Sujet: i'm running outta things to do to get you off my mind - delaire Sam 13 Avr - 19:38
FEAT. CHORD OVERSTREET
Maxime Sébastien Delaire
vingt-cinq ans → né à paris, france le 19/01/1988 → photographe débutant, avec l'espoir de se faire connaître en tant que photographe de mode célibataire → bisexuel, avec tout de même un penchant pour les hommes → membre des Ordinaries.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → il ne jure qu'en français, même en ayant vécu un bon nombre d'année en Angleterre → il est plutôt populaire auprès des femmes qui n'hésitent pas à l'aborder assez directement → mais son expérience lui fit comprendre qu'il n'y aurait jamais de relation sérieuse avec l'une d'entre elles → il s'est découvert une attirance pour les hommes à son arrivée en Angleterre, plus précisément en rencontrant Ethan, son premier petit-ami → il ne l'a jamais oublié depuis → d'ailleurs, il compte bien le retrouver ici, à New York où il s'est installé depuis peu → il ne se sépare jamais de son appareil photo → son rêve est de devenir photographe de mode, mais il a encore du chemin à faire pour être reconnu dans cette branche → il fait du jogging tous les matins → c'est un homme à chat, mais il ne le crit pas sur tous les toits → il en a adopté deux à son arrivée dans la Grosse Pomme, Gary et Bob → même parti à l'autre bout de la Terre, il reste en contact avec sa famille et les appelle tous les jours pour avoir de leurs nouvelles → il carbure au thé, une habitude qu'il a prit durant son adolescence en Angleterre → sa famille roule sur l'or mais il n'accepte que très peu d'argent de leur part → physiquement, il n'a rien de l'image qu'ont les gens d'un homme gay, stéréotypé au maximum → c'est sans doute pour cela qu'il se fait plus facilement abordé par les femmes → il aime s'habiller de manière confortable et sait comment se mettre en valeur sans dépenser des fortunes → prendre soin de son corps est une priorité → il est d'ailleurs très fier de sa musculature et va régulièrement s’entraîner pour qu'elle reste telle qu'elle est.
★Quel est le caractère de ton personnage? → plus jeune, il pouvait paraître facile à vivre et parfois même beaucoup trop gentil → d'ailleurs, se faire des amis ne lui a jamais posé problème → avec des parents souvent absents, pris par le travail, Maxime en ressentait même le besoin → se sentir apprécier était donc pour lui une priorité, même s’il ne semblait pas en avoir conscience à l’époque → il s’adaptait souvent aux gens qu’il côtoyait pour ne pas les décevoir → Ethan reste la seule personne avec qui il se sentait « lui-même » → son départ l’a fait plonger malgré lui dans une dépression telle qu’il dût redoubler son année scolaire → néanmoins, cette déception le rendit plus fort moralement → aujourd’hui, Maxime est un homme changé et il se sent plus déterminé que jamais → il est très respectueux des autres, surtout depuis son coming-out qui lui a valu la perte de nombreuses personnes qu’il considérait comme des « amis » → il est plus consciencieux des gens qu’il laisse entrer dans sa vie, ne souhaitant pas revivre de mauvaises expériences → il éprouve le besoin de rendre fier son père qui, depuis l’aveu de son homosexualité, ne semble plus autant l’apprécier → même s’il ne le montre pas, Maxime souffre énormément à cause de cela → il se sentira toujours reconnaissant envers sa sœur, Aurore, qui l’a soutenu plus que n’importe qui dans cette phase de sa vie.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → giulia, dix-huit ans. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → ... plus moyen de m'en rappeler (merci la mémoire de poisson rouge). ★Ce personnage est-il un double compte ? → non. ★Présence sur le forum → 5/7, tout dépend de l'université et des examens à venir. ★Personnage inventé ou scénario ? → scénario. ★Crédit images → tumblr, bazzart.
Mon exemple de RolePlay:
→ La collocation. Brian s’était d’abord senti assez réticent à l’idée de vivre avec un inconnu ; lui donner l’accès à son quotidien et à ses problèmes. Il avait donc mis l’annonce sur le côté, recommençant sa recherche effrénée de l’endroit idéal qui ne lui coûterait pas un bras par mois. En vain. Il entendait encore sa mère lui répéter à quel point c’était risqué d’aller à New York. "Attend encore un peu, mon chéri. Je suis sûre qu’on trouvera une solution ici." "Pas question que je reste en Ohio. Et tu sais très bien que Papa ne m’aidera pas." Ses mots avaient eu le don de la faire taire. Papa restait un sujet sensible assez sensible, encore plus après le coming-out de Brian, il y a de cela six ans. Sa mère, elle, l’avait plutôt bien pris. Ou du moins, elle préférait probablement garder une relation correcte avec son plus jeune fils. Quelle mère normale ne le souhaiterait pas ? C’est l’attitude de son père qui l’a finalement décidé à partir. New York semblait appeler Brian, lui promettant une toute nouvelle vie remplie d’acceptation et de liberté. Et c’était exactement ce qu’il lui fallait à cet instant. Les aux-revoir n’avaient pas duré longtemps ; Brian avais vite fait d’emballer le peu d’affaires dans ses placards et avec son père déjà parti au bureau, il ne lui restait plus qu’à saluer sa mère, pleurant déjà au pas de la porte d’entrée. Elle lui avait fait promettre de l’appeler dès qu’il posait les pieds dans la Grosse Pomme, tout en déposant un baiser sur son front. En y repensant, le fait que le père de Brian ne soit pas là lui avait facilité la tâche. Il ne lui aurait certainement pas dit bonne chance et aucun baisé n’aurait été échangé entre les deux hommes. Avec un soupir, Brian se promit que tout cela était pour le mieux. Le taxi qu’il avait hélé à l’aéroport le déposa à l’adresse indiquée sur le morceau de papier entre ses mains. Levant les yeux, Brian admira sa future demeure durant les mois à venir. Une petite maison de couleur brique, semblable à toutes celles se trouvant dans la rue, lui faisait face. Le sourire qui s’était installé auparavant sur ses lèvres s’effaça rapidement ; Brian allait enfin rencontrer son colocataire. Une boule d’angoisse se forma dans sa gorge et sa timidité reprit le dessus, bien malgré lui. Il ne savait absolument rien concernant la personne derrière cette porte, uniquement qu’il s’agissait d’un homme de vingt-et-un ans. C’était déjà un bon point. Ou pas. Après avoir pris une grosse bouffée d’air, Brian grimpa les cinq marches portant à l’entrée et appuya sur la sonnette. Des aboiements, étouffés par le bois de la porte, se firent entendre, puis une femme apparut dans l’encadrement, un petit chien blanc gigotant à ses pieds.
Le code règlement:
→ check by j.
Dernière édition par Maxime S. Delaire le Dim 5 Mai - 1:27, édité 9 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: i'm running outta things to do to get you off my mind - delaire Sam 13 Avr - 19:39
Well... It's my story...
papa, can you help me not be frightened? looking at the skies I seem to see a million eyes, which ones are yours?
Vendredi 13 août 1999 Cher journal, Je pense pas que beaucoup de garçon écrivent dans un journal, mais Aurore m’a promis que si, alors… je commence (et j'espère que personne ne te trouvera, mais j'ai une cachette géniale dans ma nouvelle chambre !). Toute la famille est anglaise maintenant. Je ne comprends même pas ce que dit Papa aux personnes qui sont venues installer tous nos meubles. Maman m’a promis que je pourrais avoir la plus grande chambre, pour y mettre tous mes jouets et inviter mes amis après l’école. Mais comment est-ce que je pourrais m’en faire si je ne parle pas encore leur langue ? Aurore m’a dit que c’est pas grave, mais elle comprend pas grand-chose non plus. Il pleut beaucoup, ici. A Paris aussi, mais c’est pas pareil. Je saurais pas expliquer, je préfère quand on était là-bas. Maman dit que « c’est juste une question d’habitude, tu vas vite apprécier Londres, mon chéri ». J’espère qu’elle dit la vérité, mais Maman ne ment presque jamais, alors je crois que je peux lui faire confiance. Demain, on va aller visiter la ville. Aurore est super contente parce qu’on habite pas loin du parc. On peut même le voir de sa nouvelle chambre. Maman acceptera peut-être qu’on y joue de temps en temps, mais si elle est jamais là comme à Paris, on pourra vite oublier les toboggans et les balançoires. Papa est déjà parti. C’est à cause de son travail qu’on est venu vivre en Angleterre. Papa m’a dit un jour que son travail était très important et que des personnes avaient besoin de lui pour faire fonctionner leurs entreprises correctement. Mais j’ai pas très bien compris, j’étais sûrement trop petit. C’est lui aussi qui rapporte tout l’argent à la maison et on en a beaucoup ! Aurore a demandé à Papa combien il gagnait, mais il a répondu « c’est pas tes affaires, occupe-toi de tes devoirs ». Quand je serais grand, je veux être comme lui et gagner beaucoup d’argent, pour avoir une aussi grande maison ! Mais j’aimerais bien avoir des chats, Maman déteste les animaux. Elle dit toujours que c’est trop de travail et qu’ils salissent le carrelage avec leurs pâtes pleines de boue. Et aussi, je serais plus souvent à la maison pour voir mes enfants. Papa, lui, il est jamais là et ça nous rend vraiment tristes, Aurore et moi.
and when i see your face, there's not a thing that I would change 'cause you're amazing, just the way you are
Lundi 27 septembre 2004 Je n’ai pas beaucoup de temps pour écrire, mes amis viennent à la maison dans quelques minutes. Mais je voulais absolument mettre ça sur papier avant qu’ils ne débarquent. J’ai rencontré quelqu’un. Quelqu’un de différent, avec qui je m’entends très bien, voire trop bien pour que ce soit une simple amitié entre lycéens. Le problème, c’est qu’il n’est pas un elle. Et je ne sais pas si c’est normal, si je devrais ressentir ce genre de sensations lorsque je le vois. Je pensais vraiment qu’Aurore plaisantait en parlant des fameux « papillons dans le ventre », mais elle devait avoir raison, parce que je les ai ressentis aujourd’hui. Je n’ose pas lui en parler, encore moins le mentionner à ma mère. Elle serait sans doute effrayée. D’ailleurs, je pense que je le suis un peu. Mais surtout anxieux. Qu’est-ce que je suis censé faire, maintenant ? L’aborder ? Le rejeter et oublier ce qui s’est passé ? Ou tout simplement laisser faire le temps et voir comment l’histoire se termine. Oui, je pense que c’est la meilleure chose à faire. Ses yeux sont magnifiques, tu sais ? Si hypnotisant que tu ne fais plus attention à rien d’autre qu’au reflet de la lumière les changeant légèrement de couleur… D’accord, je vais poser mon stylo maintenant. Et réfléchir à ce que je viens d’écrire.
you better know that in the end its better to say too much than to never to say what you need to say again
– Je suis amoureux. Il n’en fallut pas plus pour faire taire tous les bruits à table. Son père le regarda d’un air ahuri en posant ses couverts, sa sœur haussa les sourcils, comme pour demander la suite et sa mère, le sourire aux lèvres, hurla presque pour obtenir plus de détails. Mais Maxime savait bien que leur joie ne durerait pas longtemps. – Avec toutes les filles qui lui traînent autour, commença Aurore en riant, ça ne m’étonne pas ! – Aurore, s’il te plaît, laisse-le parler, l’interrompit Madame Delaire. Continue, mon chéri, l’empressa-t-elle ensuite. Maxime ouvrit la bouche mais aucun son n’en sortit. Il commença à jouer nerveusement avec sa chemise et ses yeux se baissèrent. Il sentit ses joues rougirent, comme s’il était sur le point d’avouer une énorme bêtise. D’ailleurs, Maxime se demanda si toute cette situation n’en était pas une, en fin de compte. – Allons, parle, s’exclama son père en bout de table, comment s’appelle-t-elle ? – Ethan, lança Maxime sans s’en rendre compte. Néanmoins, il pouvait très clairement sentir l’atmosphère changer et les trois regards rivés sur lui. La boule au ventre, il releva les yeux et le regretta aussitôt en voyant ceux de ses parents. Maxime essaya de se faire tout petit sur la chaise mais il n’était plus question de faire demi-tour, à présent. Alors il attendit et se surprit même à supplier quiconque était là-haut de bien vouloir l’aider à passer cette étape sans trop de casse. Il remercia le ciel lorsque la voix de sa sœur se fit entendre. – Blackson ? Il est dans mon club de lecture ! Chouette type, finit-elle en reprenant une bouchée de son dîner. Le jeune homme reprit une respiration normale et lui lança un sourire discret. Néanmoins, il aurait dû se douter que cela ne se terminerait pas aussi facilement. Son père ne lui parla plus de toute la soirée, ni même durant la semaine qui suivit la déclaration. Sa mère se montra aussi distante que son mari, ne discutant avec son fils que si cela lui semblait réellement nécessaire. Seule Aurore, du haut de ses quatorze ans, semblait comprendre et accepter l’aveu de Maxime. Ils ne demandèrent pas à le rencontrer, ni même à obtenir plus d’informations sur ce garçon qui semblait avoir pris une grande importance dans la vie de leur enfant. Dans un sens, Maxime en fut soulager car il n’aurait pas à être confronté directement à leur avis concernant son orientation. Mais leur silence ne l’aidait pas non plus à s’accepter.
well, i've been afraid of changing 'cause I've built my life around you. but time makes you bolder. children get older and I'm getting older too.
Des pas se firent entendre dans le couloir, puis la porte de la chambre s’entrouvrit, laissant passer un rayon de lumière qui l’éblouie pendant quelques secondes. Il savait très bien à qui appartenait les cheveux blonds que l’on pouvait voir derrière la porte, mais il ne comptait pas dire le moindre le mot. Peut-être qu’elle finirait par comprendre qu’aucune de ses bonnes paroles n’avaient d’effet sur son moral. – Est-ce que je peux entrer ? annonça une petite voix féminine. Pas de réponse, ni même un mouvement de la part du jeune homme. Il resta allongé entre ses draps, le visage à demi caché par un énorme coussin. – Tu comptes vraiment faire le mort-vivant pour le restant de tes jours ? continua la voix. Un silence, puis la porte se referma et Maxime sentit sa sœur se rapprocher du lit. Le matelas s’affaissa et il plongea un peu plus la tête dans le tissu. Pas question qu’elle voit les larmes sur son visage. Elle resta un moment silencieuse et Maxime aurait aimé pouvoir l’observer. Que voulait-elle donc de lui ? Qu’il pleure sur son épaule ? Déjà fait depuis longtemps. D’ailleurs, il lui en était reconnaissant, mais aujourd’hui, il espérait juste pouvoir être seul et ne plus penser à rien. Chose difficile car Aurore ne semblait pas vouloir le lâcher d’une semelle. Le silence se faisait de plus en plus pesant et Maxime commença à perdre patience. Il se démêla de son cocon et posa les yeux sur sa sœur. Il ne vit pas tout de suite son visage, juste ses longs cheveux blonds tombant en cascade sur ses épaules bien droites. – Ce n’est pas en venant me voir toutes les heures que la situation changera. Sa voix lui sembla roque à force de trop pleurer et il se racla la gorge entre deux mots. – Pourtant, c’est que tu toi tu fais. Tu crois que je n’ai pas remarqué les messages que tu lui envoies ? Il va finir par changer de numéro si tu ne t’arrêtes pas. Le regard de Maxime se posa sur la table de chevet où il avait installé son portable. Lui envoyer des messages était devenu une habitude, certes très déconseillée après une rupture, mais le jeune homme ne pouvait s’en empêcher. Il gardait toujours le portable près de lui, même en sachant qu’il ne recevrait aucune réponse. – Je ne veux pas laisser tomber, répondit Maxime en se recouchant contre le coussin. Il finira par revenir… j’en suis sûr. – Et tu penses vraiment qu’il voudra de toi en te voyant dans cet état ? Aurore se tourna vers son frère et d’un geste brusque, retira les draps qui le recouvraient. Elle ne fit pas attention au grognement que poussa Maxime et posa un doigt sur son torse nu. – Ça, dit-elle sérieusement, ce n’est pas mon frère. A cette heure-ci, il serait déjà dehors en train de faire son jogging. Et peut-être même qu’il aurait fait un détour pour acheter les plus belles roses rouges du fleuriste pour les donner à l’homme de sa vie ! – Il doit déjà être à New York, dit Maxime en soupirant. – Alors tu iras les lui donner une fois que tu seras là-bas, rétorqua simplement la jolie blonde en passant la porte. Après son départ, Maxime resta un moment à réfléchir à ce que sa sœur venait de lui dire. Finalement, un sourire se dessina sur ses lèvres et il se leva, déterminé comme jamais.
Mardi 19 février 2013 Ça y est. Mes valises sont prêtes et je tiens mon billet pour la Grosse Pomme dans la main. Est-ce que c’est mal d’être plus excité à l’idée de le retrouver que de devenir américain ? Aurore m’assure que non, mais elle m’a tout de même fait promettre de lui envoyer une photo de tous les endroits célèbres que je verrais et « d’apprécier ce nouveau monde qui s’ouvre à toi, parce que sinon, je le ferais à ta place ! ». Je commence à avoir du mal à écrire, mes mains tremblent. Ça fait presque un mois que je réfléchis à nos retrouvailles, à ce que je vais lui dire. Aujourd’hui, ça me semble idiot ; j’ai déjà oublié tout ce que j’avais préparé. Je suppose que les mots viendront au moment venu. Il est l’heure, le taxi ne va pas tarder à venir me chercher. Souhaite moi bonne chance !
Dernière édition par Maxime S. Delaire le Lun 15 Avr - 21:54, édité 4 fois
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Sujet: Re: i'm running outta things to do to get you off my mind - delaire Sam 13 Avr - 19:42
Je suis estomaquée, la même journée j'ai deux personnages super importants qui débarquent dans la vie d'Ethan Merci d'avoir pris mon scénario N'hésite pas si tu as besoin de renseignements, quels qu'ils soient, je te les donnerai avec plaisir
Tu fais ma journée ! Bienvenue sur NYCL en tout cas, et bon courage pour le reste de ta fiche