Sujet: Max → je suis un enfoiré. Mer 10 Avr - 21:10
FEAT. Jake Abel
Maxime Lione
22 ans → Né à Paris le 31/10/1991 → Ancien homme de main d'un baron installé en France, dealeur à très grande échelle. célibataire → hétérosexuel → membre des Rebels.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → S'il est exempte de tatouages ou autre signe particulier, tu n'auras sans doute pas raté cette longue et épaisse cicatrice dans sa paume droite. Souvenir de ce jour où il a est entré dans le monde de la jeune fille. Elle était si jeune. Si fragile, et avait l'air si pure. C'est pourtant sans la moindre hésitation qu'elle entaillait sa peau, encore et encore, faisant couler des rivières de sang. Maxime ne l'a pas supporté. Il ne se l'explique pas. Il a saisit la lame à pleine main, la serrant avec force. Et c'est son propre sang qui a été versé alors que Leo essayait de lui faire lâcher prise. Sa rage contre la sienne. Il a gagné. Gagné cette cicatrice. → Connais-tu ce sourire ? Ce sourire qui ne sourit pas, ce sourire de poison. Les muscles de son visage qui se contractent. Et dans ses yeux pas de sentiments, un grand vide dans lequel tu te reflètes à l'infini. C'est le sourire de la mort. C'est Maxime qui s'imagine en train de mettre fin à ta vie dans un supplice sans nom. T'ouvrir le ventre à l'aide de son couteau de chasse peut-être ? Ou faire en sorte de briser tes côtes jusqu'à ce qu'elle transpercent tes poumons ? Oui c'est une idée, et elle lui plaît bien. Son sourire s'allonge. Sourire de loup. Tu entrapercevra bientôt ses crocs, ce sera l'instant. L'instant qui précède ton trépas. Mais toi, tu ne sais pas, tu n'es pas au courant, tu contemples sans le savoir, un prédateur aux instincts meurtriers. Le sourire de Maxime est annonciateur d'horreurs. Celles qui sommeillent dans son esprit détraqué.
★Quel est le caractère de ton personnage? → La colère de l'enragé. Te fait-elle peur ? Désespérément agressif, fou et perdu. Excessivement intelligent, doué, et brillant. Toutes ces qualités intellectuelles ; ce n'est pas ça qui empêchera Maxime de tracer dans ta gorge, le plus beau des sourires. Sanglantes machinations. Pulsions animales. Une lame, une lame et un simple mouvement du poignet, un frottement délicieux, juste ici, sous ton menton. C'est tout ce qu'il lui faudra pour te tuer. Dans ses yeux tu peux voir, qu'il n'est qu'un loup. Pas de morale chez cet énergumène. Il fera ce qu'il faut, pour obtenir ce qu'il veut. Restera sage ou te charmera, t'embarquera jusque chez lui. Pour accomplir ses desseins. Ce manipulateur aguerrie te fera croire n'importe quoi. Plus toxique encore que le poison le plus violent, il te prendra au cœur. Il te détruira de l'intérieur pour le plaisir de te regarder t'effondrer. Je dois te le dire, à ses yeux tu es lamentable. Un amas d'os et de chaire dont il ne sait que faire. Froid, moqueur, supérieur, distant, personne ne sait jamais sur quel pied danser avec Maxime Lione. Personne, sauf elle. Elle qui a choisit de ne pas danser. L'intouchable, l'insensible. Elle le rend fou, le pousse sans manières, du côté où il tombe déjà. Elle est sa faiblesse. Son unique, et sa très précieuse faiblesse. Nous en appelons à la princesse Desrosiers. Le loup s'est retrouvé gardien de l'agneau suicidaire. A son grand damn', il n'est pas d'obscurité sans une part de lumière. Le loup n'a pas toujours été loup. Il l'est devenu. Ce n'est que le prolongement naturel de ce traumatisme, bien trop courant à notre époque : cette absence d'enfance. Débrouillard. Résistant. Fort. Il ne baisse jamais les bras. Il espère. L'espoir est son dernier recours. Il espère voir sa mère se réveiller et lui sourire. Mais chaque mois, sa déception se fait plus grande. Et son espoir, comme la flamme d'une bougie, vacille dans l'obscurité. Il n'en parle pas. Personne ne sait où il disparaît tous les premier samedi de chaque mois. Maxime garde son masque bien en place sur son visage, ça vaux mieux ainsi. Secret.
Well... It's my story...
L'enfance c'est vraiment de la merde. Parce qu’à cette époque là, ton bonheur dépend pas de toi, il dépend de tes parents, et de ce qu'ils veulent bien te donner. En fait, toute ta vie est conditionnée par ton enfance. Traduction, tes futures conditions de vie, dépendent de tes quinze premières années. Après, il est plus question de redresser quoi que ce soit, tu te fais putain d'embarquer, et c'est tout. C'est ça qu'il m'est arrivé à moi, je me suis fait embarquer sans même avoir une chance de pouvoir rectifier le tir. C'est arrivé comme ça et moi j'étais trop jeune pour empêcher ce qu'il s'est passé. Mon père était un professeur de lycée, un type pas correct qui faisait semblant de l'être. Mais quand t'es prof, va savoir pourquoi, les gens se mettent en tête que t'es quelqu'un de bien. Même quand il se pointait en retard et qu'il sentait l'alcool à deux mètres. Que sa femme sortait plus de chez elle sans ses lunettes de soleil pour cacher les coquards que ce connard lui avait fait la veille au soir. Que son gosse est traumatisé, et qu'il fait des crises d'angoisse dès que sa maîtresse lève un peu la voix. Même avec ça, personne est venu lui chercher d'emmerde. Personne. Je sais pas si c'est parcequ'ils voyaient pas ce qu'il se passait chez nous, ou parcequ'ils voulaient pas le voir, mais en tout cas, ça a continué jusqu'à mes douze ans. Je grandissais uniquement pour assister à l'abaissement de ma mère, juste pour la voir perdre son sourire, et perdre toute estime pour elle-même. Me dire avec son visage défait, et ses yeux rougies d'avoir tant pleuré, que tout ira bien, et que papa est fatigué mais qu'il nous aime quand même, qu'il a un problème d'alcool mais que ça finira bien par se régler, que je dois être patient et gentil avec papa. Mais comment j'aurais pu être « gentil avec papa » alors que cet enfoiré passait son temps à lui hurler dessus et à lui fracturer des côtes à force de la bourrer de coups de pieds ? J'aurais jamais du lui obéir, j'aurais dû le dire à quelqu'un, n'importe qui, pour que ça s'arrête et qu'on nous débarrasse de lui. Sauf que, elle était tellement, tellement malheureuse, ma mère, que je voulais pas lui causer plus de soucis qu'elle n'en avait déjà. Alors j'obéissais, je me taisais, je faisais comme elle disait. Et ça aurait pu continuer longtemps comme ça, sauf qu'un jour tout à complètement dérapé. J'avais douze ans, et mon père est rentré, encore une fois plus mort que vif et empestant la bière à 15bornes à la ronde. Sauf que cette fois, ma mère n'était pas là. Elle était sensée rentrer tard. Alors c'est moi qu'il est venu trouver. Il a ouvert la porte de ma chambre, à allumé la lumière et s'est mit à me brailler dessus, que je faisais vraiment rien pour l'aider, que je valais pas mieux que ma connasse de mère, que j'étais rien de plus qu'un enfant de putain, qu'il me reniait, et que d'ailleurs, il voulait pas de moi sous son toit, et que je devais dégager le planché. Moi je faisais comme d'habitude, je me taisais en attendant que l'orage passe. Mais ça n'a pas suffit. D'un coup, il s'est jeté sur moi, m'a sorti de mon lit et jeté par-terre. « fils de pute.. dégage de chez moi ! Allez fous le camps ! On était tellement mieux sans toi ! » et il s'est mit à me frapper. Moi je disais toujours rien, roulé en boule sur le sol, encaissant chacun de ses coups sans moufter, serrant les dents alors que la douleur me faisait pleurer. Il m'a attrapé par les cheveux et m'a remis sur mes pieds, j'ai hurlé. J'ai hurlé parce que je savais pas ce qu'il comptait faire, mais que ça n'avait pas l'air bien engagé. « Antoine ? Antoine qu'est-ce que tu fais ! Arrête lâche-le ! » ma mère, ma mère était arrivée, et elle tentait désespérément de lui faire lâcher prise. « Tiens ! Tiens la pute est rentrée ! Je vais tous vous virer de chez moi ! » il était hystérique, et il m'a donné un coup de poing violent à la tempe. J'ai perdu l'équilibre, et je suis tombé. Ma mère était folle de rage. Je ne l'avais jamais vu dans un état pareil. « Er din søn ! C'est ton fils ! Comment tu peux oser frapper ton propre fils ! » maman était si horrifiée qu'elle en oubliait de parler français, préférant s'adresser à lui dans sa langue maternelle, le danois. Ivre de rage, elle l'a giflé de toute ses forces. Je n'avais jamais vu personne lever la main sur mon père mais je me souviens avoir éprouvé pour ma mère, un grand, un immense respect. Mon père n'a pas apprécié en revanche. Et il l'a poussé. Le problème, c'est que derrière elle, il y'avait l'escalier. Je l'ai entendue qui dévalait les marches, lourdement, et je me souviens de la peur qui m'avait prit. Je me suis traîné tant bien que mal jusqu'à l'escalier et j'ai vu ma mère étendue au pied des marches. Inconsciente. La suite n'est que brouillard, je me souviens que mon père essaie d'appeler l'ambulance, et que je hurle à côté d'elle. Que je la secoue, mais ça ne sert à rien. Elle ne se réveille pas. Et sans être morte, elle est dans le coma depuis ce temps. Mon père est sorti de ma vie dès l'instant où Maman a fermé l’œil. On m'a placé. Placé et replacé encore. Mais je ne m'acclimatais à aucune famille. Je n'en voulais pas. Je n'étais bien nul-part, c'était fini tout ça, j'avais douze ans, et déjà, j'supportais plus l'idée de dépendre d'une gentille petite famille. J'me suis mis à traîner, à sécher l'école. J'aimais pas ça, l'école, trop d'emmerdeurs comme mon père. Et je finissais systématiquement par me battre avec eux. Mais c'était pas juste à l'école. Je me suis vite rendu compte que jouer des poings m'aidait à me sentir mieux. En leur faisant du mal, je me faisais du bien. C'était jouissif à la fin, leur air absolument terrorisé alors que je m'apprêtais à leur casser une jambe d'un coup sec du talon. J'avais quinze ans, et je rentrais tous les soirs avec les mains égratignés d'avoir cogné si dur. Mais ça me suffisait pas ; et même à la maison ça n'allait pas, la vérité c'est que j'avais aussi besoin de « jouer » avec mes « frères » d'adoption qui n'étaient pas mes frères. Des minables dont je ne voulais rien savoir, et que je martyrisais avec joie dès que notre chère mère détournait les yeux. Je les poussais contre les murs, avant de les serrer dans mes bras jusqu'à ce qu'ils bleuissent. Et quand « maman » me grondait, je répondais que c'était pour être gentil. Un sourire, un battement de cil, et elle oubliait que j'avais manqué d'étouffer le petit dernier dans mon étreinte fraternelle. Mais je les haïssais tous. La réalité, c'est que j'ai jamais arrêté d'être en rage. Ce qu'il y a c'est que je suis furieux depuis le commencement. Contre mon père, mais aussi contre tous ces salopards dont je jalouse le bonheur. Un sourire. Juste un sourire, à l'époque ça pouvait me mettre les nerfs. Mais mon adolescences s'est passée. C'est à peu près à cette période là que j'ai commencé à nouer avec la drogue et l'alcool. J'étais tout le temps défoncé, mais ça ne m'aidait pas à garder mon calme, bien au contraire, j'accomplissais les pires horreurs sans parvenir à me choquer moi même. Bref, quand les familles me foutaient pas à la porte pour comportement agressif et violent, c'est moi qui me taillais. Plus j'grandissais et moins je supportais leurs yeux sur moi. Le danois maudit, l'enfant dont le père est en prison, et la mère sur un lit d’hôpital. Celui qu'on regardait avec compassion. Mais putain, moi j'en voulais pas de leur condescendance de merde. J'en avais pas besoin. Et cette pitié qui brillait dans leurs yeux me rendait méchant. J'approchais de mes dix-huit ans quand on m'a mit dans une famille un peu particulière, où il y avait déjà une fille. Une gamine de douze ans, trop jeune pour m'intéresser, et trop discrète pour que j'ai réellement envie de m'en prendre à elle. Je passais mon temps à me shooter à toutes les drogues possibles et imaginables. Fixe à l'héro, rail de coke, extasy, lsd, crack, amphét', tous les grands classiques étaient mes amis réguliers. Et je me tuais à petit feu sous les yeux de mes tous nouveaux parents, qui essayaient vainement de me recadrer. Résultat, j'ai faillis passer à côté d'elle sans la voir. Cette gosse là, Léonne, le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle était spéciale. J'avais beau la brutaliser, elle n'avais aucune réaction, se contentant de me regarder où ne brillait pas une once de joie. En fait, c'était comme si elle ne ressentait rien. C'était à la fois frustrant et intéressant. Un jour que je rentrais tard, je l'ai trouvée occupée à se charcuter le bras avec un couteau. Et sans bien savoir pourquoi, je suis entré dans la chambre, et je l'ai enguirlandée. « Hé, arrête ça, t'es stupide ou quoi ? » mais elle a fait comme si je n'existais pas. Et s'est blessée une énième fois, là juste là, sous mes yeux « HEY, ALLO, T'ENTENDS QUAND J'TE CAUSE OU PAS ? » que j'lui avais hurlé en refermant la main sur la lame aiguisée du couteau. Elle s'est alors débattue pour récupérer son bien, mais j'ai tenu bon. Le poing serré sur cette lame qui meurtrissait ma chaire. J'en garde la cicatrice, une longue et épaisse cicatrice sur la paume droite. Je me rappelle qu'elle m'avait alors fixé, l'air proprement ahurie par mon comportement. Alors que quelque instant plus tôt, c'est sa propre peau qu'elle s'appliquait à trancher. Après, elle s'est mise à me suivre partout dans la maison. Quand je faisais des crises de colère à ces gens qui se prenaient pour mes parents, elle était assise à mes pieds en train de dessiner, quand je me shootais à l'héroïne, elle était sur le pas de la porte à m'observer avec attention. Je la tolérais sans rien trouver à redire au fait qu'elle traîne sans arrêts dans mes pattes. Pourtant, une nuit elle a déconné ; je dormais dans mon lit sans rien demander à personne, quand elle a débarqué. J'ignore ce qui lui a prit, mais elle s'est glissée entre les draps pour venir se coller contre moi. Le truc c'est que j'étais complètement nu. Je me suis réveillé en sursaut. « Mais tu fais quoi là ? Retourne dans ta chambre, tu peux pas dormir avec moi. » Elle m'avait regardé avec un drôle d'air « pourquoi ? » excédé j'avais du répondre quelque chose en rapport avec un possible viole. Juste pour lui faire prendre conscience d'un fait simple : on ne vient pas se coller à un mec qui pieute à poil. Sauf que ça ne lui a vraiment pas plu. Elle m'a poussé violemment et je me suis retrouvé assis part-terre. Le bruit de ma chute à réveillé les parents qui on tout de suite débarqué. Vous savez ce qu'ils ont vu ? Moi sans aucun vêtement, et Léonne, la petite Léonne de douze ans, dans mon lit. Évidemment que c'est parti en couille. J'ai pété un câble, et je me suis tiré. Sauf que je ne suis jamais revenu. A dix-huit ans, il était plus que temps pour moi de prendre le large. Dormir dehors ça me dérangeait pas, mais la faim s'est vite faite sentir. Je me suis mis à dealer. Histoire d'avoir à grailler le soir. Je me suis rapidement fait repérer par des types qui opéraient dans le même secteur que moi. Et il a dû s'écouler deux semaines avant que je me retrouve à jouer du couteau avec des mec de vingt-cinq ans, bien décidé à me faire la peau. Ils me sont tombés dessus un soir. Alors que je revenais de chez des clients, les poches pleines de cash. Ils voulaient que je leur file ma thune. Mais je leur ais ris au nez. J'étais pas clean, et la pilule que j'avais avalée une demi-heure plus tôt modifiait ma perception de la réalité. Je me suis jeté sur eux, heureusement ils n'étaient que deux, et n'avaient rien en commun avec des machines de guerre. Probablement les chiens de garde de truands plus importants. Je m'estimais trop pour me faire bouffer par ces putains de hyènes. Le brouillard rouge n'a pas tardé à m'envelopper, et j'en ais planté un, laissant l'autre prendre la fuite dans un état critique. Le lendemain, ils étaient une demi-douzaine à m'attendre, l'air patibulaire. J'ai pas fais le fier cette fois, et quand ils m'ont demandé de les suivre, j'ai obéis. Je me suis retrouvé face à un type d'une trentaine d'année qui me jaugeait. Il m'a dit t'as deux choix, soit tu bosses pour nous, soit on te donne à bouffer aux chiens. A votre avis qu'est-ce que j'ai choisi ? Au début j'étais juste un de leurs livreurs sans aucune importance, mais deux mois après, le boss est revenu vers moi pour me proposer un nouveau job, d'une part je devrais assister un laborantin, qui préparait clandestinement et à grande échelle, des doses de différentes drogues de synthèse (LSD, MDMA, Speed, Poppers, GAMMA OH, et Ketamine) d'autre part, j'étais également chargé de faire « disparaître les gêneurs ». Je suis devenu l'homme de main d'un baron de la drogue français. J'y ais rapidement pris goût. Le but était simple, dans un premier temps, je devais m'assurer que les clients payaient bien ce qu'ils nous devaient. Et, s'ils mettaient trop de temps, j'étais chargé de les liquider. C'était pour ça qu'on me payait, et ça me convenait tout à fait. Pendant deux ans, j'étais celui qui donnait la mort dans Paris. Le loup, connu et craint par tous les junkies de la capitale. J'y est pris goût, si bien qu'un jour j'ai finis par mordre la main qui m'avait dressé. Un jour, le boss à disparut lui aussi dans des circonstances aussi tragique que mystérieuses. Ses sbires se sont aussitôt déchiré pour prendre sa place, tandis que moi, je me suis occupé de faire main-basse sur une grande partie de ses richesses. C'est à ce moment là que je l'ai retrouvée. Léonne. Elle traînait seule la nuit dans un de ces quartiers mal-famé où j'avais l'habitude d'opérer. Sans réfléchir je me suis approchée de cette fille qui n'était plus une enfant. Et j'ai pris place à ses côtés sur le banc où elle était assise. Après un long silence je n'ai prononcé qu'une seule phrase. « Tu vas venir avec moi, tu vas venir habiter chez moi. » J'ai passé un bras autour de ses épaules, et nous sommes reparties comme si nous ne nous étions jamais quittés. Après quelques mois de vie commune, les sbires du boss que j'avais fait disparaître commençait à chuchoter sur mon passage, et j'ai compris qu'il était tant pour moi de faire ce que je savais faire le mieux : disparaître à mon tours, avec Léo cette fois. Disparaître à New-York.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Répondre ici. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Top-site. ★Ce personnage est-il un double compte ? → Voui. ★Présence sur le forum → 7/7 . ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé avec l'aide de certaines fleurs. ★Crédit images → Tumblr, or Desroses or whatever.
Mon exemple de RolePlay:
→ Huit heures. Huit heures, c'est le temps qu'il me faut pour faire le voyage de New-York à Paris. Huit heures pour me retrouver face à celle qui ne se réveillera probablement jamais : ma mère. Ma mère battue à mort par ce connard qui se veut mon père. Je le hais lui tout autant que je l'aime, elle. Elle qui ne respire que par l'intermédiaire de ces putains de tuyaux. Maman. Je redeviens un gosse chaque fois que je passe la porte de cette putain de chambre d’hôpital. Mais rien ne change, je grandis, tu demeures. Immobile, silencieuse. Je ne te touche pas. Mes mains sont sales, tâchées de sang, je ne te souillerais pas de mon crime. Je ne te parle pas, ma voix n'est pas celle de ton fils mais celle d'un meurtrier, je veux que tu gardes en mémoire celui que j'étais autrefois : ton enfant parfait. J'ai changé Maman. Mais tu ne peux pas le voir. Je reste là des heures debout, en face de toi, prostré. Je te regarde, je prie silencieusement pour que tu clignes des yeux. Pour que tu vives à nouveau. Inutile. Je vieillis et tu meurs. Finalement je repars. J'ai réservé le vol suivant. Je fuis comme un lâche. Je monte dans cette connerie d'avion, et j'oublie que je suis ton fils, j'oublie que je t'aime. Je redeviens le loup. Le junkie. Le tueur. Huit heures. Huit heures pour oublier. Huit heures pour remettre ce masque de dureté, de froideur, qui doit être le mien. New York est une ville cruelle, sombre et lumineuse à la fois. Une ville qui ne dort jamais. Je marche comme un automate jusqu'à l'appartement. Je suis un fantôme et personne ne me voit. C'est aussi bien comme ça. Fuyez le loup brisé. Il n'en est que plus dangereux. Mais pas ce soir, ce soir je suis fatigué quand je monte les escaliers. Je les gravis pourtant, ces putains de marches, parce que j'ai envie de la voir. Que j'ai besoin qu'elle soit là. Je tourne la clé dans la serrure, pousse la porte, et c'est le néant qui me saute au visage, en même temps que cette certitude : Léonne n'est pas là. Je le sais tout de suite. Et un cri d'exaspération m'échappe. Laissant là mon sac de voyage, je fais le tour de l'appartement au pas de course, donnant de violents coups de pied dans les portes qui ont le malheur de se trouver fermées quand j'arrive. Et à chaque pièce vide, mon irritation gravit un échelon supplémentaire. Je sens la fureur m'envahir comme une vague que rien n'arrête, je sens venir l'une de mes légendaires crises de colère. OU EST-ELLE !? Il me faut quelque chose. Je deviens fou il me faut quelque chose. Mes mains tremblantes de rage fouillent frénétiquement les tiroirs du buffet. Mais je suis si empressé que je ne trouve rien ! BORDEL ! Le tiroir vole et répand sur le sol quantité de drogues en tous genre. Je tombe à genoux plus que je ne me baisse pour saisir une pilule bleue, que je fais passer avec une rasade de vodka. C'est la première bouteille pleine que j'ai trouvé. En fait, je me fous bien de ce que j'avale, je veux juste oublier. PUTAIN MAIS QUELLE CONNE ! Je ne peux m'empêcher de l'imaginer dans des bras qui ne sont pas les miens, et la haine me prend à la gorge. Je saute sur mes pieds, tornade de haine qui se déchaîne. Je détruis tout ce qui passe à ma portée. Et c’est sans que je me rappelle l'avoir consciemment décidé, que mes mains empoignent le dossier d'une chaise, qu'elles envoient traverser la fenêtre. La dite chaise finira sa course trois étages plus bas, dans la rue. Mais j'en ais rien à foutre. Je renverse l'immense table du salon d'un coup de pied, précipitant un grand nombre de bouteilles qui heurtent le sol dans une explosion de verre. Je bois au goulot et vide la vodka en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, puis m'en déleste en la jetant violemment contre la porte d'entrée, où ELLE n'est toujours pas apparut. Je veux savoir où elle est. Pourquoi elle est partie. Je veux qu'elle rentre ! J'ai beau crier, elle ne rentre pas. J'ai beau fracasser ce qui m'entoure, ma colère ne passe pas, et ma peur augmente. Je m'inquiète et ça me rend hargneux. La drogue m'excite, l'alcool me saoule. J'attends. Assis dans cette putain de connerie de fauteuil, j'attends en fumant clope sur clope. J'empeste le tabac et la vodka à trois mètres, mais je ne ressemble pas encore assez à une loque à mon goût, alors je continue à boire. Je pense à elle, toujours. A Léo. Je pense à ce qu'elle est probablement en train de faire, et j'ai l'envie, le désir, de tuer. Tuer ces fils de pute qui auront eu l'audace de la toucher. Tuer cet agneau suicidaire qui me rend fou. Les tuer tous, et certainement me foutre en l'air une fois que ce sera fait. Que je l'aurais étranglée de mes mains. Je vois ces images, et elles m'horrifient autant qu'elles me plaisent, car en cet instant, je la hais de me faire cet effet. Elle me rend malade. Je devrais la tuer, elle ne pourrait plus me quitter. Je tends la main, agrippe mon poignard et le lance brutalement en direction de la porte d'entrée où la lame aiguisée va se planter profondément dans le bois. Maudite où es-tu ? C'est à cet instant que la poignée tourne, et qu'elle apparaît. Et si je suis heureux et soulagé à la seconde où je l’aperçois. Ce sentiment de joie est bien vite balayé par toute la rage qui tourne en moi depuis quatre heures. J'ai trop de fureur et je ne peux pas me contenter de la faire disparaître. Il faut que je l'évacue. Je saute sur mes pieds, et marche droit sur elle. Je suis en rogne. Agrippant sauvagement les pans de sa veste, je la soulève du sol sans ménagement pour la plaquer durement contre la porte close. M'emparant du couteau toujours fiché dans le bois, je le presse contre sa gorge. « T'étais où ... » C'est un murmure, un souffle de voix, rauque, haché, dénaturé par la colère. Mes yeux brillent de haine pour elle, pour l'angoisse qu'elle m'a donnée pendant tout ce temps où elle a osé ne pas être là. « OU T’ÉTAIS PUTAIN ? » je hurle en approchant ma bouche de la sienne, lui soufflant au visage mon haleine alcoolisée.
Le code règlement:
→ Validé par Iron :chou: .
Dernière édition par Maxime Lione le Ven 12 Avr - 22:41, édité 13 fois
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Sujet: Re: Max → je suis un enfoiré. Mer 10 Avr - 21:14
Bienvenue,
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Sujet: Re: Max → je suis un enfoiré. Mer 10 Avr - 21:15
Super choix d'avatar *_* I'm in love with him <3<3
Bienvenue ici !
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Sujet: Re: Max → je suis un enfoiré. Mer 10 Avr - 21:18
JAKE FUCKING ABEL. (ok, je sors) rebienvenue à la maison.
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Sujet: Re: Max → je suis un enfoiré. Mer 10 Avr - 21:27
:brigitte: vous êtes tous trop meugnon *-* m'enfin ça m'étonnerai beauuuucoup que vous soyez toujours aussi ravi devoir débarquer Maxou une fois que vous saurez quel genre d'homme il est
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Sujet: Re: Max → je suis un enfoiré. Mer 10 Avr - 21:33
rebienvenue
Katerina M. Lehtonen
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what doesn't kill you makes you stronger
▌INSCRIT LE : 15/04/2012
▌MESSAGES : 6549
▌AGE DU PERSO : 19
▌ADRESSE : 5614 Dodgewood Road #404, Bronx. avec un enfoiré & un tatoué.
▌CÉLÉBRITÉ : Demetria Devonne Lovato.
▌SMALL IDENTITY PHOTO :
Sujet: Re: Max → je suis un enfoiré. Mer 10 Avr - 21:50
un dealeur rebienvenue chez nous!
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Sujet: Re: Max → je suis un enfoiré. Mer 10 Avr - 21:53
Re-Bienvenue apparemment Bon courage pour ta fiche
Sujet: Re: Max → je suis un enfoiré. Mer 10 Avr - 21:56
le Abel
Bienvenue
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Sujet: Re: Max → je suis un enfoiré. Mer 10 Avr - 22:12
*note Katerine comme cliente potentielle * Merci à vous tous ** z'êtes vraiment cool **
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Sujet: Re: Max → je suis un enfoiré. Mer 10 Avr - 22:16
Re-bienvenue. =)
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Sujet: Re: Max → je suis un enfoiré. Mer 10 Avr - 22:37
Je savais que Jilly allait adorer. Re-bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche.
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Sujet: Re: Max → je suis un enfoiré. Mer 10 Avr - 23:04
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Max → je suis un enfoiré. Mer 10 Avr - 23:54
Re-bienvenue sur le forum
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Sujet: Re: Max → je suis un enfoiré. Jeu 11 Avr - 2:01
JAAAKKKEEE! Re-bienvenue parmi nous
Au vu du "métier" de ton personnage, il nous faut un lien avec mon Zechariah
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Sujet: Re: Max → je suis un enfoiré. Jeu 11 Avr - 10:39
Bienvenue par ici
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Sujet: Re: Max → je suis un enfoiré. Jeu 11 Avr - 16:17
Re-bienvenue parmi nous alors
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Sujet: Re: Max → je suis un enfoiré. Jeu 11 Avr - 19:27
Re-Bienvenue
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Sujet: Re: Max → je suis un enfoiré. Jeu 11 Avr - 19:33
re
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Sujet: Re: Max → je suis un enfoiré. Jeu 11 Avr - 19:45
Merci à vous :brigitte:
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Sujet: Re: Max → je suis un enfoiré. Jeu 11 Avr - 21:05
Bienvenue sur le forum. :brigitte:
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Sujet: Re: Max → je suis un enfoiré. Jeu 11 Avr - 21:24
J'hallucine comment tu m'as fais tourner en bourrique ! Ou plutôt comment tu m'as donné toutes les infos et comment j'ai galéré pour trouver Rebienvenue
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Sujet: Re: Max → je suis un enfoiré. Jeu 11 Avr - 21:32
Bienvenue dans les affaires
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Sujet: Re: Max → je suis un enfoiré. Jeu 11 Avr - 21:37
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Sujet: Re: Max → je suis un enfoiré. Jeu 11 Avr - 21:51