★Quelles sont tes caractéristiques?
→ Et toi, mec, c'est quoi tes caractéristiques à toi? Non, mais c'est vrai quoi, à peine débarqué et vous me braquez déjà une lampe dans la gueule comme un agent particulièrement zélé de la Stasi. Enfin, comme disait mon père, "quand faut y aller, faut y aller, et la tête haute, kiddo." → Je suis très grand, c'est à dire que s'il me prenait un jour l'envie saugrenue et pourtant irrépressible de me balader en talonnettes, je me fracasserais probablement le crâne contre tout objet contondant accroché aux plafonds. → Au lycée, pour canaliser mon agressivité, j'ai énormément pratiqué la boxe. Résultat des courses? On ne basera peut être pas le prochain "Raging Bull" sur ma carrière, mais je n'ai pas tout perdu, puisque j'en ai gardé une musculature tout à fait convenable et une grande expertise en l'art de faire sauter deux molaires en un seul revers du droit. → J'ai deux tatouages. Le premier, au creux du poignet droit, la date à laquelle mes pères m'ont adopté. Le second, derrière la nuque, un symbole persan. Je n'ai pas la moindre idée de sa signification, j'étais bourré ce coup-ci. Si ça se trouve, voilà trois ans que chaque Persan que je croise - sont ils réellement nombreux cela dit - se demande qui est cet énergumène, qui arbore fièrement le mot "PATATE" en travers du cou. → Mon véritable prénom est Jason, mais mes parents m'ont rapidement renommé Jazz, peut être lorsqu'ils se rendirent compte que Jason, ça faisait sacrément "Amour, Gloire, et Soap Opéra pour Mémère". → Les poissons me terrorisent. Morts, vivants, qu'importe. → Dès l'âge de six ans, j'ai développé ce qu'un médecin diagnostiquerait quelques années plus tard comme des Troubles Obsessionnels Compulsifs. On en parlera plus tard, je ne nous sens pas encore vraiment intimes. → Si je pouvais me nourrir exclusivement de carottes et de café noir, je serais l'homme le plus heureux du monde. Ou bien un lapin surexcité. → J'aime employer des mots improbables, comme 'nonobstant'.→ Je vis depuis cinq ans dans un studio à Harlem, en colocation avec une souris et quelques cafards. → J'ai souvent les sourcils froncés, quand je suis anxieux, intrigué ou consterné, ce qui me donne l'air d'un hibou. → Je suis convaincu que la musique adoucit les mœurs, apaise les tourments et allège les esprits. Un bon Gillepsie, un petit Jay-Z ou un coup de Black Keys, et ça redémarre. La musique, c'est la vie. → Je fume beaucoup trop pour un étudiant fauché. → Si je revendais l'intégralité de ma collection de vinyles, je pourrais probablement louer un appart' sur Park Avenue. → Je suis allergique à la fraise, et je le vis bien, merci.