais des fois il y a des priorités, et l'amour n'est pas une priorité dans ma vie. Repenser à tout cela m'enfonçait encore plus dans ma solitude à ce moment-là, malgré la présence de Raphaëlle non-loin de moi. Là, j'avais envie de me lever, de m'approcher d'elle et de l'embrasser. Juste ça, juste l'embrasser. Pouvoir sentir ses lèvres contre les miennes, comme nous faisions quelques fois, sans pour autant nous dire je t'aime, sans pour autant nous afficher devant tout le monde. Je voulais juste l'embrasser. Mais après ce qu'il venait de se passer, cela aurait été beaucoup trop stupide. Je ne savais même pas si elle en avait envie elle-aussi. Cela ne valait pas le coup de tenter le tout pour le tout, au risque de me prendre un vent, de me faire insulter ou humilier. C'était peu probable, mais le risque zéro n'existait pas pour moi.
Malgré cette réflexion, je me levais quand même. Et à ce moment-là, c'était une Raphaëlle les yeux rouges mais les joues sèches que je retrouvais face à moi. Même dans cet état-là elle restait étonnamment belle. Je ne savais pas quoi faire. Mais je ne voulais pas pour autant platement m'excuser, nous étions tous les deux fautifs pour moi. Non. Mais partir ? Partir, était-ce une bonne solution. J'entendais par-là rentrer chez moi. Prendre une douche, avaler un somnifère et dormir une journée entière. Oublier Raphaëlle. Oublier ce soir. Et même oublier l'autre mec. Je m'approchais de Raphaëlle, encore et encore, jusqu'à être très près, n'entretenant pour autant aucun contact physique. Je sentais sa respiration, son cœur battre la chamade. J'aurais voulu que ce moment dure toujours. Que personne ne parle, que l'on soit là, tous les deux, à se regarder, sans se toucher, sans bouger, sans rien faire. C'était parfait. Nos cœurs battaient tous les deux en rythme, très fort, très très fort. Mais moi, je n'osais voir plus loin. « Je m'en vais si tu veux. Cela nous évitera à tout les deux de passer nos soirées à nous disputer, à nous insulter. » Je parlais d'un ton assez doux, même si mes mots se voulaient à la base assez secs, je ne voulais pas que Raphaëlle voit encore en cette déclaration une tentative d'agression vocale. Son visage était tellement parfait. De près, c’était encore mieux. Immédiatement après, je regardais son bras nu, que je ne pus m’empêcher de caresser doucement, en l’effleurant de mes doigts, et sans même attendre sa réponse, rien, je me retournais. « Je suis vraiment désolé Raphaëlle. », et je commençais à m'éloigner. C’était dur pour moi, de la quitter à ce moment. Mine de rien, même si c’était moi qui agissait cela me brisait le cœur de la laisser là, seule. Sachant que l’autre gringalet resté en retrait rechargerait encore plus, et ça je ne le permettrait pas. Je crois que c’est d’ailleurs pour cette raison que j’espérais fort que Raphaëlle me retienne, me dise de ne pas la laisser, de ne pas l’abandonner. Rien que ça ça me rendrait heureux. Heureux pour la soirée au moins.
Le code règlement:
→ Code validé par la déesse aux 5 comptes
Dernière édition par Hermès Camden-Weiss le Jeu 26 Juil - 21:08, édité 15 fois
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Sujet: Re: hermès → je ne suis pas un dieu, mais presque. Lun 23 Juil - 2:08
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: hermès → je ne suis pas un dieu, mais presque. Lun 23 Juil - 2:11
bienvenue sur nycl le titre m'a fait rire j'aime beaucoup robert et puis le pseudo
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Sujet: Re: hermès → je ne suis pas un dieu, mais presque. Lun 23 Juil - 2:14
zechariah → oh ben tiens un administrateur, j'avais justement une petite question. du moins, un petit problème. je vois qu'on me demande un exemple de rp, seulement j'ai demandé à supprimer mon compte sur dernier forum dans lequel j'ai joué, perdant ainsi tous mes rps... c'est grave docteur ? et merci !
ondine → et le tien de pseudo me fait trop rire, parce que ça me fait me rappeller d'une fille que j'ai rencontré sur un forum, pour déconner son personnage elle l'avait appelé Ondine Akeller. la subtilité du jeu de mot. merci beaucoup ! je dois avouer je me suis un peu cassé la tête à trouver un pseudo, alors contente que ça te plaise !
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Sujet: Re: hermès → je ne suis pas un dieu, mais presque. Lun 23 Juil - 2:21
on dîne à quelle heure (j'ai mis du temps à comprendre je l'avoue ) moi ça me fait penser à Pokémon
&pour répondre à la question (qui était pour Zecheriah ) : tu peux créer un rp pour l'occasion, que te servirait de premier rp ici par exemple
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Sujet: Re: hermès → je ne suis pas un dieu, mais presque. Lun 23 Juil - 2:24
oh d'accord ça va alors ! sur le coup j'étais un peu flippée j'avoue. merci d'avoir éclairé ma lanterne ! & c'est vrai que ça fait aussi penser à Pokémon. mais on dîne à quelle heure c'est carrément trop bien. et surtout trop bien trouvé ! je vais entamer un peu ma fiche quand même, malgré le fait qu'il soit une heure du matin. demain grosse journée en plus, et grosse soirée... (oui je sais je raconte ma vie désolée.)
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Sujet: Re: hermès → je ne suis pas un dieu, mais presque. Lun 23 Juil - 2:31
Bienvenue! Hermès ça sonne grec, (Lucas est grec MDR)
J'aime bien le Rob Pattinson, il joue super bien dans Cosmopolis alors que le film est nul! LOL
Good Luck Mister Vampire!
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Sujet: Re: hermès → je ne suis pas un dieu, mais presque. Lun 23 Juil - 2:39
Bienvenue !
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Sujet: Re: hermès → je ne suis pas un dieu, mais presque. Lun 23 Juil - 2:43
lucas → hermès je trouve pas que ça sonne si grec que ça moi... ça "sonne grec" parce que c'est le nom d'un dieu grec, mais sinon je ne trouve pas que ça ai tant que ça la sonorité grecque. BREF. merci beaucoup ! dis donc quel accueil, j'adore ça. cosmopolis ? jamais vu. honte à moi ? par contre mister vampire je ne suis pas d'accord. ROBERT PATTINSON c'est Remember Me et De l'eau pour les éléphants. est-ce bien clair ? bien, merci. ♥
éden → éden, ô éden ce prénom, qu'est-ce que j'adore... pour un garçon c'est encore mieux, même si j'ai surtout l'habitude de le voir sur une fille, le changement ça fait du bien. merci beaucoup !
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Sujet: Re: hermès → je ne suis pas un dieu, mais presque. Lun 23 Juil - 2:48
J'avais zappé la question, mais Ondine a tout dit
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Sujet: Re: hermès → je ne suis pas un dieu, mais presque. Lun 23 Juil - 2:54
cinq doubles-comptes ?! mon dieu ça frise l'inimaginable !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: hermès → je ne suis pas un dieu, mais presque. Lun 23 Juil - 3:06
Hermès Camden-Weiss a écrit:
éden → éden, ô éden ce prénom, qu'est-ce que j'adore... pour un garçon c'est encore mieux, même si j'ai surtout l'habitude de le voir sur une fille, le changement ça fait du bien. merci beaucoup !
Haaw toi je t'aime bien xD Pareil, je l'ai surtout vu sur des filles mais bon, il va bien à mon Crawford Et bonne chance pour ta fiche ! C'est jamais une partie de plaisir (pour moi en tout cas ) mais c'est un mal nécessaire pour ensuite s'éclater sur le fow'
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Sujet: Re: hermès → je ne suis pas un dieu, mais presque. Lun 23 Juil - 3:26
Hermès Camden-Weiss a écrit:
cinq doubles-comptes ?! mon dieu ça frise l'inimaginable !
Ouais, moi aussi je suis un dieu (ouais, dans mon cas, un Déesse, mais bon )
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Sujet: Re: hermès → je ne suis pas un dieu, mais presque. Lun 23 Juil - 3:50
éden → j'adore faire les fiches moi. c'est ma partie préférée sur les forums. celle que je déteste ? les liens. je trouve ça horrible, casse-tête et super chiant à toujours mettre à jour. mais ce n'est que mon point de vue. et c'est vrai tu as raison, éden ça va plutôt bien à chace !
oksana → mais tous vos pseudos me rappellent à chaque fois une personne sur un ancien forum.. nostalgie. hé sinon, le fait que tu sois une déesse c'est plutôt cool non ? tu sais pas pourquoi ? parce que les dieux entre eux, ils ont des supers liens de la mort qui roxxe le tonnerre de zeus.
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Sujet: Re: hermès → je ne suis pas un dieu, mais presque. Lun 23 Juil - 3:53
Un lien? Pas de problème Un coup validé, tu me feras signe Entre dieux, il faut être solidaire
Bref, je stoppe le flood
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Sujet: Re: hermès → je ne suis pas un dieu, mais presque. Lun 23 Juil - 3:56
et mince je viens de voir dans les questions et blablabla que quelqu'un souhaitait s'inscrire avec mon Rooooob. j'aime pas la concurrence. oui d'accord ♥
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Sujet: Re: hermès → je ne suis pas un dieu, mais presque. Lun 23 Juil - 4:26
J'aime beaucoup le pseudo bienvenue à toi & bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: hermès → je ne suis pas un dieu, mais presque. Lun 23 Juil - 4:59
merci ♥
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Sujet: Re: hermès → je ne suis pas un dieu, mais presque. Lun 23 Juil - 5:07
Hermès Camden-Weiss a écrit:
et mince je viens de voir dans les questions et blablabla que quelqu'un souhaitait s'inscrire avec mon Rooooob. j'aime pas la concurrence. oui d'accord ♥
Je pensais justement que c'était toi
*reviens
J'ai validé ton code du règlement qui est bon
GardeRobGardeRob!
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Sujet: Re: hermès → je ne suis pas un dieu, mais presque. Lun 23 Juil - 5:09
j'ai vu qu'il y avait une émi qui avait posté mais ce n'est pas moi. et non non je me suis inscrite directe. m'en fous je veux Robert. si je finis pas ma fiche demain je la finis mardi ou mercredi normalement donc il ne devrait pas y avoir de souci... mais on sait jamais.
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Sujet: Re: hermès → je ne suis pas un dieu, mais presque. Lun 23 Juil - 8:29
j'adore grave le pseudo, surtout avec le Judah. Ça fait mélange de mythologie (nenon, ça ne paraît pas que j'ai fait un cours d'histoire spécialisé sur la mythologie ). Sinon bienvenue & honnêtement j'adore le choix, bien que Rob dans Twilight à tout pour me faire beurffer, mais je l'aiiime dans de l'eau pour les éléphants (a) Bref, j'vais arrêter de faire un paragraphe dans ta fiche Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: hermès → je ne suis pas un dieu, mais presque. Lun 23 Juil - 11:09
Hermès Camden-Weiss a écrit:
lucas → hermès je trouve pas que ça sonne si grec que ça moi... ça "sonne grec" parce que c'est le nom d'un dieu grec, mais sinon je ne trouve pas que ça ai tant que ça la sonorité grecque. BREF. merci beaucoup ! dis donc quel accueil, j'adore ça. cosmopolis ? jamais vu. honte à moi ? par contre mister vampire je ne suis pas d'accord. ROBERT PATTINSON c'est Remember Me et De l'eau pour les éléphants. est-ce bien clair ? bien, merci. ♥
éden → éden, ô éden ce prénom, qu'est-ce que j'adore... pour un garçon c'est encore mieux, même si j'ai surtout l'habitude de le voir sur une fille, le changement ça fait du bien. merci beaucoup !
Tu marques un point, j'ai bien aimé chacun de ses films, et pour indication les deux que tu as cité sont dans ma collection DVD ^^
mais si tu préfères ton prénom est en haute couture ! (mais attention au pique à glace)
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Sujet: Re: hermès → je ne suis pas un dieu, mais presque. Lun 23 Juil - 11:41
Bienvenue parmi nous & Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: hermès → je ne suis pas un dieu, mais presque. Lun 23 Juil - 12:03
Bienvenue .
Mackenzie J. Howard
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i love the ring of your name you're the yin to my yang
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