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MARCUS ✘ As if we never said goodbye

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MARCUS ✘ As if we never said goodbye Empty
MessageSujet: MARCUS ✘ As if we never said goodbye MARCUS ✘ As if we never said goodbye EmptyJeu 4 Avr - 19:15

FEAT. HUNTER PARRISH
Marcus Tybalt Sirius Anderson

23 ans → Né à Washington DC le 16/06/1989 → Mannequin
célibataire → hétérosexuel → membre des Workaholics.



And who am i ?

★Quelles sont tes caractéristiques?
→ il a une santé épouvantable ✘ il est cardiaque, mais personne ne le sait vraiment, à part son père ✘ il a plusieurs cicatrices un peu partout, et seule Ondine est la seule à toute les connaître ✘ il a du mal à conduire une voiture depuis leur accident, c'est psychosomatique ✘ sa drogue est le mocha glacé de chez Starbucks ✘ il est sobre depuis dix mois ✘ il ne supporte plus l'odeur de la cigarette, le comble pour un ex-gros fumeur ✘ il n'aime pas les films romantiques ✘ quand il voit le nom/l'affiche/les acteurs de The Notebook, il est pris d'un fou-rire, peu importe les circonstances ✘ il lui arrive parfois d'éclater de rire sans grande raison ✘ il porte toujours sa montre au poignet droit ✘ il était un véritable casse-cou quand il était petit ✘ jadis très sportif, il lui arrive parfois de désobéir volontairement à son médecin pour faire ce qu'il veut ✘ il a une faiblesse aux muscles des jambes depuis son accident de voiture avec Ondine ✘ il ne s'entend pas avec sa famille ✘ il n'a plus aucun contact avec les siens ✘ depuis sa séparation avec Ondine, il s'est noyé dans le travail ✘ il a toujours le prénom d'Ondine tatoué sur le bas du dos, et ne l'a toujours pas fait retirer malgré les supplications des photographes et maquilleuses ✘ il ne sait pas trop pourquoi ✘ c'est un ex-gigolo, ex-strip-teaseur, ex-drogué et ex-alcoolique ✘ il est aquaphobe ✘ il adore les animaux ✘

★Quel est le caractère de ton personnage?
→ Il y a plusieurs choses à savoir sur le comportement de Marcus d’une manière générale. La première, c’est qu’il change radicalement de comportement suivant les personnes qui l’entourent. On pourrait facilement le décrire comme quelqu’un de très influençable. Tout va bien lorsqu’il est en contact avec ce qu’on peut appeler de « bonnes personnes » ; mais s’il a le malheur de s’entourer de personnes assez peu fréquentables, son attitude s’en ressent. Ses déboires avec l’alcool et la drogue ont tout de même constitué un vécu qui lui sert de détecteur de sales types. Une autre chose à savoir, c’est qu’il semble avoir un problème irrémédiable avec tout type de relations familiales ; il déteste son père et sa femme, ainsi que sa demi-sœur. Mais le comble du comble, c’est sa mère, qui le tient pour personnellement responsable de la mort de son petit frère. Cette haine de sa propre famille a joué un grand rôle dans sa vie privée, et a engendré chez lui une peur de l’engagement qu’il l’a conduit plusieurs fois à commettre des bourdes dans son couple. Marcus est également totalement aquaphobe ; son petit frère s’est noyé à neuf ans et il a lui-même faillis ne pas reposer le pied sur la terre ferme en voulant le sauver. Il peut se promener sur la plage sans pouvoir surmonter sa peur de poser ne serait-ce qu’un pied dans les vagues. Il déteste parler de ça, car il a l’impression que ça le rend vulnérable face aux autres.




my little secret

★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → PINGUS., Camille, 16 ans.
★Comment es-tu arrivé(e) ici ? →  ben en fait, y'avait ce mec bizarre dans la rue, il a tenté de tuer la vieille devant moi. Ce qui est très amusant parce qu'en fait, si je n'étais pas passée par là, et ben... Ouais, non. Par partenariats je crois. MARCUS ✘ As if we never said goodbye 3014
★Ce personnage est-il un double compte ? → Non.
★Présence sur le forum → 5j/7
★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé.
★Crédit images → Bazzart

Mon exemple de RolePlay:

Le code règlement:


Dernière édition par Marcus T. Anderson le Ven 3 Jan - 13:32, édité 1 fois
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MARCUS ✘ As if we never said goodbye Empty
MessageSujet: Re: MARCUS ✘ As if we never said goodbye MARCUS ✘ As if we never said goodbye EmptyJeu 4 Avr - 19:15

Well... It's my story...



C’était la première fois où maman nous emmenait, lui et moi, en vacances avec notre nouveau beau-père. Un impressionnant yacht d’un luxe déraisonnable nous fit faire le tour de la méditerranée. C’était fantastique. L’eau était bleue, il faisait un temps superbe. Les vacances se déroulaient à merveille. Un soir, il vint me trouver dans ma cabine, excité comme une puce. « Marcus ! Marcus ! Viens on va nager ! Maman et son fiancé sont occupés. Viens j’te dis ! » Je jetai un œil à la baie vitrée, derrière laquelle la nuit tombait sur une mer quelque peu agitée. «Je ne pense pas que se soit une bonne idée. De toutes façons, je te parie ce que tu veux que tu vas vouloir rentrer dans dix secondes parce que tu auras trop peur pour nager.» Ses yeux s’agrandirent de colère. Il tourna les talons. Je soupirai et posai le bouquin que je lisais. « Reviens Alo, c’était une blague » Dix minutes plus tard, je le regardais se laissait glisser dans les vagues. Je plongeai à mon tour, mais une vague me projeta contre le bateau, tandis que je laissais échapper une plainte étouffée. Je me cramponnai à l’échelle, effrayé par les rouleaux qui venaient s’écraser contre la coque du yacht. « Al ! Al ! Viens on rentre ! Al ! », hurlai-je pour couvrir le bruit des vagues. Un cri de détresse me parvint et je distinguai dans les vagues la silhouette d’Aloïs, ballotée plus loin par la mer agitée. « Aloïs ! » Je quittai mon refuge pour tenter de nager jusqu’à lui. Peine perdue, plus je nageais, plus je m’éloignais. Je luttai en vain contre les éléments. Les vagues me fouettaient le visage. « Marcus ! », hurla-t-il plus loin. Je me souviens d’avoir refermé mes doigts sur son poignet. Je me souviens aussi d’avoir été happé par une vague plus forte que les autres. Sonné, je n’eus pas le temps de reprendre mes esprits qu’une autre me projeta encore plus loin, et d’autres encore m’éloignèrent de lui. Ma tête heurta la coque du bateau, puis ce fut le noir complet.

« C’est ta faute. Tu devais le surveiller. » Les paroles écorchent mes oreilles, et le venin cruel suintant entre ces mots se répand lentement dans mon être déjà éprouvé. J’ai mal. Tellement mal. Je voudrais pouvoir revenir en arrière. Pendant les brefs instants silencieux qui viennent de s’écouler, la langueur étreignant mon esprit avait paru se dissiper. Oui pendant ces quelques instants, j’ai eu la sensation qu’il était là, que rien n’était arrivé, et surtout pas le pire. Pendant ces brefs instants, ma vie était normale. J’aurais voulu crier à la terre entière que je n’avais pas voulu ça. Que ce n’était pas ma faute. Mais rien ne franchissait mes lèvres. Je me taisais, me contentant de rester là, pâle, abattu, prêt à hurler à la Grande Faucheuse si je la découvrais au détour d’un couloir : « Attendez ! Vous m’avez oublié… Emmenez-moi donc puisque plus rien ne me retient ici… » Mais ces quelques mots, jetés de façon si cruelle, avait brisé l’illusoire apathie. Les sons me paraissaient plus forts, comme si mes oreilles recouvraient soudain l’usage de l’audition après de longs mois de surdité feutrée. « Comment peux-tu rester dans cet état ? Tu devrais te réjouir d’être encore en vie, et voilà ce que tu en fais ! Tu n’es qu’un inconscient et un égoïste ! », hurle la femme devant moi. Je lève les yeux lentement. Des jambes fines et minces ; une jupe crayon de grand couturier ceinturant des hanches parfaitement taillées ; une délicate poitrine couverte par un cardigan en cachemire gris perle ; un fin cou de cygne à peine ridé par les années, ceint d’un collier de perles fines ; et pour finir un visage. Fin, des lèvres amincies par la douleur ; des yeux d’un bleu pervenche, un regard ombré par la haine et la fureur. Si elle ne me ressemblait pas tant, je n’aurais peut-être jamais cru qu’elle était ma mère. Cela faisait deux mois. Deux mois que j’étais plongé dans cet état d’hébétude. Oui, c’est ça, j’étais hébété. Le sujet n’était jamais revenu. On faisait tout pour l’oublier, se reconstruire sur les ruines d’un passé heureux et révolu. Remplir nos vies du mieux qu’on le pouvait en essayant de penser à l’avenir. Mes parents avaient délibérément omis d’aborder l’épineux souvenir. Ils savaient… Ils savaient pourtant que je n’avais plus rien de vivant… C’était comme si j’étais parti avec lui. A présent, je contemple ma mère. Son visage dévoré de tristesse, ses yeux furieux, ses lèvres serrées. Des rides sont apparues sur son visage. J’ai tant de choses à lui dire. Lui dire que ce n’est pas ma faute. Que je ne voulais pas. Lui dire aussi qu’elle me manque. Depuis deux mois, chacun d’entre nous s’est renfermé sur lui-même. Tant de choses à lui dire… Mais je ne parviens pas à ouvrir la bouche. Les mots restent bloqués dans ma gorge. Je ne peux que baisser la tête devant ses yeux luisants de douleur et de colère mêlés. Je baisse la tête, me soustrayant à son regard terrible. Je fixe le sol, les yeux dans le vague, perdu à l’intérieur de moi-même dans le dédale de mes souvenirs. Je me rappelle avoir fait ce pari avec lui. Il avait eu l’air si vexé, si blessé. Je revois encore ses yeux noirs luisant de colère. Lente et fourbe, l’évidence me frappe peu-à-peu. Peut-être que ma mère a raison. Tout est ma faute. Mais je ne voulais pas. Jamais je n’ai voulu qu’il fasse ça. Comment pouvait-on m’en vouloir ? « C’est ta faute, répéta ma mère. Pourquoi es-tu là, toi ? Tu ne mérites même pas de vivre » Sa voix se brise au milieu de sa phrase, et ses derniers mots s’étranglent dans sa gorge. Ses paroles ne sont guère plus qu’un murmure, empreint d’une telle souffrance qu’ils me sont insupportables. Mon cœur se serre, et j’ai l’impression que cette dernière phrase est un poignard envenimé qui s’introduit peu-à-peu dans ma chair et qui commence à s’enfoncer dans mon cœur. J’ai toujours les yeux baissés, de telle sorte que je ne peux pas voir son visage. Mais le simple fait de l’imaginer me glace de la tête aux pieds. « Comment peux-tu rester dans cet état ? », répète-t-elle encore. « J’avais confiance en toi, tu entends ? Je t’ai tout pardonné, tes excentricités, tes caprices, tes lubies aussi stupides que passagères… Et si un jour tu as la chance que je te pardonne ce que tu as fais, jamais ô grand jamais je n’excuserai ton inaction présente ! » Mon corps se raidit, mais je ne peux pas relever la tête. Je ne peux pas voir son visage. « Espèce d’égoïste ! » La gifle retentit dans le silence de la pièce. Ma mère tourne les talons et sort de la pièce à la vitesse grand V. Les larmes ruissèlent sur mes joues et je couvre mon visage de mes mains. Les sanglots me secouent tandis que la brûlure de la gifle marque ma joue. « Pourquoi as-tu fais ça ? Pourquoi ? Pourquoi ?! », je murmure pour moi-même. Je sais pourtant qu’il ne me répondra pas. Aloïs est mort. Aloïs est mort. Aloïs est mort. Aloïs est mort. Aloïs Trojan Anderson est mort. Et tout est ma faute.

Le silence. Lourd, pesant, dévastateur, uniquement rompu à intervalles régulières par des bips électroniques. Je n’arrivais plus à comprendre ce qu’il s’était passé. Je ne comprenais pas où je me trouvais, quel jour on était et, pire que tout, qui j’étais. Mon esprit était comme un trou noir où il n’y avait que le néant. Je ne sentais plus mon corps, pas même le soulèvement régulier de ma poitrine. Se soulevait-elle encore ? Ou étais-je tout simplement mort ? Je me débattais avec mon propre esprit. Il fallait que je me souvienne. Il le fallait. Quelque chose en moi me hurlait que c’était important. Quelque chose ou quelqu’un me poussait à me souvenir. Mais qui était ce quelqu’un ? Un frère, une sœur ? Une épouse, un enfant ? Je ne savais plus rien. Tout était tellement oppressant. Je luttais encore et encore, inlassablement pour me souvenir. Mais me souvenir de qui ? de quoi ? J’étais perdu. Seul. Mes paupières douloureusement closes refusaient de me mettre sur une piste quelconque. J’aurais tellement aimé qu’on m’aide, qu’on me parle. Ou même pouvoir ouvrir les yeux, simplement pour tenter de comprendre… Une porte s’ouvrit, et je perçus ce son comme une délivrance. Il fallait dire à cette personne que j’avais besoin d’elle, quelle qu’elle soit. « Je doute que le gamin revienne un jour de là où il est », marmonna une voix masculine, presque inaudible. Une autre voix, féminine, approuva brièvement. Puis la porte se referma. J’avais l’impression d’avoir reçu un coup de poing qui m’aurait coupé le souffle. « De là où il est ». Mais OU étais-je ?! J’avais envie de hurler. Hurler… Un hurlement. C’était ça. Un hurlement aigu, à glacer le sang. Ondine. Ma petite amie… Tout revenait en flashs consécutifs. Nous deux dans une voiture, en train de nous engueuler… l’autre voiture, fonçant droit sur nous… Ondine poussant un hurlement déchirant… et la douleur explosant dans mon corps. Lancinante, dévastatrice. Je revoyais le pare-brise explosé, les profondes entailles sur mes jambes, le sang souillant mon jean déchiré. Et puis le néant. Ondine… Ma petite brune… La porte s’ouvrit mais la personne n’eut pas le temps de faire un pas dans la pièce qu’une voix féminine l’interpella. « Monsieur, vous n’avez pas le droit d’entrer dans cette chambre. Il est encore en soins intensifs » , s’affola l’infirmière. « Je… Je voulais lui parler… » , marmonna une voix masculine. La porte se referma et ils durent poursuivre la conversation à l’extérieur. Je me débattais intérieurement, rendu fou par l’attente. Qui était-ce ? Du plus loin que je me souvenais, mon père n’avait pas cette voix-là. Et cet homme savait obligatoirement qui j’étais, car il avait dit clairement qu’il « voulait me parler ». Qui était-ce ? Cette question m’obsédait. Elle m’obsédait au point que je la répétais des dizaines de fois. Si cette personne me connaissait, elle devait forcément détenir des informations sur l’état de santé d’Ondine… Je brûlais soudain de voir cette personne revenir, espérant comme jamais qu’elle brave l’interdit. En cet instant, je me forçai à espérer pouvoir remuer ne serait-ce qu’un cil, afin de prouver au monde entier que j’étais vivant. Et savoir, enfin, ce qu’il était advenu de celle que j’aimais.

La solitude. Encore. Toujours. J’attendais, en vain. Je dressais l’oreille dans l’espoir d’entendre la porte s’ouvrir doucement. Mais rien. Nada. Que dalle. Nib. Zéro. Rien d’autre que ces foutues machines et leur bip incessant. Et si le médecin avait raison ? Si jamais je ne revenais pas de… de là où j’étais ? Si jamais quelqu’un décidait de me débrancher ? Je ne pourrais rien y faire. Même pas bouger. Même pas hurler. Ecouter quelqu’un me tuer et qui ne pourrait même pas savoir que j’étais toujours là, quelque part. Iker avait aussi dit qu’il avait téléphoné à mes parents. J’étais amer. Avec un peu de chance, personne n’avait rappelé. Ma mère était constamment en voyage, elle n’avait probablement jamais reçu l’appel. Il avait dû appeler mon père, et si Hélène avait répondu, elle avait dû dire un truc du genre « pour nous il est déjà mort ». Oui, elle avait dû dire un truc du genre. Garce. Elle était comme un coucou : il fallait pousser hors du nid les œufs d’une autre pour pouvoir s’y faire une place. Elle avait tellement bien réussi qu’avec un peu de chance, elle n’avait pas du tout apprécié qu’il y ait une possibilité que mon père vienne me voir. Elle devait avoir trop peur qu’on se réconcilie. Je commençais sérieusement à trouver le temps long. Bip. Bip. Bip. J’en venais presque à espérer mourir juste pour ne plus entendre ces saletés de machines. Comment réagirait Ondine si elle apprenait, là maintenant, que j’étais mort ? A peine avais-je songé à cette question qu’elle se mua en obsession. Et puis il y eut un bruit. Il me semblait lointain, comme un écho, alors que j’étais si profondément plongé dans mes pensées. Des voix, dans le couloir, se rapprochant. J’allais me murer dans l’indifférence lorsque l’une d’elles me fit l’effet d’un électrochoc. « C'est ici. » Ce n’était pratiquement qu’un murmure. Il y avait au moins deux voix. Peut-être trois ou plus ? Une éternité sembla s’écouler entre ces deux petits mots et le minuscule grincement de la porte qui s’ouvre. « Mademoiselle, vous ne pouvez pas être ici. C'est interdit. Si vous voulez le voir c'est derrière la vitre. » , expliqua une infirmière d’une voix doucereuse mais sans appel. Il y eut un léger silence. « Mais... Je... » , marmonna une voix balbutiante. « S'il vous plaît, je suis sa petite amie. C'est ma faute s'il est ici. J'ai besoin de le voir un peu. » Ondine. Ondine. Elle était là. Elle était là ! A quelques centimètres, tout au plus. Et je ne pouvais pas la voir, pas la toucher, pas lui parler. J’avais besoin de tout ça… J’avais besoin de la voir… Peu importait si je devais mourir après avoir ouvert les yeux… Mais je devais la voir… Au moins, je mourrais en paix. « « Je suis désolée mais vous ne pouvez pas entrer. Veuillez sortir je vous pries » , reprit l’infirmière, inflexible. Cette saleté était un monstre ! Elle ne pouvait pas forcer Ondine à partir, pas maintenant ! Elle n’avait pas le droit ! J’étais furieux, déçu, amer. Il fallait que je leur prouve que je n’étais pas en train de mourir. Que les gens que j’aimais avaient le droit de venir me voir, plutôt que de rester derrière cette foutue fenêtre ! Je n’entendis pas exactement ce que répondit Ondine. Peut-être ne dit-elle rien. J’étais trop occupé à livrer une bataille à l’intérieur de moi-même pour retrouver l’usage de mon propre corps. Et soudain, je sentis un fourmillement dans mon corps. Mes lèvres s’animèrent mais rien de plus qu’un murmure n’en sortit. « On… » . Ma voix était rauque et enrouée. Les pas se dirigeaient vers la porte, qui s’ouvrit en grinçant. «…dine…» . La dernière syllabe fut un peu plus forte, quoique male assurée. Les pas se figèrent. Puis, avec un effort surhumain, j’ouvris les paupières, et la lumière explosa dans mes yeux.

« Je suis là Marcus. Je suis là, avec toi. » Les mots d’Ondine étaient pour moi comme un baume sur mes blessures. Elle les avait répétés de nombreuses fois depuis que j’avais ouvert les yeux, et elle semblait avoir besoin de ça pour réaliser vraiment que je n’étais pas mort. J’aurais été flatté si je n’étais pas moi-même ahuri de comprendre, minute après minute, à quoi je venais d’échapper. Je ne savais pas réellement depuis combien de temps j’avais repris « conscience ». Pourtant, c’était fou de faire le compte de toutes les choses que j’avais vécu en une poignée de minutes, alors que j’avais passé des heures à attendre un simple pas dans le couloir. Maintenant que j’avais pleinement retrouvé la possession de mon propre corps, je faisais le compte de mes blessures. Ondine avait proposé de m’apporter un miroir mais j’avais poliment décliné l’offre. Si j’étais aussi défiguré, je n’avais pas franchement envie de me voir maintenant. On m’avait transféré dans un autre service, puisque je n’étais plus en danger de mort, mais j’ignorais lequel. A vrai dire, j’avais le sommeil lourd depuis l’accident (le médecin disait que c’était tout à fait normal, j’avais besoin de récupérer) et je ne m’étais même pas réveillé lors du déplacement. Je m’étais endormi dans une chambre, réveillé dans une autre, avec la sensation de ne pas avoir bougé, et encore moins changé de chambre. Les machines avaient disparues et Ondine restait avec moi, ce qui me procurait une joie sans nom. Une fois, c’était elle qui s’était endormie sur mon épaule, main dans la main. Iker et Julia avaient suivi le conseil, à savoir de rentrer prendre du repos, puisque ni l’un ni l’autre n’étions plus en danger de mort. Nous avions droit à un véritable défilé du personnel, mais le médecin préférait faire des examens complémentaires afin de se prononcer sur une date de sortie. La seule chose vraiment dérangeante était cette fichue attelle qui immobilisait complètement mon bras et mon épaule.

Ondine était sortie pendant que je dormais pour faire Dieu savait quoi. C’était la première fois que j’étais seul depuis que j’avais ouvert les yeux. J’observais la chambre, les murs blancs, sans aucune personnalité. Et puis je levai les yeux vers le ciel bleu qu’on apercevait par la fenêtre. Je ne savais pas si j’avais le droit de me réjouir de la mort de ce type. Une part de moi me hurler qu’il n’avait eu que ce qu’il méritait. J’avais quand même faillis y passer ! Mais une autre part de moi répugnait à se réjouir de la mort de quelqu’un. Comment pouvait-on faire ça ? Je n’osais pas en parler à Ondine. Peut-être trouverait-elle ça stupide. Moi-même je savais que c’était une connerie. J’étais reconnaissant à Ondine de rester avec moi. Elle était mon petit rayon de soleil… A la simple pensée de l’accident, j’avais envie de vomir. Si jamais je n’avais pas survécu, jamais je ne me serais réconcilié avec elle. On serait restés fâchés pour l’éternité. A jamais en conflit. Nous qui ne nous disputions jamais auparavant, ç’aurait été vraiment pas de chance. Elle pénétra dans la chambre mais je lui coupai la parole au moment où elle s’apprêtait à parler, une fois assise. « Je voudrais que tu saches… Je suis désolé pour tout ce que j’ai pu te dire. Je ne m’en souviens pas vraiment, c’est trop flou mais… » , murmurai-je. La porte s’ouvrit. Un homme de taille avec les cheveux gris et des lunettes sans monture entra et me salua. « Bon, nous avons enfin les résultats définitifs des analyses » , déclara-t-il. Je me mordis la lèvre. J’espérai pouvoir sortir bientôt. « Elles sont bonnes ? » , demandai-je, plein d’espoir. Il garda le silence. « Ça dépend ce que vous appelez bonnes », répondit le médecin. Ondine et moi échangeâmes un regard horrifié. « Vous pouvez…développer ? » , ajoutai-je, incertain. Le médecin lorgna ses notes. « J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, c’est que vous pourrez sortir dans deux jours » , précisa-t-il. Malgré tout, son ton ne me rassurait pas. C’était une bonne nouvelle, bien sûr… Mais la mauvaise nouvelle me terrifiait. « La mauvaise ? » , le pressai-je. Le médecin remonta ses lunettes sur son nez et poussa un soupir. « Vos jambes ont beaucoup souffert lors du choc. Les éclats de vitres ont déchiré certains muscles et vos tibias surtout ont subit des plaies très profondes, qui ne résorberont totalement que dans plusieurs mois, peut-être même des années » . Non… Non pitié, faites que ça ne soit pas ce à quoi je pensais… Je lançai un regard à Ondine qui semblait être en choc émotionnel et fixait le médecin avec effroi. « Vos jambes sont très, très faibles. Vous pourrez remarcher, bien sûr, s’empressa d’assurer le médecin en voyant nos mines terrorisées. Mais pas avant deux mois minimum. Si ce n’est plus. Vous devrez rester en fauteuil pendant ce temps » . J’étais tétanisé. Plus marcher pendant deux mois ? Moi, le sportif ? J’avais l’impression d’avoir reçu un coup de pied dans le ventre. Le souffle court, j’avais du mal à respirer. « Mais quand est-ce que je pourrais reprendre mon boulot ? » , demandai-je, une pointe de terreur dans la voix. Le médecin me regarda intensément. « Vous ne le pourrez pas. Je suis désolé, Monsieur Anderson. Mais vous ne pourrez pas reprendre le sport, quel qu’il soit. Considérez bien que c’est déjà une chance pour vous de retrouver l’usage de vos jambes, même si ça ne sera que dans quelques mois. Je suis désolé » , acheva-t-il.

« Marcus, tu veux bien te concentrer un peu mon pote ? » Je clignai des yeux en tournant la tête. « Ouais ouais je vous écoute » , je réponds immédiatement. Pur mensonge. J’étais tellement plongé dans mes pensées que je n’avais pas remarqué qu’on parlait de moi depuis une demi-heure et que la tablée entière avait le regard rivé sur moi. Je saisis ma cannette de coca et me mis à la tripoter. « Marcus, on se demandait s’il n’était pas temps d’attaquer les contrats en Europe maintenant que tu commences à être connu aux USA. Il est hors de question que tu prennes pour acquis ta célébrité ici » , lança James en me regardant droit dans les yeux. Je haussai les épaules. « Bah écoute, c’est toi le chef » , répliquai-je. Je n’avais pas la tête à écouter parler des gens de contrats, nouveaux marchés, et dollars. Du bureau en bord de mer à Los Angeles, je pouvais apercevoir l’horizon qui se confondait avec le ciel bleu. Ce n’était pas quelque chose que j’affectionnais particulièrement, la mer. L’eau de manière générale. Il y avait des choses qui vaccinaient contre. Genre une noyade. « Marcus. Nous sommes à carrefour décisif. Tu te sens d’attaque pour entamer des campagnes en Europe ? J’ai eu des échos de Barcelone » , poursuivit James. Barcelone. J’eu une légère grimace mentale. Ca m’évoquait tellement de souvenirs. Ondine d’abord. Ca faisait plusieurs mois que nous avions rompus. Coupés tous contacts. Je ne savais pas ce qu’elle faisait à présent. Peut-être s’était-elle consolée avec Jack. Peu importait de toute façon. Peu importait, pas vrai ? Nous n’avions plus rien en commun à part des souvenirs. Des putains de souvenirs qui aujourd’hui m’empêchaient de continuer ma vie comme je l’aurais pu. «… l’idéal serait Milan » , approuvait une fille au bout de la table. J’avais lâché la conversation au moment où tout le monde s’était mis à bavarder dans un brouhaha de cour d’école.

Je rabattis le couvercle de ma valise et entrepris de la zipper avec la fermeture éclair. Je tirais la lourde valise de sur le lit pour la rapatrier avec les autres dans le salon lorsque mon téléphone se mit à carillonner. « Tu décolles à quelle heure ? » , demanda James directement dès que je décrochai. « Dans une heure », répondis-je. Je l’entendis soupirer longuement. [b][ color=teal] « J’espère que tu sais ce que tu fais mon pote. Si tu te foires, je te lâche » , répliqua-t-il. Je me mis à rire. « Du calme Jamie. On va y arriver. Tu m’as pas dit que j’étais populaire aux USA ? Et ben je vais t’apprendre une nouvelle : New York c’est aux USA » . « Tu te fous de ma gueule en plus, bougonna James. C’est pas pour une nana j’espère au moins ? » dit-il, pince sans rire. Je haussai les épaules même si je savais qu’il ne voyait pas. « Non. C’est pas pour une nana. C’est pour moi. Los Angeles, c’est pas moi » , répondis-je. « On se revoit là-bas » , soupire finalement mon agent. « Si t’as deux minutes de retard à notre prochain rendez-vous, je t’arrache les yeux » , marmonna-t-il. « A plus Jamie » , dis-je avant de raccrocher. Je contemplais pendant une seconde mon téléphone puis le rangeai dans la poche de mon jean. Je baissai le regard sur les trois valises puis en empoignai une avec une certaine excitation que je ne pouvais contenir.

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MessageSujet: Re: MARCUS ✘ As if we never said goodbye MARCUS ✘ As if we never said goodbye EmptyJeu 4 Avr - 19:44

MON DIEU POURQUOI TU PREND LUI ? MARCUS ✘ As if we never said goodbye 762361 MARCUS ✘ As if we never said goodbye 500091611 MARCUS ✘ As if we never said goodbye 175338 MARCUS ✘ As if we never said goodbye 356278
Rien à foutre, j'exige un lien parce que Hunter/Michelle ils sont trop MARCUS ✘ As if we never said goodbye 356278 MARCUS ✘ As if we never said goodbye 93598 MARCUS ✘ As if we never said goodbye 928884
Cela dit, mon côté Candice te déteste toujours MARCUS ✘ As if we never said goodbye 430299

Bref, bonne fiche MARCUS ✘ As if we never said goodbye 2176505670
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MessageSujet: Re: MARCUS ✘ As if we never said goodbye MARCUS ✘ As if we never said goodbye EmptyJeu 4 Avr - 19:48

Candice et Marcus, no way ils pourront jamais s'entendre MARCUS ✘ As if we never said goodbye 432958 MARCUS ✘ As if we never said goodbye 762361 Michelle est tellement cute dans Weeds MARCUS ✘ As if we never said goodbye 958229 Merci MARCUS ✘ As if we never said goodbye 152426858
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MessageSujet: Re: MARCUS ✘ As if we never said goodbye MARCUS ✘ As if we never said goodbye EmptyJeu 4 Avr - 19:52

Elle est toujours cute MARCUS ✘ As if we never said goodbye 57717 Mais j'avoue que dans la série elle est trop MARCUS ✘ As if we never said goodbye 152426858 MARCUS ✘ As if we never said goodbye 500091611
Ah non Candice c'pas possible MARCUS ✘ As if we never said goodbye 432958

Bon j'arrête de flooder MARCUS ✘ As if we never said goodbye 158979356
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Tulisa A. Errington
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MessageSujet: Re: MARCUS ✘ As if we never said goodbye MARCUS ✘ As if we never said goodbye EmptyJeu 4 Avr - 19:54

oh god tu passes d'un bg à un autre bg MARCUS ✘ As if we never said goodbye 958229

MARCUS ✘ As if we never said goodbye 2496382268 MARCUS ✘ As if we never said goodbye 175338
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MessageSujet: Re: MARCUS ✘ As if we never said goodbye MARCUS ✘ As if we never said goodbye EmptyJeu 4 Avr - 20:49

MA CAMILLE AVEC PARRISH. MARCUS ✘ As if we never said goodbye 294494 MARCUS ✘ As if we never said goodbye 928884 MARCUS ✘ As if we never said goodbye 123174 MARCUS ✘ As if we never said goodbye 93598 MARCUS ✘ As if we never said goodbye 57717
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MessageSujet: Re: MARCUS ✘ As if we never said goodbye MARCUS ✘ As if we never said goodbye EmptyJeu 4 Avr - 20:50

Collins + Parrish, il sera forcément magnifique leur bébé MARCUS ✘ As if we never said goodbye 294494
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MessageSujet: Re: MARCUS ✘ As if we never said goodbye MARCUS ✘ As if we never said goodbye EmptyJeu 4 Avr - 21:35

j'espère qu'il va pas faire des enfants de partout comme son papa MARCUS ✘ As if we never said goodbye 432958
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Cheyenne L. Pearson
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MessageSujet: Re: MARCUS ✘ As if we never said goodbye MARCUS ✘ As if we never said goodbye EmptyJeu 4 Avr - 21:50

MARCUS ✘ As if we never said goodbye 4027145007 re-bienvenue héhé
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MessageSujet: Re: MARCUS ✘ As if we never said goodbye MARCUS ✘ As if we never said goodbye EmptyJeu 4 Avr - 21:53

Rebienvenue ici sexy Anderson. MARCUS ✘ As if we never said goodbye 855648211
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MessageSujet: Re: MARCUS ✘ As if we never said goodbye MARCUS ✘ As if we never said goodbye EmptyJeu 4 Avr - 22:09

Oh bah zut, pile le jour où je mets Hunter comme avatar négociable pour mon scénario MARCUS ✘ As if we never said goodbye 2849190443
Mais du coup t'es obligé de me reserver un lien quoi.

Hunter MARCUS ✘ As if we never said goodbye 928884 MARCUS ✘ As if we never said goodbye 61499 MARCUS ✘ As if we never said goodbye 395834 MARCUS ✘ As if we never said goodbye 175338 MARCUS ✘ As if we never said goodbye 123174 MARCUS ✘ As if we never said goodbye 2021487644 crazy love
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MessageSujet: Re: MARCUS ✘ As if we never said goodbye MARCUS ✘ As if we never said goodbye EmptyJeu 4 Avr - 23:05

    Re-bienvenue parmi nous Wink
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MessageSujet: Re: MARCUS ✘ As if we never said goodbye MARCUS ✘ As if we never said goodbye EmptyVen 5 Avr - 12:00

Je te prévalide Camille. MARCUS ✘ As if we never said goodbye 855648211 Tu connais la maison, un admin passera déplacer ta fiche dès que possible. I love you
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Mackenzie J. Howard
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MessageSujet: Re: MARCUS ✘ As if we never said goodbye MARCUS ✘ As if we never said goodbye EmptyVen 5 Avr - 12:51


Validé !
Un système d'intégration est mis en place sur le forum sous forme de flood d'intégration, mélangeant anciens et nouveaux membres, n'hésite pas à t'y inscrire ! N'oublie pas de compléter ta fiche personnage, ton profil et de faire toutes les demandes nécessaire. Si tu as la moindre question ou problème, tu peux bien sur contacter un membre du staff par MP. Nous t'invitons aussi à aller lire ce sujet premiers pas sur le forum
Et puis tu peux bien sur voter toutes les deux heures pour aider le forum en cliquant sur la petite plume :
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MessageSujet: Re: MARCUS ✘ As if we never said goodbye MARCUS ✘ As if we never said goodbye EmptyVen 5 Avr - 18:28

Hunter. MARCUS ✘ As if we never said goodbye 928884 Re-bienvenue en retard. MARCUS ✘ As if we never said goodbye 14619
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MessageSujet: Re: MARCUS ✘ As if we never said goodbye MARCUS ✘ As if we never said goodbye Empty

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