18 ans → Né à Kiev le 01/10/1994 → Etudiant en Sociologie Célibataire → Sans-Préférences → Membre des Ordinaries.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? ▌Vous voyez le genre de mec qui aime aller voir des matchs de foot dans le froid, une bière à la main en train de gueuler un tas d’insanités au camp adverse et en scandant des slogans tendancieux ? Le genre de mec qui souvent en revient avec la tronche en sang ? Vous les détestez, non ? Ben Iron vous fera presque changer d’avis, parce qu’avec sa gueule d’ange à soigner, vous trouverez ça presque sexy, et vous ferez impasse sur le training et le T-shirt taché de sang. Bon rassurez-vous, ce n’est pas un hooligan, mais presque. Dieu merci les Américains n’ont pas ce culte du supporting et de la bagarre gratuite. Il s’est d’ailleurs fait casser le nez lors d’une altercation entre deux clans de hooligans. Il s’y est retrouvé par hasard, mais si déjà il était là, autant participer aux festivités. ▌Iron a de nombreux tatouages sur l’ensemble de son corps, pour beaucoup, cela est too much surtout à son jeune âge et pourtant, il les assume entièrement, chaque tatouage a été fait après une déception ou frustration. Il en a vraiment beaucoup déjà. ▌Ce n’est pas un rocker pour autant hein, les cornes du diable, très peu pour lui, il serait plutôt attiré par le rap ou les musiques de Nightclub. ▌ Il sait cependant jouer de la guitare et joue même très bien les ballades. ▌Comme tout jeune homme de son âge, Iron aime sortir et faire la fête, il adore faire la tournée des bars mais ses soirées finissent assez rapidement car il évite les contacts trop rapprochés et prétexte toujours être fidèle à sa copine. Ou son copain, ça dépend, car il est ouvert aux deux sexes, même si en définitive, il préfère les filles. ▌Il prétend suivre un stage à l’hôpital pour expliquer ses visites fréquentes car il n’a pas envie que les autres sachent pour sa situation réelle. Ce n’est pas tant qu’il n’assume pas, c’est juste qu’il a envie de prendre un nouveau départ à New-York. ▌Etant né en Ukraine et élevé par une nourrice Russe, il est parfaitement bilingue. En revanche, son anglais est tout sauf poétique, ses phrases étant quasiment systématiquement accompagnées de « putain ». Tout est « fucking » quelque chose. Bref, il jure comme un charretier. ▌
★Quel est le caractère de ton personnage? Quand on s’appelle Iron, on ne peut pas être un gamin comme les autres, un peu trop petit, sage comme une image et doux comme un agneau. Pire, quand notre second prénom est Khan, signifiant « Le Souverain ». Non, impossible. Et en effet, Iron n’était pas ce gamin-là, lui au contraire était plutôt le gamin qui courait dans la cour les bras en l’air en hurlant tout ce qu’il pouvait. C’était simple, le gamin courait constamment dans tous les sens, incapable de rester calmement couché devant un jeu de billes, lui c’était celui qui sortait de nulle part et sautait à pieds joints dans la flaque à côtés des joueurs de billes. Oh ce n’était pas méchant, juste que cela lui parut drôle de le faire a moment précis ou l’autre enfant allait tirer. Heureusement qu’on ne restait pas enfant toute la vie. Du moins, malgré ses dix-huit ans, Iron a gardé une grande part d’enfance en lui et cela se traduit par son plaisir face aux choses simples, un prof absent, une glace mangée en plein milieu de l’après-midi, un pari gagné, ce genres de choses quoi. Doté d’une forte personnalité, le garçon s’intègre facilement et n’a pas de problèmes pour se faire des amis, son rire donne la pêche et en plus, il rit de tout et n’importe quoi, tout y passe. C’est d’ailleurs parfois un peu gênant car lui et son humour anglais peuvent parfois être mal pris, surtout quand il aborde des sujets délicats. Mais il aime rire et potentiellement, il s’en fout de tout et surtout du politiquement correct, alors il rit, sans arrêt, il rit pour ne pas pleurer. Parce que finalement, il n’a que ça dans la vie, cette joie de vivre, que peut-il faire d’autre ? Rester à se morfondre jusqu’à ce que le virus se développe ? Non. Quand il se rappelle de ce qu’il est, son rire se tait alors et son sourire s’efface, il devient alors agressif. Il sait que les autres n’y peuvent rien mais c’est plus fort que lui, il devient méchant, agressif et même violent, comme si se défouler pouvait le guérir. Mais non. Le garçon passe très rapidement d’un état à un autre, il peut être votre meilleur ami un instant, à délirer avec vous pour brutalement devenir votre ennemi, vous insulter ou pire, vous frapper. Il y a beaucoup de violence en lui, et frapper pour frapper, ça ne le dérange pas tout comme se prendre des coups ne le perturbe pas plus que cela. Il aime bien, c’est tout. Une façon de se défouler. Sa violence ne s’exprime pas nécessaire par les coups, toute son attitude peut le devenir à la moindre contrariété, il vous provoquera, vous dégradera, vous humiliera. Il s’en fout de quoi, mais il le fera. Son langage non plus n’a rien de poétique, il place « putain » dans chacune de ses phrases quasiment si ce n’est pas pire. D’ailleurs, il rêverait de passer à la télé rien que pour compter le nombre de « Bip » qu’il y aura dans sa conversation. En fait, il est comme les Schtroumpfs, il bipera le bip histoire de bipper. Sa mère lui a déjà collé un savon dans la bouche, mais il n’a visiblement pas retenu la leçon. Malgré ce côté agressif, il reste malgré tout un mec cool qui ne se prend pas vraiment la tête, qui profite de la vie à 200% et qui saura vous rendre le sourire. (Mais méfiez-vous, il saura aussi vous le reprendre). Et malgré son manque évident de sérieux, il sait trouver les bons mots et écouter les personnes qui l’entourent, même si en fait, il préfère parler. C’est un grand bavard et il aime bien raconter sa vie, même si vous vous en fichez. Il est d’ailleurs emmerdeur aussi, quand il a trouvé quelqu’un à harceler, il sait se montrer très pénible. Comme un gamin à qui vous dites mille fois arrête. Il rigole mais recommence. Mettez lui la fessée il dit Même pas mal et continue. La manipulation en revanche, ce n’est pas son délire, c’est un garçon franc et sincère, quand il a quelque chose à dire, il est direct et saute les pieds joints dans la plaque, ou la flaque. En creusant un peu, il est pourtant aisé de voir qu’il est plus fragile qu’il n’y parait et qu’il souffre beaucoup de sa situation. C’est très dur pour lui de se dire qu’il n’a aucun avenir, du moins que tout peut basculer en deux trois mouvements, c’est dur aussi pour lui de plaire, car il plait sans aucuns doutes, mais de ne pas pouvoir en profiter. Il a mis beaucoup de ses rêves de côté et cela lui fait plus de mal qu’il ne veut bien l’admettre.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Desroses, 22 ans ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → L'addiction. ★Ce personnage est-il un double compte ? → Absolument pas. Un triple compte. ★Présence sur le forum → Régulière j'ai envie de dire. ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé ★Crédit images → God save Bazzart !
Mon exemple de RolePlay:
Hunter observait Effie sans réelle expression sur son visage. Celle-ci semblait totalement désemparée et lui donna la sensation d’être en face d’un glacier en train de se briser après un trop fort changement climatique, pour peu il aurait pu en distinguer le grincement de la glace en train se fendre puis le grognement sourd avant la chute du pan de glace dans l’eau. Effie semblait lutter pour se donner de la contenance, comme si cela pouvait lui faire quelque chose qu’il la voit pleurer ou simplement baisser les armes durant quelques instants. Il ne voyait pas ce qu’il pouvait bien y avoir de si terrible au fait de se laisser aller, de laisser l’émotion prendre possession du corps et de l’esprit. Effie devait être une fille très réservée au fond, à dissimuler ses émotions et jouer un rôle pour éviter de se retrouver face à elle-même. Mais finalement, il la comprenait. Quand il avait été cloué au lit, incapable de bouger, il ne lui restait plus que les yeux pour pleurer et encore, cela signifiait beaucoup, il ne voulait pas juste à l’époque l’émotion le submerger. Il ne voulait pas se laisser aller, même si pour beaucoup, ses larmes auraient pu signifier un pardon ou du moins des remords. Bien sûr qu’il le ressentait, mais il ne savait lâcher prise et surtout, il ne voulait pas entamer de discussion silencieuse, il voulait que les gens puissent lui parler, lui poser des questions, le frapper. Il comprenait cependant son embarras, car les émotions ne mentaient pas, du moins, chez les gens normaux, il était rare de simuler de telles réactions. Du moins, Hunter en était incapable et avait horreur de mentir ou de se jouer des autres. Contrairement à ce que beaucoup pouvaient penser vis-à-vis de lui et de son rapport avec la plupart des femmes qu’il fréquentait, il n’était pas calculateur et encore moins manipulateur. Il était simplement entier et il agissait avec chaque personne comme si elle était unique et qu’elle était la seule personne à compter pour lui. Et c’était la stricte vérité, quand il se retrouvait seul à seul avec quelqu’un, cette personne devenait le centre de son univers. Il observa Effie qui semblait s’être brutalement repliée sur elle-même, comme si brutalement elle le craignait. Elle s’imaginait quoi ? Qu’il allait se mettre à rire ? Qu’il lui dise finalement j’ai changé d’avis allons sexer pour te sentir rassurée ? Euh non, ce n’était pas lui. Loin de l’idée de lui sauter dessus à ce moment, d’autres s’en chargeraient bien assez tôt, lui cela ne l’intéressait pas.
Hunter ne la considérait pas comme une fille facile ou une camée, il en avait vu bien d’autres dans un état bien pire, mais il sentait bien que la jeune femme était entrée dans une sorte de spirale infernale l’entrainant toujours pour loin dans la merde, et il savait à quel point cela pouvait aller vite. Quand il était jeune, il s’était drogué pour s’amuser, inconscient des dangers et aujourd’hui, il se droguait et buvait beaucoup pour oublier. Il était pourtant prévenu des risques qu’il encourait, mais non, il plongeait tête baissée jusqu’au jour où il s’écraserait la tête contre une épave au fond de son lac aux misères, ou alors jusqu’au jour où il prendrait ses responsabilités en main pour s’en sortir. Les cartes étaient entre ses mains. Mais il savait aussi que cela ne pouvait venir que de lui, les gens auraient beau lui tendre des perches et passerelles de secours, tant qu’il ne prendrait pas la décision de saisir cette aide, il ne pourrait aller mieux et leurs efforts finirons par s’épuiser. Alors c’était peut-être une erreur de sa part ou peut-être pas, il préféra rester en dehors de ses problèmes. Sans les ignorer, il ne se présenta pas comme la Sainte Aide, parce qu’il savait que rien ne pourrait aller mieux pour Effie tant qu’elle ne serait pas prête et il ne souhaitait pas la bousculer et se contenta de lui tendre le mouchoir, comme pour lui dire « Pleure dedans si tu veux, ou alors essuie juste tes larmes avec, tu es libre d’agir à ta guise ». Il ne savait pas vraiment quelle conduite adopter envers elle, n’ayant pas souvent eu à faire dans une telle situation, du moins, même s’il se sentait lié à elle d’une certaine manière, il ne la connaissait pas pour autant et la seule qu’il avait eu à consoler avait été Valentina, sa petite amie à l’époque. Bref, ce n’était pas comparable. A priori devant le regard ébahi de la jeune femme, il dut faire une erreur monumentale car un long moment de silence s’installa et il crut bien qu’elle allait lui sauter dessus, pour lui arracher les yeux, pas autre chose. Elle semblait véritablement en colère, il n’y réagit pas cependant, parfois la peine et la colère allaient de pair même si on n’avait rien demandé et que cela était injuste. Il s’en foutait, qu’elle se défoule sur lui si ça pouvait lui faire plaisir, du moment qu’elle ne franchissait pas certaines limites, il s’en moquait bien. Puis finalement, au lieu de l’énucléer, elle baissa les armes et se confia à lui. Du peu qu’elle lui en disait, il avait compris qu’elle avait perdu ses parents avec qui elle était proche, qui avaient vraiment compté pour elle et qu’à présent, elle n’avait pas encore su se reconstruire. Leur perte devait être récente, quelques années seulement. Il comprenait également qu’elle se soit sentie seule et qu’elle ne souhaitait pas partager sa souffrance à son amie. Pour des raisons qui lui étaient propres. Quant à la drogue, il serait bien mal placé pour lui dire que ce n’était pas une solution. « Je comprends, la solitude est parfois nécessaire. ». Ce n’était pas empathique, il comprenait vraiment : paralysé durant près de quatre ans, il avait préféré les moments seul face à lui-même que face à ses proches avec qui il ne pouvait parler ni expliquer ce qu’il ressentait. Et quand on ne peut partager, il vaut mieux parfois tourner dos. Enfin, c’est ce qu’il pensait. Aujourd’hui avec du recul, il aurait peut-être fait autrement, mais à l’époque, c’était la seule solution qu’il avait envisagé. Et il comprenait qu’Effie ait pu agir ainsi. Il laissa retomber mollement sa main quand elle la lui retira, sans s’en vexer pour autant. Il hocha légèrement la tête quand elle lui expliqua son syndrome de la page blanche. Un léger sourire vint se dessiner sur ses lèvres. « Laisse-moi au moins le fait de ne pas être un salaud, il ne me reste que ça ! » C’était un peu d’humour, mais il retrouva rapidement son sérieux en la regardant. « Tu as besoin de te reconstruire…laisse toi le temps. C’est arrivé quand ? ». Effie n’avait rien fait de mal, elle n’avait rien à voir avec la mort de ses parents et elle ne méritait pas d’être malheureuse le restant de sa vie. Mais se relever après une telle chute, ce n’était pas facile, loin de là. Mais il en était certain, elle y arriverait. Un jour. Mais il était incapable de dire « quand ». Il soupira légèrement quand elle s’appuya contre lui et lui posa la question du comment. Celle qu’il évitait depuis si longtemps déjà. Un long moment passa avant qu’il ne réponde enfin et encore, il détourna les yeux. « Oui. On a eu un accident de voiture. On s’imaginait invincibles à l’époque, mais contre un train, nous n’avions aucunes chances. Je m’en voudrais toute ma vie, mais c’est moi qui étais au volant. Et c’est à cause de moi qu’ils sont tous morts. ». Il serra la mâchoire en prononçant ces mots, évitant toujours son regard, sachant très bien qu’elle le regarderait avec dégout ou un truc du genre. Il savait qu’il méritait d’être mal, qu’il devait payer pour ses erreurs et ses conneries.
Le code règlement:
→ HEAVEN C'EST LA PLUS BELLE JILLY C'EST LA MEILLEURE
Dernière édition par Iron K. Brightside le Ven 26 Oct - 15:43, édité 8 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: IRON ∆ Born To Die Jeu 25 Oct - 23:15
Well... It's my story...
« La catastrophe a propagé dans l'atmosphère l'équivalent radioactif de 400 fois la bombe d'Hiroshima, ou de 0,5 fois une bombe nucléaire actuelle »
Kahn Avaneszko est né un jour pluvieux dans l’hôpital public de Kiev, en Ukraine, un certain premier octobre 1994. Ce n’était pas une naissance prévue ni même une naissance souhaitée et il semblerait même que la poisse se soit invitée au-dessus du berceau de plexiglas du nourrisson. Né d’une mère tout juste âgée de seize ans, trop bête pour se protéger et bien vite abandonnée par son petit ami qui avait bien autre chose à faire que de subvenir aux besoins d’un mioche alors que lui-même avait encore du talc au cul, Kahn fut donc finalement confié aux services sociaux de l’hôpital afin d’être placé aux adoptions. Une seule faveur lui fut cependant accordée : sa jeune mère accepta malgré tout de lui laisser son nom pour qu’il puisse un jour la retrouver, si l’envie lui en prenait. La jeune fille, aussi désorientée que désespérée ne voulait pas que l’enfant erre des années durant à la recherche de sa véritable identité et de ses parents biologiques. Elle repartit quelques jours plus tard, laissant son premier enfant seul, confié aux bons soins de la nurserie impersonnelle. La plupart des bébés se faisaient rapidement adopter par des couples en mal d’enfants mais la Malchance ne quittait pas le bébé aux cheveux sombres et aux yeux clairs. Celui-ci était aussi mignon que casse-pied car s’il y en avait bien un qui braillait pour un oui ou pour un non, c’était bien Kahn. Le bébé était également sujet aux apnées du sommeil et finissait rarement ses nuits, réveillant systématiquement tout l’étage. C’est donc avec soulagement que l’hôpital envoya l’orphelin morveux dans un orphelinat ou il pourrait casser d’autres oreilles en toute tranquillité. Et c’est ce qu’il fit allégrement et ce durant près de trois ans. En soi, ce n’était pas un mauvais petit garçon, il était même vif et enjoué malgré un caractère bien trempé, ne se laissant marcher sur les pieds par personne, osant même défier les dirigeants de l’établissement. Ce n’était pas personnel, le gamin était simplement turbulent et aurait bien eu besoin d’un cadre familial strict. Il avait besoin d’avoir quelqu’un contre qui se blottir le soir avant de s’endormir, quelqu’un qui lui tricoterait des écharpes et bonnets pour éviter ses nombreuses bronchites, quelqu’un pour le remettre à sa place quand il décidait qu’il était le chef, parce que Kahn voulait bien dire ce que cela voulait dire : le souverain. Mais à l’orphelinat, il n’y avait pas tout cela. Bien sûr, ils étaient traités avec respect et un semblant d’affection, mais ils n’étaient que des orphelins. Des petits humains vivant aux crochets de la société déjà bien difficile, partagée entre les conflits et la reconstruction biologique du pays après la catastrophe de 1984. Personne n’avait le temps de se consacrer à ces rejetons. Personne ? Pas tout à fait. Un jour, un couple d’anglais fit le tour des orphelinats des régions, touchés par la situation de ces milliers d’enfants abandonnés. Ils s’arrêtèrent à l’orphelinat de Kiev et après en avoir fait le tour avec la mère supérieure, ils avaient pu rencontrer un nombre important d’orphelins sages comme des images, la raie au milieu et des socquettes blanches, en train de jouer à la marelle ou à leur faire des petits coucous. Ils auraient pu tous les adopter s’ils s’étaient écoutés et pourtant, malgré leur attendrissement, leur attention avait été portée sur un gamin qui boudait dans son coin, après avoir été réprimandé. Il avait été mis au coin pour avoir piqué une crise sans raison apparente, et la règle d’or ici, c’était la discipline. Le gamin n’avait pas fait de coucous mais avait donné un coup de pied dans un caillou, les mains sur la tête en guise de bonnet d’âne. C’était d’un autre monde, une autre époque. Mais le couple d’anglais le désigna. « Pourquoi il est puni ? » La mère supérieur avait haussé les épaules. « Il est turbulent et pleurnichard. Si vous pouviez nous en débarrasser, allez-y ». Oh n’en soyez pas choqués, vous aussi vous seriez à bout avec un gamin qui ne finissait toujours pas ses nuits et qui rouspétait à longueur de journée, s’inventant mille bobos pour ne pas aller à la garde. La mère supérieur ne le détestait pas, elle y était plutôt indifférente et si le gamin pouvait laisser sa place à un autre, plus calme, elle en serait bien soulagée. Scandalisés, les anglais s’approchèrent du petit et lui demandèrent son nom. Il ne répondit pas, la mère supérieure fut obligée de lui faire les gros yeux. « Avaneszko Kahn Госпожа ». Les anglais se regardèrent. Un long chemin à parcourir les attendait. Pour commencer la barrière de la langue. Ce jour là encore, les premiers papiers furent signés.
« Une seule enfance est supportable : la nôtre. »
L’extraction du jeune Ukrainien se fit sans trop de difficulté, les Brightside correspondant parfaitement aux critères d’adoption des deux pays : mariés depuis huit ans, résidant à Manchester en Angleterre avec une situation plutôt confortable, Bridget et Liam avaient tout pour fonder la petite famille parfaite mais malgré de nombreuses tentatives, ils furent obligés de se rendre à l’évidence : Ils ne pourraient jamais avoir d’enfants naturellement. L’arrivée de Khan fut donc un véritable cadeau du ciel pour eux qui rêvaient que d’une chose : une grande famille nombreuse, avec pleins d’enfants courant partout. Et avec Khan ils allaient être servis. Rebaptisé Iron Khan Brightside, l’enfant de trois ans du tout d’abord apprendre sa nouvelle langue, ce qui fut plus facile pour lui que pour ses parents qui n’avaient pas la moindre notion de Russe. Iron lui n’y connaissait rien en Anglais, mais du fait de son jeune âge, il apprit très rapidement. Liam insista cependant pour que l’enfant puisse continuer à apprendre le russe et ils choisirent donc une nounou bilingue. Ce qui ne courrait pas à tous les coins de rue certes, mais ils finirent par trouver leur perle rare. Iron s’acclimata très rapidement à ce nouvel univers qu’il n’avait finalement jamais connu, avoir deux parents aimants, une nounou lui rappelant sa langue maternelle et surtout, un tout nouveau niveau de vie. La mère supérieur n’avait cependant pas menti sur le compte d’Iron, c’était un garçon bruyant, énergique, turbulent et surtout hyperactif. Ils voulaient une famille nombreuse ? Iron faisait office de dix gamins à lui tout seul. Il passait d’une activité à une autre sans jamais achever la première, ce qui posa rapidement soucis à l’école. Difficile de le concentrer longtemps et rester assis en classe ne lui convenait guère. Malgré son hyperactivité, le garçon avait cependant la santé fragile et enchaina les bronchites, rendant sa scolarité fastidieuse. La question de cours par correspondance se posa rapidement, pour qu’il puisse continuer à apprendre malgré ses absences fréquentes. Il avait alors environ cinq ans. Quand on lui posa la question, car Bridget était très attentive à l’avis de son fils, le petit garçon s’y opposa fermement malgré son jeune âge, car même s’il était turbulent, il aimait bien l’école et surtout, il aimait avoir des copains et pour être honnête, des copains, il en avait pleins. La barrière de la langue étant déjà surmontée depuis bien longtemps, en Angleterre, on tolérait mieux son comportement parfois trop enthousiaste et la maîtresse d’école proposa alors aux Brightside de l’inscrire à un club sportif. Le choix fut vite fait : Football. Cela sembla être la solution miracle puisqu’en plus d’être doué avec le ballon rond, Iron se dépensait tellement qu’il parvint à être plus calme le reste du temps. La famille s’agrandit quelques temps plus tard pour accueillir un deuxième petit garçon âgé alors de cinq ans également, issu du Liban. Son adaptation fut un peu plus difficile puisqu’il était plus âgé et ne connaissait pas un mot d’anglais mais très vite, les deux enfants se sont liés d’amitié et finalement, Iron l’hyperactif et son frère le sauvage devinrent rapidement liés comme les trois mousquetaires ou encore comme les cinq doigts de la main. Leur complicité devenant une arme redoutable pour rendre leurs parents complètement chèvres et à force de faire des bêtises, le drame fut inévitable. Un accident de rien du tout qui marquera pourtant un tournant décisif dans la vie du petit anglais. Tandis que les gamins jouaient au foot sur le terrain communal, le ballon s’échappa du terrain et roula sur la route. S’ils n’avaient pas été des gamins turbulents et téméraires, si leurs parents n’avaient pas eu le dos tourné à cet instant précis et surtout, s’il avait écouté les consignes de sécurité, rien ne serait arrivé. Iron était allé chercher le ballon en courant, sans regarder avant de traverser. L’accident fut inévitable, et une voiture le percuta. Pas fort, mais suffisamment pour lui casser le bras et provoquer un assez important saignement. Paniqués, ses parents l’emmenèrent à l’hôpital, son frère sur les talons et il fut quasiment immédiatement pris en charge pour remettre l’os à sa place. Pourtant, alors que l’opération s’était passée sans la moindre complication, les médecins y firent alors la découverte qui allait à tout jamais changer sa vie, lui, Iron, neuf ans.
Tandis qu’il était assis sur le lit d’hôpital avec son frère qui lui faisait son premier dessin sur le plâtre, le Médecin entraina ses parents vers la sortie de la chambre pour leur parler seuls à seuls. Bridget serra la main de Liam devant la mine sombre du médecin, les visages tirés par l’inquiétude. Celui-ci leur posa de nombreuses questions sur leurs antécédents familiaux au niveau de la santé jusqu’à ce qu’ils avouèrent qu’il était adopté et qu’au fond, ils n’avaient pas la moindre idée, son dossier médical étant bien maigre. Le médecin poussa un petit grognement puis commença à leur expliquer le fonctionnement des cellules mais fut rapidement interrompu par Bridget au bord de la crise de nerfs, celle-ci lui demanda sèchement d’en venir aux faits et c’est alors que le mot fut prononcé : VIH. Abasourdis, les anglais restèrent un long moment sans voix. Comment était-ce possible ? Il n’avait jamais été transfusé et n’avait pas l’âge pour avoir été contaminé sexuellement. Patient, le médecin leur expliqua alors un autre moyen de transmission : in utero. Leur monde s’écroula littéralement. A n’importe quel instant, le gêne pouvait muter en syndrome d'immunodéficience acquise. La nouvelle provoqua un véritable cataclysme au sein de la famille Brightside. Comment vivre avec une telle épée de Damoclès au-dessus de la tête si jeune ? Comment expliquer à un gamin de neuf ans qu’il était contaminé, que sa vie devrait être partagée entre précautions et suivi médical et pire, qu’en très peu de temps, il risquait de développer la maladie…Ils le regardèrent un instant au travers de la vitre, tandis que son frère et lui riaient à gorge déployée, insousciants. « God save the Queen..God saaaave the queen… »
« C’est ça votre putain de bonne nouvelle ? Vous me faites chier bordel ! » S’écria l’adolescent en se levant brutalement du fauteuil, comme monté sur des ressorts, se passant les mains dans les cheveux. Il avait tondu les côtés, ne laissant qu’une épaisse mèche sombre lui tomber sur le visage cachant en partie ses yeux bleus et depuis un ou deux ans, des tatouages semblaient fleurir sur sa peau, sans la moindre cohérence entre eux. Il marcha en rond dans le bureau, partagé entre l’envie de gueuler pour marquer son désaccord et celle d’étrangler le médecin, ça n’y changerait rien, mais ça le soulagerait. Il se tourna vers sa mère, mais celle-ci évitait son regard, gênée, il savait qu’il aurait dû se réjouir de la nouvelle, mais celle-ci ne faisait que confirmer que le virus avait beau sommeiller depuis des années sans jamais se manifester, il n’avait pas disparu pour autant. Il soupira et se laissa lourdement retomber dans le fauteuil, brutalement las. Six ans étaient passés depuis la découverte de sa maladie et pourtant, Iron se révoltait toujours et encore contre cette injustice. « Iron, je ne comprends pas pourquoi tu te mets dans ces états, tu es ALT autrement dit asymptomatiques à long terme et il y a bien des chances pour que tu ne développes jamais la maladie. Tu peux avoir une vie normale ! » expliqua le médecin d’une voix condescendante en posant ses lunettes sur son bureau, observant tour à tour l’adolescent et sa mère. Mais loin d’avoir un effet apaisant sur le jeune homme, il provoqua à nouveau un élan de colère en lui. C’était simple, Iron avait une furieuse envie de lui écraser la tête contre le bureau, peut-être même lui cracher dessus. Selon l’humeur. Et laissant libre court à sa mauvaise humeur il donna un violent coup de pied contre le lourd bureau du médecin, le déplaçant légèrement. Le bruit retentit dans toute la pièce. Étrangement, il ne hurla pas mais se redressa légèrement. « Vous vous foutez de ma gueule en fait, c’est ça ? Vous croyez que c’est une putain de belle vie que je mène ? Youpi j’ai pas le sida encore, en attendant mes potes eux ils peuvent se cogner gaiement et baiser sans se poser de questions. Moi je suis le con qui se balade en gants Mappa de peur de contaminer le monde entier. Ouais nan désolé, je kiffe pas trop la vibe là. ». Le langage et l’attitude d’Iron devenait de plus en plus agressif sous la colère et le désespoir. Bien sûr que c’était une bonne nouvelle pour lui mais au fond, il avait toujours encore l’espoir qu’un jour le médecin lui dire « Ok c’est bon, t’es guéri ». Mais il ne le lui disait jamais et venait lui annoncer des fausses bonnes nouvelles du genre « Ah au fait, tu ne vas pas mourir dans les jours à venir, relax ». C’était toujours difficile pour Iron d’entendre ce faux optimisme dans la voix du quarantenaire confortablement installé dans son cabinet de Londres, lui ne rêvait que d’une chose, vivre une vie normal. Agé de quinze ans, Iron était un adolescent presque comme les autres, toujours partant pour s’amuser, rire et particulièrement attiré par l’interdit. Un garçon charmant et charmeur malgré son côté un peu maigrichon, capable du meilleur comme du pire. Il n’était pas franchement mauvais et même plutôt cool comme mec, mais son caractère n’était pas des plus simples devenant rapidement agressif, il avait aussi quelques tendances à s’imaginer maître du monde et que sans lui, le monde s’arrêterait de tourner. Par chance, le garçon ne se prenait pas trop au sérieux. Fêtard et joyeux, Iron avait de nombreux amis et sortait beaucoup, mais s’il y en avait bien avec qui il était très proche, c’était bien ses coéquipiers au football à l’époque, quand il était gosse. Mais au fil des années, les aprioris avaient fini par prendre le dessus et il se faisait exclure. Le problème à Manchester c’était que tout le monde le connaissait comme le loup blanc, sa maladie était connue de tous ou presque et malgré son leaderships, la peur de la contamination était plus forte chez les jeunes de sa génération. C’était à la fois un avantage et un inconvénient puisque les gens se montraient constamment gentils et compréhensifs avec lui, ce qui avait le don de l’énerver davantage. Il ne voulait pas être le malade de service, surtout que lui se sentait loin d’être différent des autres et les attentions dont faisait preuve son entourage l’étouffait. Et Iron avait tendance à réagir de façon radicale. Ah ouais ? Tu veux me protéger et me border le lit ? Ben attend un peu de voir ! Aimant jouer avec le feu, le garçon avait le chic de se retrouver dans des situations sans queue ni tête, se retrouvant par exemple pris dans une bagarre entre hooligans, par le plus grand des hasards. Oh bien sûr, il en profita pour rendre quelques coups et surtout, se faire casser le nez mais qu’importe. Il se nourrissait de cette sensation d’être pris pour un égal, malade ou pas, il se prenait sa dose de coups et pour la première fois depuis longtemps, il se sentit revivre. Bien sûr, le nez cassé, ce n’était pas nécessaire, mais il en garda malgré tout un bon souvenir et surtout, cela fit germer en lui une idée nouvelle, celle du nouveau départ.
« Wind of change »
Un nouveau départ, c’est ce qu’il voulait vraiment : Il ne voulait pas forcément devenir une personne nouvelle, son côté British un peu brut de décoffrage et grossier ne changerait pas, mais il voulait aller quelque part où il serait considéré comme Iron et non pas comme « Le mec malade ». Et pour cela, quoi de mieux que de mettre quelques centaines de kilomètres entre Manchester et sa nouvelle vie ? Quand il rentra ce jour au domicile familial, décidé à partager sa décisions avec ses parents, ceux-ci eurent du mal à l’accepter, à la fois inquiets vis-à-vis de la maladie de leur fils mais surtout pour son côté sauvage et un peu fou. Prendrait-il correctement soin de lui ? Serait-il assidu à ses études et surtout, si les choses se passaient mal…il serait seul. Mais Iron savait se montrer persuasif et finalement, ils lui cédèrent, une fois de plus. Bien sûr, les démarches furent longues mais après nombreuses paperasses, les Brightside s’envolèrent pour New-York et, quand il fut inscrit à l’université et installé, Bridget et Liam se retournèrent enfin une dernière fois avant de retourner en Angleterre, seuls. Iron leur fit un dernier salut avant de se retourner, vers sa nouvelle vie.
Dernière édition par Iron K. Brightside le Ven 26 Oct - 0:54, édité 7 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: IRON ∆ Born To Die Jeu 25 Oct - 23:17
aaaaaaaah. tu vas tout tuer avec stymest. (re)bienvenuue + bon courage pour ta fiche
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: IRON ∆ Born To Die Jeu 25 Oct - 23:19
Re-Bienvenue Bon courage pour ta fiche
Mackenzie J. Howard
Empire State of Mind
i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
▌MESSAGES : 20301
▌AGE DU PERSO : 23
▌ADRESSE : 6812 Beverley Road #104, Brooklyn. avec l'amour de sa vie.
IRON MAN. Oui oui je sors. Dans une autre vie Heaven sortait avec un Ash ! Bref, (re)rebienvenue parmi nouuus.
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: IRON ∆ Born To Die Jeu 25 Oct - 23:50
Welcome, beau Ash :10:
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: IRON ∆ Born To Die Jeu 25 Oct - 23:59
Ton pseudo est juste trop et que dire de l'avatar! Tu veux me tuer ou quoi?
Re-bienvenue parmi nous
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: IRON ∆ Born To Die Ven 26 Oct - 0:56
Merci à toutes !
L'histoire, ça devrait être bon, plus qu'à rédiger le caractère et trouver le code du règlement.
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: IRON ∆ Born To Die Ven 26 Oct - 2:29
Oh SNAP Rebienvenue, je te kiffe et je veux un lien. :brigitte: J'vais t'harceler, crois-moi.
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: IRON ∆ Born To Die Ven 26 Oct - 8:15
Ash Stymest. *___* Rebienvenuuue. \o/
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: IRON ∆ Born To Die Ven 26 Oct - 14:58
Amen Chomsky a écrit:
Oh SNAP Rebienvenue, je te kiffe et je veux un lien. :brigitte: J'vais t'harceler, crois-moi.
Evidemment qu'on aura un lien, Mec
Merci
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: IRON ∆ Born To Die Ven 26 Oct - 15:42
rebienvenuuue alors :brigitte:
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: IRON ∆ Born To Die Ven 26 Oct - 15:47
Merci Neal !
Et sur ce, je pense avoir fini !
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: IRON ∆ Born To Die Ven 26 Oct - 17:20
Bienvenue sur NYCL
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: IRON ∆ Born To Die Ven 26 Oct - 18:34
Bienvenue
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: IRON ∆ Born To Die Ven 26 Oct - 23:52
Ta fiche est nulle. Tss.
Non sérieusement j'aime trop ton perso. Donc je te prévalide, Ironman (je suis trop gentille). Je veux un lien. Avec Julia. Voilà, bref, bon jeu parmi nouuuus avec le petit ash.
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: IRON ∆ Born To Die Sam 27 Oct - 5:54
Validé !
Un système d'intégration est mis en place sur le forum sous forme de flood d'intégration, mélangeant anciens et nouveaux membres, n'hésite pas à t'y inscrire ! N'oublie pas de compléter ta fiche personnage, ton profil et de faire toutes les demandes nécessaire. Si tu as la moindre question ou problème, tu peux bien sur contacter un membre du staff par MP. Nous t'invitons aussi à aller lire ce sujet premiers pas sur le forum Et puis tu peux bien sur voter toutes les deux heures pour aider le forum en cliquant sur la petite pomme (a)
Have Fun !
Contenu sponsorisé
Empire State of Mind
Sujet: Re: IRON ∆ Born To Die
IRON ∆ Born To Die
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum