Sujet: (lisa zahara) . j’aimerais être un flan. Un flan aux abricots . Dim 20 Jan - 23:43
FEAT. GINTA LAPINA
Lisa Zahara Thompson
23 ans → Né(e) à Paris le 14/06/1989 → sans emploi fixe mais diplômée en décoratrice d'intérieur → célibataire → hétérosexuelle → membre des beauty queens.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Physiquement, Lisa est parfaite. Il n’y a rien à redire, pas besoin de débat, d’explication supplémentaire. Il suffit d'avoir une paire d’œil et la vérité se trouve devant vous. Maintenant, dans ces détails, la jeune femme est tatouée. Elle a au creux des reins, une libellule, un appel à la liberté et à l’espoir. Ce tatouage, c’est plus qu’un dessin, plus qu’une marque sur son cœur. C’est un message, le sien. Personne ne le sait, si on enlève les hommes avec qui elle a partagé plus qu’une discussion. Lisa a également ce tic qui intrigue. Elle passe sa main dans ses cheveux, quand elle est nerveuse. Tout en mordillant sa lèvre inférieure, elle additionne ces deux gestes. Qui lance le signal : dégagez avant que la fumée sorte de ses oreilles. Parce qu’il peut s’avérer que la jeune femme rentre dans des moments de grandes crises. Elle balance tout ce qu’il se trouve sur son chemin. Comme lorsqu’elle programme son réveil. D’une main décidée, elle l’attrape et le balance à l’autre bout de la pièce. Dans un moment de faiblesse, la jeune femme peut s’avérer généreuse. Simplement, parce qu’elle n’a jamais eu conscience de l’argent et de sa valeur. Papa était là. Papa allongeait à chacun de ces sourires. Alors, certains peuvent profiter de la situation mais, elle n’est pas dupe. Très rancunière, Lisa est prête à tout pour vous faire payer le prix. Elle a beaucoup d’imagination, voir trop. Néanmoins, quand on la connait, quand on est important pour elle.. Il faut savoir que Lisa est très déjantée et elle organise des soirées pyjamas, chocolat et vodka. Les meilleures soirées entre filles. Sans aucun doute. Ce qui peut rendre également la belle blonde différente, c’est sans aucun doute son style vestimentaire. Fan inconditionnelle des grands créateurs, elle s’habille selon ses humeurs. De la robe très chic et dessinée sur mesure, du pantalon slim et le haut très simple, en mode décontractée. Quand on la connait, on le comprend. Si Lisa est de mauvaise humeur, ça se répercute sur son physique, sa façon de se coiffer et de s’habiller. Alors très enviée, la jeune femme ne le dit jamais mais, elle vit avec l’organe de quelqu’un d’autre, le poumon d’un homme. Quand elle doit se rendre à l’hôpital chaque année, Lisa trouve une explication. Un défilé. Un anniversaire. Il y a toujours quelque chose pour boucher le trou. Elle est aussi très forte pour ça, les histoires en tout genre et aussi les blagues à deux francs. Derrière ses airs de petite princesse, elle peut se révéler très excentrique, très divertissement. On n’est jamais à l’abri avec elle. Lisa vous étonnera toujours que ce soit de la bonne ou la mauvaise façon. Elle vous étonnera. C’est l’essentiel. Tout ce qu’il faut savoir.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Comment résumer son caractère ? Vous demandez beaucoup. Mais, finalement, j’ai trouvé un mot. Un seul. Instable. Lisa est complétement instable. Elle change d’avis trente fois dans une même journée. Elle est rarement satisfaite. Difficile, très compliquée. Peu de personnes arrivent à la cerner, à savoir ce qu’elle pense ou ressent, derrière ce visage sans expression. Ce visage qu’elle fige pour se protéger. Alors, beaucoup la trouve prétentieuse, sans attache, sans sentiment et ils n’ont pas totalement tort. Lisa n’accorde pas sa parole à n’importe qui. Elle n’est pas de ces personnes qui débordent de sociabilité et qui ont sur leur compte facebook plus de sept cent amis. Lisa est plutôt très pointilleuse. Elle aime la perfection. Elle n’aime pas perdre. Aux premiers abords, impossible de discerner sa soif de victoire. Mais, quand les évènements s’enchainent très vite, elle suit le mouvement. Elle relève n’importe quel défi, pour pouvoir la faire mettre en veilleuse à son adversaire. Pour gagner son silence et son respect. Derrière ces faux airs, de petite fille pourrie gâtée, Lisa est une demoiselle très courage et très déterminée. Elle n’a peur de rien. Sauf de l’océan. Heureusement pour elle, à New York, il se trouve assez loin de chez elle. Le rapport ? C’est l’immensité. Lisa la craint dans toutes les situations possibles de la vie mais, surtout en amour. Il n’y a aucune limite et elle n’aime pas ça, elle n’aime pas, ne pas savoir. Elle n’aime pas dépasser les frontières, se lancer dans l’inconnu. S’il y a encore quelque chose à savoir sur la jeune femme, c’est qu’elle n’a pas que des défauts. Certes, elle est loin d’être parfaite. Elle est loin d’être l’amie de tout le monde, loin d’aider son prochain, loin de la simplicité. Cependant, Lisa est franche et ça on ne peut pas lui enlever. Elle dit ce qu’elle pense, que ça plaise ou non, que ce soit maladroit ou pas. Elle ne s’en tracasse pas. Elle vit dans le présent. Alors, une fois la vérité avouée et dite à haute voix, elle continue de marcher, tout droit. Elle suit le chemin qu’elle pense être le bon, parce que la jeune femme a horreur d’avoir tort. Quitte à se disputer avec son meilleur allié, elle n’admettra jamais ce détail, parce qu’elle est têtue et butée. Elle insistera jusqu’à ce que l’autre lâche prise, jusqu’à ce qu’il abandonne. Lisa est donc difficile à cerner, difficile à connaitre parce qu’elle ne se laisse pas dévoiler. Il faut l’observer, la décrypter et recoller les morceaux bout à bout. Pour finalement, avec le puzzle de sa personnalité, la carte au trésor qui vous permettra de l’approcher, de l’apprécier malgré tout, à sa juste et douce valeur. bla
Well... It's my story...
Assise dans ce cabinet, je réalise que je connais le moindre recoin de cette pièce. Depuis bientôt deux ans, je suis ses séances. Mais, il n’y a rien à raconter. Totalement rien. Parce que je suis silencieuse, comme toujours. Je ne dis rien. Je ne me confie pas. Je fixe le jeune homme face à moi, le psychiatre qui a été désigné par les soins de mon père pour m’aider. Pour avancer. Sauf que je n’ai besoin de personne. Ni de lui, ni de mon père. J’aimerai juste qu’il comprenne, que sa fille n’est plus une enfant. Cette agression l’effraye, je le comprends. Mes souvenirs restent flous mais, je m’y suis faite. Je ne veux pas savoir son identité, son prénom et son nom. Je veux juste oublier cette nuit. Retrouver mon innocence pour avancer, pour me rappeler ma mère et nos instants de famille. Aujourd’hui, tout est bien différent. Elle repose en paix, pendant que mon père creuse cette distance dans notre relation. Il part pour affaire en Europe, en Afrique. Mes souvenirs sont bien loin, à cette époque où il ne voyait que par moi où il a remuée ciel et terre pour m’opérer. Naitre avec une malformation au poumon n’a pas été facile à gérer. A mes six ans, pendant que les filles s’entrainent à mémoriser des chorégraphies des groupes en vogue, je restais dans le coin. Assise. Sans bouger. Je ne pouvais pas faire le moindre effort. Car je risquais de manquer d’air. Je n’arrivais pas à gérer cette faiblesse. Je n’arrivais pas à me faire des amies. J’étais différente. La petite fille blonde et riche. Celle que personne ne voulait connaitre, parce qu’elle n’était pas comme eux. Parce que j’allais devoir faire des choix différents, prendre des directions éloignées de mes rêves et personne ne voulait d’un poids pour amie. Je pouvais le comprendre. Mais, je ne le voulais pas. Alors, ma peine et ma colère grandissaient avec le poids des années. Je pense que l’opération allait tout changer, que ce nouveau poumon allait me donner une seconde chance. Mon père et moi, on allait pouvoir prendre le temps de vivre, de se connaitre et de s’apprécier. Souvent, il me dit que je suis le reflet de ma mère. Il me dit que je tiens d’elle ma beauté. Mais, je n’ai jamais eu cette chance, cette opportunité de pouvoir plonger mon regard dans celui de cette femme qui m’a mise au monde, qui m’a donné la vie en dépit de la sienne, qui lui fût ôtée. Une vie pour une autre. Terrible réalité. Cruelle destin. Ma vie commençait, ou plutôt recommençait. Regardant les enfants de mon âge, on m’avait donné une seconde chance et pourtant, j’étais toujours aussi différente. Heureusement qu’il y avait mon père, sur qui je pouvais compter. Jusqu’à mes treize ans, nous étions inséparables. C’était lui et moi, contre le reste du monde. Aucun ami ne pouvait être à la hauteur de notre complicité. Personne ne voulait s’intéresser à moi, de toute manière. Personne ne méritait donc que je m’intéresse à lui. Donnant, donnant. J’avais tout ce que je pouvais désirer. Quand mon père devait partir pour affaire et que le voyage pouvait durer plus d’une semaine, il m’emmenait. Et c’est tout ce que je souhaitais ! Ne pas être séparé de ma seule et unique famille. La meilleure. Notre duo. On ne pouvait plus nous séparer. On ne pouvait pas me l’enlever. Il était surement la seule et unique personne pour qui je pourrais me battre corps et âme. Et le temps passe, les années s’accumulent. Je change d’air et arrive dans ce collège. Les gens me respectent. Ils ne savent pas mes secrets. Ils ne connaissent pas ma vie et c’est mieux ainsi. Je pensais alors que tout finissait par s’arranger, que la simplicité de la vie se cachait derrière quelques mensonges. La vie pouvait suivre son cours tranquillement, comme on nous le raconte dans les contes de notre enfance.
Je peux être entouré d’une mer de gens et quand même me sentir seule. Voilà que la vie continuait de me tester, de me mettre à l’épreuve. Mon père avait rencontré cette femme. Cette autre femme qui pouvait avoir une certaine importance dans sa vie. Il ne me l’avait pas dit au début. Il me l’avait annoncé après sept mois de relation. Cependant, cela faisait déjà quelques années qu’ils se connaissaient, qu’ils se côtoyaient. Elle était une de ses employées. Elle était beaucoup plus jeune, de sept ans. Néanmoins, elle avait deux petites filles déjà. Je me rappelle notre première rencontre. La première fois où mon père a voulu nous réunir, nous présenter. Elles me regardaient de cette manière qui en disait long, qui me dévisageait de la tête aux pieds. Mais, il était hors de question pour moi, de lâcher les armes. Mon père était à moi et seulement à moi, uniquement. Je pouvais accepter qu’une femme partage son lit, qu’elle le divertit ou que sais-je encore. Tant qu’elle n’entre pas dans sa vie. Je ne vois aucun problème. Sauf que cette frontière semblait être dépassée depuis longtemps. Mon père s’imaginait avec elle. Il voulait qu’elle emménage chez nous et avec ces filles, en plus. Il souhaitait les intégrer dans notre vie, dans notre quotidien. Je ne voulais pas. J’étais prête à tout pour le faire changer d’avis. Au lieu de ça, on s’est éloigné. On a perdu cette complicité qui nous rendait plus fort. J’ai perdu tout ce qui comptait et j’ai décidé de marcher seule. De suivre ma route, avec les vrais. Ceux qui peuvent m’apprécier telle que je suis. Aujourd’hui, rien n’a vraiment changé. Mon père s’est marié avec Madison. Ces deux filles sont de vraies pestes qui ne me laissent jamais une minute de répit. Alors on se fait la guerre, comme on le peut. Je reste la plus malicieuse et la plus vicieuse des deux. C’est surement pour cette raison que mon père me menace sans cesse. Il veut me couper les vivres. Il veut me faire réaliser qu’aujourd’hui, la vie est encore plus cruelle. Après m’avoir tout donné, il veut tout me reprendre. Il est sérieux ou veut s’amuser à jouer à un petit jeu, qu’il perdra d’avance. Je suis sa seule et unique famille. Son sang coule dans mes veines. Je suis sa fille. Il devrait l’avoir compris depuis le temps. Jamais je ne lui ferais un faux pas. Je ne suis pas intéressée par lui, pour son argent ou son succès. Je l’aime simplement parce qu’il est mon père, parce que je l’ai toujours vu comme le seul modèle à avoir. Cet homme qui a tout réussi, qui a élevé une fille, seul. Je finis donc mes études universitaires avec distinction à la grande université de New-York. Je suis diplômée en tant que décoratrice intérieur. Normal. C’était le compromis. Si je réussissais, il m’offrait l’appartement de mes rêves et me donnait l’opportunité de m’éloigner de sa famille recomposée, que je ne peux plus encadrer. A chaque fois qu’on se croise, la tension est intenable et j’ai déjà failli en venir aux mains. Donner une bonne paire de claque à eux de ces pestes. Mon dieu, je n’imagine même pas le moment. Inoubliable. Enfin, ça n’est pas arrivé. Je ne peux que me servir de mes rêves pour me satisfaire. Avec mon père, on se parlait peu. Jusqu’à ce qu’il apprenne que je venais de me faire agresser à la sortie d’un bar. Par un trio de jeune garçon qui avait remarqué mes bijoux et mon téléphone. Heureusement pour moi, il n’y a rien eu de plus. Pas d’attouchement, pas de violence. Ils ont juste tiré le sac à main, arrachés mes bijoux avant de s’en aller. Je dois avouer avoir eu peur, avoir eu cette sensation d’être seule au monde. Je ne l’a d’ailleurs pas appelé pour lui communique l’indicent. De bouches à oreilles, il l’a appris et il s’est décidé à composer mon numéro, à prendre des nouvelles de sa fille. Mais pour moi, ça ne change rien. Je ne le comprends plus. Je ne l’apprécie plus. Même si assure ma survie financière, je continue de marcher du ma voie. Je continue de faire ce qu’il me plait, comme ça me plait. Décrocher un poste pour subvenir à mes besoins ? Ce n’est pas dans mes projets, c’est même très loin de moi, cette idée. La vie n’a pas toujours été tendre avec moi. Je ne serais pas tendre avec elle. Je suis prête à supporter ces vents et ses marées. On vit... comme des cons. On mange, on dort, on couche, on sort. Encore et encore. Et encore... Chaque jour est l'inconsciente répétition du précédent: on mange autre chose, on dort mieux, ou moins bien, on couche avec quelqu'un d'autre, on sort ailleurs. Mais c'est pareil, sans but, sans intérêt. On continue, on se fixe des objectifs factices. Pouvoir. Fric. Gosses. On se défonce à les réaliser. Soit on ne les réalise jamais et on est frustré pour l'éternité, soit on y parviens et on se rend compte qu'on s'en fout. Et puis on en meurt. Et la boucle est bouclée. Quand on se rend compte de ça on a singulièrement envie de boucler la boucle immédiatement, pour ne pas lutter en vain, pour déjouer la fatalité, pour sortir du piège. Mais on a peur. De l'inconnu. Du pire. Et qu'on le veuille ou non, on attend toujours quelque chose. Sinon, on presserait sur la détente, on avalerait la plaquette de médocs, on appuierait sur la lame de rasoir.. Mais, on ne le fait pas, on continue ... On continue d'avancer et je continue de marcher.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → elodie ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → publicité ★Ce personnage est-il un double compte ? → non, tout premier, tout frais ★Présence sur le forum → cinq jours sur sept ★Personnage inventé ou scénario ? → personnage inventé ★Crédit images → rosewins
Mon exemple de RolePlay:
→Dans ce divan, j’avais vu défilé des patients. Secrètement, je suivais le même traitement. Je voyais quelqu’un, pour confier tout ce qui me pesait. Était-ce la véritable solution ? Je n’ai pas la moindre idée. Je crois que voir un psychologue peut aider mais, finalement ça n’arrange rien. Ce n’est pas avec une ou dix séances dans mon cabinet que vos problèmes vont miraculeusement trouver des solutions. Néanmoins, je garde ce genre de réflexion pour moi. Je pense que si les gens viennent jusqu’à moi, c’est qu’ils n’ont trouvé personne d’autre et qu’ils réalisent avoir besoin d’aide. Sans soutien, on ne va jamais bien loin. Bien sûr, parmi mes patients, il y en a qui sont forcés. On les oblige à venir à mes séances. On leur fait certainement du chantage pour ne pas qu’ils en manquent une et c’est avec ces patients que j’ai le plus de difficulté. Comment venir en aide à quelqu’un qui ne le veut pas ? Je ne suis pas là pour forcer quiconque. Alors s’ils n’y mettent pas du leurs, je n’y mettrais pas du mien. Pourquoi j’étais devenue psychologue ? On me le demande souvent et à chaque fois, j’ai ce mensonge qui pointe le bout de son nez, si tranquillement. Je réponds que c’était une vocation. La plus part des gens y croient et ça me convient. Réellement, si je suis psychologue, c’est parce que je déteste le sentiment de solitude. Peut-être parce qu’on ne peut être vraiment soi qu’aussi longtemps qu’on est seul. Par conséquent, chacun fuira, supportera ou chérira la solitude en proportion exacte de la valeur de son propre moi. Car c’est là que le mesquin sent toute sa mesquinerie et le grand esprit toute sa grandeur ; bref, chacun s’y pèse à sa vraie valeur et je n’y trouve pas la mienne. Pourtant, elle sera notre seule compagnie lorsque notre vie prendra fin. Je le sais bien. Alors, j’essaye tant bien que mal à ne pas ressentir ce sentiment. Je m’occupe. Je travaille et je côtoie le monde. Sans jamais dire que la solitude est devenue mon ennemie. C’est difficile d’avouer ses faiblesses et encore plus quand il s’agit de les prononcer à voix haute. Alors, les personnes qui passent dans mon cabinet trouvent la force de parler, de se laisser aller. Dans une poignée de minutes, j’ai rendez-vous avec une de mes patientes. Certainement, la jeune femme qui m’intrigue le plus. Néanmoins, quand on commence les études en psychologie, le professeur nous met bien en garde. Il faut savoir garder une certaine distance entre nos émotions et les patients que l’on reçoit. Je ne suis pas de ces personnes qui s’attachent facilement en un regard ou un échange. Il me faut du temps et encore des fois l’attachement ne voient jamais le jour. Tout simplement parce que dans toutes les histoires, j’essaye de me ménager. Après avoir accordé ma confiance trop facilement, des hommes se sont amusés de mes sentiments. Ils m’ont manié dans tous les sens, pensant que je devenais leur nouveau jouet. J’ai pris beaucoup de leçons sur mes histoires passées. Je ne me suis pas cherchée d’excuse. J’ai admis mes torts et surtout je me suis promis de ne plus jamais me perdre dans mes émotions. J’impose beaucoup de distances quand il s’agit de s’attacher. Je teste la relation dans tous les sens, histoire de savoir si je suis sur une bonne voie ou si je vais encore commettre une erreur, en jugeant la personne trop facilement. Voilà, comment je suis devenue Madison Sharpfield. A Fairview, les gens me méprisent parce que j’ai l’air trop confiante, parce que je suis une femme qui s’affirme. Et pourtant, je n’aurais jamais envie de quitter cette ville définitivement. J’y ai ma place. Je suis telle que je suis et qu’importe si ça plait ou pas. J’entendis alors cette voix qui était devenue familière. Elle était là. Cette blonde élancée, prénommée Ksénia. « Bonjour, psy. » Cela faisait quelques mois que nous nous voyons. Pourtant la jeune femme n’avait toujours pas compris cette règle. On ne m’appelle pas psy. Je lui ai rappelé un bon nombre de fois, mais elle ne semble pas décidée à écouter. « Bonjour Ksénia. » Je posais mon regard dans le sien, pendant qu’elle prenait place dans ce divan. Je prenais place juste en face d’elle, comme d’habitude. Je n’avais rien en main, contrairement à certains psychologues qui aiment prendre des notes. Je pense que l’essentiel se retient quand on souhaite vraiment exceller dans sa profession. D’autant plus qu’avec cette patiente tout était plus facile. Je retenais chacun de nos entretiens comme par magie. Je n’avais aucune idée sur le pourquoi du comment. Mais avec cette jeune femme, il y avait quelque chose de différent. Le mystère planait toujours autour d’elle. Elle se confiait et des fois, préférait garder le silence. Je ne sais pas si on l’obligeait à voir un professionnel ou si elle venait parce qu’elle en ressentait véritablement le besoin. Je ne lui avais jamais posé la question. Elle était trop indiscrète et plutôt mal placée venant de moi. « Comment vas-tu aujourd’hui ? » Je décidais donc de lancer l’entretien. J’allais très vite savoir dans quel état d’esprit, elle était. Nous avions une heure pour parler ou pour se regarder pendant qu’elle décide de garder le silence. Cependant, je sentais comme un bon sentiment. Elle ne souriait pas, parce que Ksénia ne sourit jamais et encore moins sans avoir une vraie raison de sourire. Elle reste toujours de marbre et étrangement, j’ai l’impression de me voir à travers elle, j’ai l’impression de me retrouver. C’est la première fois que ça m’arrive et en plus avec une patiente. Du coup, je prends toujours à cœur nos rendez-vous, parce que j’ai parfois la chance de me rapprocher de son côté mystérieux, d’en apprendre davantage et surtout de voir si j’ai toujours la même impression. Si elle a un peu de moi en elle. Il n’y a pas d’explication à cette situation. Comme avec ce rêve qu’il m’arrive de faire. Il parait que lorsque nous dormons, notre subconscient prend le dessus. On n’est pas maitre de nos rêves. Nous nous laissons voyager, mélangeant souvenirs à imagination. Folie à douceur. Des fois, je me vois enceinte. Je sens que je ne suis plus seule avec moi-même. Un autre cœur bat, en ma personne. Je me sens renaitre pendant ce rêve. J’ai l’impression que quelque chose de bien m’arrive. Je me sens heureuse comme jamais et satisfaite au plus haut point. Il ne me faut rien de plus, rien de moins. Puis je finis par ouvrir les yeux et réaliser que tout ceci n’avait rien avoir avec ma réalité, avec mon quotidien. La solitude revient et j’essaie de m’en échapper le plus rapidement possible.
Le code règlement:
→ ok by j.
Dernière édition par Lisa Z. Thompson le Lun 21 Jan - 17:27, édité 14 fois
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Sujet: Re: (lisa zahara) . j’aimerais être un flan. Un flan aux abricots . Dim 20 Jan - 23:57
bienvenue ici & bon courage pour ta fiche si tu as des questions n'hésite surtout pas, & si tu as le temps n'hésite surtout pas à passer sur la chatbox pour te familiariser avec les membres le titre
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Sujet: Re: (lisa zahara) . j’aimerais être un flan. Un flan aux abricots . Dim 20 Jan - 23:58
merci beaucoup
Dernière édition par Lisa Z. Thompson le Lun 21 Jan - 0:00, édité 1 fois
Sujet: Re: (lisa zahara) . j’aimerais être un flan. Un flan aux abricots . Dim 20 Jan - 23:59
ou nature tiens, un peu tiède, dans une boulangerie... en vitrine... Bienvenue
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Sujet: Re: (lisa zahara) . j’aimerais être un flan. Un flan aux abricots . Lun 21 Jan - 0:01
Bienvenue sur le forum! ♥
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Sujet: Re: (lisa zahara) . j’aimerais être un flan. Un flan aux abricots . Lun 21 Jan - 0:03
Ginta est tellement belle!
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: (lisa zahara) . j’aimerais être un flan. Un flan aux abricots . Lun 21 Jan - 0:03
Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: (lisa zahara) . j’aimerais être un flan. Un flan aux abricots . Lun 21 Jan - 0:06
merci beaucoup à tous. il y a des connaisseurs (:
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Sujet: Re: (lisa zahara) . j’aimerais être un flan. Un flan aux abricots . Lun 21 Jan - 0:08
Tveux pas m'épouser toi desfois ?
Bienvenue
Spoiler:
Ginta :brigitte:
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Sujet: Re: (lisa zahara) . j’aimerais être un flan. Un flan aux abricots . Lun 21 Jan - 0:15
où, quand, comment ?
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Sujet: Re: (lisa zahara) . j’aimerais être un flan. Un flan aux abricots . Lun 21 Jan - 0:16
Ou tu veux quand tu veux :brigitte:
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Sujet: Re: (lisa zahara) . j’aimerais être un flan. Un flan aux abricots . Lun 21 Jan - 0:18
dans deux jours - quand j'aurai fini ma présentation - A Vegas, pour pouvoir profiter de l'avant et de l'après mariage est-ce que ça te conviendrait ? Ou tu imaginais cet instant plus romantique ?
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Sujet: Re: (lisa zahara) . j’aimerais être un flan. Un flan aux abricots . Lun 21 Jan - 0:21
Jamais plus il ne remettra les pieds en Californie mais on moyennera (Il est nul en géographie)
Dernière édition par Hunter Brunkhorst le Lun 21 Jan - 0:28, édité 1 fois
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Sujet: Re: (lisa zahara) . j’aimerais être un flan. Un flan aux abricots . Lun 21 Jan - 0:25
on peut trouver un arrangement
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Sujet: Re: (lisa zahara) . j’aimerais être un flan. Un flan aux abricots . Lun 21 Jan - 0:39
Ginta + ton avatar. Bienvenue et bonne chance pour ta fiche.
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Sujet: Re: (lisa zahara) . j’aimerais être un flan. Un flan aux abricots . Lun 21 Jan - 0:41
merci
Mackenzie J. Howard
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i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
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