Sujet: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ? Lun 3 Juin - 21:31
FEAT. MILA KUNIS
Rosa Barbara Perrone
Vingt-sept ans → Née à Seattle le 12/04/1986 → Gérante d'une petite pâtisserie et accessoirement séductrice multipliant les conquêtes divorcée → bisexuelle → membre des Populars.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Rosa s’est toujours sentie belle et séduisante. Et elle en joue énormément pour combler le moindre de ses désirs. De taille moyenne, Rosa n’a jamais dû faire un quelconque régime et possède depuis son adolescente un poids idéal. Elle se rend tout de même deux fois par semaine dans une salle de sport, juste pour avoir bonne conscience après s’être empiffrée de sucreries. Ses cheveux n’ont subi aucune coloration, la jeune femme y fait très attention et possède un nombre incalculable de produits pour qu’ils soient toujours en parfait état. Côté vestimentaire, Rosa n’y va pas de main morte et s’octroie chaque semaine une petite séance shopping, dans la limite de son compte en banque, naturellement. Elle s’est très bien comment se mettre en valeur et attirer le regard – ceux des hommes comme ceux des femmes, car la belle sait aussi se faire plaisir avec ces dernières. On la verra rarement porter un jean et des baskets, choisissant plutôt des robes moulantes et des shorts lorsque le temps se radoucie. Pour fêter sa liberté et son arrivée à New York, Rosa s’est fait tatouer une colombe juste en-dessous du sein gauche. Cependant, pas question pour elle d’avoir un piercing. Les deux trous qu’elle a aux oreilles lui suffisent largement. L’unique moyen que la jeune femme a trouvé pour se couper de la vie mouvementée qu’elle mène, c’est la pâtisserie. D’origine sicilienne, il lui arrive souvent de préparer des douceurs de son pays, sa préférée étant le cannolo à la ricotta que sa grand-mère lui a appris à faire. Elle en a fait une spécialité dans sa petite boutique, offrant à ses clients des nouveautés qu’elle espère pouvoir vendre ensuite.
★Quel est le caractère de ton personnage? → S'il y a bien une chose qui est sûre, c'est que Rosa ne passe jamais inaperçue. Jeune femme excentrique, sûre d'elle et prête à tout pour avoir ce qu'elle désire. En la voyant grandir, ses parents remarquaient déjà quelques traits de caractère chez leur fille qui ne leur plaisaient pas : sa façon de parler, comme si elle se sentait beaucoup plus supérieure que son entourage, la manière dont elle s'habillait, toujours dans la provocation et dans le but de fasciner la galerie. Mais ce qui les outraient au plus haut point, c'était les personnes qu'elle ramenait à la maison. Très jeune, Rosa s'est créée une réputation de séductrice. Quelle ne fut pas la surprise de ses parents en voyant que, à seulement douze ans, les adolescents frappaient déjà à leur porte parce que « votre fille m'a invité, elle est là ? ». Cela ne fit qu'augmenter avec le temps et les discussions plutôt mouvementées qu'elle avait à l'époque avec ses parents ne changèrent rien à la situation. En parfaite manipulatrice, elle accepta même de se marier à cet homme que lui présenta sa famille et réussit à divorcer quelques mois seulement après leur mariage, lui retirant malicieusement au passage un bon paquet d'argent qu'elle utilisa pour s'enfuir de Seattle et ouvrir sa propre pâtisserie dans la Grosse Pomme. Qui si frotte, si pique, pas vrai ? Rosa peut sembler très agaçante et superficielle mais il paraît qu’il ne faut pas se fier aux apparences. Il est vrai qu’une fois que la belle s’attache à vous, elle n’est plus la même personne. Moins calculatrice, plus détendue et amicale. Difficile néanmoins de voir au-delà de cet aspect de sa personnalité et d’entrer dans son cercle d’amitié. Elle donne péniblement sa confiance aux autres car, après tout, la plupart des gens ne cherchent qu’à la mettre dans leur lit et ce n’est pas avec ces personnes qu’elle parlera de ses problèmes personnels.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Giulia, toujours dix-huit ans. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Quelle question ! ★Ce personnage est-il un double compte ? → Yep, la maladie débarque aussi chez moi... D'ailleurs, merci d'avoir accepté ma demande ! ★Présence sur le forum → Autant que possible, surtout avec les vacances qui approchent. ★Personnage inventé ou scénario ? → Totalement inventé cette fois-ci. ★Crédit images → love.disaster et Tumblr.
Mon exemple de RolePlay:
→ L’horloge indiquait sept heures lorsque Maxime enfila ses chaussures de sport et commença son jogging. Installé depuis quelques semaines à New York, le jeune homme n’avait cependant perdu aucune de ses habitudes et chaque matin, après une douche express, il courrait dans les rues encore calme de la Grosse Pomme. Maxime avait même trouvé son parcours favori, non loin de l’appartement où il vivait désormais : le parc, paisible à cette heure de la journée, lui permettait de courir sans être dérangé par les touristes surexcités qui peuplaient la ville. En réalité, courir lui permettait de souffler un peu. Depuis son arrivée sur le sol américain, Maxime ne pensait plus qu’au travail et à celui qui faisait chavirer son cœur. Courir l’allégeait des poids qui pesaient sur ses épaules, du manque de l’Angleterre et de sa sœur, Aurore. C’était pour lui une façon d’évacuer les difficultés tout en faisant du sport, chose qu’il affectionnait depuis sa plus tendre enfance. La journée passa lentement, sans qu’il n’y ait de rebondissement favorable. Toujours pas d’Anglais en vue et sa demande d’emploi n’aboutit pas. Peu désireux de terminer la journée sur une fausse note, Maxime embarqua son appareil photo et laissa ses pas le promener dans New York. Les rues bondées ne laissaient pas beaucoup de place pour circuler et Maxime dût souvent s’excuser auprès des touristes qu’il bousculait sur sa route. Appareil en main, il prit en photo différents magasins et restaurants que sa sœur serait très susceptible d’aimer. Le jeune homme la connaissait bien et il imaginait déjà sa réaction en voyant les clichés qu’il lui enverrait dans la soirée. « Et tu n’es même pas entrée ?! A quoi ça sert d’habiter à New York si on ne va même pas manger une fois au Hard Rock Café ? Je rêve ! » Maxime sourit à cette pensée mais un soupire vint vite effacer la joie sur son visage. Aurore lui manquait un peu plus chaque jour. Leurs appels téléphoniques ne suffisaient plus à combler le vide qui s’était installé dans sa vie. Néanmoins, le jeune homme avait accepté les contraintes que lui imposerait son arrivée sur le sol américain et il ne pouvait plus revenir en arrière. Il devait se concentrer sur son but principal – retrouvé Ethan au plus vite – et sa carrière de photographe qu’il espérait bien démarrer ici, où tout semblait possible. Ses pas l’emportèrent dans la foule des touristes ; Maxime ne put compter le nombre de t-shirt avec l’inscription « I LOVE NYC » qui passait à ses côtés. Chaque personne parlait une langue différente, le jeune homme reconnut même quelques paroles en français et sa joie revint instinctivement. Tout ce qui lui rappelait son enfance à Paris le rendait heureux. Il s’arrêta au milieu du flot de vacanciers et leva l’appareil photo face à son visage. La scène, prise de cet angle, lui parut intéressante et il appuya vite sur le déclencheur, enregistrant un nouveau souvenir qui resterait graver à jamais. Une fois pris, Maxime observa son cliché, pensant déjà aux modifications qu’il pourrait faire au niveau de la lumière. Il zooma légèrement sur les visages des personnes et lorsqu’il regarda à droite de la photo, son cœur fit un raté. Cela ne pouvait pas être vrai ; en fait, c’était probablement son imagination qui lui jouait des tours. Maxime ferma un moment les paupières, mais en les ré-ouvrant, il comprit que sa première impression était vraie. Il pourrait reconnaître ce visage à des kilomètres, tout comme ces cheveux coiffés à la perfection. Et cette peau, aussi claire que celle d’une poupée de porcelaine. Pas de doute, c’était bien Ethan. Maxime leva le regard sur le grand Times Square qui l’entourait. Aucune trace du bel anglais, juste un courant de visages étrangers qui ne l’intéressaient guère. Ce n’est qu’au bout de quelques secondes qu’il le vit enfin. Ses jambes l’emportèrent sans qu’il n’ait à réfléchir. Le jeune homme se mit à courir, bousculant tout le monde sur son passage, conscient qu’il devait faire au plus vite pour ne pas le perdre – encore une fois. Il s’entendit crier son nom, haut et fort mais pas assez pour que cela l’interpelle. Peu lui importait que sa gorge soit douloureuse, il se mit à hurler, ne faisait pas attention aux regards intrigués des touristes. C’est à cet instant qu’il le vit s’arrêter et Maxime redoubla sa vitesse, prêt à tout pour le rattraper. Il sourit en se rapprochant de lui, car plus la distance diminuait, plus il était sûr qu’il l’avait retrouvait. Enfin, après tout ce temps. Maxime s’arrêta juste derrière lui, inspira profondément et prononça encore son nom, cette fois-ci plus calmement, bien que sa voix tremblait encore sous l’émotion. Lorsqu’Ethan se retourna, sa respiration s’arrêta brusquement et il eut du mal à la retrouver. L’anglais semblait être encore plus beau que dans ses souvenirs. Il paraissait tellement plus mature qu’auparavant et Maxime tomba amoureux une seconde fois juste en posant les yeux sur lui. Une expression bouleversée sur le visage, Ethan se mit à parler après un silence lourd de sens. Maxime eut du mal à se concentrer sur ce qu’il disait, sa voix fine, qu’il n’avait pas entendu depuis des années, lui coupa de nouveau le souffle et le jeune homme dût attendre aussi un moment avant de prononcer le moindre mot. – Evidemment que c’est moi, souria-t-il en se rapprochant encore. Je te cherche depuis tellement longtemps… tu n’imagines même pas ! Peut-être qu’il rêvait encore, peut-être que cette scène n’était que le fruit de son imagination débordante, une image que son inconscient lui donnait pour satisfaire le manque qui grandissait jour après jour. Il n’y avait qu’une seule chose à faire pour en être certain. Maxime s’avança et entoura Ethan de ses bras, posant la tête contre son cou, respirant à plein poumon son odeur qui lui avait tant manqué. Il sut que ce n’était pas un rêve en le serrant un peu plus contre lui, en sentant son corps bien réel contre le sien. Un sourire satisfait et une expression sereine s’installèrent sur le visage du jeune homme. Il avait encore du mal à y croire. Après tout ce temps, il le retrouvait par hasard, au milieu d’une foule d’inconnus, dans un pays totalement différent du leur. Maxime sentait au fond de lui que tout ne pouvait pas être aussi beau, mais il préféra laisser cette pensée dans un coin. Mieux valait profiter de l’instant présent. - Tu m’a tellement manqué, Ethan, murmura Maxime dans leur embrassade. J’ai bien cru qu’on ne se reverrait jamais…
Dernière édition par Rosa B. Perrone le Lun 3 Juin - 22:38, édité 3 fois
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Sujet: Re: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ? Lun 3 Juin - 21:32
Well... It's my story...
Souvent, le rêve des petites filles se résume à ressembler à leur mères. Je ne faisais pas exception à cette règle. Cependant, si certaines ne voyaient en elles que leur rôle de nourricière, la future adolescente que j’étais à cette époque ne désirait que sa place de femme dans la société. Pendant longtemps, je la regardais se maquiller à l’aide du grand miroir de sa chambre. J’admirais le moindre de ses bijoux, brillants de mille feux dès que la lumière se posait dessus. Je salivais presque en voyant les robes qu’elle gardait dans la penderie, les tissus formant un arc-en-ciel de couleurs. Il m’était arrivé parfois d’en prendre une et de la déposer sur le lit, aussi délicatement que je l’aurais fait avec un bébé. Alors, j’effleurais l’étoffe du bout de mes petits doigts en l’imaginant sur moi. Le pouvoir que ma mère avait sur mon père me fascinait tout autant que ses affaires. Plus grande que lui de quelques centimètres, elle arrivait à se faire entendre en utilisant une voix ferme mais toujours féminine. Oui, elle portait la culotte dans leur couple, mais ça ne les empêchaient pas de s’aimer autant que deux amoureux dans le pire film romantique qu’ait pondu Hollywood.
Avril 1996 ; Les bras chargés de sachets, Bianca Perrone eut du mal à ouvrir la porte d’entrée et trébucha presque sur le tapis en essayant de ne rien faire tomber. Elle déposa ses clefs sur la petite table du hall et tituba jusque dans la cuisine. Un soupir de soulagement lui échappa lorsqu’elle lâcha les courses à ses pieds. En se débarrassant de son manteau, Bianca remarqua à quel point la maison était silencieuse. D’habitude, l’on pouvait entendre les dessins animés et les matchs de foot qui passaient à la télévision, ou une discussion passionnée – pour ne pas dire très agitée – entre Giovanni Perrone, son mari, et un membre de la famille qui était venu leur rendre visite. Mais aujourd’hui, il n’y avait pas un bruit. Le chat, Figaro, fit son apparition à cet instant précis. Il miaula en direction du salon ; lui aussi semblait inquiet de voir les lieux si calmes. Bianca fronça les sourcils mais n’y pensa plus. Elle savait que dans peu de temps, tout reviendrait à la normale. Mais en attendant, mieux valait en profiter avant que le cirque ne débarque. Madame Perrone se déchaussa et monta les escaliers, se dirigeant ensuite vers la chambre de sa fille. La porte, grande ouverte, laissait voir une pièce totalement vide. Aucune trace de la petite brune aux grands yeux verts. Bianca sentit la peur monter en elle. Mais où était passé tout le monde ? Elle traversa le couloir, passant la tête dans toutes les pièces, mais elle n’y trouva pas signe de vie. Enfin, ses pas l’emmenèrent dans la chambre parentale et un nouveau soupir s’échappa d’entre ses lèvres. – Grazie a Dio, lança-t-elle au ciel. Je croyais que tu avais disparu ! Bianca, trop soulagée d’avoir retrouvé sa fille, n’avait pas fait attention aux vêtements éparpillés à travers la pièce. Son regard se posa ensuite sur la commode où son maquillage, d’habitude rangé dans une boîte, avait été sorti et utilisé. Puis son regard se tourna vers sa fille et une expression d’ébahissement s’installa sur son visage. La jeune fille portait une robe pailletée, beaucoup trop grande pour une enfant de dix ans, qu’elle avait remonté à mi-cuisse avec des pinces. Ses cheveux étaient attachés en un chignon un peu tordu et son visage, d’habitude si naturel et beau, semblait être tombé sur une palette de peinture. – Regarde, maman ! s’exclama la petite en tournoyant sur elle-même. Je suis une adulte, maintenant. Exactement comme toi ! J’aimerais bien avoir des robes comme celle-là, ajouta-t-elle en se regardant dans le miroir. Il ne fallut pas longtemps à Bianca pour débarbouiller sa fille, avant que quelqu’un ne rentre à la maison et la voit dans cet état. Après lui avoir enfilé sa blouse rose, elle s’accroupie face à la petite et la fixa aussi sérieusement que possible. – Rosa, c’est la dernière fois que tu t’habilles comme ça, l’avisa-t-elle en pointant un doigt sur sa poitrine. Tu es beaucoup trop petite pour t’intéresser au maquillage et aux paillettes. Compris ? Déconfite, l’enfant hocha la tête et partit s’enfermer dans sa chambre. En s’assoupissant, elle rêva du jour où elle pourrait enfin se débarrasser des pulls que sa mère l'obligeait à mettre et un faible sourire se dessina sur ses lèvres fines.
∞
La famille. Pour la plupart des gens, elle représente une part très importante de leur vie. Passer les dimanches ensemble, se rendre aux anniversaires et aux mariages, célébrer les fêtes autour d’une table trop petite pour accueillir tout le monde. Ce genre de traditions est encore plus important lorsqu’il s’agit d’une famille italienne. Et malheureusement pour moi, c’était le cas de la mienne. Difficile de garder sa vie privée et ses problèmes secrets lorsque tous les membres d’une famille sont des mangeurs de pâtes. Mes parents ont essayé et bien évidemment, il n’a pas fallu très longtemps avant que tout le monde ne découvre la vérité. Mais je devrais sans doute les féliciter pour avoir réussi à entretenir le mystère pendant ces quelques mois. Au détriment de ma liberté, cela va de soi. Mais aujourd’hui, je n’ai plus aucun problème de ce côté-là, alors je suppose qu’il serait temps de leur envoyer une carte de remerciement.
Janvier 2008 ; Il ne fallut pas longtemps avant que Rosa n’ait installé sur le plan de travail tous les ingrédients nécessaires à la préparation de la tarte aux fraises. Ses gestes étaient de plus en plus fluides ; les années de pratique avaient enfin payé. Ses lèvres, colorées d’un rose léger, s’écartèrent en un sourire satisfait et la jeune femme se mit à battre la pâte avec encore plus de vigueur. C’est à ce moment-là que Bianca fit son entrée dans la cuisine. L’expression sur son visage n’indiquait rien de bon et Rosa fronça les sourcils en la voyant croiser les bras sur sa poitrine. – Qu’est-ce que j’ai fait, encore ? demanda-t-elle en commençant à couper les fraises. Bianca observa pendant un moment les alentours, comme pour vérifier que personne d’autre n’était là. Puis, elle se rapprocha de sa fille et posa une main sur les siennes, l’arrêtant dans son travail. Rosa releva les yeux, déjà exaspérée par le comportement que sa mère avait avec elle. – C’est important, commença Bianca en murmurant presque. Tu dois… – Je ne me marierais pas, l’interrompra Rosa en reprenant sa préparation. N’essaie pas de me convaincre, je ne crois pas au mariage. La mère soupira et Rosa crut l’entendre marmonner quelque chose qui ressemblait à « je n’ai pas mérité ça » dans un sicilien parfait. La jeune femme fit mine de ne pas l’entendre et elle continua à découper les fruits face à elle. – La nonna Gaia sait tout ! A ces paroles, Rosa releva la tête. L’inquiétude pouvait très clairement se lire sur son visage, tout comme celui de sa mère qui, nerveusement, passa la paume de sa main sur son front. – Elle nous a vue entrer dans la clinique en allant à l’église, expliqua Bianca, la voix tremblante. Et elle m’a fait comprendre qu’elle savait toute l’histoire ! Le couteau que Rosa tenait glissa d’entre ses doigts et elle partit s’asseoir sur une chaise de la cuisine. Comment était-ce possible ? Elles avaient pourtant fait attention. Même Giovanni, son père, n’était pas au courant de ce qu’il s’était passé. Sa main droite vint se poser délicatement sur son ventre et elle commença inconsciemment à y faire de petits cercles. Bianca, qui observait sa fille depuis un moment, se demanda ce qui lui passait par la tête à cet instant précis. Il y a un mois à peine, Rosa n’avait pas hésité à prendre cette décision. Bien sûr, la mère en elle s’était mise à hurler de rage. Jamais il ne lui serait venu à l’esprit d’avorter. Au contraire, dans la famille Perrone, un enfant était un cadeau de ciel, un être précieux qu’il fallait aimer inconditionnellement. Mais Rosa n’avait pas voulu de ce bébé, encore moins en sachant qu’elle ne connaissait même pas le nom du père. Dans un sens, Bianca en fut soulagée. Qu’aurait-elle pu dire aux tantes et aux cousines ? Que sa fille passait souvent ses nuits avec des inconnus ? Non, hors de question. Jusqu’à présent, ils avaient réussi à cacher sa réputation aux membres de la famille. Qu’ils sachent qu’elle soit tombée enceinte d’un homme sans nom les perdraient. – Rosa, murmura Bianca en s’agenouillant face à sa fille, je ne te laisse plus le choix ! Les rumeurs disparaitront dès que tu auras annoncé tes fiançailles. Alors trouve-toi un homme qui plaira à la famille.
∞
Je me rappelle du jour où nous sommes allées chercher ma robe de mariée. La boutique ne pouvait presque pas contenir toutes les femmes de notre trop grande famille. A chaque essayage, elles se mettaient à hurler – probablement de joie – et donnaient leur avis toutes en même temps. La vendeuse ne savait plus où donner de la tête. J’ai bien du essayer une vingtaine de robes. Il fallait que tout le monde soit d’accord, mais à chaque fois, c’était « trop de dentelles », « pas assez de volume », « on ne doit pas voir ses jambes ! » ou encore « elle n’a pas assez de poitrine pour porter celle-là ! ». Du coin de l’œil, je voyais ma mère et son sourire satisfait. Et je devais jouer le jeu et raconter encore et encore que Shayne et moi, c’était l’amour fou, le bonheur parfait. Je ne comptais plus le nombre de fois où l’on me demanda comment nous nous étions rencontrés. J’entendis même au loin deux de mes tantes se disputaient sur les noms de mes futurs enfants. Tout ça me donnait envie de vomir, pour dire la vérité.
Février 2010 ; – Vos clefs, Madame Perrone, dit un homme en lui tendant le trousseau. – Appelez-moi Rosa. La brune prit les clefs entre ses mains et lui offrit son plus beau sourire. Elle déverrouilla ensuite la porte de la petite boutique et ses yeux balayèrent les alentours. Les murs avaient besoin d’un coup de peinture – peut-être un marron très clair – et il faudrait rajouter une grande vitrine pour avoir plus de lumière, mais les lieux semblaient être en bon état. Rosa se voyait déjà dans la cuisine du fond, préparant ses meilleures recettes qui finiraient en vitrine. Elle imagina la cloche sonner juste au-dessus de la porte, indiquant la venue d’un nouveau client. Elle sentait le parfum délicieux des pâtisseries qu’elle exposerait tout autour de sa caisse. La belle avait l’impression d’être dans un rêve. Se marier était de loin la meilleure décision qu’elle ait prise de toute sa vie. Oui, le divorce n’avait pas été facile. Mais Rosa s’était montrée très convaincante et personne n’avait découvert le pot aux roses – sauf si l’on comptait sa mère, mais elle restait encore aujourd’hui très silencieuse quant à la décision de sa fille. Avec l’argent qu’elle avait réussi à avoir de Shayne, Rosa s’était payée un billet d’avion pour la Grosse Pomme. Elle n’avait pas eu d’écho quant à la réaction de sa famille après son départ précipité. Mais en y réfléchissant bien, elle préférait ne pas savoir. Elle était enfin libre de faire ce qu’elle voulait, sans devoir affronter les regards critiques de tout le monde. Rosa se dirigeait vers la salle du fond lorsqu’elle sentit son portable vibrer dans la poche de sa veste. Elle ne reconnut pas le numéro mais fronça les sourcils en lisant le message qu’elle venait de recevoir : « Je t’aime encore, tu ne m’échapperas pas aussi facilement. »
Dernière édition par Rosa B. Perrone le Mer 5 Juin - 17:14, édité 1 fois
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Sujet: Re: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ? Lun 3 Juin - 21:34
OMG Mila quoi Ce choix d'avatar de fou Re-bienvenue chez nouuuuuus Bon courage pour écrire l'histoire et je VEUX un lien avec Lorella
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ? Lun 3 Juin - 21:35
Tout ces nouveaux personnages j'aime j'aime.
Re-bienvenue ici
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Sujet: Re: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ? Lun 3 Juin - 21:36
Re-bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ? Lun 3 Juin - 21:37
Merci tout le monde Lorella, aucun problème pour le lien. On va trouver quelque chose très facilement, je crois
Sujet: Re: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ? Lun 3 Juin - 21:42
omg quel choix de malade pour un dc fais-moi tous plein de bébés
Rebienvenue
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Sujet: Re: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ? Lun 3 Juin - 21:44
Avec plaisir Et merci
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Sujet: Re: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ? Lun 3 Juin - 21:53
Ouh Mila
Re-Bienvenue Excellent choix d'avatar
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Sujet: Re: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ? Lun 3 Juin - 21:54
Merci beaucoup !
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Sujet: Re: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ? Lun 3 Juin - 22:04
Je suis amoureuse de Mila Kunis. Bref. XD
Re-bienvenuuuuuee à toi, ton perso à l'air super! <33333 (je veux un lien!)
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ? Lun 3 Juin - 22:06
Merci beaucoup, ça fait plaisir de lire ce genre de message Et pas de problème pour le lien
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ? Lun 3 Juin - 22:10
Oh les doubles comptes pleuvent. :bazinge: Je ne suis pas très fan de Mila (enfin, je ne le suis plus) mais elle est belle sur ton avatar. re-bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche.
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Sujet: Re: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ? Lun 3 Juin - 22:15
Merci beaucoup à toi
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Sujet: Re: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ? Lun 3 Juin - 22:21
re-bienvenue
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Sujet: Re: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ? Lun 3 Juin - 22:26
excellent choix d'avatar re-bienvenue & bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ? Lun 3 Juin - 22:36
Mila plait, je suis contente Merci beaucoup !
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Sujet: Re: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ? Lun 3 Juin - 23:03
Bienvenue
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Sujet: Re: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ? Lun 3 Juin - 23:12
Bienvenue =D Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ? Lun 3 Juin - 23:15
bienvenue
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Sujet: Re: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ? Lun 3 Juin - 23:20
bienvenue parmi nous.
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Sujet: Re: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ? Lun 3 Juin - 23:35
Merci tout le monde
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Sujet: Re: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ? Lun 3 Juin - 23:36
Kunis Re-bienvenue
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Sujet: Re: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ? Lun 3 Juin - 23:38
Merciiii
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Sujet: Re: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ? Mar 4 Juin - 0:27
Re-Bienvenue
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Sujet: Re: rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ?
rosa ∞ embrasse-moi si je me trompe, mais les dinosaures existent toujours, pas vrai ?