MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ?
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Sujet: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ? Mer 22 Aoû - 21:07
FEAT. JULIAN SCHRATTER
Luka Romeo DI FRANZONE
23 ans → Né(e) à Napoli le 07/07/1989 → Mannequin célibataire → hétérosexuel → membre des Populars.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → La classe à l'italienne, pas besoin de s'embarrasser d'accessoires de modes comme les tatouages ou encore les piercings. Non, la classe c'est quelque chose de naturel, je n'ai pas besoin de me faire des dessins sur le corps ou que sais-je encore. D'autant plus que j'ai une peur bleue des aiguilles, alors vous imaginez bien qu'il est hors de question de me faire tatouer ou de me faire percer. Parlons-en de mes peurs puisque je suis lancé à parler de moi. J'ai une peur atroce du vide, c'est sûrement ce qui m'effraie le plus sur cette planète, à vrai dire, j'en faisais même des cauchemars quand j'étais petit. J'avais dû aller voir un spécialiste pour canaliser cette peur et réussir à la mettre de côté. Ouais, j'étais plutôt spécial quand j'étais gamin. D'un côté, l'environnement dans lequel j'ai grandit n'était pas forcément le plus stable au monde, loin de là. Une autre de mes peurs - non je ne suis pas quelqu'un de froussard - c'est de perdre les gens auxquels je tiens le plus. Du moins, c'était ma plus grande peur auparavant. Maintenant, je ne sais plus trop quoi penser à propos de ça, étant donné que ça m'est arrivé, que je l'ai choisi en m'exilant aux Etats-Unis, en m'éloignant de ma famille, en m'éloignant de mes proches. Il y a comme un paradoxe quand tes proches sont loin. Sinon, j'ai quelques habitudes, des bonnes comme des mauvaises. Par exemple, en soirée, je ne peux pas m'empêcher d'abuser d'alcool et de me mettre dans des états minables. Je n'arrive pas à bien faire la fête en étant sobre, je n'arrive à pas me contrôler, à connaitre mes limites, non, je dois les repousser toujours et toujours plus loin. Jamais je n'évoquerai ma famille, vous pouvez en être sûr, j'ai bien trop honte de ce qu'ils sont pour en parler. Sinon, j'ai la cruelle manie de toujours me passer la main dans les cheveux pour me recoiffer et de m'arrêter pour me contempler si je passe devant un miroir. Narcissique moi ? Oui, peut être un peu.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Nous venons juste de parler de narcissisme non ? Et bien voici un de mes traits de caractère parmi tant d'autre. Beaucoup de personnes pensent que c'est un très mauvais défaut, je pense qu'il n'est pas si grave que ce que certains veulent bien nous faire croire. Après tout, où est le mal à s’apprécier, à se trouver plutôt beau ? J'estime que c'est bien mieux que de ne pas s'aimer, ne manquer de confiance en soi, de croire que l'on ne sera jamais capable d'accomplir la moindre chose dans sa vie. Non, j'ai une assez haute estime de moi-même, et je l'assume, je ne vois pas ceci comme un problème mais plutôt comme une force. Pendant une période, je n'avais pas vraiment confiance en moi, en mes capacités, mais quand j'ai pris conscience que j'avais autant de chances de réussir que n'importe qui, je me suis littéralement métamorphosé. Cette haute confiance en moi me donne un charisme naturel qui me permet de faire croire à peu près ce que je veux. Je ne suis pas le grand méchant loup, mais l'un de mes principaux vices est sûrement le malin plaisir que je prend à manipuler les gens que je ne porte pas dans mon coeur. A vrai dire, je n'hésiterai pas à planter un couteau dans le dos à quelqu'un si j'estime qu'il la mérité, la pitié ne fait pas partie de mon vocabulaire, la rédemption non plus. Mais passons les côtés obscurs, je ne suis pas un monstre, j'ai aussi quelques qualités qui me permettent d'être assez apprécié en général. Je suis un bon vivant, faire la fête est en quelques sortes mon hobby, j'en ferai bien mon métier mais il parait que cela coûte beaucoup plus que ça rapporte... Sociable, je suis également un "bout-en-train" comme aimait le dire ma défunte grand-mère, j'ai toujours le mot pour rire, je ne prend pas la vie au sérieux, je préfère déconner, bien que ça en devienne parfois lourd selon certains de mes proches, qui osent dire que je ne suis pas toujours très drôle. Que voulez-vous, les génies sont toujours incompris...
Well... It's my story...
❝ and in that moment, I swear we were infinite. ❞
« i walked over to the hill where we used to go and sled.tThere were a lot of little kids there. i watched them flying. doing jumps and having races. and i thought that all those little kids are going to grow up someday. and all of those little kids are going to do the things that we do. and they will all kiss someone someday. but for now, sledding is enough. i think it would be great if sledding were always enough, but it isn't. » ◂ the perks of being a wallflower.
« Ma che stupida che sei, taciti ! » Il padre continuait de crier sur la mamma, bien qu’elle vienne juste d’accoucher. Ça avait toujours été comme ça dans la famille et un petit accouchement n’allait rien changer à la donne. Les Di Franzone faisaient parties de ce qu’on appelle les familles italiennes, le père ramenait l’argent à la maison, il commandait, et la mère s’occupait des enfants, des tâches ménagères et de cuisiner de bons plats. Elle était pourtant belle et intelligente, mais cela lui suffisait. Elle se contentait de vivre dans l’ombre de mon père, de s’occuper de ses enfants, il ne lui en fallait pas plus pour être heureuse, son bonheur se trouvait dans les choses simples. Ceci dit, je pense qu’elle craignait également mon père. Il n’était pas violent avec elle, je pense même qu’il savait se montrer très attentionné quand il le voulait, mais rares étaient les personnes qui osaient se mettre en travers de son chemin. Il faisait partie de ces personnes qui avaient une autorité naturelle, qui savaient se faire respecter grâce à un charisme bien supérieur à la moyenne. Jusqu'à mes 7 ans, j’ai cru que mon père était un gros industriel pour ramener autant d’argent à la maison. Mes parents avaient toujours été très flous quand il s’agissait de discuter du travail de papa, mais pourquoi un enfant douterait-il des paroles de ses parents. Après tout, mon père était un modèle pour moi, comme pour tous les petits garçons ou presque. Je l’adulais, je le portais en héros, c’était mon papa, c’était le plus fort du monde, et quiconque osait remettre ceci en question ne méritait pas une seconde de mon attention. Bref, je n’étais qu’un garçon normal, qui voyait son père comme l’homme parfait. Un petit garçon normal qui était tout de même bien solitaire, je ne collectionnais pas forcément les amis. Trop souvent on se fâchait avec et je trouvais que ça ne valait pas le coup de gaspiller du temps pour des gens avec qui je me disputerai un jour ou l’autre. Les gens me trouvaient assez bizarre quand j’étais petit, mais je m’en foutais, j’étais bien chez moi, à lire des bds, à passer des heures à jouer à ma console, à me réfugier dans mes jouets, eux au moins, ils ne me décevraient jamais, c’était des amis, de vrais amis en lesquels je pouvais avoir une confiance aveugle. L’argent de mon père me permettait d’avoir les jeux que je voulais et ça, ça valait tout l’or du monde. Pendant que les enfants de mon âge faisaient du foot entre eux, moi je préférais rester assis devant ma console, seul, sans que personne ne vienne me faire chier, n’était-ce pas ça après tout, la liberté ? Être solitaire me permettait de n’avoir de compte à rendre à personne. Mes parents et ma sœur s’inquiétaient pour moi, ils ne trouvaient pas ça normal que je n’invite jamais de copain à la maison, que je passe mon temps renfermé sur des mondes virtuels, que je sois si solitaire. Ils avaient beau m’en parler, je m’en foutais royalement, l’avis des autres ne m’importaient que peu, moi, tout ce que je voulais, c’était qu’on me laisse faire ce dont j’avais envie, je ne demandais rien à personne, alors en retour, j’estimais normal qu’on me laisse tranquille, qu’on ne m’ennuie pas avec des histoires de psy ou que sais-je encore… Ils voulaient me faire suivre par quelqu’un pour que je me livre sur ce que je ressentais, pour comprendre pourquoi j’étais si solitaire, pour que je prenne conscience que j’avais besoin d’une vie sociale, que les jeux vidéo n’étaient pas la réalité… Sans blague, comme si je ne le savais pas. Je me contentais de ce que j’avais, je ne voulais pas plus, j’étais très bien comme ça, pourquoi chercher à tout changer, honnêtement ?
Puis le temps a changé et il y eut un déclic. J’avais douze ans, et deux jours de suite, je me suis fait maltraiter par des adolescents de quatorze ans en rentrant chez moi. Ils m’avaient repérer parce que j’étais toujours seul, parce que je n’aurai personne pour m’aider, personne pour me protéger, parce qu’une personne solitaire est une cible facile, parce qu’une personne seule est une merde sans défense. C’est précisément cette semaine que j’ai compris que je ne pouvais pas continuer comme ça, que j’avais besoin de me socialiser, besoin de changer. Je le voyais bien, que même au fond de moi j’avais envie d’avoir de vrais potes, ne serait-ce que pour faire une partie de console avec moi. J’avais décidé d’engager ma métamorphose. Je m’étais fait changer d’école, j’avais subi un relooking complet pour être à la pointe de la mode et j’avais décidé de mettre le manque de confiance en moi de côté pour faire place à une détermination à toute épreuve. Je n’étais plus le même, ma famille ne me reconnaissait plus mais voyait ce changement comme un don de Dieu. J’étais enfin devenu le fils que mon père avait toujours rêvé d’avoir, et rien que de voir la fierté dans ses yeux me remplissaient de joie, jamais auparavant il ne m’avait regardé de cette manière… Et au fur et à mesure, tout changea… Dans mon nouveau collège j’étais un des garçons les plus populaires, beaucoup de filles craquaient sur moi, alors qu’avant personne ne m’avait jamais abordé. Bref, à l’âge où les hormones travaillent, j’avais une vie que beaucoup rêverait d’avoir. J’étais ce mec drôle, sympa et beau, le bon copain de mecs et le garçon avec qui les filles voulaient avoir leur première histoire d’amour. Mais ce gain de popularité ne m’avait pas pour autant fait devenir un mec facile qui cédait aux premières propositions, le premier amour attendrait… Du moins c’est ce que je pensais.
Un an plus tard, j’avais tout juste treize piges que mes parents me présentaient la fille d’une famille avec qui ils étaient amis. Ils voulaient arranger je ne sais quoi, qu’on apprenne à se connaître et plus si affinités. Je n’étais pas vraiment pour ce genre de rencontres à la base, je m’y étais d’ailleurs complètement opposé, même si cela ne m’engageait à rien de parler un peu avec elle. Mais mon père ne m’avait pas laissé le choix, je n’étais qu’un enfant, je devais obéir à ses ordres et ce, tant que je vivrais sous son toit… Mais la mauvaise volonté que j’avais prévu de mettre s’envola très rapidement lorsque je rencontrai Serena. Mes parents ne m’avaient pas dit qu’elle était si canon. Rapidement, sous l’influence de nos parents, nous avons accrochés et nous avons finis par nous mettre ensemble. Nos familles respectives étaient toutes les deux heureuses et prévoyaient déjà de futures fiançailles, lorsque le temps serait venu. Inconsciemment, au fil du temps, je tombais chaque jour un peu plus sous le charme dévastateur de Serena, jusqu’à en tomber amoureux, erreur fatale. Tout d’abord puisque je crois qu’elle, elle n’est jamais tombé amoureuse de moi, elle éprouvait de l’affection, de la tendresse, mais pas de l’amour, mais surtout parce que ce qu’il se passa deux ans plus tard me brisa le cœur, m’anéantissait. Du jour au lendemain, et ce malgré mes tentatives, je n’eus plus aucune nouvelle de Serena. A Naples, le bruit courrait que sa famille avait précipitamment quitté le pays sans donner de réel motif à personne. Cette nouvelle m’avait détruit, j’avais perdu la personne qui avait compté le plus pour moi lors des deux dernières années, celle avec qui je me voyais vivre plus tard, et le pire dans tout ça, c’est que je ne savais pas pourquoi. J’avais bien essayé de garder espoir au début, mais très rapidement la peine pris-le dessus. La période de transition fût délicate, j’avais les nerfs à vif, je partais au quart de tour et plusieurs fois j’en arrivais aux mains avec des personnes qui avaient eu une parole déplacée. J’étais agressif comme je ne l’avais jamais été, j’évacuais ma frustration en faisant de la musculation et en frappant aussi fort que je le pouvais dans un punchingball. Le temps passait, ma colère se calmait, jusqu’au jour de mes dix-sept ans, lorsque mon père m’avoua sa réelle activité. Il n’était pas un gros industriel, ni un gros promoteur immobilier, non, tout ça n’était que foutaises. Notre famille faisait partie d’une autre famille, une famille de la mafia Napolitaine. Mon père était en fait un criminel sans foi ni loi qui était mêlé à différents trafics de drogues, qui avait du sang sur les mains. C’en était bien trop pour moi, je ne voulais pas être mêlé à ça de près ou de loin. Mon père voulait que je m’engage là-dedans avec lui pour l’épauler dans sa tâche avant de reprendre son rôle, il en était hors de question. J’avais honte d’être son fils, celui que je considérais comme un héros n’était au fond qu’une crapule qui ne méritait pas même qu’on le laisse vivre. Il avait ôté la vie à plusieurs personnes, comment pourrais-je le regarder dans les yeux après ça, il me dégoutait, me répugnait, me donnait envie de déglutir mes entrailles… Suite à ça, je passai une année en gardant mes distances avec ma famille. Je n’avais qu’une idée en tête, atteindre la majorité et partir loin de tout ça, le crime organisé n’était pas fait pour moi, je voulais une vie simple, sans côté sombre, je n’étais pas un meurtrier, et je n’en serai jamais un…
Une année était passée, j’avais désormais dix-huit ans, j’avais atteint la majorité et plus rien ne me retenait chez cette famille de malfrats que je ne considérais désormais plus comme la mienne. Je pris alors une décision radicale. Je choisissais de quitter le pays, la mafia était bien trop présente dans le pays pour prendre le risque de se faire enrôler dans chaque ville dans laquelle je mettrai les pieds. Je pris le premier vol en direction de New-York et parti, sans un sou ou presque dans les poches. Fuir mon Italie natale pour vivre ma propre version de l’American Dream, c’était la première idée qui m’était venue en tête. Seulement voilà, tout n’est pas forcément facile pour un immigré lorsqu’il arrive sur la Terre de ce cher Oncle Sam. On propose deux opportunités de carrière à un italien quand il arrive à New York, être chauffeur de taxi, ou être pizzaiolo. N’ayant pas de permis, le choix fut rapidement fait… Pendant une longue année, je me suis fait exploité par un livreur de pizza, je faisais énormément d’heures pour une rémunération minable, je bossais au black, mon visa allait se périmer, alors je n’avais pas le choix que d’accepter ces conditions, même si c’était un vrai cauchemar. Mais dans ce ciel ténébreux, une belle éclaircie fit son apparition. Un manager me repéra et me proposa de me donner une place de mannequin dans une agence avec laquelle il travaillait. Je n’avais jamais fait ce genre de choses, mais cela ne pouvait être pire que l’esclavagisme que je subissais chez ce restaurateur italien. Rapidement mon profil plu énormément à l’agence et à ses clients, je réussissais à me faire un nom dans milieu très fermé en l’espace de quelques mois seulement. Enfin quelque chose me souriait dans cette putain de vie, et pour une fois, cela durait, j’enchainais le mannequinat pendant quatre ans, soit, jusqu’à aujourd’hui, aujourd’hui où j’arrive probablement à un tournant dans ma vie. La vie de mannequin et les excès cela comportent me plaisent bien, mais j’aimerai m’essayer à quelque chose, moi qui me suis fait un nom parmi les plus grands créateurs, j’aimerai prendre un virage à 180 degrés dans ma carrière, j’aimerai me lancer dans le cinéma, chose qui me passionne depuis tout petit. Je sais bien que ce ne sera pas facile, que les producteurs auront du mal à faire confiance à un novice comme moi, mais qui ne tente rien n’a rien, je donnerai tout pour pouvoir y arriver, pour décrocher les étoiles, pour accomplir un rêve de gosse, pour finaliser mon putain d’American Dream…
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Clément, bientôt 21 ans. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Quelques connaissances ici ★Ce personnage est-il un double compte ? → Non ★Présence sur le forum → 5/7 ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé ★Crédit images → aurélie
Mon exemple de RolePlay:
→ Je m’appelle Matthew Warrens et j’ai raté ma vie. Si je devais m’adonner au petit jeu du discours dix ans plus tard, c’est sûrement ce que je dirais. Mais qu’on se le dise, je n’avais aucune chance de faire partie de ces heureux élus qui seraient interrogés. Non, je n’avais aucune chance puisque les personnes interrogées seraient des personnes qui auraient réussi leur vie, des PDG, des ministres, des députés, des rockstars… Aller à cette réunion, me mêler autour des gens qui avaient réussi, de ces personnes qui pétaient désormais plus haut que leur cul, de ces personnes que je n’avais pas revu depuis des années. Des amis là-dedans ? Quelle bonne blague. Ils ne m’avaient rien fait, mais je les méprisais tous plus les uns que les autres, je crevais de jalousie, j’aurai dû être à leur place, être ce champion de football à qui tout aurait réussi, j’aurai dû être ce type, heureux, si mes rêves s’étaient réalisés. Et mes rêves, j’avais été à deux doigts de les voir se réaliser. Il y a un peu plus de dix ans de ça, j’étais capitaine de l’équipe de football de l’université, j’avais déjà des contacts avec plusieurs équipes pro qui voulaient m’engager, j’avais des amis formidables, j’étais populaire, j’avais de bonnes notes, mais surtout, je sortais avec la fille la plus merveilleuse du monde. Mais tout ça, tout ça est parti en éclat ce soir où pour la deuxième fois de mon existence, mon frère m’a mis dans une merde monumentale. Je savais que je n’aurai jamais dû le suivre. Sortir avec lui n’était jamais une bonne idée, mais j’avais espoir que nos relations puissent redevenir comme avant. C’était le seul vrai point noir qu’il y avait dans ma vie à l’époque, mes relations familiales… Alors, naïvement, je l’avais suivi, naïvement je m’étais rendu complice de ce vol de voiture, puis de cette fille renversée et enfin de ce délit de fuite. Notre cavale avait duré plusieurs mois, plusieurs mois qui m’avaient perdre ce que j’avais de plus cher, la seule personne qui me rendait heureux par un simple sourire, Reagan. Etait ensuite venue l’arrestation, puis les quelques jours de prison. Là-bas, au lieu de faire profil bas comme l’aurait fait tout être normalement constitué, je m’étais fait remarquer et je m’étais fait refaire le portrait quatre ou cinq fois en l’espace d’une semaine. Le constat était plutôt simple, des côtes cassées, un genou fracturé et quelques contusions ci-et-là. Grâce à un témoignage contre mon frère, à un bon avocat et à des circonstances atténuantes, j’avais été libéré sous caution, caution directement prélevée sur la fortune de mon père biologique. J’étais revenu à Berkeley, tout avait changé. Des étudiants qui pètent les plombs, qui ouvrent le feu sur les élèves, du sang, et la femme de ma vie tombant à terre sous l’étourdissant bruit du canon fumant. Le lendemain, sur son lit d’hôpital, elle ne me reconnaissait pas, n’ayant aucun souvenir, et je prenais –une nouvelle fois – le large. Ma lâcheté avait atteint son summum. Deux semaines plus tard, une fois le choc passé, je revenais, décidé à faire recouvrer la mémoire à Reagan. Problème, elle était partie. J’avais beau demandé à ses amis, lui envoyer de messages, personne ne put me dire où elle se trouvait, et c’est ainsi que j’avais fait un trait sur ce qui m’était le plus cher, c’est ainsi que j’entamais à descente aux enfers. Le temps passait, rien n’y faisait, je ne cessais de penser à elle. Le seul endroit où j’aurai pu réfugier ma peine était le football, seulement la blessure que j’avais contracté en prison avait détruit tous mes rêves, je ne pouvais plus jouer à un haut niveau, le moindre changement d’appui trop brusque pouvait me rompre le genou à nouveau. Je finissais quand même mes études, péniblement. A ma sortie de Berkeley je parti à New York pour bosser en tant que trader à Wall Street. La pression qu’il y avait dans ce domaine me permettait d’oublier tous mes problèmes, cela me permettait de rester la tête hors de l’eau. Oublier l’amour de sa vie n’est pas facile, alors l’oublier quand ce dernier passe tous les jours à télé, c’est impossible. Je pensais à elle, j’y pensais tous les jours et mes performances au boulot étaient devenues de moins en moins bonnes. J’avais fait perdre quelques millions à la boîte qui m’engageait et j’étais renvoyé, black-listé de toutes les agences, j’étais fini, je n’avais plus rien. La dépression me guettait. J’essayais de reprendre contact avec Reagan, mais comment voulez-vous prendre contact avec une star surprotégée, je l’avais perdu, perdu pour toujours. J’aurai pu me remettre de tout ça, j’aurai pu si seulement j’avais eu quelque chose sur lequel me rabattre, quelque chose en quoi croire, quelque chose qui pouvait me faire aller de l’avant, seulement je n’avais plus rien, je n’étais plus rien.
Des amis, je n’en avais plus. Je côtoyais juste des piliers de comptoir. Avec eux, je passais les journées, un verre à la main. De Berkeley, je n’avais gardé contact qu’avec une seule personne, une personne qui m’aidait beaucoup, Constance. Elle devait se sentir redevable, mais tout ce que je devais inspirer ne pouvait être que pitié ou dégout. J’étais un raté, un faible qui préférait noyer son chagrin dans l’alcool plutôt que de repartir de l’avant. Des femmes ? Oui, certaines étaient passées dans mon lit, mais je n’en tenais pas vraiment compte, il n’y avait aucun sentiment là-dedans, c’était juste pour le sport, pour l’occupation. Deux ans, deux ans que j’avais arrêté de picoler comme un trou, deux ans que je m’étais plus ou moins repris en main. J’avais des capacités intellectuelles démentielles, un diplôme que beaucoup s’arracherait, mais je préférais mener une vie simple, avec un boulot simple. J’étais devenu coach sportif dans un lycée. J’entrainais une bande de gamins, je voulais faire d’eux des champions, je voulais voir à travers eux ce que moi j’aurai pu être. Il y a quelques mois, j’avais reçu cette invitation pour aller à cette réunion d’anciens d’élèves. Ça ne m’avait pas du tout pensé, j’avais même décidé de ne pas y aller, jusqu’à aujourd’hui, en ouvrant mon frigo, vide. Si j’allais là-bas, j’aurai au moins de quoi bien manger et de quoi bien boire, ça serait toujours ça de pris. Rien à foutre d’être au milieu de personnes ayant réussi, plus personne ne devait se souvenir de moi, alors venir faire le pique assiette ne me dérangeait pas le moins du monde. Je me regardais rapidement dans un miroir avant de partir. Costume impeccable, contrastant avec un teint blême, des cernes marquées et une barbe de trois jours. Tant pis, pas besoin de se faire beau, j’y allais juste pour manger quelques petits fours après tout, au diable mon visage marqué.
Une petite heure plus tard, j’entrais dans cette immense bibliothèque de Berkeley, des souvenirs pleins la tête. Un regard à droite, un regard à gauche, personne que je ne connaissais, parfait, je pouvais directement m’atteler au bar. J’ingurgitai rapidement un verre de champagne, puis en reprenait un autre tout en me dirigeant vers le buffet où étaient entreposés des petits fours qui donnaient plus envie les uns que les autres. Le repas de ce soir était bien plus appétissant que la boîte de ravioli qui trainait au fond d’un tiroir à la maison. En m’approchant du buffet je reconnus une silhouette blonde qui m’était familière. Non… Ça ne pouvait… Ça ne pouvait pas être elle, que diable viendrait-elle faire ici, elle avait bien mieux que ça à faire. Elle devrait être en concert, en train d’enregistrer des chansons ou bien à un fête entre people, mais pas ici. Elle ne devait pas me voir dans cet état presque léthargique… Il fallait que je m’en aille, que je me fasse discret, il ne fallait pas qu’elle me voit, je devais partir, vite, mais comment… Dans ma précipitation, dans mon stress, j’avais échappé ma coupe de champagne des mains, elle s’était écrasée sur le sol à quelques centimètres des pieds de Reagan. Elle allait se retourner, mais je le savais d’avance, je serai incapable de prononcer le moindre mot, ce moment, je l’attendais depuis bien trop longtemps, mais je savais que tout cela était perdu d’avance, qu’une fois de plus, j’allais en souffrir.
Le code règlement:
→ OKAY BY BITCHYDOUGLAS
Dernière édition par Luka R. Di Franzone le Sam 25 Aoû - 2:51, édité 9 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ? Mer 22 Aoû - 21:23
Bienvenue, si tu as des questions, n'hésite pas
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ? Mer 22 Aoû - 21:27
Schratter
Welcome ! Bon courage pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ? Mer 22 Aoû - 21:35
Welcome in New York man! Bon courage pour ta fiche!
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ? Mer 22 Aoû - 21:36
Bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ? Mer 22 Aoû - 22:17
bienvenue sur le forum
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ? Mer 22 Aoû - 22:55
Bienvenue parmi nous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ? Mer 22 Aoû - 23:12
le titre
je dis rien tant que t'as pas de pseudo définitif
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ? Mer 22 Aoû - 23:37
Bienvenue =)
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Sujet: Re: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ? Mer 22 Aoû - 23:53
Ton avatar + Schratter = c'est que du bonheur. Bienvenue parmi nous beau goss.
Cheyenne L. Pearson
Empire State of Mind
if you're going through hell, KEEP GOING.
▌INSCRIT LE : 14/01/2012
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Sujet: Re: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ? Jeu 23 Aoû - 0:16
bienvenue chez nous !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ? Jeu 23 Aoû - 1:08
Bienvenue & bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ? Jeu 23 Aoû - 1:32
Bienvenue serge, bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ? Jeu 23 Aoû - 2:52
Génial le titre ! Par contre un nom d'italien qui commence par Luka je pense direct "Rocco Magnotta" moi maintenant...
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ? Jeu 23 Aoû - 10:14
Bienvenue Magnifique avatar !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ? Jeu 23 Aoû - 12:00
Moi j'aime bien le pseudo que tu as choisi pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ? Jeu 23 Aoû - 13:20
Sujet: Re: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ? Jeu 23 Aoû - 15:45
Bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ? Jeu 23 Aoû - 15:53
Bienvenue à toi Ton avatar J'aime beaucoup le nom de ton personnage aussi
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ? Jeu 23 Aoû - 22:17
Éden W.O. Whitfield a écrit:
Génial le titre ! Par contre un nom d'italien qui commence par Luka je pense direct "Rocco Magnotta" moi maintenant...
Non mais toi sérieusement purée je pense à la même chose maintenant t'es nul
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ? Ven 24 Aoû - 14:10
L'autre Julian (Hunter) vient de terminé sa fiche, nous attendons la tienne pour pouvoir trancher entre vous deux. Tu as trois jours pour la finir, bonne chance Dans le cas contraire, l'avatar lui reviendra automatiquement.
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Sujet: Re: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ? Ven 24 Aoû - 14:33
j'aime les challenges
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Sujet: Re: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ? Ven 24 Aoû - 22:33
Julian Bienvenueee & bonne chance pour ta fiche monsieur
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Sujet: Re: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ? Sam 25 Aoû - 3:02
toi
et merci à tous au passage j'ai fait le malpoli tout à l'heure fiche terminée
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Sujet: Re: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ? Sam 25 Aoû - 15:27
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Sujet: Re: MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ?
MTV has "My Super Sweet 16", "When I Was 17"... What's next, "Officer, I swear she was 18" ?
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