29 ans → Né(e) à New-York le 22/01/1984 → Infirmière célibataire → hétérosexuelle → membre des Ordinaries.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Aleyna est d'apparence une jeune femme très simple qui n'a pas l'habitude de se prendre la tête et encore moins pour son apparence physique. Elle met des choses qui lui plaisent, même si elle aime aussi parfois prendre soin d'elle pour se sentir jolie. Elle a les cheveux attachés la plupart du temps, une sorte de déformation professionnelle, c'est devenu un réflexe pour elle de les maintenir attachés, pourtant, elle prend grand soin de sa longue chevelure blonde. Elle s'habille assez simplement, elle ne cherche pas à être à la mode, elle n'en a de toute façon pas les moyens. Aleyna est assez grande et élancée et pourtant, cela ne lui apporte aucune satisfaction, elle n'en joue pas et n'est guère douée pour attirer l'attention de la gente masculine. L'année dernière, suite à un pari ridicule, elle est allée se faire percer le nombril, pourtant, elle a une peur bleue des aiguilles quand elles sont dirigées contre elle. La raison pour laquelle malgré son intérêt, elle ne se fera jamais tatouer. + Elle ne conduit pas, depuis qu'elle a tué sa meilleure amie dans un accident de la route sept ans auparavant, elle a refusé de reprendre le volant et n'est réellement à l'aise que dans le métro + Elle mange comme huit mais se dépense énormément, ce qui compense. Elle a toujours faim, elle ne peut pas passer une heure sans grignoter quelque chose + Lorsqu'elle est en proie au stress, elle se mordille la lèvre sans pouvoir le contrôler et sans y prêter attention, c'est aussi l'un des signes distinctifs qui permet aux interlocuteurs de la jeune femme de voir qu'elle ment, parce qu'elle ne sait absolument pas mentir, ni même manipuler qui que ce soit + Lorsqu'elle s'impatiente, on peut la voir se pincer l'arrête du nez entre son pouce et son index pour s'inciter au calme et à la patience, une manie qu'elle a depuis toute petite et qu'elle a copié sur son père + Aleyna ne sait pas cuisiner, elle est incapable de se tenir devant un fourneau sans tout faire brûler, elle n'aime pas spécialement ça, ce qui n'arrange pas les choses et ses placards sont remplis de choses qu'elle n'a pas besoin de faire cuire, elle ne jure que par le micro-ondes + Elle fait beaucoup de choses à l'envers: elle mange toujours son dessert avant son plat principal, elle met toujours ses chaussures avant de commencer à s'habiller, elle lit toujours la dernière phrase d'un livre avant de le commencer. Sa mère riait en disant que cela venait du fait qu'elle était gauchère, incapable de faire les choses comme les autres + Elle adore lire d'ailleurs, elle a toujours un livre dans son sac en cas d'attente, n'importe où et il lui arrive de passer une soirée entière un bouquin à la main, s'il lui plait, elle est capable de le dévorer en trois heures + Absolument accro à la caféine, elle ne peut pas se passer de sa dose quotidienne, sous peine de devenir hystérique + Elle prétexte sans cesse être allergique à la nicotine pour éloigner les fumeurs, parce qu'elle déteste l'odeur de la cigarette + Très maniaque, son appartement est impeccable, elle ne laisse rien traîner, presque emplie de tocs, elle ne peut s'empêcher de ramasser quelque chose qui traîne, même dans la rue, elle peut ramasser un déchet pour le jeter à la poubelle + Elle fait beaucoup de gardes à l'hôpital depuis la mort de son petit-ami, cherchant le meilleur moyen de s'occuper l'esprit au quotidien + Elle est exploitée à son travail mais ne l'a jamais dit à personne, son patron la harcèle mais elle se tait pour garder son emploi parce qu'elle sait la réputation qu'il peut lui faire si elle le quitte et elle veut rester à New-York. Elle ne dit jamais où elle habite, elle a bien trop honte de l'état de son appartement. Elle n'est pas aussi bien payée qu'elle le devrait et peine certains mois à boucler ses fins de mois + Elle parle dans son sommeil, une véritable plaie, elle déteste ça parce qu'elle n'a aucun contrôle dessus + Elle adore l'italien et a appris à parler cette langue très tôt. Elle la connaît si bien que la plupart du temps, elle jure plus facilement en italien qu'en anglais.
★Quel est le caractère de ton personnage? → La première chose qui ressort lorsqu'on parle de Aleyna, c'est qu'elle est une femme très simple, qui se prend rarement la tête, qui aime rencontrer de nouvelles personnes, discuter de tout et de rien, très sociable et extrêmement souriante, elle met toujours ses problèmes au second plan pour ne rien montrer de son mal être. Si beaucoup disent qu'on lit en elle comme dans un livre ouvert -et c'est bien vrai la plupart du temps-, elle cache ses états d'âme aussi bien que n'importe qui et il est très difficile pour elle d'en parler. Si elle aime parler aux gens, elle reste assez secrète et très réservée quand il s'agit de parler d'elle. Mais la plupart du temps, elle reste une personne agréable, gentille, toujours là pour aider son prochain, elle prête main forte aux petites mamies dans la rue avec leurs courses, elle sera toujours la première à tenir une porte à quelqu'un aux bras chargés, elle donne beaucoup pour les autres mais n'attend rien en retour. Malheureusement, cette qualité admirable la rend aussi parfois trop gentille, trop naïve et certaines personnes ne se gênent pas pour en profiter. Mais lorsque la jeune femme s'aperçoit qu'on se moque d'elle, elle peut très facilement montrer une facette caractérielle et malheureusement, elle reste assez rancunière, elle n'oublie pas facilement. Alors lorsqu'on profite de sa gentillesse, mieux vaut ne pas être pris sur le fait. Infirmière depuis quelques années déjà, elle est une acharnée du travail, elle se donne à fond dans son métier qu'elle aime beaucoup. Elle ne voulait pas devenir médecin, elle les trouve bien trop prétentieux, elle préfère largement le cercle assez sympathique des infirmières et elle adore particulièrement travailler avec des enfants. Elle est très douce et patiente, elle arrive à endiguer son agacement la plupart du temps parce qu'elle est très peu impulsive et réfléchit beaucoup avant d'agir, elle ne fait rien à la légère, elle préfère peser une décision. Elle aime faire rire les gens et rire elle-même, elle aime être entourée, ce que lui apporte son métier et la comble à ce niveau, Aleyna a très peur de la solitude et dans une ville comme New-York, elle se sent parfaitement à sa place. Elle déteste le silence, les blancs, elles les comble comme elle peut et la seule fois où elle a dormi à la campagne, le calme l'a empêché de dormir et d'être tranquille. Et dans la ville qui ne dort jamais, elle est parfaitement à sa place, elle a grandi ici et depuis vingt-neuf ans, elle connaît presque tous les recoins, malgré la grandeur de la grande pomme, elle est un très bon guide, elle a un excellent sens de l'orientation et n'a guère besoin de cartes et de plans pour se retrouver. Pourtant, tous ses petits détails font d'elle quelqu'un d'émotive et de forte à la fois, elle peut très bien emmagasiner des émotions mais sera forcée de les relâcher plus tard, elle sait quand elle peut se laisser aller et quand elle doit garder la tête haute. Mais ce n'est pas sa fierté qui va diriger sa vie, elle est loin d'être accro au contrôle et n'est pas obsédée par l'idée d'avoir le dernier mot. La seule façon dont sa fierté pourra ressortir c'est lorsqu'elle décide qu'elle peut se débrouiller seule et n'a besoin de personne, elle est très indépendante, elle n'aime pas compter sur les autres pour avancer dans la vie. Elle est également bien trop maniaque et même si son appartement n'a rien d'exceptionnel et même si elle n'y invite personne, il est toujours impeccable. Elle habite un quartier mal famé mais prétend toujours vivre ailleurs. Elle vit bien en dessous du niveau de vie qu'elle devrait avoir en étant infirmière mais elle n'est pas prête à renoncer à son métier. Elle est pourtant assez intelligente, elle a toujours eu de bonnes notes mais n'a jamais brillé dans une matière plus qu'une autre, elle a toujours été constante dans son travail, ce qui lui a permis d'aller de classes en classes sans la moindre difficulté. La jeune femme est d'une curiosité absolument maladive, elle a toujours besoin de savoir ce qui se passe tout le temps, elle aurait fait une très bonne journaliste parce qu'elle pose toujours des questions, et elle est très douée pour mettre les deux pieds dans le plat sans faire attention, ce qu'elle regrette immédiatement par la suite. Elle n'a jamais eu beaucoup de chance en amour, son dernier petit-ami est mort il y a un mois, elle en a vu un autre être interné à cause d'une schizophrénie aggravée, un a été muté à Los Angeles, la relation à distance était impossible à suivre, deux autres l'ont quitté avec pertes et fracas, elle n'a plus beaucoup foi en l'amour et se demande si elle n'est pas tout simplement maudite.
Well... It's my story...
il y a sept ans,
« Pourquoi nous avoir dit que tu faisais des études en médecine ? » La voix de sa mère était douce et pourtant, sa question était pressante, comme si elle souhaitait obtenir une réponse rapidement. Sous les regards inquisiteurs de ses deux parents, la jeune femme avait l'impression que leur mentir sur son choix d'orientation n'avait pas été la meilleure idée qu'elle ait eu au cours des années. Et pourtant, âgée de 22 ans, elle sortait de ses études d'infirmière, son diplôme en poche et elle mettait ses parents devant le fait accompli. « Je croyais que tu voulais devenir chirurgien ! » Lui reprocha son père, lui-même grand médecin de renom à New-York, la ville où elle était née et avait vécu toute sa vie, elle avait l'impression de s'enfoncer six pieds sous terre face à son accusation. Elle se mordit la lèvre, en proie au stress qui la gagnait, de moins en moins sûre que son idée était la chose à faire. Pourtant, quand elle avait obtenu son diplôme de fin de lycée, cette alternative lui était apparue comme la seule envisageable. Fille unique, ses parents l'avaient eu assez tardivement, désespérant d'avoir un jour un enfant, elle n'a jamais manqué de rien ni n'a jamais eu de souci avec l'argent. Elle est de ceux qui sont nés avec une petite cuillère en or dans la bouche et elle en a longtemps profité, même si elle est aujourd'hui farouchement indépendante. Ses parents l'aimaient, elle le voyait bien et son père faisait son possible pour être présent auprès d'elle malgré le travail et les responsabilités qu'il avait. Ils étaient en or et elle avait osé leur mentir et pourtant, elle savait qu'elle avait eu raison. Son père la voyait déjà prendre sa place à la tête de son service lorsqu'elle aurait terminé ses longues études de médecine mais si le milieu médical l'attirait, elle n'avait jamais aspiré à devenir chirurgien. Et à voir l'espoir dans les yeux de son père, elle avait fini par se sentir honteuse de ne pas pouvoir devenir ce qu'il voulait qu'elle soit. Et elle s'était enfermée dans ses mensonges, prenant un appartement en ville près de la faculté afin qu'ils ne sachent jamais qu'elle leur mentait. Mais il avait bien fallu qu'elle affronte la vérité et qu'elle leur avoue que son diplôme tant attendu n'était pas celui qu'ils avaient tant désiré. « C'est toi qui voulais que je devienne médecin, je préfère être infirmière papa, c'est un métier qui me plaît et dans lequel j'arrive à m'épanouir. » Elle tentait de s'expliquer maladroitement mais elle voyait que le problème n'était pas tant son choix de carrière mais plutôt son mensonge. Elle était encore étonnée d'avoir réussi à tenir l'illusion aussi longtemps, elle qui était incapable de mentir, et encore moins à sa mère. Cette dernière se levait d'ailleurs pour venir la féliciter pour sa réussite, lui glissant à l'oreille que son père finirait bien par s'y faire. Voilà les parents qu'elle aimait et, encore stressée à l'idée de les décevoir, elle ne cacha pas ses larmes de joie à l'idée de les contenter malgré ses choix. Parce que l'amour avait fait parti de sa vie, elle aimait et elle se sentait aimée, elle était entourée et ne supporte plus aujourd'hui de se retrouver seule, même si elle ne l'a jamais été. Elle a longtemps eu du mal à couper le cordon avec ses parents, elle était toujours très proche d'eux au lycée, elle préférait parfois faire un bon repas au restaurant avec eux plutôt qu'aller en boîte avec ses amis. Et son entrée à la faculté a été son déclic personnel, elle a fini par lâcher le domicile familial et par se prendre en main. Et c'est en constatant qu'elle était bien loin d'être armée pour affronter les problèmes de la vie quotidienne qu'elle prit la décision d'être plus indépendante.
le lendemain;
La nuit suivant sa révélation, Aleyna prit la décision de fêter son diplôme avec ses amis et particulièrement avec sa meilleure amie, Amy. Elles étaient toutes les deux inséparables à depuis l'école primaire et étaient même voisinesdepuis de longues années, de véritables sœurs jumelles qui se suivaient partout et affrontaient la vie ensemble. Amy venait de passer une nouvelle année en psychologie et il fallait bien qu'elles fêtent leur réussite. C'est donc décidées qu'elles se rendirent à la soirée des infirmières pour passer une nuit de folie, comme Aleyna avait peu l'habitude d'en faire. Mais convaincue par son amie, elle ne pouvait décemment pas louper l'occasion de s'amuser un peu avant d'entrer dans le monde du travail. « C'est toi qui conduit ! » Déclara Amy avec une petite moue tandis qu'Aleyna reculait légèrement, plus lucide que son amie, du moins suffisamment pour secouer la tête et répondre. « J'ai bu Amy, on devrait laisser la voiture ici et rentrer en taxi ! » « Ma mère me tuerait si je laissais sa voiture dans le quartier ! Elle ne sait même pas que je l'ai prise Leyna, s'il te plaît... » La moue affichée par sa meilleure amie marchait systématiquement d'habitude mais Aleyna restait réticente. Pourtant, à force de persuasion et de moues attristées, la jeune blonde finit par craquer, se disant simplement qu'il ne pouvait rien arriver de bien grave en dix minutes de voiture. Et pourtant, la musique poussée à fond par son amie pour mettre de l'ambiance, la voiture n'atteignit jamais sa destination. Interrogée plus tard sur les causes de l'accident, Aleyna fut incapable de dire ce qui lui était arrivée : elle avait été incapable d'éviter le poids lourd à qui elle avait coupé la priorité, elle n'avait eu aucun réflexe et l'avait laissé les percuter avec une violence inouïe, enfonçant la portière contre le corps frêle de Amy et propulsant le véhicule dans les airs. La jeune femme avait perdu connaissance durant l'impact et avait repris conscience, la tête à l'envers en entendant des voix lui demander si tout allait bien. Mais Aleyna n'avait eu d'yeux que pour Amy, inconsciente, le sang coulant sur le toit de la voiture dans une symphonie insupportable pour la jeune femme. Les policiers, chargés d'une enquête avaient découvert le taux d'alcoolémie dans le sang de la jeune femme ce qui lui a valu un casier judiciaire, même si la famille d'Amy n'a jamais porté plainte contre elle. Mais Aleyna ne s'est jamais pardonné son geste et a longtemps cru qu'elle ne sortirait pas de la spirale de la dépression dans laquelle elle s'était plongée juste après. Elle ne réussit à relever la tête grâce à ses amis et à son travail, ainsi qu'à sa famille. Pourtant, depuis ce jour, Aleyna refuse de toucher un volant et n'est pas réellement à l'aise en voiture. L'accident qui a coûté la vie de sa meilleure amie lui a laissé une cicatrice parfois douloureuse le long de son épaule droite, qui part de l’extrémité et s'arrête à la base de con cou. Dur rappel d'une nuit qu'elle aurait souhaité ne jamais vivre. Depuis ce jour, elle a également des rapports tout particulier à l'alcool et voir une personne enivrée la met mal à l'aise, elle ne boit plus ou qu'occasionnellement depuis cet incident.
il y a quatre ans,
« Tu ne saurais pas où j'ai mis mes clés de voiture ? » La jeune femme releva la tête en fronçant les sourcils pour observer son père à présent à la retraire regarder autour de lui d'un air perdu. « Tu viens de les mettre dans ta poche papa. » L'informa-t-elle rapidement alors qu'il continuait de chercher ce qu'il venait tout juste de mettre en sécurité. C'est comme cela que tout avait commencé. Quand elle avait vingt-cinq ans, son père était assez âgé pour développer toutes sortes de maladies mais la plus terrible d'entre elle frappa la famille un peu trop tôt. « Tu reviens de l'université à quelle heure ? Je pourrais venir te chercher ! » C'est ce jour qu'elle comprit ce qui arrivait à son père et les larmes avaient immédiatement envahies ses yeux clairs. Son père, si brillant, un médecin si doué, talentueux qui n'avait failli que très peu de fois, elle voyait l'homme qu'elle admirait, qu'elle aimait plus que tout, son père qu'elle croyait si fort était emporté par une maladie aux conséquences dévastatrices. Sa mère avait été effondrée en apprenant la nouvelle, désespérée de voir son mari ainsi perdu. Aujourd'hui placé dans une institution spécialisée, la jeune femme va le voir une fois par semaine, mais à ce jour, il ne la reconnaît plus et ne se rappelle même plus avoir une fille, ce qui lui donne envie de pleurer à chaque fois. Alors elle reste forte chaque fois qu'elle se trouve en face de lui et ce n'est qu'en rentrant chez elle qu'elle s'effondre de perdre jour après jour son père qu'elle aime tant.
il y a deux ans;
Une histoire d'amour a toujours un début. Les débuts avec Aleyna étaient toujours extraordinaires. La jeune femme ne s'impliquait pas seulement dans son travail, elle prenait grand soin de son cœur et de ses histoires. Malheureusement, les fins avec elle étaient très loin du « ils vécurent heureux » parce qu'en amour, la jeune femme ignore presque ce que ces mots veulent dire. Quatre ans auparavant, son petit-ami avec qui elle projetait presque de se marier a été interné dans un hôpital psychiatrique, ce qui a énormément affecté la jeune femme qui est restée célibataire pendant pas mal de temps après cette histoire. Jusqu'à ce qu'elle rencontre Jamie. Jusqu'à ce qu'elle se retourne brusquement au Starbucks et heurte la poitrine dure d'un homme en uniforme sur lequel elle renversa le contenu de son café brûlant. Bondissant en arrière pour s'éloigner et faisant un geste pour séparer le tissu de son t-shirt de sa peau, le jeune homme qu'elle venait de bousculer jura en italien et pesta proprement. La jeune femme, vexée tout de même mais confuse, ne se rendit même pas compte qu'elle répondait par réflexe dans la même langue, un dialecte qu'elle avait appris à maîtriser très jeune et ce fut au tour de Jamie de relever la tête, interloqué avant d'éclater de rire devant la situation. Même si Aleyna s'empressa évidemment de se répandre en excuses, elle resta bouche bée lorsqu'il décida de retirer son tee-shirt pour aller le nettoyer dans les toilettes sur starbucks. Et sans savoir pourquoi, se sentant probablement coupable, se fut elle qui se retrouva à frotter la tâche sous le regard amusé et à demi-nu de Jamie. Les présentations faites, il ne leur restait plus qu'à se séparer et à reprendre leurs vies comme s'ils ne s'étaient jamais rencontrés. Mais la magie opéra, malgré l'aspect fort peu romantique des toilettes publiques et la situation plus ironique que poétique, les deux jeunes gens se firent la promesse de se revoir le lendemain, sans café chaud à la main. Et c'est de cette façon un peu confuse que débuta son histoire avec le pompier. Et comme cette histoire n'avait pas commencé comme toutes les autres, de manière belle et renversante, elle s'était presque convaincue que tout irait bien dans le meilleur des mondes. Qu'elle pourrait vivre cette histoire sans se soucier d'une fin chaotique. Mais même ces deux années de relation ne furent pas sans embûche et la première d'entre elles se présentait à chaque fois qu'elle ouvrait la porte de la chambre de Jamie pour rejoindre Nolan pour un festin nocturne à pas d'heure. Elle n'avait jamais rencontré qui que ce soit qui puisse lui faire oublier sa relation l'espace de quelques instants et lui donnait des envies qui ne s'avouaient pas à n'importe qui mais quand elle était avec Nolan, elle ne ressentait pas la présence de Jamie et parvenait même à l'oublier pour quelques instants volés avec le jeune homme autour d'un bon repas ou d'une heure devant la télévision. La première fois, elle avait été mortifiée d'être découverte le nez dans le frigo et le tee-shirt de son petit-ami ne couvrant qu'à moitié ses longues jambes et la culotte qu'elle avait enfilé avant de se lever et elle avait vite appris à mettre des tee-shirt plus grands et surtout, à enfiler un pantalon, même si elle avait l'impression que cette attirance n'était pas qu'à sens unique, ce dont ils ne parlaient évidement jamais. Quelle genre de femme était-elle pour avoir des vues sur le meilleur ami de celui qu'elle aimait alors qu'il dormait profondément dans la pièce à côté ? Elle n'avait jamais trompé personne et n'allait pas commencer avec Jamie qui était un petit-ami idéal. Elle arrivait presque à se dire qu'il s'agissait de l'interdit, elle ne pouvait pas avoir Nolan alors elle le désirait, c'était ce qu'elle se disait la plupart du temps pour se convaincre que les sentiments qu'elle nourrissait n'étaient que chimère et qu'il fallait qu'elle s'en débarrasse. Mais c'est pour cette raison qu'un soir, alors qu'elle s'endormait sans s'en rendre compte sur l'épaule confortable de Nolan, devant un film, qu'elle murmura, plongée dans son sommeil. « Si je t'avais rencontré avant... » avant de murmurer plusieurs fois le prénom de Nolan. Rien qui laissait place à l'imagination, elle avait bien le regret d'être tombée sur le mauvais pompier la première fois, quelque chose de sa conscience lui interdisait de s'avouer. Elle cachait cela en elle et maudit soit sa faculté de parler dans son sommeil. Pourtant, Nolan ne fit jamais aucune allusion et elle ne sut pas ce qu'elle avait pu lui dire.
il y a un an;
« Mademoiselle Blackwell, il faut que je vous voie dans mon bureau ! » La jeune femme se tourna pour voir le nouveau chef de service dans l'encadrement de la porte du bureau des infirmières et immédiatement, elle chercha un prétexte pour se dérober. Cet homme ne lui plaisait pas et quelque chose lui disait qu'elle avait tout intérêt à ne pas se retrouver seule dans son bureau avec lui. Elle se contenta de lui demander ce qu'il avait à lui dire et son air vexé et frustré lui confirma ce qu'elle se disait depuis le début. « Je veux que vous preniez la garde demain soir en plus des autres, j'ai besoin de vous et je manque de personnel. » Voilà comment il la punissait de ne pas accepter ses propositions farfelues pour aller crapahuter dans son bureau après son service. Et cela durait depuis déjà trois semaines, ce qu'elle était incapable d'arrêter. Son ancien chef était un homme assez simple mais il avait accepté un travail dans un autre hôpital et voilà que le service était repris d'une main de fer par cet homme exigeant et particulièrement énigmatique. Et à chaque fois qu'elle s'esquivait discrètement, elle avait droit à de nouvelles gardes mal payées. Et elle détestait l'air parfaitement soumis qu'elle affichait lorsqu'elle répondait, d'un grand sourire. « Bien sûr docteur ! » Tous si arrogants avant l'heure ! Voilà un an que cette situation l'empêche de vivre convenablement et qu'elle a été obligée de déménager entre temps pour trouver un appartement plus simple et pour dire la vérité, carrément vétuste. Elle avait refusé toutes les propositions de colocations autour d'elle, elle tenait à son indépendance et ses manies de grande maniaque l'empêchaient d'envisager de vivre avec quelqu'un pour l'instant. De plus, elle se refusait à accepter l'aide de qui que ce soit et encore moins à avouer qu'elle était en difficulté dans sa vie professionnelle. Elle faisait trop d'heures pour un salaire inégal et une conversation dans le bureau de son chef de service l'avait à tout jamais vaccinée de l'envie d'y retourner. Harcelée, elle est pourtant incapable de le dire à qui que ce soit et s'y refuse simplement, trop fière lorsqu'il s'agit d'elle et de son mal être au quotidien, elle veut se sortir de là toute seule. Malheureusement, le médecin a une réputation supérieure à la sienne et si elle songe à la lui briser, il fera en sorte qu'elle tombe avec lui et qu'elle ne trouve pas un travail dans ce pays. Et l'argument est suffisamment percutant pour qu'elle encaisse. Son père est ici, sa mère également, elle est à l'aise à New-York, il s’agit de son foyer et n'entend pas y renoncer aussi facilement.
Il y a un mois,
Deux après le début de son histoire avec Jamie, la jeune femme était toujours heureuse avec lui et avait réussi à faire taire ses sentiments pour Nolan, même si elle ne manquait jamais une occasion de le retrouver dans la cuisine quand elle le pouvait. Il était devenu un ami, même si elle rêvait parfois de plus, elle s'interdisait de le penser une fois éveillée et se consacrait toute entière à sa relation avec Jamie. Elle avait presque déménagé dans le loft des deux jeunes hommes puisqu'elle y passait tout son temps, refusant que Jamie la suive dans le sien quoi qu'il puisse advenir, elle préférait le confort qu'elle trouvait chez les deux pompiers, elle était bien plus à l'aise et voulait que Jamie garde tout son espace, la raison pour laquelle elle passait la plupart de ses nuits chez lui, dans ses bras. Elle était enfin heureuse et malgré ses problèmes au boulot dont elle ne lui parlait absolument jamais, elle avait au moins une relation amoureuse qui s'épanouissait de la meilleure des façons. Mais toute bonne chose a une fin et la suite de sa malédiction finit par la frapper quand elle vit un jour Nolan débarquer la mine sévère, attristée, il était effondré et immédiatement, son cœur se mit à battre à tout rompre avant que le poids de ses jambes ne lâche sous les mots qu'il prononça après qu'elle l'ait imploré de lui dire quelque chose. Elle s'attendait à un incident mais certainement pas à ça. Mort, Jamie était mort, il n'était pas blessé et n'attendait pas son réconfort quelque part, il n'était même pas dans le coma à attendre que la belle aille à son chevet pour lui tenir la main et attendre son réveil, il avait disparu à jamais sans qu'elle ne puisse lui dire au revoir et lui rappeler combien elle pouvait l'aimer. Bouleversée, elle se souvint à peine s'être effondrée cette nuit-là mais elle garde un souvenir impérissable de l'épaule contre laquelle elle a déversé ses larmes une grande partie de la nuit. Il a été là pour elle jusqu'au bout, jusqu'à ce qu'elle tombe d'épuisement à force de déverser ses sanglots, il a supporté sa peine sans rien dire et il a réussi à la soutenir malgré sa propre douleur. Elle avait même terminé dans ses bras sur le canapé, sans la moindre ambiguïté, elle s'était blottie contre lui dans son chagrin et l'avait serré avec force pour être sûre que sur les deux hommes qui lui importaient dans son cœur, l'un d'eux était toujours là pour elle, malgré tout. Elle espérait que ce n'était pas seulement son lien avec Jamie qui poussait Nolan à rester près d'elle mais cette nuit-là, aucune pensée rationnelle avait traversé son esprit.
Quelques jours auparavant,
Un mois que Jamie avait disparu et la jeune femme restait la même. Elle enchaînait les gardes à l'hôpital, presque ravie que son patron lui en ajoute sans cesse, elle se fondait dans son travail pour oublier sa peine, pour surmonter son deuil. Elle avait peur de se retrouver seule dans son appartement, elle le supportait rarement. Elle essayait de joindre Nolan sans grand succès et voilà un mois qu'elle ne l'avait pas vu. Elle avait le cœur encore lourd de la perte de son petit-ami mais elle avait besoin de savoir pourquoi Nolan l'évitait de la sorte et elle ne fut pas longue à aller à sa rencontre, chez lui. Une rencontre qui se termina d'une façon très inattendue. Elle s'était attendue à le rassurer, à lui apporter le réconfort dont il avait besoin autant qu'elle parce que la culpabilité le dévorait mais elle n'avait pas prévu de le faire en déposant ses lèvres sur les siennes. Elle n'avait pas non plus attendu une réponse de sa part et pourtant, quelques secondes après, ils se livraient à un véritable baiser qui l'embrasa des pieds à la tête mais qui l'effraya presque tout autant. Ils y mirent un terme trop rapidement à son goût mais la magie se rompit lorsqu'elle découvrit ce qu'elle était entrain de faire. Elle était entrain de trahir Jamie, elle n'avait pas le droit de tomber à bras raccourcis dans les bras de son meilleur ami, c'était salir sa mémoire et elle s'y refusait, elle se sentait à son tour pleinement coupable de ce baiser mais toute retournée d'avoir tant apprécié. « Je devrais y aller. » S'empressa-t-elle de lui dire avant de se dégager avec force et de claquer la porte derrière elle sans aucune forme de cérémonie. Elle ne savait plus où elle était, elle se retrouve complètement perdue et le nombre de ses problèmes dans sa vie quotidienne ne cesse d'augmenter. Il va falloir qu'elle réussisse à garder la tête haute pour s'en sortir.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Morgane & 22 ans. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Par l'intervention de Nolan ★Ce personnage est-il un double compte ? → nope ★Présence sur le forum → 7j/7 ★Personnage inventé ou scénario ? → mi-scénario mi-inventé, je suis trop impatiente ★Crédit images → avatar () + icon (kikithepirate).
Mon exemple de RolePlay:
→ Dwight ressentit presque en même tant que Catherine la honte d’avoir fait ou d’avoir dit quelque chose qu’il ne fallait pas, qui pouvait blesser l’autre. Il n’aurait pas dû réagir ainsi, elle était en droit de lui en vouloir pour l’avoir abandonné toutes ces années, pour l’avoir laissé faire son deuil de son côté, pour l’avoir fait souffrir comme il l’avait fait même s’il n’avait rien pu y changer. Il avait été prisonnier durant deux ans et il ne pouvait pas imaginer ce qu’elle avait dû ressentir de son côté, ce qu’elle avait éprouvé. Lui-même n’avait pas songé, du fin fond de sa cellule en Afghanistan, à ce qu’elle avait ressenti, à la douleur qui aurait été la sienne si elle avait disparu sans laisser de trace, si on l’avait déclaré morte sans qu’il n’ait eu le temps de lui dire tout ce qu’il avait encore à lui dire, sans lui avouer une dernière fois qu’il l’aimait comme un fou et qu’il ne se passait pas un jour sans qu’elle ne lui manque. Non, il n’avait pas pensé à se mettre à sa place et à la colère contenue qu’il aurait pu ressentir en la voyant réapparaître après tout ce temps. Il la comprenait et pourtant, il ne pouvait pas se contrôler comme il l’aurait voulu. La colère s’immisçait en lui, se précipitant dans ses veines aussi efficacement qu’un poison destiné à le détruire. Si Catherine avait été un homme ou n’importe qui d’autre que la femme qu’il aimait par-dessus tout, il aurait pu réagir plus violemment, il aurait pu perdre son sang-froid mais il était ravi de voir qu’il avait encore assez de contrôle sur lui-même pour ne pas se laisser totalement aller, sans vouloir une seconde effrayer la jeune femme. Pourtant, son corps s’était mis à trembler de cet effort qu’il faisait pour se maîtriser et en la voyant baisser les yeux de honte, il sentit une sueur froide glisser le long de son échine. Ce n’était pas comme ça qu’il voulait que leurs retrouvailles se passent, il avait envie de profiter de cet instant avec elle, ce pourquoi il préféra la rassurer, tenter de lui expliquer au mieux, même si lui-même avait parfois encore du mal à tout comprendre et même s’il avait encore énormément de questions pour elle. Il sut qu’il avait réussi à apaiser sa honte et à rétablir un équilibre entre eux lorsqu’il put à nouveau croiser son regard et il sentit son cœur se gonfler dans sa poitrine avant de perdre à nouveau le contact, sans qu’il ne s’explique pourquoi. « Excuses moi pour la gifle, je ne sais pas ce qui m’a pris… Et merci de ne pas me prendre pour une folle. » Il esquissa légèrement un sourire, même s’il ne s’approchait toujours pas d’elle, même s’il gardait une certaine réserve, il ne voulait surtout pas qu’elle croit qu’il lui en voulait encore. « Je crois que je peux comprendre ce que tu ressens, ne t’excuses pas. » Elle n’y pouvait rien s’il était absolument incapable de réagir normalement. En temps normal, il n’était pas du genre à se laisser faire, à se laisser gifler sans réagir, sans protester mais sa réaction pouvait sembler démesurée, il n’aurait pas réagi comme cela quelques années plus tôt et il en avait parfaitement conscience, c’était peut-être la raison pour laquelle il passait plus facilement, oubliant ce geste tant il était heureux de la revoir de ses propres yeux quand il n’avait eu qu’une photo pour se donner du courage ces deux dernières années. Une photo abimée, usée, cornée et poussiéreuse qui lui avait servi à tenir le coup, coûte que coûte. « Tant mieux, ça m’évitera de devoir te retenir… Quoi que je ne suis pas sûr de faire le poids. » Il esquissa légèrement un sourire devant sa tentative d’humour qu’il appréciait. Il ne s’était pas encore rendu compte combien la situation pouvait être étrange, combien il y avait tant à dire, tant à raconter. Elle devait avoir des tas de choses à lui dire, elle devait avoir vécu pendant deux ans et il brûlait d’envie de tout savoir mais d’une certaine façon, se serait à lui de passer aux aveux en premier, c’était lui qui avait disparu sans laisser de trace, non l’inverse. Mais la situation lui paraissait moins étrange en voyant le sourire de la belle blonde. « Tu n’en auras pas besoin de toute manière, crois-moi, je ne vais nulle part. » Lui-même avait besoin de s’en persuader, parce que cela lui semblait tellement étrange d’être libre. Il se réveillait parfois dans la nuit, constatant qu’il s’était roulé en boule, les mains au-dessus de la tête, comme il avait l’habitude de s’endormir pour se protéger des coups matinaux de ses ennemis. Il avait encore des réflexes de captif, cela ne partirait pas de sitôt, mais il avait hâte de reprendre une vie totalement normale.
« Tu m’as manqué aussi. » Il vit une larme couler le long de sa joue et il eut envie de l’essuyer mais elle le prit de cours et s’en chargea elle-même. Il fit un nouveau pas en avant, attendri par cette démonstration mais il finit par détourner les yeux, comme s’il était gêné par cette marque d’affection. En réalité, il réussit de justesse à cacher son malaise et stoppa son élan. Il venait, en l’espace de quelques secondes, d’avoir l’impression de recevoir une autre gifle et même pire, un coup de poing en pleine ventre, comme si on tentait de le mettre à terre. Il s’employa, les yeux toujours détournés à reprendre contenance pour qu’elle ne se doute de rien, ce n’était pas le moment d’en parler. De parler de ce bijou, de cette simple bague qui pouvait paraître anodine mais pas quand elle était portée comme Catherine la portait. Il reporta son attention sur la jeune femme, prenant soin de ne pas attarder son regard sur sa main quand il avait l’impression que tout était ruiné, qu’il avait non seulement perdu deux années de sa vie, qu’il avait perdu son meilleur ami, son frère et maintenant, il perdait l’amour de sa vie, la seule femme qu’il avait aimé dans toute son existence et jusqu’ici. Mariée, elle était mariée. « Désolée… Euh… Et si tu commençais par m’expliquer. » Il fit comme s’il n’avait rien remarqué et la regarda s’éloigner de lui pour se rasseoir et il s’approcha à son tour, prit la chaise qu’elle lui avait désigné et la plaça en face de la jeune femme, il la retourna et s’assit à cheval dessus. Il posa ses avant-bras sur le dossier de la chaise et l’observa avant de se forcer à sourire légèrement, même s’il avait l’impression qu’un poids lui était tombé au creux de l’estomac. « Tu… Tu as dit tout à l’heure que des troupes t’avaient retrouvé, mais où étais-tu tout ce temps alors ? Qu’est-ce qui s’est passé ? » Il regarda légèrement autour de lui, il allait devoir s’expliquer, comme il l’avait fait avec sa mère, même s’il ne rentrerait pas autant dans les détails avec Catherine. Un poids restait important sur ses épaules : Jamie. Dwight savait qu’elle finirait par lui poser des questions sur lui, ce qu’il était devenu et il n’était pas sûr d’avoir le courage de lui raconter la vérité. Il s’éclaircit légèrement la voix avant de reporter son attention sur Catherine, soucieux d’un détail. « J’étais en Afghanistan, je n’ai jamais quitté ce pays, pas au cours des quatre dernières années. » Il lui semblait important de le préciser même si pour lui, Catherine le savait parfaitement puisqu’ils avaient passé deux ans à ne communiquer que par webcam, mails et lettres et les quelques moments par an qu’ils pouvaient partager lorsqu’il était en permission. Mais il tenait à lui préciser qu’il n’avait pas tenté de faire sa vie ailleurs, il n’avait pas eu le choix, s’il l’avait eu, elle aurait été à ses côtés à chaque instant de son existence. « Le jour où on était supposés rentrer, une équipe a attaqué nos troupes, on était dix sur le chemin du retour, ils ont attaqué notre camion et ont fait prisonnier la plupart d’entre nous. » Il ne savait pas ce qu’il était bon de préciser ou non mais dire que l’autre partie était morte pendant l’assaut ne lui semblait pas vraiment utile, il gardait les horreurs pour lui, pas question d’accabler Catherine d’images cauchemardesques. « Pendant deux ans et demi, on est restés prisonniers, ils avaient besoin d’informations, informations que nous ne possédions pas mais ils s’en fichaient, du moins c’était l’impression qu’on avait jour après jour. Ils n’ont jamais réclamé quoique ce soit à nos pays respectifs, pas de rançon, pas d’échange de prisonniers, personne ne savait qu’on était détenu là-bas, je pense que je ne dois mon salut qu’au fruit du simple hasard, les troupes américaines sont arrivées pour démanteler l’organisation et ont trouvé plus que ce à quoi ils s’attendaient… » Il avait dit « nous » depuis le début et était passé au « je » pour parler de sa libération, il agissait en parfaite connaissance de cause, il voulait qu’elle comprenne qu’il avait été le seul à en réchapper, il était le seul survivant. « Quand j’ai touché le sol Américain, ils m’ont plongé dans le coma pour me laisser récupérer, pour donner le temps nécessaire à mon corps de guérir. » Ce qui en disait long sur l’état de ses blessures lorsqu’on l’avait retrouvé. Il finit par tourner de nouveau le visage vers la jeune femme, à peine conscient de l’avoir détourné à un moment.
Il finit, plus consciemment par détourner les yeux pour se poser à nouveau sur sa main gauche et un léger sourire en coin lui échappa, même s’il n’avait plus rien de vraiment joyeux. « C’est à peu près tout ce qu’il est intéressant de savoir même si je peux comprendre que tu aies d’autres questions. » Il ne savait pas ce qu’il pouvait lui dire de plus alors il la laisserait lui demander des précisions, au cas où. Sans plus pouvoir s’en empêcher, il continuait de fixer son alliance avant de relever les yeux vers elle. « Chaque jour pendant ces deux années, je me disais que je perdais un peu chaque jour une vie que je rêvais d’avoir, et j’ai finalement perdu deux ans. Mais j’ai l’impression que ce n’est pas la seule chose que j’ai perdu… » Il avait toujours été ainsi, s’il donnait l’impression d’être insensible, il disait les choses comme il les pensait, comme elles lui passaient par la tête, la sincérité brute et sans fioriture. Il finit par lui demander. « Tu as dû en vivre des choses en deux ans, à toi de me raconter ce qu’il t’est arrivé. » Même si pour la part la plus importante de sa vie, il était plus qu’évident qu’il l’avait deviné.
Le code règlement:
→Let's go Knicks.
Dernière édition par Aleyna K. Blackwell le Lun 6 Mai - 13:20, édité 11 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: (aleyna) ♦ terminée Dim 5 Mai - 0:18
Bienvenue parmi nous Morgane Je suis pressé de voir ce que tu vas faire de Lauren Bon courage pour ta fichounette
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: (aleyna) ♦ terminée Dim 5 Mai - 0:20
biiiiiiiiiiiiiiienvenue ma CHOUPIE!!!!!!!!!!!!!!
:brigitte:
un grand merci à toi d'avoir pris la magnifique Lauren bon courage pour ta fiche me réjouie de rp avec toi again, alors on s'dépêche! loool
Cheyenne L. Pearson
Empire State of Mind
if you're going through hell, KEEP GOING.
▌INSCRIT LE : 14/01/2012
▌MESSAGES : 5706
▌AGE DU PERSO : 25
▌ADRESSE : 2515 Lexigton Avenue #402; Manhattan.
▌CÉLÉBRITÉ : Freida Pinto.
▌SMALL IDENTITY PHOTO :
Sujet: Re: (aleyna) ♦ terminée Dim 5 Mai - 0:21
Bienvenue chez nous !
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: (aleyna) ♦ terminée Dim 5 Mai - 0:23
Bienvenue parmi nous J'espère que tu te plairas ici ! Bon courage pour ta fiche
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: (aleyna) ♦ terminée Dim 5 Mai - 0:32
Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: (aleyna) ♦ terminée Dim 5 Mai - 0:33
Bienvenue sur le forum! ♥
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: (aleyna) ♦ terminée Dim 5 Mai - 0:37
Bienvenue parmi nous !
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: (aleyna) ♦ terminée Dim 5 Mai - 1:02
Bienvenue
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: (aleyna) ♦ terminée Dim 5 Mai - 1:55
OMG j'ai poussé un cri quand j'ai vu l'avatar ! Je l'aime trooooooop <3<3<3 Vive Chicago Fire
Bienvenue ici !!
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: (aleyna) ♦ terminée Dim 5 Mai - 2:28
welcome
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: (aleyna) ♦ terminée Dim 5 Mai - 10:46
Bienvenuuuuuuuue :cutie;
Sebastian E. Black
Empire State of Mind
a lion still has claws.
▌INSCRIT LE : 13/04/2013
▌MESSAGES : 3652
▌AGE DU PERSO : 44
▌ADRESSE : 2515 lexington avenue, #202, manhattan, avec le boyfriend.
un grand merci à toi d'avoir pris la magnifique Lauren bon courage pour ta fiche me réjouie de rp avec toi again, alors on s'dépêche! loool
Merci choupsiiiiiiii Hâte aussi de rp à nouveau avec toi, j'espère finir rapidement
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: (aleyna) ♦ terminée Dim 5 Mai - 14:40
Le prénom. Bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche.
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: (aleyna) ♦ terminée Dim 5 Mai - 17:02
Bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche.
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: (aleyna) ♦ terminée Dim 5 Mai - 18:22
bienvenue
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: (aleyna) ♦ terminée Dim 5 Mai - 18:37
Bienvenue parmi nous.
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: (aleyna) ♦ terminée Lun 6 Mai - 9:59
Bienvenue !
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: (aleyna) ♦ terminée Lun 6 Mai - 13:24
Merciii à vous
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: (aleyna) ♦ terminée Mar 7 Mai - 6:46
Validée !
Ta fiche est très très bien écrite. Je n'ai rien à dire! Wow!
Un système d'intégration est mis en place sur le forum sous forme de flood d'intégration, mélangeant anciens et nouveaux membres, n'hésite pas à t'y inscrire ! N'oublie pas de compléter ta fiche personnage, ton profil et de faire toutes les demandes nécessaire. Si tu as la moindre question ou problème, tu peux bien sur contacter un membre du staff par MP. Nous t'invitons aussi à aller lire ce sujet premiers pas sur le forum Et puis tu peux bien sur voter toutes les deux heures pour aider le forum en cliquant sur la petite plume :
Have Fun !
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: (aleyna) ♦ terminée Mar 7 Mai - 11:32
Merci
Contenu sponsorisé
Empire State of Mind
Sujet: Re: (aleyna) ♦ terminée
(aleyna) ♦ terminée
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum