→ Je suis toujours coucher sur le flanc, la tête dans l'herbe humide de l'étang. Je suis vraiment épuisée, c'est jour-çi. Je ne sais pas vraiment pourquoi, juste peut-être le faites que je vieillis mal. Peut-être, je n'en sais rien. La jument ne me répond pas. Peut-être l'aie-je blessée, avec mon regard. Je m'esxuse, si elle l'a mal prit, je ne voulais pas être aussi froide, mais en ce moment, je déprime un peu. Mes deux amours, mes deux étalons sont partis et depuis, je n'ai plus aucune joie de vivre. J'essaye de me bouger, de partir à la rencontre de personne, de chevaux, de tout le monde, mais en deux secondes, je deviens froide et presque méchante, comme avec Sweetness.

Je ne me relève pas, je suis si bien part terre. Mais alors que j'attend une réponse ou un geste de la part de la jument, j'entend un soupir. Un long soupir. Je reste coucher, je ne fais pas de remarque. A quoi ça servirez, à part nous fâchées ? Je sens alors son regard se poser sur moi. Je la regarde dans les yeux. Ses jolies yeux bleus comme le ciel qui n'est pas là aujourd'hui. Je vois bien qu'elle ne va pas être gentille après se que j'ai dis, que je l'ai complètement glacer avec ma phrase et mon regard dur.

- Au moins, je le saurais à l'avenir.


Oui, elle n'est pas aussi hésitante, aussi douce que ses premières paroles. Je la regarde encore dans les yeux, relevant la tête et l'encolure pour être plus à l'aise. Je la sonde de l'intérieur. Sa voix est étrangler, glacial. Je ne dis rien, j'attend encore, mes yeux dans les siens. On se cherches, on se trouves, on se tourne autours comme des rapaces.

Je vois alors dans ses yeux de la culpabilité. Sans veut-elle d'avoir dit ça ? Si c'est ça, il ne faut pas qu'elle s'en veuilles, ses paroles ne m'ont absolument pas toucher. Je ne ressent plus rien depuis leurs départs. Plus rien, sauf de la fatigue et de la colère. Sweetness, la jument pie aux yeux couleur ciel, ne baisse pas la tête, n'y le regard. Elle soutient le mien, et personne ne le baissera, j'en suis sur. Nous sommes deux entêtées, ça promet. Je la voit alors ouvrit la bouche. Surement pour s’esxuser.

- Excuse-moi.

Je disais quoi, déjà ? Puis, elle reprit en marmonnant.

Encore une fois.


Et bien voilà, elle même s'en rend compte. Je suis sur que ce n'est pas la dernière fois que j'entendrais cette phrase de la bouche de la jument. Elle a l'air hésitante, mais confiante et fière en même temps. Il m'est difficile de la cernait. Qu'a-t-elle vécus pour devenir ainsi ? Les cow-boys les durcissent, oui, mais je suis sur qu'il n'y a pas que ça, qu'il y a autre chose. Une question me brûle les lèvres, mais je m'abstiens.

J'entend un nouveau soupir, elle regard ailleurs. Elle a perdue. Pourquoi abbondonner aussi tôt ? Je l'observe, je la détaille. Je la voit s'avancer vers l'étang. Le sombre étang. Elle s'y approche encore, et baisse la tête pour boire quelques gorgées d'eau. Je repose la tête sur le sol, me laissant berçait pas le peu de vent qui nous restées.

- Tu l'auras deviner, je suis une cow-boy. Je me suis toujours demandé, être solitaire, c'est mieux que d'être en troupeau ?


Franchement, j'ai envie de répondre non, mais aussi oui. Il y a des avantages et des défauts. J'inspire fortement, la tête toujours dans l'herbes et je me lances dans un discourt sur la liberté. Peut-être qu'elle connaissait ça, avant les cow-boys ?

- Hé bien... Être solitaire, c'est être libre de tout le monde, personne pour vous commandez, pour vous dirigez, vous faites votre vie pénard, vous dorez au soleil sans que quelqu'un ne vienne vous tirez de vos rêveries et tout le tralala.


Je prend une pause. Je continue sur la partie ou il faut aimer être seul tout le temps, ou je ne dis rien, car dans ses cas là, je sais absolument se que ça fait de vivre seule tout le temps, 24/24h. Je pousse un petit soupir de tristesse et je reprend, toujours la tête dans l'herbe. Mon ton deviens un peu plus dur, un peu plus froid.

- Mais c'est aussi devenir un vrai salop. C'est être seul toute sa misérable vie, et des qu'on rencontre quelqu'un, on ne sait pas comment s'y prendre, et on devient froid, méchant, par ce qu'on a peur de l'autre. Je sais se que ça fait. J'ai perdue mon fils et mon étalon part les cow-boys.


Une boule se crée dans ma gorge, je ne peut plus parler. Les larmes embrumes mes yeux, les sanglots sont prêts à sortir, mais je les retiens. Mes étalons... Je les aient perdues, et ce n'est que maintenant que j'en parle, que je sais que peut-être plus jamais je ne les retrouveraient. Une larme tombe le long de ma joue, et coule jusqu'à ma bouche. Son gout est salée, très salée. Ma gorge se déchèsse d'un coup, et je me lève d'un bond. J'inspire et me m'est face à l'étang. Je lève la tête haute. J'expire et reprend encore une bouffée d'air. Je bloque ma respiration. Sa ne sert à rien de pleurer, maintenant qu'ils ne sont plus là...

→ Check by Ethan