"Perseverance is not a long race; it is many short races one after the other." - Walter Elliot

chapitre un ;

Let's get back to the beginning «T'habilles pas comme ça! T'as l'air d'une pute!». Je fronçai les sourcils en regardant mon frère vautré dans sa chaise berçante. Ce dernier, une bière à la main fixait la télévision. Je me penchai pour regarder mes vêtements. J'étais vêtue d'un jeans et d'une camisole. Une veste cachait mes formes naissantes. J'avais 13 ans. « T'es con. » lui répliquais-je. J'en avais marre de lui. J'en avais assez de ses commentaires déplacés. Depuis que notre mère était partie pour vivre à l'autre bout du monde, Sven se repliait sur lui-même. Pourtant, il n'avait que 19 ans et avait déjà l'air du double de son âge, avec son attitude. À ma réplique, il grommela, mais contrairement à d'habitude, il se leva. Trop saoul, il vacilla et s'approcha de moi. J'eus peur soudainement, peur qu'il me fasse du mal comme mon père avant moi. Il dut voir mon air effrayé, puisque son expression se radoucit. « Je m'excuse, petite soeur. Je m'excuse vraiment. » et il s'approcha pour me faire un câlin. J'eus un petit sourire. Sven était tout ce qui me restait et vice-versa. Il prit alors mes avant-bras et releva mes manches. Il révéla ainsi des marques de brûlures de cigarettes, celles que mon père m'avait fait lorsque j'étais encore une enfant. Je n'eus aucune émotion, aucune réaction. Mais je vis des larmes perlées au coin des yeux de mon frère. « Je ne te ferai jamais ça. Okay Oksana. Jamais!» et je le croyais. « Je sais » lui répondis-je. « Je peux aller voir mes amis, maintenant? » Et il me fit oui de la tête. Sans tristesse ni même colère, je pris mon sac et passai la porte de l'entrée

Je quittai donc la maison familiale quelques secondes plus tard. Dehors, il faisait ensoleillé et chaud. Je souris avant de prendre mon vélo pour me rendre au parc où se trouvaient mes amis. J'adorais l'Australie. C'était un si beau pays. Et je ne parlais pas juste des kangourous qu'on pouvait croiser parfois. Dommage que ma mère soit parti. Mais je la comprenais. Elle avait été amené de force ici en Australie quand il était évident qu'elle avait besoin d'aventure. Ma mère venait d'Ukraine, tout près de la Russie. Il n'était pas rare que les jeunes femmes prêtes à marier fassent parti d'une agence. On les mariait ainsi de force à un homme qu'elles n'avaient jamais vu de leur vie. Ça avait été le cas de ma mère. Mais elle rêvait d'un métier où on reconnaissait sa valeur. Elle ne voulait pas d'enfant et encore moins se faire passer la bague au doigt. Mais on ne choisit pas toujours sa vie. Hanna avait donc été marié à mon père, un Australien de pure souche. Mais cet homme était violent et sujet à de fortes crises d'angoisse et de paranoïa où il battait ma mère sans relâche. C'est sa volonté qui lui a permis de survivre. Je ne cache pas que c'est grâce à son courage que je survis encore aujourd'hui. Bref, elle est finalement tombé enceinte, ce qu'elle avait toujours redouté. Hanna ne voulait pas avoir d'enfants, puisqu'elle ne voulait pas qu'ils souffrent avec elle. Mais l'avortement était hors de question. Elle a donc eu Sven, mon frère ainé.

Et puis, il y a eu moi. J'étais encore moins désirée. Et je fus celle qui reçu le plus de coup et de sévices, d'où les marques de brûlures. Mais un jour, tout à cesser. J'avais sept ans. Ma mère en a eu assez de nous voir souffrir. C'est ce jour-là qu'elle s'est défendue. Et elle n'y est pas allée de main morte. La police est venue chez nous et a embarqué le corps de l'homme qui m'avait fait tant de mal. Et je me souviens de ce que je ressentais à ce moment-là; rien. Pour mon frère, ça a été toute une autre histoire. Il a vu toute la scène. Et il est encore plus perturbé depuis que ma mère est partie pour l'Amérique, nous laissant seuls, livrés à nous-mêmes.

« Hey Oks! Sors de la lune et redescend sur Terre » me dit mon meilleur ami Damian. Je lui souris. C'était du passé maintenant. Il fallait vivre au jour le jour.

chapitre deux

Les ennuis commencent « Pourquoi ta mère est partie Oksana?» me demanda la femme à côté de moi. Elle était si belle avec ses cheveux longs bouclés et son rouge à lèvres. Elle me faisait penser à ma mère, Hanna. « Parce qu'elle voulait vivre autre chose. Elle voulait avoir la chance de vivre la vie qu'elle a toujours rêvé d'avoir. » marmonnais-je. Encore là, aucune émotion. Je n'étais ni triste ni heureuse. J'étais juste indifférente. Peut-être étais-je trop mature pour mon âge? C'était jeune pour cela. J'avais à peine quatorze ans. Ivana et moi étions au restaurant. Et pas n'importe lequel. Un restaurant où il fallait s'habiller en veston cravate et robe chic. Sven ne savait pas que je me trouvais là. Il n'aurait pas été content. Il n'aimait pas que je fréquente cette jeune femme étrange. Mais j'avais confiance en elle. Une confiance aveugle. Ça ne pouvait pas s'expliquer. Elle me tendit alors la carte des desserts. Ivana avec son accent russe me sourit et m'encouragea à prendre le plus cher. Je ne me fis pas priée.

« Est-ce que ça te dirait de partir dans un autre pays... sur un autre continent? » me demanda-t-elle, soudain sérieuse. Je levai mon regard de mon gâteau au chocolat pour la fixer droit dans les yeux. « J'y avais jamais pensé... mais oui, voir autre chose que Melbourne m'intéresserait. » dis-je. Ivana eut un air satisfait. « Termine ton gâteau. Après, on ira faire les magasins ensembles. » dit-elle, avant de prendre l'addition. « Tu vas voir. On va s'amuser ensemble. » continua-t-elle. J'avais déjà recommencé à manger.

* * *

« Non Oksana! Et puis comment ça se fait que t'es encore aller voir cette femme! Elle est louche! Qu'est-ce que tu ne comprends pas? » s'emporta mon frère. Il avait quitté sa bière pour une journée et me fixait dans la cuisine. « Tu ne comprends pas Sven! J'ai besoin de voir autre chose que l'Australie. Et puis, peut-être que je reverrai maman! » la phrase de trop. Sven, fâché, jeta son verre d'eau contre le mur. « OKSANA!!!! Ce n'est pas normal ce que tu dis!!!! J'ai promis à maman que je te protégerait! T'es sous ma garde, Oks! Alors non, c'est NON. Point final! » dit-il.

Je fis la moue et me dirigeai vers lui de pied ferme. De toute la force que je possédais, je lui envoyai la plus grande claque que je ne pouvais pas faire. « T'es pire que tous! T'es comme mon père! ». Ma première réaction depuis un bail. Je ne disais jamais rien. Je ne discutais jamais ce que me disait Sven. Je ne savais pas ce qui avait changé. Mais je détestais ma vie ennuyante. Avant que mon frère ne puisse réagir, j'étais déjà en train de courir vers ma chambre. Je claquai la porte et la barrai. J'entrai ensuite dans une folie meurtrière. Je détruisis tout ce que je pouvais bien trouver. J'allai même fracasser le cadre contenant la photo de ma mère contre le mur.

Je m'arrêtai alors brusquement, fixant le verre jonchant le sol. Je tombai à genoux et me mis à pleurer. Je n'avais pas pleurer depuis que j'avais sept ans.

chapitre trois ;

IL SUFFIT D'UN SEUL GESTE, D'UNE SEULE PAROLE POUR PERDRE TOUT CE QUE TU AVAIS DE PLUS PRÉCIEUX J'étais au parc d'attraction. Ivana était plus loin discutant avec un jeune homme qui me semblait être dans la mi-vingtaine. À peine plus vieux que mon frère. Je serrai soudainement l'ours en peluche qui se trouvait dans mes bras. La façon dont il avait de me regarder me donnait des frissons dans le dos. On aurait dit qu'il voulait me manger toute cru. À la place de fuir, ou de me poser des questions, je restais là, bêtement à les regarder discuter. Ivana donna finalement une enveloppe à l'inconnu avant de partir en direction opposée. Mais que faisait-elle? Je ne bougeai pas d'un millimètre tandis que le jeune homme s'approchait de moi. « Tu es très belle ce soir Oksana. Ça te dirait de venir faire un tour dans ma voiture? » me demanda-t-il. Voyant que je ne réagissais pas, il sourit et me prit par l'épaule. « Tu vas voir. On va bien s'amuser tous les deux. »Ce fut donc le jour de mes 15 ans que je perdis ma virginité avec un pur inconnu qui avait l'âge de mon frère.

Évidemment, je n'avais pas aimé l'expérience, mais Ivana continuait de m'encourager. Elle me disait que c'était de cette manière que j'allais pouvoir voyager et voir autre chose, comme ma mère avant moi. J'avais soif de liberté. Je voulais absolument changé de vie, voir le monde. Alors je subissais. Et les hommes qui défilaient chaque jour ou presque se faisaient de plus en plus vieux. Mais à chaque fois, le même visage revenait. Ça avait été mon premier. Il se faisait appeler Cameron. J'ignorais si c'était son vrai prénom. Il me parlait très rarement de lui-même. Mais c'était sans aucun doute un peu grâce à lui que j'ai résisté le plus longtemps possible avant de sombrer dans le chaos. Ironique, n'est-ce-pas? Ou c'est peut-être le syndrome de Stockholm, qui sait?

chapitre quatre

EN ROUTE VERS UNE NOUVELLE VIE « Tu ne veux plus t'amuser? » me demanda-t-il, couché sur le lit, nu comme un vers. Je le regardai fixement, ramassant mes vêtements qui jonchaient le sol. Je ne répondis rien comme à mon habitude. « Oksana, tu ne sais pas à quel point j'apprécie ta présence. Ne t'en va pas. » me supplia-t-il presque. Je ne pouvais pas. Mon frère m'attendait. Et je ne voulais pas le décevoir, pas encore une fois. Cameron se redressa sur le lit et se rapprocha de moi. « Tu ne me laisseras jamais tombé, n'est-ce-pas? » me demanda-t-il. Je lui souris pour une des rares fois de la journée. « Non, jamais » lui murmurais-je. Et je le pensais. Jusqu'à temps que tout bascule!

La porte sauta et derrière la poussière qu'elle leva, je vis les traits de mon frère Sven enlaidit par la colère. Une batte de baseball à la main, il avait du me suivre à travers la ville jusqu'à ce petit motel. Je lis soudainement la peur dans les yeux de Cameron et surtout la surprise. Il ne s'attendait certainement pas à voir un autre homme débarqué. « Hey! Mec! Que se passe-t-il? Elle t'appartient? Si tu veux, on partage. Y'as pas de soucis. » marmonna Cameron avant de recevoir un coup de bâton. « Pauvre imbécile! C'est ma soeur! » cria Sven. Je ne l'avais jamais vu dans une telle colère, mais ce que je fis après n'arrangea pas les choses. « Sven! Arrête! Tu lui fais mal!!! Je l'aime! Je l'aime! » et je mis la main sur ma bouche. J'étais tellement jeune, à peine 16 ans. Je ne pouvais pas aimer, pas à mon âge. Et je ne pouvais pas aimer quelqu'un qui me payait pour passer du temps avec moi.

Cela mit mon frère dans un telle colère, qu'il en devint muet. Je crus même qu'il allait tuer Cameron, mais il n'en fut rien. Sven prit simplement mon poignet et me traina en dehors de la chambre d'hôtel pour m'amener à l'extérieur. Sans le savoir, c'était la dernière fois de ma vie que je verrais Cameron. Il valait mieux. Je m'en rendis compte dans l'année qui suivit. Mais quand même je ne pus jamais oublié son visage, jamais. « Oksana. J'ai pris ma décision. On s'en va vivre aux États-Unis. Et on pars ce soir. » marmonna mon frère ainé. Et il tint parole. Je ne revis plus jamais mon Australie natale non plus. À croire que ma vie se poursuivrait ailleurs et que sans le vouloir, je poursuivais exactement les traces de ma mère, Hanna.

chapitre cinq ;

RETOUR À LA CASE DÉPART New York... Cette ville avec ces grands buildings et tout ce bruit... Cela n'avait absolument rien à voir avec l'Australie. On en était bien loin. Sven avait atteint son but. Il m'avait sorti de mon "enfer". Ce qu'il ne savait pas, c'était que j'aimais cette vie au plus profond de moi. J'avais grandi tellement vite de cette façon, et d'une certaine manière, ils m'avaient tous sauvé. Étrange façon de penser, n'est-ce-pas? En tout cas, une chose était certaine. Je m'ennuyais de Cameron, mais je savais pertinemment que je ne le reverrais jamais. Je devais me faire une raison.

Mais au moins, en déménageant ici, je pourrais retrouver une sorte d'adolescence perdue. J'en avais un peu marre de jouer les adultes, alors qu'après tout, j'étais encore une gamine. Et il y avait un avantage à venir ici. Peut-être qu'un jour, dans la rue, j'allais revoir ma mère. Hanna... Son doux visage revenait à mon esprit. Je me demandais si elle avait réussi sa quête de liberté... Sûrement. Tout ce que j'espérais, c'était qu'elle ne se soit pas posée pour avoir une nouvelle famille. Non ça, je ne lui pardonnerais jamais.

« Tu comptes entrer dans l'appartement, Oks? Si tu restes planté là, tu vas prendre racine. » tenta de blaguer mon frère. Sven était profondément déçu de mon comportement, même dégoûté. Il ne me laisserait sûrement pas tranquille dans les prochains mois. D'ailleurs, j'étais déjà privée de sortie pour l'année à venir. Ça risquait d'être assez amusant... Bref, une nouvelle vie s'annonçait à moi. Il ne tenait qu'à moi de la rendre meilleure que la précédente...

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"Got a secret, Can you keep it? Swear this one you'll save. Better lock it, in your pocket. Taking this one to the grave" - The Pierces

chapitre six ;

LES ANNÉES PASSENT ET LES CHANGEMENTS NE SE VOIENT PAS À New York, le temps s'écoulait bien plus rapidement qu'en Australie. Les jours défilaient et jamais, je ne pouvais le stopper pour profiter d'une journée à la fois. Être loin de mon pays natal me faisait souffrir. Ma déracination était cependant moins pire que ce que mon frère, Sven, me faisait subir à chaque jour. Il ne s'améliorait pas, ressemblant de plus en plus à notre père. Il avait beau faire attention, tenter de moins boire, mais rien n'y faisait. Je savais qu'il souffrait, mais je pouvais rien faire pour l'aider. À cause de lui, les visites à l'hôpital se faisaient fréquentes. Bientôt, j'eus presque un médecin attitré, Logan Walden. Notre rencontre ne se fit pas dans les meilleures circonstances, mais j'ai appris à le tolérer, puis ensuite, à l'apprécier. Ce fut un des premiers à me redonner espoir. Il me donna sa carte, me disant les paroles suivantes « Si tu ne veux pas te retrouver prise avec les services sociaux, appel-moi 24h sur 24, je te soignerai. ». Ça m'avait grandement touché.

Et puis, je fis la rencontre de Maxence, un jeune homme blessé lui aussi. Il avait 18 ans et il était musicien dans un groupe de musique. Une semaine seulement après mon arrivé à New York, je les rencontré dans le bar où il jouait. Aussitôt, la musique lui a plu et j'ai remarqué dans le regard du jeune homme la même tristesse, la même douleur sourde que j'avais enfoui en moi-même. Lui aussi m'avait vu dans la salle et m'avait trouvé jolie. Indéniablement, nous avions connecté autant émotionnellement que physiquement. Mais jamais je ne m'imaginais le revoir un jour. Mais à la sortie du bar, je le revis ou plutôt nous nous sommes rentrés dedans par inadvertance. Maxence m'a ensuite invité à boire un café et j'ai accepté. Ayant tous les deux un caractère qui s'adapte facilement à celui des autres, nous nous sommes tout de suite bien entendu. Le soir-même, nous échangèrent nos numéros de téléphone respectifs.

Pour moi, la présence de Maxence était bénéfique. Il me donnait l'impression de sécurité qu'il me manquait. De son côté, le jeune homme pouvait partager ce qu'il ressentait au plus profond de lui-même pour la première fois. On ne se jugeait pas. Bien vite, nous nous sommes racontés notre vie respective dans les moindres détails. Bien sur, Maxence a été bouleversé par mon histoire, mais m'a fait la promesse de ne jamais me laisser tomber. On se fit cette promesse de ne plus jamais se quitter, qu'on se protégerait contre le monde ensemble.

Au vu du passé de mon passé, Maxence a toujours été respectueux envers moi. On se voit souvent à l'appartement du jeune homme, mais rien ne s'est passé entre nous. On s'aime, c'est indéniable, mais je ne connais pas la définition de l'amour. Maxence essaie de m'aider du mieux qu'il peut, mais seul le temps peut réparer les vilaines blessures.

chapitre sept ;

ENSEMBLE, NOUS ALLONS Y ARRIVER Nous sommes maintenant en 2012. Durant les trois années qui se sont écoulées, mes vilaines blessures morales ont commencé à cicatriser. Même si je garde des cicatrices physiques de mon passé, je sens que je peux commencer à aller de l'avant. Cela fait quelques mois que j'ai déménagé. Je n'en pouvais plus d'habiter avec mon frère. Il me tirait encore et encore vers le fond et avait encore de violentes crises de colère. Bien sur, cette décision n'a pas été prise à la légère et a été extrêmement difficile sur le plan morale autant pour lui que pour moi. J'avais l'impression de le laisser tomber, mais comme je me le répète tous les jours depuis, ce n'est pas parce que je n'ai pas fait des efforts pour l'aider. Sven m'a fait tant de promesses et les a toujours brisé. Il a détruit tous les espoirs que j'avais en lui. En mai, ça a été la goutte qui a fait déborder le vase.

J'ai donc quitté notre appartement pour aller vivre à Brooklyn avec Maxence. C'est lui qui m'a encouragé à le faire. D'ailleurs, je suis toujours amoureuse de lui et vice-versa. Même si les choses vont encore lentement entre nous, il est encore plus patient qu'au début. Je ne sais pas comment il fait, mais il s'agit de mon ange. Concernant notre avenir, je compte bien me marier et avoir une famille avec lui, mais ce n'est pas pour tout de suite. J'ai une carrière à mettre de l'avant. D'ailleurs, j'étudie en langues étrangères à l'université de New York. J'ai pour but de devenir interprète.

Maintenant, je suis enfin libre. Peut-être pas de la façon dont je l'aurais voulu au départ, mais j'ai réussi à me détacher de ceux qui me freinaient et maintenant, tout va pour le mieux.