Sujet: Addison - new life, New York Dim 26 Mai - 21:05
FEAT. Eliza Cummings
Addison O'Brian
20 ans → Née à Lusk, Wyoming le 13/12/1992 → Escort-girl célibataire → hétérosexuelle → membre des Outsiders.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Ce qui me caractérise le plus physiquement c'est cette immense brûlure que je me suis faite dans le dos étant petite. Il n'en reste maintenant qu'une vaste cicatrice d'une couleur à peine plus claire que ma peau. C'est beaucoup plus visible dès que je bronze, car cette partie là reste toujours très claire. Certaines personnes pourraient vouloir cacher leur corps avec un stigmate pareil, mais pas moi. Je ne suis pas pudique, et j'ai pas honte de mon corps. A part quelques grains de beautés assez visibles sur mon visage, je n'ai pas vraiment d'autres signes particuliers.
Je n'ai aucun tatouage, je n'ai jamais aimé les aiguilles. J'évite les hôpitaux et les docteurs comme la peste, même si je sais que des fois c'est plus que nécessaire. J'essaie toujours de faire en sorte que les passages soient furtifs. Je ne vais d'ailleurs que rarement à l'hôpital parce que je n'ai pas d'assurance, je me rends plutôt dans des cliniques gratuites. J'ai des sous mais je préfère les garder pour moi. Je ne suis pas riche et l'hôpital coûte la peau des fesses. Pourquoi aller payer des milliers de dollars dans un hosto universitaire, où ce sont des petits jeunes qui connaissent rien qui vous soignent, quand vous pouvez aller voir des médecins bénévoles qui vous aident avec le coeur sur la main. Mon fric j'en ai besoin pour autre chose que des consultations.
J'adore les desserts. Il m'arrive de faire des repas entièrement constitués de plats sucrés. Mon préféré, le banana split. Allez savoir pourquoi... J'adore le cinéma et les films mais je n'ai pas trop le temps d'y aller, ou plutôt, je ne prends pas le temps d'y aller. Je suis assez casanière, même si une sortie de temps à autres entre potes me fait vraiment du bien. Je sors bien assez avec mon job pour avoir envie d'aller en boîte de nuit pendant mon temps libre. Je ne suis pas une personne très souriante aux premiers abords. Seuls mes amis ont la chance de voir un vrai sourire venant de moi. Au boulot quand je souris, c'est juste pour avoir un plus gros pourboire.
★Quel est le caractère de ton personnage? → J'ai pas la langue dans ma poche, je suis souvent sûre de moi, même si c'est à tort. Je déteste me tromper ou avoir faux, mais je sais le reconnaître. J'ai un sale caractère que même moi je ne supporte pas parfois. Je suis du genre impatiente, ce qui pose des soucis à mon porte monnaie quand je craque sur une nouvelle veste en cuir Burberry magnifique. Il arrive que je fasse des folies financières... Très régulièrement d'ailleurs.
Je ne crois pas en l'amour, mais c'est sûrement parce que je n'ai jamais connu ce sentiment. Quelques hommes m'ont aimée, un d'eux m'a même écrit une chanson, mais ce n'était pas réel. Ils voulaient juste croire qu'ils m'aimaient, parce que je suis belle, jeune, et qu'avec moi ils se sentaient moins seuls. On pourrait croire que je suis quelqu'un de soumis en tant qu'escort-girl, mais si je fais ça c'est par choix. Personne ne m'a forcée. Je suis attirée par l'argent, j'ai toujours besoin de plus d'argent et j'aime le sexe, la liaison est vite faite. Je suis très dépensière.
Je pourrais vivre une vie à l'aise dans un appart' à moi toute seule, mais non. Je reste dans ma coloc pour ne pas payer un loyer cher. Je m'obstine à acheter des fringues que je mettrai pas si souvent que ça et qui coûtent super cher surtout. Je m'exaspère souvent, mais c'est plus fort que moi. C'est tout beau, c'est tout neuf, j'ai l'argent même si j'en ai besoin pour autre chose (comme mon loyer), je l'ai et je l'utilise.
J'essaie de me soigner pour ne pas me retrouver à la rue parce que mon proprio en aura marre que je décale toujours d'un jour ou deux la date de remise du loyer. On peut dire que je suis irresponsable ouais. Ca me correspond bien comme terme, telle mère telle fille j'ai envie de dire. J'en ai même pas honte parce que je suis jeune, j'ai pas vraiment eu d'éducation, j'ai été livré à moi-même très vite. J'arrive à survivre à ma façon et j'en suis quand même bien fière au fond. Même si y'a des périodes où je galère, j'arrive toujours à retomber sur mes pieds in extremis. Peut-être que j'aime aussi ce rollercoaster d'émotions. Ca me permet justement de ressentir quelque chose pour une fois. Ca me fait me sentir vivante.
Well... It's my story...
Je ne pense pas que mon histoire soit un cas isolé, elle n'est très certainement pas conventionnelle, mais aux Etats-Unis je pense que c'est monnaie courante. Je suis née dans une famille qui n'avait pas un radis, déjà ça, ça n'aidait pas pour un début de vie dans le monde, mais en plus on habitait dans une ville paumée du Wyoming. Tellement paumée que l'école était à près d'une heure de route de chez nous. Ma mère était sans emploi, restant à la maison pour « s'occuper de ses enfants », mon père bossait dans une station essence. On habitait dans une petite maison qui devait avoir au moins 60 ans vu son état.
Très souvent je manquais l'école parce que j'avais loupé l'unique bus scolaire qui passait le matin. Ouais, c'était pas leur truc à mes parents de penser à se mettre un réveil pour me préparer pour la classe. Dès toute petite j'étais habituée à ne pas aller tous les jours à l'école, c'était normal. Une semaine complète d'école était exceptionnelle. Bien sûr, mes parents étaient convoqués par le directeur mais ils avaient toujours des bonnes excuses et je pense surtout que l'école s'en foutait royalement, ça leur faisait un gosse de moins à s'occuper. Mes parents aussi s'en foutaient complètement de moi et de leurs deux autres enfants. Tellement qu'un jour ma mère était dans la cuisine en train de faire à manger, et elle n'a pas fait attention à ce qu'elle faisait ou bien c'était ma faute peut être, bref, quoi qu'il en soit, je me suis pris une poêle remplie d'huile bouillante sur le dos. Si c'était moi qui avait mis ce fichu coup dans le manche ou si c'était pas moi, j'en savais rien et franchement je m'en foutais, ça changerait rien. Tout ce que je savais c'est que ça faisait mal. Tellement mal que je m'en étais évanouie. Pour une fois ma mère fut assez réactive et appela tout de suite les secours. Dans les minutes qui suivaient j'étais prise en charge à l'hôpital. S'ensuivirent de longues semaines à rester à l'hôpital allongée sur le ventre à ne pas pouvoir bouger. Les brûlures étaient tellement sévères que j'ai même eu quelques greffes de peau sur le dos. J'en ai des frissons rien que de repenser à cette période. C'était horrible. J'étais complètement seule pendant tout mon séjour à l'hôpital, mes parents semblaient m'avoir oubliée. J'avais 10 ans.
Avec les années, l'école était toujours facultative pour moi. Du coup je n'ai jamais vu ça comme quelque chose d'important, vu toute l'attention que mes parents mettaient pour que j'y aille. Je leur servais plus à la maison à m'occuper de mes petits frères et soeurs qui étaient en bas âge alors que j'avais déjà 12 ans. Pendant que je faisais gaffe à ce que ces petits bouts mangent et dorment un minimum, mes parents eux en profitaient pour boire bien trop de whisky. Ils s'engueulaient souvent dans ces moments-là, plus que quand ils étaient sobres. J'étais habituée. J'allais dans ma chambre et j'attendais que ça passe ou bien je me tirais de chez moi pour aller voir des amis qui habitaient les rues voisines.
Un jour je rentrai de l'école (pour une fois), et j'ai trouvé ma mère en pleurs. Ca, c'était quelque chose de rare. J'avais jamais vu ma mère pleurer avant. Elle me dit que mon père est parti, qu'il lui a laissé un mot et les clés de la maison, qu'il a pris toutes ses affaires (y'en avait pas beaucoup). Elle pleurait parce qu'il était parti, mais je savais que ses pleurs c'était surtout parce que l'unique salaire sur lequel on vivait tous n'était plus là. Moi je pensais qu'il avait gagné au loto et qu'il avait envie de garder tout le fric pour lui. Aucune idée de comment on allait faire pour vivre ma mère, mon petit frère de 5 ans, ma petite soeur de 7 ans. J'avais 15 ans, je pouvais pas bosser légalement, et illégalement c'était juste impossible dans une si petite ville. Tout le monde connaissait tout le monde, il n'y avait aucun secret pour personne. La solution fut trouvée assez vite par ma mère. Je resterai à la maison m'occuper de mes frères et soeurs, et elle irait travailler là où elle trouverait du boulot. Autant dire que pour moi l'école c'était terminé. Dès que j'avais du temps libre, j'allais voir mes amis que je ne voyais presque plus, et je commençais à remarquer que les garçons me prêtaient beaucoup d'attention. A partir de ce moment-là, je passais pas tout mon temps libre mais presque à « faire des bêtises » avec les garçons (pas tous en même temps, je précise!). Il y avait 4 garçons dans mon groupe d'amis, et les 4 n'avaient plus de secrets pour moi. On était toujours amis, juste qu'on s'amusait un peu plus dès qu'on en avait l'occasion. C'était un bon passe-temps je dois l'avouer.
C'est l'année de mes 18 ans que ma vie changea radicalement. Je passais de la jeune fille qui s'occupait de ses frères et soeurs quotidiennement, à cette fille qui avait une gosse. Qui disait gosse disait être mère, et j'étais pas prête pour ça. Du jour au lendemain j'ai mis au monde un enfant. Oui, du jour au lendemain. J'avais fait ce qu'ils avaient appelé « un déni de grossesse », j'avais jamais entendu parler de ça avant mais je ne le souhaite à personne. C'était un choc énorme. Un moment je vais me coucher comme tous les jours, l'autre moment j'ai des contractions et je comprends pas ce qui m'arrive. Ma mère avait pris la décision assez tardivement d'appeler les secours. Elle s'était bougée seulement quand mes cris la dérangeaient trop pour dormir, réalisant que je ne faisais pas du cinéma. Au petit jour, y'avait un gosse qui portait mon nom en couveuse. J'étais tellement paniquée que je ne réfléchis pas deux fois et je donnai mon bébé pour adoption. J'avais que 18 ans, qu'est-ce que j'allais pouvoir faire d'un gosse ? Je voyais comment ma mère élevait ses gosses, je ne voulais pas qu'elle élève le mien de la même manière. Mon gosse, rien que de le dire ça me fait bizarre. Je n'étais pas faite pour avoir un enfant, ou en tout cas, pas maintenant. Le père du bébé je ne savais même pas de qui il pouvait s'agir, j'avais eu de multiples partenaires sexuels durant les mois qui s'étaient écoulés.
Ma mère fut très soulagée que j'abandonne le bébé, je l'étais aussi, bien que les jours passant je commençais à cogiter, à me demander si j'avais fait le bon choix. J'en parlai à ma mère qui me persuada que j'avais pris la bonne décision. Je rentrai chez moi, la routine reprit, et je recommençai à penser à ce bébé que j'avais laissé. Je savais que c'était une fille, c'est tout ce que je savais. Je ne l'avais même pas prise dans mes bras. Le bébé étant né un peu prématurément, ils l'avaient tout de suite emmenée dans la salle de soins. Les jours, les semaines passaient et je n'en dormais plus. Un jour, je confrontai ma mère et lui dis que je voulais récupérer le bébé. Elle s'y opposa fermement, me posant un ultimatum. Si je voulais récupérer ce bébé, je n'étais plus la bienvenue dans cette maison. Mon choix fut très rapide et spontané. Je pris quelques affaires dans un sac et surtout l'argent que j'avais dans une boîte en fer au fond de mon armoire. Je me disais qu'il y avait sûrement des programmes pour les jeunes mères célibataires avec un enfant en bas âge. Que tout irait bien. Je ne savais pas combien j'avais tort. Plus de deux mois étaient passés depuis que j'avais donné mon bébé à l'adoption et je ne pouvais plus me rétracter sur cette décision. C'était légal. Ce bébé n'était plus à moi. Jamais. Je ne savais pas si j'étais soulagée ou dévastée. Peut être les deux à la fois. Ma mère m'avait mise à la porte, je n'allais pas y remettre les pieds.
C'était donc les yeux pleins de larmes que je m'achetai un billet de bus, direction New York. Une amie à moi y avait emménagé avec ses parents l'année précédente, je comptais sur elle pour m'héberger quelques temps. Elle et sa famille furent très accueillants, et vivre quelques mois avec eux m'a vraiment fait du bien. Ils étaient une vraie famille. Ils avaient essayé de me faire entendre raison au début. Ils me disaient que je devais retourner chez moi, puis je leur racontai mon quotidien et ils décidèrent d'appeler les services sociaux pour signaler ma mère afin que mon frère et ma soeur soient placés avec des gens responsables. J'espérai qu'ils avaient raison...
New York. J'étais maintenant à New York. J'avais 18 ans. J'avais la vie devant moi et j'étais libre dans cette grande ville. Je n'avais jamais vu ça avant, ça n'avait rien à voir avec ma campagne paumée du Wyoming. Etant en âge de travailler, je m'étais vite mise à la recherche d'un job pour pouvoir subvenir à mes besoins sans l'aide de personne. Je trouvai très vite un boulot pour faire des photos. Quelqu'un m'avait repérée dans la rue et m'avait proposé de passer un casting, les salaires qu'il m'annonça pour une séance photo étaient énormes pour moi qui n'avait jamais travaillé. Je ne pouvais pas refuser l'offre. Je me rendis à l'audition et je découvris qu'il s'agissait en fait de photos nues. Bizarrement, je n'étais pas complètement surprise, je n'étais pas naïve, je savais que la séance photo ne serait pas pour Burberry. Je fis la séance photo et la petite liasse de billets qu'il me donna à la fin de la séance me donna bien sûr envie de continuer. Je pris rendez-vous pour une autre séance photo et c'est comme ça que j'avais trouvé mon premier job à New York. J' ai pu quitter la maison de mon amie et je me pris une chambre dans une coloc.
Ca faisait bizarre d'être indépendante. Toutes ces dépenses qu'il y avait, je n'étais pas habituée. J'avais dû augmenter le nombre de séances photos pour pouvoir subvenir à toutes mes dépenses. Quelques filles que je croisais entre deux séances comprirent que j'avais besoin de plus d'argent et me donnèrent quelques filons pour gagner plus d'argent. Même beaucoup plus d'argent, plus facilement. Ce filon, c'était devenir escort-girl. Je devais avouer que les sommes astronomiques qu'elles m'avaient annoncé me faisait rêver, et je tentai le coup la semaine qui suivait.
Je m'étais inventé un nom pour ce nouveau boulot, j'étais Dakota. Je bossais pour une agence qui était apparemment très sérieuse, que les filles m'avaient recommandé, et je dois dire que je n'ai eu aucun souci. J'avais tout mon argent comme prévu. J'étais aux anges.
Ce boulot c'était beaucoup de soirées chic, de club, d'alcool, et de drogue aussi. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, je n'étais pas toujours embauchée pour le côté sexe d'escort-girl. Non, de temps à autre c'était juste des mecs très riches qui voulaient être vus avec une belle jeune femme à son bras pour une soirée huppée. Le salaire n'en était pas moins important. Ces clients-là étaient mes préférés. Avec le temps j'avais maintenant des habitués. Des types qui me voulaient moi et personne d'autre durant leur séjour à New York. L'avantage d'être une escort-girl, c'est que tu ne tombes jamais sur un vieux crade. Non, les vieux étaient très propres, tirés à quatre épingles et riches comme Crésus, c'était ça le plus important.
Malgré moi, je mis un pied dans la drogue. Trop de soirées avec de la cocaïne qui coulaient à flot et c'était malpoli de refuser un rail de coke si gentiment offert. J'étais devenue dépendante.
Maintenant ça fait 2 ans que je suis à New York à mener cette vie, je pense à « me ranger » et prendre un boulot basique comme serveuse ou quoi, mais l'argent m'attire trop. Je pense aussi à retrouver ma fille, pas pour la récupérer, j'ai lâché cette idée, mais pour la connaître. J'aimerais bien être une part de sa vie. Savoir comment elle s'appelle, dans quelle ville elle habite, qui sont ses parents... Beaucoup de questions que je me pose tous les jours quand j'éteins la lumière avant de me coucher et que je me retrouve en tête-à-tête avec le silence.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Am ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Ca fait plusieurs mois que je squatte maintenant ★Ce personnage est-il un double compte ? → Un TC même ★Présence sur le forum → 7/7 ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé ★Crédit images → moi moi moi
Mon exemple de RolePlay:
→ La situation entre Kat et ses parents n'avaient vraiment pas l'air d'être au beau fixe. Comme quoi au fond c'était peut être mieux de ne pas en avoir eu pensa-t-il. Ils n'avaient pas la fibre parentale d'après elle, il ne pouvait que la croire sur parole ne connaissant pas ces gens là. Aaron soupira se détachant de l'encadrement de la porte. Katerina commença une petite tirade d'excuse expliquant qu'elle allait s'arranger pour avoir l'argent. Il alla vers le bureau de Kat et en tira la chaise du bureau pour s'asseoir, tourné vers elle qui était sur le lit.
« Les choses sont compliquées je veux bien te croire. Mais ça va être très simple pour le proprio. »
Il prit une grande inspiration avant de dire la suite de sa phrase. Il était un peu saoulé pour dire la vérité. Il voulait que ça soit réglé et vite. Ce n'était pas la première fois qu'il était dans ce genre de situation. Il en avait vu passer des tonnes de coloc ici. Le proprio était assez cool, il suffisait juste de ne pas abuser de sa gentillesse. C'était du business après tout pour lui. Un appart' valait une certaine somme d'argent et il fallait que cette somme rentre tous les mois. De plus, Aaron se sentait chanceux d'être tombé dans cet appart', il n'était pas passé par une agence comme la plupart des gens, il avait cherché sur Craigslist et était tombé sur cette annonce de particulier à particulier. C'était beaucoup plus facile d'avoir un délais pour payer le loyer ou des réparations de faites rapidement si jamais il y avait un soucis dans l'appart'. La plupart des agences s'en foutait royalement de ce genre de détails. Et c'est ces détails là qui pouvait faire que ta vie de colocataire à New York était un enfer ou un paradis.
« Il t'a filé un délais déjà. Si je le rappelle et que je lui dis que t'as pas le fric, il va te téléphoner ou il va carrément venir je sais pas, et il va te donner une date à laquelle tu devras être partie. »
C'était aussi simple que ça. Aaron ne s'en faisait pas trop pour Katerina. Elle retournerait chez sa famille et elle aurait juste à finir son année dans sa ville natale peut importe où celle-ci se trouvait. Un billet de bus à payer à quelques dollars, sûrement ceux qu'elle lui avait donné et qu'il avait toujours dans les mains. Il les posa sur le bureau d'ailleurs au lieu de garder ces bouts de papiers pourris sur sa peau.
« T'es pas la première à qui je fais ce même discours. Tu seras sûrement pas la dernière. »
Il n'y avait pas de solution, c'était ce que Aaron venait d'en conclure enfin. Elle n'avait pas l'argent, son délais était arrivé à échéance, c'était mort pour elle. Il devrait juste se lever et retourner vaquer à ses occupations au lieu de rester là. Malgré tout, Aaron resta assis à ce bureau, il ne savait pas vraiment pourquoi. Quelque chose lui disait qu'elle n'avait pas tout dit. Il n'était pas du genre à tirer les vers du nez des gens mais il n'était pas non plus le genre de type à ne pas tendre une main vers quelqu'un qui en avait besoin. Et Kat en avait besoin. Il le sentait au fond de lui. Elle avait ce regard, cet air qu'il reconnaissait si bien. Tellement bien. Il l'avait aussi à une époque il y a exactement six ans et des poussières. N'ayant absolument aucune envie d'étaler sa vie, il resta juste planté là un peu plus longtemps, assis tranquille au bureau de sa futur ex-coloc, attendant qu'elle lui sorte une explication peut être un peu plus sensé. Il se tournait un peu sur la chaise roulante du bureau, regardant autour de lui.
« Je vais devoir retourner foutre des annonces partout pour trouver un remplaçant... »
Il soupira longuement... Ca le saoulait très sérieusement de faire ça. C'était carrément la corvée pour lui. Il allait voir si Jade-Lynn n'allait pas être d'accord pour s'en charger tiens. Bonne idée. Elle était nouvelle mais s'il lui expliquait que le loyer allait être plus important pour eux si une chambre restait libre, elle allait sûrement être motivée.
Aaron parlait tout seul à présent. Il se sentait le besoin de meubler. Ou pas. Il parlait juste comme ça, pour combler le silence. Non pas qu'il soit gêné par le silence. Il laissait juste un peu de temps de réflexion à Kat si elle en avait besoin. Il ne resterait pas dix ans plantés là non plus.
« Annonces sur internet, à l'université... Quoi que l'université, j'aime bien aller dans ce coin de temps en temps. »
Il y avait souvent, très souvent des beaux mecs, jeune, avec les hormones en folies. Il ne rentrait jamais malheureux après un tour près de l'université, le campus tout ça. Il aurait aimé y aller au fond. Il savait que ça aurait été cool comme ambiance. Mais à l'époque il avait d'autres chats à fouetter, et les cours ça n'avait jamais été son fort. Il avait la tête à autre chose, trop perturbé pour bosser quoi que soit à l'école. Il n'avait d'ailleurs aucun diplôme.
Dernière édition par Addison O'Brian le Lun 27 Mai - 2:45, édité 3 fois
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Sujet: Re: Addison - new life, New York Dim 26 Mai - 21:08
PREUM'S Ton titre Elle
Rebienvenue parmi nous Hâte de voir ce que tu vas nous faire de ce TC Bon courage pour ta fiche
Sujet: Re: Addison - new life, New York Dim 26 Mai - 22:35
re-bienvenue à la maison
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Sujet: Re: Addison - new life, New York Dim 26 Mai - 23:14
re
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Sujet: Re: Addison - new life, New York Dim 26 Mai - 23:29
rebienvenue
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Sujet: Re: Addison - new life, New York Dim 26 Mai - 23:35
Re bienvenue
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Sujet: Re: Addison - new life, New York Lun 27 Mai - 0:10
Bienvenue parmi nous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Addison - new life, New York Lun 27 Mai - 0:30
Re-bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Addison - new life, New York Lun 27 Mai - 0:36
rebienvenue parmi nous.
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Sujet: Re: Addison - new life, New York Lun 27 Mai - 2:51
Forcément en ayant déjà ton histoire ça va plus vite pour te pré-valider
Ta fiche est super bien écrite, j'ai beaucoup aimé lire l'histoire d'Addison, pour le moins inhabituelle - mais tu as le don pour écrire des personnages qui sortent du commun
Je te pré-valide donc, en attendant qu'une admin vienne t'ajouter à ton groupe ! Bon jeu parmi nous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Addison - new life, New York Lun 27 Mai - 2:54
Merci merci merciiii <3<3<3
Et merci tout le monde pour vos messages <3
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Addison - new life, New York Lun 27 Mai - 3:05
Validée !
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Have Fun !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Addison - new life, New York Lun 27 Mai - 3:12
Merci <3<3<3
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Sujet: Re: Addison - new life, New York
Addison - new life, New York
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