Sujet: ERIKA; « I don't read the newspapers because they all have ugly print » Jeu 23 Mai - 14:03
FEAT. Charlotte Free
Erika Jane Bennet
23 ans → Né(e) à Washington le 21/03/1990 → Photographe mode célibataire → bisexuelle → membre des Artists.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? Erika n'a pas vu la couleur naturelle de ses cheveux depuis qu'elle a 15 ans. Elle a eut le temps d'avoir toutes les couleurs de l'arc-en-ciel sur sa tête mais sa préférée reste le rose. Sous toutes ses déclinaisons. ☼ Elle ne jure que par le thé, chaud ou froid, elle ne boit que ça. C'est à peine si elle n'en boit pas beaucoup plus que de l'eau. ☼ Son animal préféré est le chat et c'est impossible de passer à côté. Il y en a sur ses tee-shirt, sur ses tasses et surtout elle a deux boules de poils avec lesquelles elle vit. La première s'appelle Sacha et le deuxième s'appelle Roberto. Le pauvre chat a hérité de son prénom un soir où elle n'était pas très sobre. ☼ Elle passe son temps à prendre des photos de tout et de rien, surtout de rien. Elle a un compte instagram qui tourne H24 et qui est très suivi. On y trouve ces trois passions : les chats, la mode et la nourriture. ☼ Elle fait partie de ces gens tout minces qui peuvent engloutir des kilos et des kilos de nourriture grasse sans prendre un pet de graisse. Elle ne s'en ai jamais plaint, elle qui mange comme quatre. ☼ Elle a la sale manie de se transformer en bisounours humain lorsqu'elle boit trop, autant dire que cela arrive souvent. Par chance ça ne lui a jamais posé de problème encore. ☼ Elle est fan des vieux dessin animés japonais comme Jeanne et Serge, Sailor Moon, Dragon Ball Z etc. D'ailleurs elle s'inspire souvent de ces vieux dessins lorsqu'elle s’ennuie pour gribouiller sur son carnet. ☼ Elle fait du yoga depuis trois ans maintenant et est devenue une véritable addict de ce sport. ☼ Il est très rare qu'elle porte du noir, en tout cas ce n'est que par petites touches. Elle préfère de loin les couleurs - au cas où personne n'aurait remarqué -. ☼ Elle a une peur terrible des pigeons. C'est toujours une sacré épreuve pour elle de se balader dans les rues de New York. ☼ Elle peut passer des heures à geeker sur sa console de jeux-vidéo, seule ou accompagnée. ☼ Sa vie au Japon lui a donné le goût de la technologie. Elle se sent toujours obligée d'acheter les derniers modèles en date et les gadgets qui ne servent à rien. Elle se fait souvent expédier ces objets inutiles de Tokyo.
★Quel est le caractère de ton personnage? Si dans sa jeunesse Erika a pu être une jeune fille très réservée et mal dans sa peau, ce trait de caractère s’est entièrement volatilisé aujourd’hui. La New-Yorkaise respire la confiance en elle et dégage un charisme fou, dont elle est totalement consciente. Cette assurance est quelque chose qui lui est de toute façon indispensable dans son travail, elle qui travaille dans le monde de la mode et qui a su se faire un nom parmi tous les autres photographes. A vrai dire, au-delà d’être reconnue pour son talent, Erika est aussi très appréciée en tant que personne. Et comment détester une personne comme elle après tout ? Comme la couleur de ses cheveux et ses vêtements loufoques l’indiquent, elle aime la vie et en profite à son maximum. Il est très rare de ne pas la voir avec un grand sourire d’accroché sur le visage, elle qui a la taquinerie si facile et qui a une forte tendance à rigoler pour un rien. Sans parler du fait que son rire en lui-même est drôle tant il est étrange, ce qui fait d’elle un véritable déclencheur de bonne humeur partout où elle passe. Plutôt que de penser aux côtés négatifs de la vie, la jeune femme a au contraire décidé de se concentrer sur ce qu’il y avait de meilleur. Elle a un fort optimisme à tout épreuve et fait toujours en sorte de le rendre contagieux. S’il y a bien une chose qu’elle n’aime pas, ce sont les gens constamment en train de faire la gueule ou qui broient du noir à longueur de journée. Bien sûr, elle est consciente que les problèmes peuvent survenir dans la vie de n’importe qui, dans ce cas là elle s’avère être une personne parfaite pour remonter le moral. Et quoi de mieux pour se remonter le moral que de faire la fête avec ses amis ? Absolument rien selon elle. Erika a deux activités principales dans sa vie : faire de la photographie et danser et boire jusqu’au petit matin. Cela fait partie de sa vision des choses, et oui carpe diem est sa devise. A cause de ses airs de poupée sous acide et de son fort taux d’alcoolémie régulier, peu sont les gens à croire en son intelligence. Et ils se trompent. Avec un père politicien, et surtout en ayant étudié au Japon où l’éducation n’est pas prise à la légère, Erika s’avère être une jeune femme très cultivée. Elle n’aime simplement pas jouer les intellectuelles et n’étale pas sa science dès qu’elle le peut. Il lui arrive d’avoir de grandes conversations dans des moments d’ivresse totale mais la plupart du temps, elle ne fait pas ressortir ce côté d’elle. A vrai dire, la vie monotone des travailleurs diplômés à costume de pingouin lui fait tellement peur qu’elle fait tout son possible pour s'en éloigner. Comme pour tout le monde, Erika a ses petits défauts. Voire même assez gros la concernant. De son optique que la vie doit être vécue de façon la plus simpliste possible, lui est né un sacré défaut : elle est tout bonnement sans-gêne. La photographe a tendance à se croire chez elle un peu partout et peut s’avérer mal polie dans certains contextes. Mettre ses pieds sur la table chez les gens, roter en public, pisser dans un coin de rue en plein jour parce qu’elle ne peut plus se retenir, voilà des choses qui en gênent beaucoup mais qui paraissent naturelles à ses yeux. Elle est tout sauf en finesse. Si on lui dit que ce qu’elle fait n’est pas respectueux, elle se contente de dire que les gens sont beaucoup trop sérieux. Un rot n’a jamais tué personne aux dernières nouvelles. Enfin, sa passion pour la fête lui a souvent valu des problèmes. Ayant tendance à faire d’abord ce qui lui plait et ce dont elle a envie, Erika a manqué de se faire renvoyer quelques fois. Ce n’est pas vraiment la flemme de travailler, disons simplement qu’elle n’a pas forcément les bonnes priorités dans la vie. Même si la photographie reste sa passion, c’est également son travail et le travail, ce n’est pas le plus important dans le bonheur d’un individu selon ses dires.
Well... It's my story...
Vingt et un mars de l’année mile neuf cent quatre vingt dix, en ce premier jour de printemps, un bourgeon décida d’éclore. Monsieur Bennet se trouvait au travail ce jour-là lorsque la clinique privée de Washington l’appela afin de le prévenir d’une grande nouvelle, sa femme était sur le point de mettre au monde leur enfant. Lorsqu’il arriva sur place, la fenêtre de la chambre était grande ouverte, laissant la brise légère se glisser dans la pièce et emporter avec elles les pétales des cerisiers en fleurs. Cet arbre était le préféré de madame Bennet et son bébé avait la chance de naitre à la même période que ses fleurs roses et magnifiques. La surprise avait été grande pour le couple qui avait décidé de ne pas connaitre le sexe de l’enfant jusqu’au moment venu. Le père montra une légère déception que chaque homme connait, lui qui espérait pouvoir élever un garçon qu’il verrait grandir à son image. Mais ce n’était pas le principal, ils avaient là le plus beau bébé que la Terre pouvait faire et elle s’appellerait Erika. Peu de jours plus tard, la famille rentra dans son appartement plutôt huppé de Washington. Ne désirant pas voir son enfant élevé par une autre femme, sa mère prit la décision importante de mettre entre parenthèses sa carrière de rédactrice mode. Pour être honnête, la carrière politique de son père était amplement suffisante pour entretenir le mode de vie de la famille. Malgré le travail prenant de son père, Erika eut la chance de grandir dans un foyer sain qui ne manqua pas d’amour. Afin de faire honneur au nom Bennet, elle fut placée dans le secteur privé dès l’école primaire. La fillette montra rapidement de grandes aptitudes et l’intelligence de son père. L’enfance de la petite fut plutôt calme et sans problèmes. Sa vie sociale se compliqua cependant lorsqu’elle eut dix ans. Alors que toutes ses camarades d’école, toutes très jolies et élégantes de par leur statut social, semblait commencer à avoir leur corps de jeunes filles, ce ne fut pas le cas pour Erika. Malgré les tendres paroles de sa mère, Erika laissa naitre un mal être en elle, son corps frêle et filiforme lui faisait honte et elle se devait de le cacher. A cette époque de sa vie, elle a vu ses amis diminuer, ainsi que tout la confiance qu’elle pouvait avoir en elle. Elle devint un petit garçon manqué, portant constamment des vêtements amples afin de cacher le manque certain de formes chez elle.
Alors qu’âgée de douze ans, Erika souffrait déjà du mal être commun à toutes les préadolescentes, une opportunité de changer de monde arriva. En effet, son père avait accepté une promotion faisant de lui l’ambassadeur des Etats-Unis au Japon. Ne pouvant refuser un tel poste dans un monde où l’Asie connaissait un essor monumental, la famille fit ses bagages. Ce départ soudain n’affecta en aucun cas la petite qui malheureusement ne laissait que très peu d’amis derrière elle. L’excitation de découvrir un nouveau pays était plus forte que tout. C’est dans les beaux quartiers de Tokyo que les Bennet s’installèrent en ce printemps deux mille deux. La mère avait choisi cet appartement pour une très bonne raison, on pouvait voir de leur baie vitrée un parc où des cerisiers étaient en période de floraison. Avant d’intégrer une nouvelle école, Erika suivit une formation très poussée de japonais à son domicile. Plusieurs professeurs lui enseignèrent les durs rudiments de la langue. A force de travail et de volonté, elle fut prête pour intégrer une école à l’âge de treize ans. Les moqueries qu’elle avait reçues à cause de son côté androgyne à Washington n’étaient rien comparé à ce qu’elle vécu à Tokyo. L’Ijime. Phénomène très important au Japon et pourtant si peu contrôlé, l’Ijime est une intimidation de masse pouvant aller des simples moqueries jusqu’à des actes de violence. Non seulement Erika respirait le mal être ce qui inspira les brimades de ses nouveaux compagnons de classe, mais elle était également une gaijin. Une étrangère. Sa première année scolaire fut terrible.
Comme toutes les victimes de ce traitement, Erika ne parla à personne de ce qui lui arrivait. Ce n’était pas la chose à faire, comme les professeurs ne cessaient de répéter de façon impuissante, mais c’était en tout cas la réaction la plus humaine. Plus que jamais, l’adolescente se referma sur elle-même. Pour son anniversaire de l’année suivante, sa mère pris la décision d’amener sa fille sur son lieu de travail. Le monde de la mode était plein de surprise à Tokyo et sa mère était parvenue à se faire un nom en tant que rédactrice. Le soleil brillait intensément en ce jour de printemps dans le quartier de Shibuya où les espaces verts étaient remplis de cerisiers en fleurs. Erika ne comprit pas tout de suite la raison de sa venue, ce ne fut qu’une fois dans quartier d’Harajuku qu’elle fut éclairée. Cet endroit était le parfait contraire de la société japonaise que l’école lui montrait. Aux placards les uniformes stricts et sombres, ici chacun était celui qu’il désirait être et personne ne semblait s’en soucier. Il y avait ces filles qui ressemblaient incroyablement à des poupées, dans leurs belles robes en dentelles colorées, avec leurs ombrelles et leurs anglaises soigneusement travaillées. Il y avait également ces filles et ces garçons à l’allure rock, aux cheveux colorés, piercés et androgynes. Toutes ces personnes qui étaient réunies en un seul endroit semblaient heureuses et bien dans leur peau. Ils étaient différents, et alors ? Ce fut une véritable révélation pour Erika. Bien qu’elle ne trouva pas tout de suite une totale confiance en son corps, elle apprit avec sa mère à s’accepter comme elle était et bientôt, une passion de la mode lui vint. Tout comme ceux qu’elle avait vu ce jour-là, elle commençait à accepter ses gouts et comprendre ce qu’elle aimait vraiment. A partir du moment où elle devint fière de porter ce qui la mettait en valeur à ses yeux et non aux yeux des gens, la vie d’Erika devint rapidement meilleur. Ses camarades de classes continuèrent un moment leurs brimades mais voyant qu’elle ne s’en souciait plus, tous finirent par arrêter et trouvèrent une nouvelle victime. Erika ne faisait plus partie des victimes de la société japonaise, elle faisait désormais partie de ses fleurs éblouissantes qui la rendaient si belle et novatrice. Elle découvrit alors un nombre de choses qui jusqu’à maintenant lui étaient inconnues, qui avaient toujours été sous ses yeux mais que le malheur lui avait caché. La culture japonaise était immense et passionnante. Entre mode, mangas, salle de jeux, culture traditionnelle, nourriture et autres particularités, Erika vécut une adolescence des plus enrichissantes.
Cependant tous les rêves ont une fin. Sans qu’elle n’ai jamais eut aucun soupçon, Erika apprit à l’âge de dix huit ans le divorce de ses parents. Son père trompait sa mère depuis trop longtemps et il n’était plus question pour elle de vivre ainsi. La majorité au Japon étant de dix neuf ans, il y eu un procès afin de savoir qui du père ou de la mère aurait la garde de la jeune fille. Comme dans la majorité des cas, la mère l’emporta. Ce qui n’enchanta pas Erika cependant fut la décision qu’elle prit : leur retour aux Etats-Unis. Sa mère avait en effet reçu une proposition de poste dans un très grand magazine de mode à New York. Si jusqu’à maintenant sa vie de famille l’avait retenue à Tokyo, ce n’était désormais plus le cas. Bien qu’Erika montra une forte opposition à ce retour aux Etats-Unis, sa mère ne lui laissa pas le choix et elles quittèrent aussitôt la capitale nipponne. L’adaptation fut très rude. New York était certes une grande ville mais à ses yeux, elle était loin d’être aussi magique que Tokyo ne l’avait été pour elle. Erika resta alors imprégnée de cette culture asiatique et essaya de se construire une nouvelle vie par manque de choix. Même si elle désirait plus que tout retourner au Japon, elle savait pertinemment qu’elle ne s’en sortirait pas seule et l’aide de son père n’était pas envisageable. Elle intégra une école d’art dès son arrivée où elle apprit l’art de la photographie. Suite à de nombreuses expositions démontrant son talent, elle fut recrutée à l’âge de vingt et un an par le magazine Vanity Fair. Le monde de la mode étant celui où elle se sentait le plus dans son élément, elle accepta. Entre photographie et fêtes, sa vie à New York satisfait parfaitement la jeune femme, mais au fond d’elle, elle reste persuadée que c’est sous les cerisiers du Japon qu’elle doit vivre la fin de sa vie.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Haha. Bientôt 20 ans ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Via un top-site ★Ce personnage est-il un double compte ? → & oui, il y a deux autres bombasses en plus ★Présence sur le forum → 7/7 ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé ★Crédit images → Kazumi & purple_heels
Mon exemple de RolePlay:
« Combien tu veux ? » Le moins que l’on puisse dire c'est que le jeune homme ne perdait pas de temps. Sa question était venue si peu de temps après son retour que Camelia en resta bouche bée. Il était bien rare que les gens soient si rapides pour donner de l’argent. Pour en demander, ah ça il n’y avait jamais aucun problème, mais quand il s’agissait de dépenser ils étaient étrangement moins rapides. Elle fut plutôt satisfaite de cette initiative, puisqu’elle-même n’aurait pas réussit à la prendre. Elle n’aimait pas demander de l’argent aux gens, même lorsqu’ils lui en devaient. Elle avait toujours cette impression de passer pour une radine qui ne pouvait s’empêcher de compter ses billets. Et ça, c’était impensable. De ce fait, la jeune femme c’était fait arnaquée de nombreuses fois par ses amis, en tout cas des personnes qu’elle pensait comme tels, qui ne lui avaient jamais remboursé quoi que ce soit. Comme on disait si bien, trop bon, trop con. Elle fut donc soulagée quand il lui tendit le billet de vingt dollars, pile la moitié. Les gens honnêtes comme lui manquaient trop sur cette Terre à son gout. Elle le remercia d’une petite voix à peine audible et rangea soigneusement le billet dans sa poche.
Maintenant que ces histoires étaient réglées, Camelia n’avait qu’une chose en tête : fumer. Avec une grande minutie, elle prépara son premier joint qu’elle voulait pur. Elle hésita cependant un instant avant de le démarrer, se disant que le jeune homme ne l’aimerait peut-être pas ainsi, mais le fit tout de même. Après tout celui qui roulait était celui qui décidait. Elle lui laisserait faire le prochain s’il n’était pas satisfait de son travail. Cela dit, peu de gens à sa connaissance avaient critiquer sa façon de rouler. A vrai dire, les seules fois remontaient à ses débuts lorsqu’elle n’avait que quinze ans. Il s’en était passé du temps depuis ce jour-là et ses mains étaient désormais expertes en la matière. Elle était vraiment loin d’être fière d’une telle pratique mais elle n’y pouvait rien. Quand ce fut fini, elle annonça la couleur à son interlocuteur qui sembla surpris. « Wow pur ok. Je vais juste tirer une fois dessus. » Pas de chance pour lui. Elle se sentit gênée dans un premier temps et afficha une moue désolée à son égard. S’excuser ne servirait probablement pas à grand-chose, il était trop tard maintenant pour faire marche arrière. Elle ne répondit donc pas et commença à fumer. En un rien de temps, les effets de l’herbe furent flagrants. Les yeux fermés, elle visualisa une vapeur colorée lui monter à la têt et s’évaporer longuement et agréablement. L’intégralité des muscles de son corps se détendirent et bientôt, elle ne sentit plus aucun pincement venant de son genou. Ce n’était que le début de sa soirée, elle le savait, mais c’était déjà si bon qu’elle esquissa un sourire satisfait.
Puisqu’une des particularités du cannabis était d’ouvrir l’esprit et donc la communication, l’italienne fit le choix de lancer une discussion entre elle et le jeune homme. Maintenant que son esprit s’était éloigné de l’incident qui lui était arrivé un peu plus tôt dans la soirée, elle se sentait plus calme et apte à discuter tranquillement. Elle espéra toutefois que ce serait également le cas pour lui. Pour être honnête, elle ne se voyait pas fumer en sa compagnie dans le silence le plus complet. Ce serait tellement étrange et peu agréable que cela risquerait de gâcher tout plaisir que la fumette lui donnait. Elle commença donc en douceur, souhaitant connaitre son prénom. « Aaron. » Son cœur fit un bon énorme dans sa poitrine. Aaron était le prénom de son premier amour. Du grand regret de sa vie. Il n’y avait pas un jour où elle ne regrettait pas de l’avoir quitté. Elle tourna rapidement la tête en direction du sol et attendit un instant de répits avant de lui répondre. « C’est un très joli prénom. » Histoire de ne plus penser à son ex, Camelia enchaina aussitôt avec une nouvelle question, qui elle l’espérait, ne serait pas trop indiscrète. « Le boulot... On a été appelé pour intervenir sur un cas de violence domestique. Y'avait des gosses au milieu, c'était vraiment horrible à voir... » Voilà qui n’était pas forcément mieux que de penser à Aaron, son Aaron. L’imagination de la jeune femme se mit en route et les pires horreurs lui vinrent à l’esprit. Elle comprenait totalement pourquoi le jeune homme ressentait ce besoin de se vider la tête. C’était tout bonnement horrible, si terrible qu’une nausée soudaine la prit. Elle n’eut pas le temps de ruminer intérieurement puisque la voix de son interlocuteur l’éveilla. « Oh putain... » Ses yeux se posèrent aussitôt sur lui dans une expression étonnée. Il n’expliqua pas la raison d’une telle exclamation. Camelia ne chercha alors pas à comprendre. « Et toi ? Pourquoi t'es venu ici ? Juste pour refaire ton stock ? » Bien que l’expression la dérangea, il n’avait pas vraiment tort. Elle attendit un petit instant avant de répondre puis posa son regard vers le ciel sans étoiles. « Plus ou moins. Je me sentais seule ce soir, je pensais que sortir pour m’acheter de quoi fumer me ferait du bien. C’est toujours comme ça que je fais. C’était sans penser qu’une telle chose m’arriverait… » Par chose, elle entendait bien évidemment son agression. Son ton était faible, presque triste. Le simple fait d’évoquer cela lui donna à nouveau ce besoin de fumer. Les effets agréables s’étaient estompés si rapidement qu’elle se sentit à nouveau terriblement mal. Elle ne demanda cependant pas le joint, attendant patiemment son tour.
Un léger silence s’installa entre les deux jeunes. Camelia ne se sentait plus d’attaque. Alors qu’elle restait persuadée que rien mis à part l’herbe ne serait capable de la faire se sentir bien ce soir, Aaron brisa le silence. « Putain je vais devoir prendre un taxi pour rentrer. C'est vraiment pas de la merde ton truc. Wow. » Ses yeux étaient déjà bien injectés et son expression un peu perdue amusa fortement la jeune fille. Elle attrapa le joint qu’il lui tendit et en tira une taffe, longue et efficace. « Ça suffira pour le moment pour moi... Sinon je vais tomber par terre. Tu vas avoir du mal à me relever. » Si efficace que la remarque du jeune homme la fit rire à gorge déployée. Un rire mêlé de nervosité et de joie. Quand elle se fut calmée, elle parvint à répondre. « Je suis sûre que c’est moi qui vais finir par te ramener chez toi. » Inutile de préciser que jamais elle ne se serait permis cette petite blague si elle n’avait pas fumé. Sentant à nouveau les vapeurs agréables l’envahirent, elle continua de tirer sur le joint, profitant du fait qu’Aaron n’en prendrait plus. « Il ne faut pas sous-estimer la force d'une femme. On dirait pas comme ça mais je suis genre super forte! » Ou pas, bien sûr. Elle rit à nouveau, sa blague n'était pas amusante mais c'était un des effets du cannabis. Le rire facile. Dans sa lancée, elle grimpa sur le rebord de l'immeuble où elle était assise deux secondes plus tôt et regarda droit devant elle. « D'ailleurs à partir d'aujourd'hui je ferai en sorte de démolir tous les hommes que je croise. Les hommes sont des monstres. » Son ton était devenu sévère, sincère et révélait une pensée profonde de la jeune femme. Elle avait beaucoup souffert à cause des hommes et jamais elle ne s'en remettrait. La vengeance semblait être la meilleure réponse. « Oh oui, je me ferais un tel plaisir de leur arracher le cœur. Si au moins ils en ont un. Ces chiens. Ils doivent payer pour ce qu'ils m'ont fait. » Une nouvelle fois, elle porta le joint entre ses lèvres et tira longuement dessus. Elle baissa alors les yeux vers Aaron, lui toujours assis contre le mur. « Je t’épargnerai parce que tu m'as sauvé ce soir, et puis tu m'as l'air gentil toi. C'est une espèce rare les hommes gentils. »
Dernière édition par Erika J. Bennet le Mar 28 Mai - 16:27, édité 2 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: ERIKA; « I don't read the newspapers because they all have ugly print » Jeu 23 Mai - 14:09
(Dis-moi si mon post te dérange, j'éditerai )
Le retour d'une autre bombaaaaaaaasse Re-bienvenue à la maison ma belle Je veux et j'exige un lien dès que t'es validée Bon courage pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: ERIKA; « I don't read the newspapers because they all have ugly print » Jeu 23 Mai - 14:14
Re bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: ERIKA; « I don't read the newspapers because they all have ugly print » Jeu 23 Mai - 14:16
Quand j'ai vu l'avatar j'me suis dis ça sent le TC
Re-Bienvenue Bon courage pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: ERIKA; « I don't read the newspapers because they all have ugly print » Jeu 23 Mai - 14:20
"Deux autres bombasses" ? Okay, je sais qui tu es. Excellent choix d'avatar poulette, j'adore. + le prénom.
Re-bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche.
Katerina M. Lehtonen
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Sujet: Re: ERIKA; « I don't read the newspapers because they all have ugly print » Jeu 23 Mai - 14:26
ooooh c'est la fille qui était en couverture de mon magazine -osef et alors ?-.
re-bienvenue honey
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: ERIKA; « I don't read the newspapers because they all have ugly print » Jeu 23 Mai - 14:56
Re-bienvenue
Sebastian E. Black
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