→ (Rp écrit en tant que Kol Mikaelson, sur un forum inspiré de la série The Vampire Diaries) Avec un début de journée commencée sur les chapeaux de roues, je m'attendais évidemment à ce que ça continue ainsi et je comptais bien y veiller personnellement. Je ne supportais pas que quelqu'un ou quelque chose entrave mes projets et ce n'était pas aujourd'hui que ça allait changer, que du contraire. Aussi, la meilleure idée qui me vint à l'esprit fut d'aller enquiquiner mon cher grand frère, Klaus. Ce n'était pas comme si je me privais d'aller lui pourrir la vie assez régulièrement, mais là, ça commençait à faire un petit temps que je ne l'avais plus vu et, malgré que je n'irai pas jusqu'à avancer qu'il me manquait, je commençais peu à peu à m'ennuyer, même si j'avais évidemment bien trop de fierté que pour le dire à quiconque. Aussi, en mois de temps qu'il n'en faut pour le dire, je me retrouvais devant l'énorme bâtisse où résidaient deux de mes frères et ma soeur et, regardant autour de moi avec un air indescriptible sur le visage, je finis par pénétrer à l'intérieur, tombant aussitôt sur la femme de ménage de la maison. Celle-ci me dévisagea du regard un instant, hésitant visiblement à me dire quelque chose tandis que je pris les devants, me dirigeant vers elle d'un pas à la fois sûr de moi et menaçant, ce qui me permit de rapidement percevoir une énorme crainte à mon égard dans son regard. Evidemment, cette réaction de sa part me causa un de mes horripilants petit sourire en coin tandis que je lui posais ma question, adoptant un visage on ne peut plus angélique. Me répondant d'un geste hésitant de la tête, je me contentais de sourire de nouveau avant de me diriger à l'étage, allant m'étaler sans aucune retenue sur le lit de Niklaus, en attendant le retour de celui-ci, retour qui ne se fit d'ailleurs pas trop attendre. En l'attendant, j'avais longuement balayée la pièce du regard, me contentant de penser que la décoration n'était pas si mal que ça, en fin de compte.

Mes réflexions furent interrompues lorsque mon frère entra enfin dans sa chambre, semblant contenir sa colère sous un masque de calme. En entendant ses paroles, mon sourire s'effaça l'espace d'un instant pour laisser place à une moue faussement blessée, tandis que je mimais le mouvement de la déception et de la tristesse. « - Tu blesses à chaque fois mon petit coeur lorsque j'apprends que tu penses cela de moi, mon frère. Moi qui pensais que j'allais avoir droit au tapis rouge et aux grandes accolades, me voilà bien déçu. » déclarais-je tout en poussant un petit soupir avant de finalement reprendre mon petit sourire en coin habituel, le fixant droit dans les yeux l'espace d'un cours instant, il finit par se diriger vers son dressing pour se changer, ce qui ne me dérangea pourtant pas le moins du monde. C'était mon frère après tout, je n'avais aucun raison d'être gêné face à lui dans une situation ou une autre. « - En parlant de carnage, tu sembles en avoir fait un également, à moins que quelqu'un se soit enfin décidé à réaliser mes prières en faisant vivre la misère au planteur de dagues ? » questionnais-je, n'ayant pas pu m'abstenir plus longtemps de lui envoyer un premier pique. Avec mon frère, nos relations avaient toujours été assez compliquées et en ce moment, ça l'était plus que jamais, il fallait bien l'avouer, surtout que j'étais encore loin de le pardonner pour m'avoir laissé enfermé pendant un siècle dans une boîte absolument répugnante. Je l'écoutais me faire part de sa supposition concernant la raison de ma visite et ça ne me fit que sourire un peu plus, en particulier à cause des circonstances actuelles. « - Non, j'aime bien ma villa dans le quartier opposé à celui-ci, au moins je ne risque pas de me retrouver poignardé en pleine nuit par un frère psychopathe. » déclarais-je le plus naturellement du monde, avant de finalement reprendre la parole peu de temps après, lui ayant laissé le temps de se remettre du fait que je vive dans un endroit indépendant au restant de la famille, contrairement à ce que j'avais toujours fait. « - En dehors de tout cela, concernant ma visite.. N'ai-je plus le droit de venir dire bonjour à mon frère taaaaant adoré ? » lui demandais-je en joignant les mains et en adoptant une position ressemblant quasiment à une adolescente en chaleurs, comme on en voyait quasiment partout. C'était juste tellement marrant de se payer la poire de tout les gens qui vous entourent, après tout.

→ Répondre ici.