Sujet: You are the sunrise, the love of my life ♦ Althea G. Brown Jeu 3 Jan - 0:08
FEAT. GEMMA ARTERTON
Althea Grace Brown
23 ans → Née à Bristol, UK le 05/10/1989 → Bibliothécaire à mi-temps, étudiante en histoire de l'art. célibataire → hétérosexuelle → membre des Outsiders.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Répondre ici à la question ci-dessus ... Parlez ici de tout ce qui différencie votre personnage. S'il a des tatouages, des allergies, des piercings, une mimique particulière, tout ce qui selon vous le rend différent. Vous pouvez également parler de son physique, ses habitudes vestimentaires, bref tout ce qui le caractérise, tout simplement. Bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla
★Quel est le caractère de ton personnage? → Veuillez décrire ici le caractère de votre personnage. 15 Lignes minimum. Bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Margot, 18 ans. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → J'y étais il y a très longtemps, ça a été mon premier vrai gros forum de RPG, alors pour vous dire comment je suis arrivée sur NYCL... ★Ce personnage est-il un double compte ? → Pas du tout. ★Présence sur le forum → De temps en temps en semaine et généralement tout le week-end. ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé. ★Crédit images → Sur les images.
Mon exemple de RolePlay:
→En fait, j'ai deux styles de RP différents, donc voilà les deux. Je précise qu'ils sont assez court par rapport à ce que je fais d'habitude.
Premier → L'eau. Essence de vie. Essence de mort. Elle avait tout envahit. Elle était entrée sans frapper. Sans crier garde. Comme une évidence elle avait tout détruit sur son passage. Comme une évidence, elle n'avait rien laissé d'intact derrière elle. Elle était destructrice. Elle n'était pas seule. L'eau. Elle était entrée sans frapper. Par la porte, par la fenêtre. Elle s'était infiltrée comme un poison, comme une fatalité. Elle avait tué, noyé. Elle avait arraché à la vie des êtres chers. Essence de vie. Essence de mort. Elle était là. Partout. A l'intérieur comme à l'extérieur. Elle tombait du ciel, remontait par la terre. Elle avait prit possession des maisons, avait effacé toute trace humaine. Les temps étaient sombres. L'eau était trouble. Elle était destructrice. On ne lui faisait pas confiance, ses étreintes étaient mortelles, bouts de verres, cadavres, parchemins décomposé, objets divers. Elle était égoïste, l'eau. Elle avait tout prit. Même l'infime espoir qui résidait encore dans chaque sorcier, dans chaque moldu. Le temps était venu. Il était revenu. Il fallait se battre pour vivre pour survivre. Il fallait s'entraider, se perdre pour mieux se retrouver. Il fallait lutter pour la vie, pour la mort, pour l'avenir, pour l'histoire. Des rumeurs circulaient. Elle n'était pas seule, l'eau. On avait vu des choses. Terribles, grandes, effrayantes, stupéfiantes. On avait vu des choses.
Elle tombait du ciel, comme un rappel d'une catastrophe qui n'était même pas achevée. Il faisait froid, on avait faim, on avait soif. On était avide de chaleur humaine. D'une lueur d'espoir. Mais même le soleil avait fuit ces temps sombres, cette eau trouble. Maple voulait fuir. Loin, ailleurs. N'importe où, mais maintenant. Le monde autour d'elle lui faisait peur, ce qu'il en restait l'effrayé. Et pourtant elle suivait William. Sa réalité. Son dernier espoir de retrouver un jour une vie normale. Elle ne parlait pas, se contentait de le suivre sous cet abris éphémère.
Il faisait froid, on avait faim, on avait soif. On était avide de chaleur humaine. De solidarité. D'un sourire, d'un regard furtif, d'une preuve que tout irait bien. D'une lueur d'espoir. On voulait que tout se termine. On voulait rentrer chez soit. On voulait retrouver une vie normale, une vie perdue sous cette eau qui ne disparaissait que pour mieux revenir. Elle était partout. Mais Maple l'ignorait. Elle la détestait, l'eau. Elle se sentait trahie par la nature. Celle qui autrefois l'appelait d'une voix chantante, d'une douce mélodie. Tout n'était que cris, que désolation, que gémissement. Elle l'entendait crier à l'aide. Mourir à petit feu. Elle l'entendait crier à l'aide. S'époumoner pour survivre. Elle l'entendait hurler à l'aide. Détruire ce qu'il lui restait pour survivre. Elle l'entendait se taire, dans un silence morbide qu'elle ne lui connaissait pas. Maple ignora les deux assiettes, vainement posée devant elle. Elle ignora les deux personnes face à elle. Elle ignorait le monde, elle ignorait le silence lointain, elle ignorait les pleures trop proches. Elle s'enfermait dans une bulle. D'eau.
Second → Au plus profond d'elle-même, elle était heureuse de le voir. Mais trop de sentiments qu'elle avait refoulé toutes ces semaines s'étaient accumulés au dessus de ce qu'elle pouvait réellement ressentir sans cette masse sur ses épaules. C'était grâce à elle qu'elle voyait ce sourire si rare chez Elijah, mais c'était aussi à cause d'elle que celui-ci s'effaçait. Au fond, Perpetua savait que ce qu'elle s'apprêtait à faire, à dire, n'était pas bien. Mais c'était ce dont elle avait besoin pour avancer, et seul Elijah pouvait l'aider.
Alors qu'il avançait vers elle, la jeune fille recula d'un pas instinctivement. Sa poitrine se gonfla soudainement d'air, comme si elle allait pleurer ou crier. Mais elle se contenta de respirer aussi mal qu'un être humain pouvait. Elle paniquait. Mais ce qu'elle ressentait était plus que de la panique. Elle posa ses yeux qui trahissaient une grand appréhension dans ceux de son ami, cherchant à la fois confrontation et aide.
-Tu... Elle s’étonna elle-même, marqua une pause. Venait-elle vraiment de s'adresser directement à son meilleur ami depuis des semaines ? Tu sais très bien de qui je parle. Elle marqua une autre pause, hésitant à prononcer son prénom. Allait-elle trop loin ? Elijah.
Ce n'était pas sa faute. Perpetua ne pouvait pas lui en vouloir, qu'avait-il fait de mal, après tout. Elle croisa ses bras. Pas d'un air hautain. Elle croisait ses bras, serrait l’étreinte comme si un courant d'air froid venait de la traverser. Elle n'avait rien de la Gryffondor de l'année précédente. Celle-ci était loin, en dessous de toutes ces pensées négatives.
-Tu sais très bien de qui je parle, Elijah. Cette fois-ci, elle prononça tout d'un coup. C'était son Lac, celui de mon... Elle allait trop loin.
Le mot "frère". Perpetua l'avait évité tout l'été, l'avait ignoré, effacé de son vocabulaire. Elle chercha pendant un quart de seconde de l'aide dans le regard de son ami, mais se ravisa rapidement et fit mine de fixer le Lac qui paraissait de plus en plus monstrueux à mesure qu'elle restait près de celui-ci. L'envie de partir d'ici se faisait pressante.
-Pourquoi son lac ?! Elle ne se contentait plus de le questionner. Elle l'accusait, lui criait dessus. Elle lui en voulait de ne pas savoir que c'était le lac de son frère. Celui qu'elle avait perdu. La cause de ses problèmes. La cause même de son comportement si étrange, de sa bataille avec elle-même. Elle lui lança un regard noir, pas de ceux qu'elle lui lançait lorsqu'elle lui reprochait de ne pas venir la voir. De ceux dont elle n'avait jamais usé envers Elijah.
Perpetua reprit une bouffée d'air et serra les dents. Parler de son frère, même sans le citer, était quelque chose qu'elle n'avait pas encore essayé depuis des semaines. Être passé à travers la barrière magique sans lui avait été une étape assez blessante pour qu'elle ne puisse même plus parler de lui à ses amis, à ses professeurs. Elle fixa Elijah, ne voulant ni regarder le Lac, ni l'arbre sur lequel s'adossait son frère, ni l'herbe sur laquelle il s'asseyait, ni même ses jambes à elle, sur lesquelles il était tombé, mort. Mais la rage l'aveuglait.
Cette rage contre la vie, contre la mort, contre l'Organisation secrète, contre le monde sorcier, contre son frère, contre Elijah, contre elle-même. Perpetua se baissa, arracha une touffe d'herbe et la lança sur son meilleur ami. La plus part des brindilles volèrent en éclats et n'eurent même pas le temps de se poser sur l'uniforme de son ami, seuls les racines et quelques brins d'herbe rencontrèrent le tissus noir.
-Pourquoi ?!
Elle avait commencé à crier, mais la douleur était telle que la fin du mot ressemblait plus à un murmure qu'à un cris de rage. Elle se baissa de nouveau et arracha encore de l'herbe qu'elle lança une nouvelle fois sur Elijah. Puis elle se redressa, haletante, des mèches de cheveux pleins les yeux, le regard noir, plein de désespoir. Pas une once de sourire sur ses lèvres, comme si elles n'avaient jamais connus ce rictus auparavant. Elle le questionnait lui, sur son choix, sur sa lettre. Mais elle questionnait aussi la mort, le destin, sur leur choix, sur son frère.
Le code règlement:
→ j. est d'accord.
Dernière édition par Althea G. Brown le Jeu 3 Jan - 18:54, édité 11 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: You are the sunrise, the love of my life ♦ Althea G. Brown Jeu 3 Jan - 0:10
Well, It's my story.
Chapter One : L'humeur bleue
Althea était née un de ces précieux matin d'octobre, lorsque le ciel, encore cerné par la nuit passée, laissait transparaître la journée à venir. Le ciel était vide d'étoile. Il était clair, limpide. Il était bleu. Ses parents avaient souhaité un garçon, sans pourtant connaître la nature de l'enfant. D'abord déçus, ils remercièrent Dieu du don qu'il venait de leur accorder. C'était une petite fille, vive, éveillée. Elle aurait dû avoir des yeux bleus, mais ils ne l'étaient pas. Quelques jours plus tard, ils rentrèrent chez eux. L'homme avait insisté pour tenir Althea dans ses bras, elle le fixait du regard mais ne disait rien. En traversant le jardin, dans lequel les Felicia amelloides , plus communément appelé « Pâquerettes bleues », avaient fleuris, la femme se pencha sur sa fille et du bout des doigts elle lui caressa les joues, puis elle embrassa son mari et tous trois entrèrent dans la demeure maintenant familiale. Tandis qu'elle déposait ses affaires dans sa chambre, l'homme déposa sa fille dans la sienne. Douce, simple, minimaliste. Bleue. Althea était chez elle pour la première fois. Pour la première fois elle dormait dans ce lit encore vierge, elle criait dans cette maison pourtant si calme et personne ne venait. Elle devait être forte, faire ses nuits, puis ses dents, puis s'y faire, à cette solitude.
Quelques années plus tard, dans la banlieue de Bristol, Althea se découvrit une passion pour le dessin, la peinture, les couleurs, le bleu. Elle dessinait sur les murs, sur les livres, dans la terre, sur les pavés du grand cirque. Elle observait toutes les couleurs qu'arboraient les fleurs du jardin publique, elle en cernait les nuances, les dégradés. Et bientôt, elle découvrit que les mots ne suffisaient pas à décrire, à nommer toutes les couleurs différentes qu'elle observait chaque jour. La maison, jadis calme et silencieuse, regorgeait de monde ce matin là. Des banderoles, des confettis, des couverts en plastiques, des friandises, des cadeaux, tout était bleu. Bleu clair, bleu foncé, bleu marine, bleu turquoise, bleu nuit, bleu électrique, bleu roy, bleu. Ils attendaient un garçon, un vrai, pas une petite fille aux cheveux court et mal coupé. Adam, son nom serait Adam. Les pâquerettes avaient fanées, l'hiver arrivait à grand pas et la nuit bientôt aussi.
Cinq mois plus tard, elle était toujours enceinte. Ces yeux étaient éteints, elle ne parlait que peu, son ventre était bleu. Elle était rouée de coup de l'intérieur, le gamin faisait de la résistance et un matin il n'en fit plus. Elle fut rouée de coup, de l'extérieur, elle l'avait tuée après tout. Pourquoi ne pas la rouer de coups. Il en prit l'habitude et devant le tribunal, il nia tout. Pourtant elle en avait, des bleus.
Les pâquerettes avaient fleuries, leur bleu étincelant illuminait le jardin dans lequel Althea lisait. Une main se posa soudainement sur sa joue, elle la lui caressa doucement. Fine, tremblante, pâle, bleue. Sa mère s'assit près d'elle, lui prit silencieusement le livre à la couverture nuit des mains et lui lût quelques chapitres. Deux heures plus tard, elle se leva, et partit ouvrir la porte aux frères de son mari qui venait prendre ses affaires. Althea pleurait dans le jardin, son père l'abandonnait, comme il abandonnait sa mère. Les yeux bleus de sa mère viraient pastel. Elle arracha une pâquerette et la jeta plus loin. Ce n'était pas la pâquerette qu'elle voulait, c'était son père. Le ciel cessa d'être bleu.
Chapter Two : Les pots cassés
Chapter Three : Le jeu de la mort
11h45. Ils étaient dans cette vieille voiture. Ils se disputaient, encore, toujours sur les mêmes choses, toujours les même désaccord, les même arguments, les même contre-arguments. La routine. Douce mort. Ils étaient dans cette vieille voiture. Elle avançait mal cette voiture, elle crachait ses poumons à chaque virage, elle clignait des yeux trop fréquemment, elle avait des moments d’inattention, des moments d'absence. Elle était vieille. Elle était usée, elle marchait mal. Il ne tenait pas le volant, il conduisait avec ses genoux. Il était trop grand pour cette voiture. Il conduisait sans les mains, Phineas, il avançait sans regarder la route parce qu'il posait ses yeux sur elle. La femme de sa vie, celle qu'il s'apprêtait à demander en mariage. Le mariage. Douce mort. Ils étaient en route vers le hangar 184B, celui dans lequel tout était entreposé, toute leur fortune. Ils s'apprêtaient à partir loin, mais ils étaient dans cette vieille voiture.
11h45, on dit que c'est l'heure de pointe, l'heure d'affluence. Que le train arrive et repart sans prendre garde à ses passagers. On dit que c'est l'heure de pointe, l'heure d'affluence. Que le train est bondé, que les gens étouffent mais s’infligent cela pour partir, loin. Les gens étouffent. Douce mort. On dit que c'est l'heure où tout peut arriver. Tout doit arriver, l'impossible, l'impensable, l'irréalisable. Le train était bondé, mais ils étaient dans cette vieille voiture.
Une coïncidence, le destin, un miracle, un drame. Tout peut arriver à 11h45. Tout arrive à 11h45. La voiture s'arrête. Cette vieille voiture. Ils ne s'en rendent pas compte et se disputent, encore, toujours, une dernière fois. Coïncidence. Elle se détache parce qu'elle sait que la voiture s'est arrêtée, il la regarde, et lui dit qu'elle est belle, Althea. Une dernière fois. Elle lui dit qu'elle l'aime, que c'était le destin. Le destin. Mais que ce n'est qu'un con, un con qui l'utilise. Elle sort de la voiture. Cette vieille voiture. 11H45, c'est l'heure de pointe. Il la regarde, une dernière fois, elle voulait pousser la voiture dans laquelle ils étaient. Le train passe, il ne s'arrête pas, il ne fait que passer. Althea est soufflée, tombe près des rails par miracle. Un miracle. La voiture est fauchée, Phineas avec. Althea s'est perdue près des rails et la voiture au loin n'est plus qu'un vague souvenir d'acier froissé, de drame. Un drame. Il était dans cette vieille voiture. Il était. Douce mort.
Chapter Four : Les lésions dangereuses
La pièce était stérile, vide de sens, d'indications, de vie. Mais elle sentait la mort, celle qu'on essaye de cacher ou de camoufler. Un passage qui se veut rapide, une absence trop souvent interminable. Son regard ricochait de mur en mur, la fenêtre était fermée. On voulait l'air stérile. Elle se leva péniblement, l'équilibre approximatif. Tout comme l'endroit dans lequel elle se trouvait. Approximatif. Une feuille, sur laquelle on avait crayonné des mots persistait sur une table. Non stérile. Elle l'attrapa, fébrile. Althea Grace Brown, suivit d'informations approximatives et d'une photographie d'une jeune femme qu'elle ne connaissait pas. Stérile. Inutile. Tout comme elle. Elle se leva, ouvrit une porte. Placard, vide, stérile. Une autre porte. Salle de bain, vide, étrange. Elle s'avança vers le miroir, la ressemblance était frappante. Elle ne comprenait pas. Une porte s'ouvre, puis des cris. On appelle à l'aide, on appelle le docteur. On parle de lésions. Tout cela est stérile, inutile. On la fait s'asseoir, on lui pose des questions. Elle va bien. « Votre nom. » Rien ne vient. L'opération est stérile. Elle hésite, tente, bafouille et se souvient. Le papier, le miroir. « Althea Brown » Déstabilisée, elle s'effondre. Elle ne se souvient de rien, de personne, pas même d'elle. Elle ne comprend pas, elle se sent stérile, inutile, incomprise, oubliée. Perdue.
Elle s'était perdue sur les rails. Il arrive, il la regarde, lui dit qu'elle a des lésions, qu'elle est amnésique, qu'elle n'est plus personne. Althea comprend qu'elle est stérile. Elle n'a pas de vie, elle n'en a plus. N'en a jamais eu. Elle n'est plus qu'un fantôme de vie passé, qu'un tas d'atomes. Atomes stériles qui s'entrechoquent sans but, sans raison et sans fin. Elle s'était perdue sur les rails. Elle ne se sentait pas Althea. Elle n'était pas Althea. Plus. On la laisse seule, elle voudrait appeler ses parents, sa famille. Tout le monde a de la famille. Mais elle ne se souvient pas, elle oublie. Informations stériles, vide de sens, d'indications, de vie. A-t-elle jamais existé. Elle s'effondre. Elle se déteste. Qui était Althea, qui était-elle, qui est-elle, que sera-t-elle. La peur l'envahit de son lourd, épais, manteau glacé, elle a froid.
Deux semaines plus tard. Point zéro. Stérile. Aucun souvenir retrouvé, à part cette étrange couleur bleue qui semble l'apaiser. Ce bleu divin qui l'embrasse toute entière. On lui rend visite, on lui pose des questions. Simple formalité. On fait des recherches. Elle le subit. Ce point zéro. Cette stérilité. Elle ne dort pas, elle n'aime pas ça. Elle n'aime plus rien, elle attend le souvenir comme on attend un train qui passe. On espère qu'il passera à l'heure, mais il ne fait que passer. Quelques bribes de mots lui reviennent. Le destin. On lui dit qu'elle était avec quelqu'un, mais les seuls visages dont elle se souvienne sont ceux qui s'offrent à elle en entrant dans cette pièce. Elle déteste la personne avec qui elle était, elle le déteste. Ce point zéro. Et plus encore, elle déteste ces lésions qui transforment sa vie en enfer. Qui transforment sa vie en oubli, en brouillard épais. Ces lésions dangereuses.
Chapter Five : L'éveil des sens
Voir le côté positif de la chose. C'est ce qu'on lui avait conseillé, ce qu'on lui avait répété depuis deux semaines. On lui avait dit qu'elle pourrait se reconstruire, se réinventer, mais elle n'avait pas le choix. Il le fallait. Sa mémoire ne reviendrait jamais, elle pourrait, peut-être, retrouver quelques images familières comme des odeurs, des lieux ou des sensations. Voir le côté positif de la chose. Elle le voudrait bien, Althea, mais comment faire. Comment faire quand du jour au lendemain, on se retrouve sans famille, sans amis, sans collègues. En avait-elle ? Pourquoi personne n'était venue la voir ? Aujourd'hui elle sortait, et elle ne connaissait plus personne. On lui avait donné ses papiers, un sac à main de marque déchiré, presque vide, mais pas d'adresse.
Elle héla un taxi qui s'arrêta devant elle et y entra. Soudainement prise de vertige, elle décida de marcher. Étrangement, être dans une voiture semblait étouffer. Voir le côté positif de la chose. C'est ce qu'on lui avait conseillé. Mais comment faire quand du jour au lendemain on n'est plus personne. Plus qu'un nom sur un papier griffonné hâtivement. A quoi bon voir le côté positif de la chose quand son existence elle-même n'a plus de sens. Elle arriva bientôt devant une banque. Un pied devant l'autre, elle entra dans un hall étrangement familier. Une fois au guichet, elle vérifia son compte. Il était plein, elle avait assez d'argent pour refaire sa vie, pour acheter un appartement modeste, des vêtements modestes, des meubles modestes. Voir le côté positif de la chose semblait être plus facile.
Un salon, une cuisine, une salle de bain, une chambre, un bureau et une petite terrasse. Déjà meublé, au dessus d'un magasin de livres d'occasion. Elle partageait l'immeuble avec le propriétaire du magasin, et une famille. L'appartement déjà meublé sentait encore comme son ancien propriétaire, qui avait d'ailleurs laissé une centaine de livres dans les étagères de la bibliothèque. Althea s'assise sur un vieux fauteuil dont le cuir était fendu ça et là. Elle se demandait combien de personne s'étaient assise sur ce fauteuil, ou encore avaient lus ces livres et combien d'entre eux avaient changés la vie de ces personnes, si ils leur manquaient. Avait-elle changé la vie de certaines personnes, Althea ? Que faire de sa vie, lorsqu'il ne reste qu'une page blanche.
Mais comment faire quand du jour au lendemain, on n'est plus personne. Plus qu'un nom sur un papier griffonné hâtivement. Et voilà qu'il lui tendait un contrat, son nouvel employeur, son premier employeur. Elle le signa la tête ailleurs. La voilà bibliothécaire. La belle affaire. Elle aimait lire, mais elle sentait que ce n'était pas sa plus grande passion, Atlhea. Voir le côté positif de la chose, c'était ce qu'on lui avait conseillé. Mais comment faire quand du jour au lendemain, on n'est plus personne. Plus qu'un nom sur un papier griffonné hâtivement. Allait-elle se réveiller un jour, et retrouver celle qu'elle avait été, celle qu'elle avait perdue. On appelait ça l'éveil des sens, elle appelait ça l'espoir stérile.
Chapter Six : La chute
La chute. Dure, douloureuse. Parfois longue, souvent de courte durée. Elle est là, à chaque coin de rue, sous chaque odeur, chaque lieu, chaque tout. Elle l'attend, la surprend. Althea l'avait évitée, évitant ses souvenirs. Elle s'était faites à l'idée d'une nouvelle vie, elle avait vu le côté positif de la chose. Elle s'était reconstruite, il lui avait fallut un an pour retrouver une vie normale, pour se trouver dans le brouillard qu'avait été son passé. Mais elle y était arrivée, elle s'était faites à l'idée d'une nouvelle vie, elle avait vu le côté positif de la chose.
Un café, un livre inachevé, sa matinée aurait dû ressembler à cela. Mais le tableau récemment acheté lui fendait le coeur. Sa tension chutait. Une chute. À chaque fois qu'elle passait devant. Elle ne voulait pas l'enlever, cet horrible tableau. Il ravivait en elle un sentiment perdu, lointain. Quelque chose d'acquis, de perdu, de lointain. De passé. Althea s'était mise en tête de peindre et par chance, l'ancien propriétaire avait dût être un peintre. Chevalet, pinceaux, peintures, toiles. La chute. Elle l'attend, la surprend. Surprise, Althea nommait tous les petits avec un naturel qui l'effrayait. Avait-elle était peintre.
Le soleil se levait à peine et la lune persistait dans le ciel étonnamment bleu en ce matin de septembre. Elle s'était assise sur un banc, scrutant l'horizon à la recherche d'inspiration. Le secret espoir de trouver son passé. La chute était là, à chaque coin de rue, sous chaque odeur, chaque lieu, chaque tout. Soudain, la voilà qui arrive, l'inspiration. Toute de gris vêtue. Le gris, cette couleur familière qui tantôt l'apaise, tantôt la répugne, tantôt lui manque, tantôt la tue. La voilà qui arrive, l'inspiration. Ses yeux noisettes, presque noir, braqués sur elle. Althea attend, le coeur serré, la tension qui chute. Elle attend son passé comme on attend un train qui passe et qui ne s'arrête pas. Train. Ses doigts serrés autour du pinceau qui bientôt, comme par réflexe, danse sur la toile tout comme l'inspiration danse au loin. De ses gestes fluides, elle fait voler les feuilles mortes. Mortes. Qui s'envolent au grès du vent dans un tourbillon brun. Brun. Et qui viennent s'écraser quelques mètres plus loin. L'odeur de la peinture lui monte bientôt à la tête, mais elle continue, frénétiquement, naturellement. La peinture. Tout lui vient, comme si elle avait fait ça toute sa vie. Reproduire des mouvements, des effets. Elle ne fait plus attention au monde, elle se concentre sur son inspiration qui dans au loin. Mais la chute est là. Dure, douloureuse. Parfois longue, souvent de courte durée. Imprévisible, mais présente.
Elle lève les yeux, le garçon ne danse plus. Son inspiration n'est plus. Son tableau est finis. Elle lève les yeux au loin et aperçoit le garçon qui de ses yeux noisette, presque noir, la scrute. Elle connait se regard, elle le connaissait se regard. Dur mais profondément affectueux. La chute. Elle est là, tout prêt. Son coeur serré continu de battre, chaque battement plus fort que l'autre, plus douloureux. Bientôt elle lâche son pinceau qui roule sur le banc et s'écrase sur le sol en un filet rouge vif. Le train. La mort. Le brun. La peinture. Le regard. L'homme. Phineas. La chute.
Dernière édition par Althea G. Brown le Jeu 3 Jan - 18:57, édité 5 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: You are the sunrise, the love of my life ♦ Althea G. Brown Jeu 3 Jan - 0:21
Ok, alors c'est une première, je ne trouve pas où est-ce que je dois mettre le lien pour l'avatar dans la première partie De l'aide ? Quelqu'un ?
Edit : J'ai trouvé ! Par contre, j'ai un problème avec mes codes dans la première partie
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: You are the sunrise, the love of my life ♦ Althea G. Brown Jeu 3 Jan - 0:29
Le scénario de Enzo. En grand fan de Katie, je regrette ce changement mais Gemma est toute mignonne alors.
Du aux modifications des codes, ça a bugué mais ça devrait marcher:
Spoiler:
Code:
<center><FPC>FEAT. NOM DE L'AVATAR</FPC> <div class="NOMPRESO">Prénom Prénom NOM</div> <div class="BARREPRESO">[i]00[/i] ans → Né(e) à [i]ville[/i] le [i]00/00/0000[/i] → Métiers ou Études célibataire → hétérosexuel(le) → membre des [i]Nom du groupe[/i].</div>
<div class="NOMPRESO">[right]And who am i ?[/right]</div> <div class="CONTOURPRESO"><div class="QUESTIONSPRESO"><QT>★Quelles sont tes caractéristiques?</QT> → Répondre ici à la question ci-dessus ... Parlez ici de tout ce qui différencie votre personnage. S'il a des tatouages, des allergies, des piercings, une mimique particulière, tout ce qui selon vous le rend différent. Vous pouvez également parler de son physique, ses habitudes vestimentaires, bref tout ce qui le caractérise, tout simplement. Bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla </div> <div class="CARACTEREPRESO"><QT>★Quel est le caractère de ton personnage?</QT> → Veuillez décrire ici le caractère de votre personnage. 15 Lignes minimum. Bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla</div></div></center> <div class="IMGPRESO" style="background-image:url(http://i47.tinypic.com/161fiwj.png)"></div></div></div><div class="ESPRESO"></div><center>
Bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche.
Dernière édition par Hope A. Roseberry le Jeu 3 Jan - 0:31, édité 1 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: You are the sunrise, the love of my life ♦ Althea G. Brown Jeu 3 Jan - 0:30
Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche
Gemma est un super choix
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: You are the sunrise, the love of my life ♦ Althea G. Brown Jeu 3 Jan - 0:30
Bienvenuuue
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Sujet: Re: You are the sunrise, the love of my life ♦ Althea G. Brown Jeu 3 Jan - 0:39
Merci les filles Désolée pour Gemma et je vais essayer ton code !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: You are the sunrise, the love of my life ♦ Althea G. Brown Jeu 3 Jan - 0:41
BIENVENUE
Merciiiii encore pour le choix de mon scénario. Je ne connaissais pas vraimznt Gemma mais j'avoue que c'est une super découverte. Merci à toi .
Si tu as la moindre qiestion ou que tu as besoin de ma présentation n'hésite pas, je suis là
Bon cooooourage pour ta fiche
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Sujet: Re: You are the sunrise, the love of my life ♦ Althea G. Brown Jeu 3 Jan - 0:42
Ah bah non le code ne marche pas
Merci beaucoup Enzo j'ai hâte de RP avec toi
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Sujet: Re: You are the sunrise, the love of my life ♦ Althea G. Brown Jeu 3 Jan - 0:43
Bienvenue & bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: You are the sunrise, the love of my life ♦ Althea G. Brown Jeu 3 Jan - 0:44
Hate qu'on puisse RP aussi .
Je m'absente pendant deux petis jours, mais après je suis tout à toi
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Sujet: Re: You are the sunrise, the love of my life ♦ Althea G. Brown Jeu 3 Jan - 0:47
C'est étrange, je fais un aperçu de ton premier poste, il marche normalement. Le mystère des codes, un admin pourra surement t'aider en éditant ton poste. Courage.
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Sujet: Re: You are the sunrise, the love of my life ♦ Althea G. Brown Jeu 3 Jan - 1:07
Je viens de tout changer pour que ça marche ! Merci tout le monde pour votre accueil
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Sujet: Re: You are the sunrise, the love of my life ♦ Althea G. Brown Jeu 3 Jan - 1:10
Welcome,
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Sujet: Re: You are the sunrise, the love of my life ♦ Althea G. Brown Jeu 3 Jan - 1:14
Tu as réussi. Bon courage pour ta fiche maintenant.
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Sujet: Re: You are the sunrise, the love of my life ♦ Althea G. Brown Jeu 3 Jan - 1:17
gemma est trop mignonne bienvenuue parmi nouuus + bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: You are the sunrise, the love of my life ♦ Althea G. Brown Jeu 3 Jan - 1:25
Bienvenue, cinglée
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Sujet: Re: You are the sunrise, the love of my life ♦ Althea G. Brown Jeu 3 Jan - 1:32
Re bienvenue chez nous alors
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Sujet: Re: You are the sunrise, the love of my life ♦ Althea G. Brown Jeu 3 Jan - 1:41
Gemma Bienvenue
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Sujet: Re: You are the sunrise, the love of my life ♦ Althea G. Brown Jeu 3 Jan - 1:53
OH LA STAGIAIREEE SEXY DE MON ENZOOOOOO Bon comme je l'ai dit à l'ancienne Katie tu lui fais du mal je te botte le popotin A part ça je suis gentille *sort* Bienvenue a toi et excellent choix de scenario tu fais un heureux
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Sujet: Re: You are the sunrise, the love of my life ♦ Althea G. Brown Jeu 3 Jan - 1:56
bienvenue parmi nous ♥
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Sujet: Re: You are the sunrise, the love of my life ♦ Althea G. Brown Jeu 3 Jan - 2:27
bienvenue à toi & bon courage pour ta fiche si tu as des questions n'hésite surtout pas, & si tu as le temps n'hésite surtout pas à passer sur la chatbox pour te familiariser avec les membres
Mackenzie J. Howard
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i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
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