Sujet: EZRA DALLON ▬ whatever people say i am, that's what i'm not. Mer 24 Juil - 1:56
FEAT. MATT SMITH
Ezra Dallon TURNER
27 ans → Né à Reading le 24/12/1985 → Pigiste/Ecrivain célibataire → who knows → membre des workaholics.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Quelques petites singularités à noter tout de même. Ezra a cette affreuse habitude de passer sa main dans ses cheveux -toujours en bataille- toutes les quatre secondes et c'est pour éviter le regard ennuyé des gens avec qui il discute qu'il s'est mit à porter des chapeaux. Il a le septum piercé et refuse de s'en séparer même s'il le flip la plupart du temps, un souvenir de jeunesse apparemment. Ezra possède également un tatouage sur son mollet droit, quelque chose qu'il a en commun avec Eileen sa meilleure amie, une machine à écrire vintage, ils l'ont fait un jour d'hiver à dix heures du matin alors qu'ils cherchaient un endroit pour se protéger de la neige. Une autre petite particularité est cette collection impressionante d'ouvrages de tout les genres qui prennent à eux seuls la moitié de son appartement. Il prend de la mdma pour écrire ses livres, déteste tout les alcools sauf le vin et fume des Vogue Menthol ce qui lui a toujours valu les moqueries de ses amies parce que "ce ne sont pas les cigarettes les plus masculines". Il y a tellement à dire...Ezra est abonné à tout les magazines pour lesquelles il écrit ou a écrit, s'il voit un de ses articles, il le découpe et le range dans un énorme classeur, preuve du culte qu'il se voue sans oublier le fait qu'il se balade toujours avec ses trois livres dans son sac, allez savoir. Ezra joue du piano, très bien même et n'a jamais franchi les portes d'un magasin classique, il achète tout ses vêtements dans des friperies. Il adore les films indépendants étrangers qui posent des questions sur le sens de la vie, ne regarde jamais la télévision et n'utilise son téléphone qu'en cas d'urgence. Quelques derniers détails, il n'a pas son permis de conduire, porte des lentilles ou d'énormes lunettes suivant les jours, est végétalien et n'a pas exactement d'orientation sexuelle.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Ezra n'est pas quelqu'un de nécessairement complexe malgré l'air mystérieux et presque hautain qu'il a tendance à se donner. Il est très attentionné, parle doucement, gentiment, sourit beaucoup et déteste les conflits qu'il essaye toujours d'éviter en donnant raison à son interlocuteur. Pour faire court, Ez est quelqu'un de discret, il aime les endroits lumineux, la musique douce et le thé vert. Cependant, cet aspect de sa personnalité disparaît soudainement quand il se met à écrire, surtout quand il s'agit d'articles. Ses critiques virulentes lui ont valus une petite notoriété autour de Londres, c'est comme si étrangement, il ne se révélait vraiment qu'à travers des mots ce qui est accentué par les livres qu'il a écrit, très personnels, parfois trop, on croirait parfois avoir affaire à des journaux -de ceux où l'on raconte ses rêves-. Malgré la nonchalance dont il a fait preuve pendant toute sa scolarité, Ezra a toujours réussi à rapporter de bonnes notes et du moment que le sujet l'intéresse, il est tout à fait capable de s'enfermer des heures dans l'espoir de travailler dessus. Disons que c'est un acharné, un vrai perfectionniste qui trouve son bonheur dans le succès de ce qu'il réussit à accomplir. Doté d'une très grande confiance en lui, le jeune homme en devient même parfois égoïste et fait toujours passer ses propres sentiments avant ceux des autres, sans se soucier de ce qu'il laisse parfois derrière lui. Néanmoins, malgré cette envie perpétuelle de réussite, il n'a pas du tout l'esprit logique et à tendance à toujours choisir le chemin le plus compliqué pour arriver à ses fins ce qui lui fait souvent manquer de belles opportunités. Ces erreurs de parcours sont également due au fait qu'Ez refuse de demander de l'aide à qui que ce soit, ayant toujours été très indépendant, il parle peu de sa famille malgré tout l'amour qu'il leur porte et change de vie tout les six mois environs. Disons que son existence passe par plusieurs stades : l'inconnu - la routine - le bonheur - l'ennui - le départ. Ce cycle se répète encore et encore, l'ennui ne représente jamais la tristesse, à dire vrai, Ezra n'a été triste qu'une seule fois dans sa vie et ça ne s'est jamais renouvelé depuis. Un autre détail, malgré ses airs hautains et solitaires, il a toujours eu beaucoup d'amis, ou plutôt d'amies. En effet, il n'a jamais réussi à nouer de vrais liens avec un garçon, il est en quelque sorte fasciné par la gente féminine dont il trouve la compagnie très enrichissante. Enfin, Ezra s'est longtemps considéré comme asexuel, il n'a jamais ressenti d'amour ou de désir pour qui que ce soit jusqu'à ses dix-huit ans, alors en voyage à Paris, il rencontre un jeune homme plus âgé nommé Léo qui lui ouvre les portes d'un autre monde mais après ces neuf mois passés ensemble, Ez rentre à Reading et met fin à leur relation, il n'a jamais plus retenté l'experience depuis et a décidé de laisser tomber les étiquettes.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → MAIDEN VOYAGE. ; j'ai quinze ans c: ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → NYCL ; c'est juste une référence du RP. ★Ce personnage est-il un double compte ? → nope. ★Présence sur le forum → 9/10 pendant l'été, 7/10 pendant les cours. ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé. ★Crédit images → Shiya pour l'avatar, tumblr pour les gifs.
Mon exemple de RolePlay:
→ (j'ai arrêté de rp depuis presque un an, donc c'est 800 mots que j'ai pondu dans lesquels je raconte l'arrivée d'Ez à NYC c:)
Ezra adorait les longs voyages, ceux durant lesquels on oubli le temps. Assis au fond de son siège, ses jambes croisées, faisant remonter légèrement son pantalon et révélant ses chaussettes multicolores d'un goût douteux, il tournait nonchalamment les pages jaunis d'un gros livre, soulignant des lignes et notant quelques mots à l'aide d'un vieux stylo qu'il avait acheté dans une brocante. Hormis le bruit incessant de l'avion, on entendait seulement le doux son de la plume grattant le papier bien que Ez lui même ne l'entendait pas, son casque bien positionné sur ses oreilles, le transportant dans un monde bien plus appréciable. Il leva la tête un instant, regardant brièvement autour de lui ainsi qu'à l'intérieur du hublot, n'apercevant qu'un océan de nuage. Un coup d’œil à sa montre lui annonça qu'il lui restait encore deux heures de vol avant d’atterrir dans sa nouvelle vie et il ne put se retenir de sourire à l'idée d'enfin commencer un nouveau chapitre de son existence dans cette ville bien trop grande pour lui. Ezra ferma son livre et le rangea soigneusement dans son sac, il soupira et ferma les yeux, bien décidé à se reposer avant la fin de ce long périple.
Réveillé par l'annonce de l’atterrissage, le jeune homme bâilla discrètement et passa sa main dans ses cheveux, tentant de se recoiffer alors que ce n'était pas nécessaire, les longues heures de vol n'ayant pas dérangé une seule mèche de sa chevelure. Son large sac en bandoulière en place, Ezra se para de ses lunettes de soleil et s'apprêta à descendre, ce qui prit plus de quinze minutes en vue de l'important nombre de passagers qui se pressaient vers l'avant de l'appareil. Une fois sur la terre ferme, il refusa de lancer un seul regard autour de lui, préférant se diriger directement à l'intérieur de l'aéroport pour récupérer ses valises au plus vite. C'était plutôt étrange de se dire que toute sa vie tenait dans trois énormes valises. Enfin, ce n'était pas tout à fait vrai, le plus gros de ses affaires étaient déjà arrivées à son appartement. Sa vie d'avant n'était pas insignifiante, il ne s'agissait pas vraiment d'un nouveau départ, d'une nouvelle vie que vivrait une nouvelle version de lui même, c'était plus une continuation, une évolution, une envie de découverte. De plus, étant quelqu'un de très attaché au travail et surtout à l'épanouissement professionnel, se faire connaître dans un pays aussi influent que les Etats-Unis représentait bien plus qu'un rêve, une raison de continuer à essayer.
Ezra eu bien plus de mal à manœuvrer ses valises et manqua de trébucher plusieurs fois ce qui ne ressemblait pas à son habituelle démarche, délicate et assurée. Une fois avoir trouvé le moyen de sortir de l'aéroport, il appela un taxi et fourra hâtivement ses affaires dans le coffre, non sans mal. Sa tête appuyée contre la fenêtre, Ez s'autorisa enfin un regard à l'extérieur, il reconnut certains bâtiments qu'il avait aperçu pendant son premier voyage et en découvrit d'autres, souriant à chaque fois qu'une enseigne attirait son regard et notant le nom de certains des magasins ou cafés dans un petit carnet tandis que les rues défilaient devant ses yeux écarquillés, comme s'il avait retrouvé son regard d'enfant. La petite traversée lui parut dérisoire comparée aux heures de vol séparant Londres et New-York et quand le véhicule s'arrêta, lui annonçant qu'il était arrivé, Ezra ne s'était toujours pas fait à l'idée qu'il venait de quitter son pays natal. Il était environ quatorze heures et le jeune homme était là, sur un trottoir sale de Brooklyn, ses valises posées à côté de lui, incapable de bouger. Il se sentait au centre du monde, bien plus que l'exotisme que l'on ressent quand on visite un nouveau pays.
Après quelques tribulations, Ezra réussit à trouver le bâtiment où se trouvait son nouvel appartement, il s'arrêta un long moment devant, caressant le mur en brique d'une main avant de s'attaquer aux escaliers, murmurant un juron à chaque marche et maudissant sa terrible forme physique. Quand il put enfin glisser sa clé dans la serrure, Ez du se retenir de pousser un petit cri de joie et pénétra dans l'appartement comme s'il s'agissait d'un musée tapissé d’œuvres d'art. Des murs blancs immaculés aux grandes fenêtres, tout était parfait, il ne lui restait plus qu'à le transformer en réel foyer, en un endroit qui lui ressemblait. Ses cartons et valises étaient éparpillés autour de lui, ne demandant qu'à trouver leur place dans une des pièces de ce bel endroit dont il avait rêvé pendant des mois. Mais pour l'heure, Ezra s'assit en tailleur au milieu de ce qui deviendrait le salon et se laissa aller au doux son de The Smiths, la fumée mentholée de ses cigarettes ornant son nouveau chez lui d'un peu de son âme.
Dernière édition par Ezra D. Turner le Lun 29 Juil - 0:17, édité 6 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: EZRA DALLON ▬ whatever people say i am, that's what i'm not. Mer 24 Juil - 1:57
Well... It's my story...
Musique d'ambiance.
Introduction.
Ezra Dallon Turner. C'est mon nom, un nom que je trouve désormais spécial car il se compose des prénoms et du nom des trois musiciens que j'admire le plus. Ezra Koenig, Dallon Weekes et Alex Turner, je trouve ça plutôt magique, mes parents croient que je mens. Un nom en dit beaucoup sur une personne. Ezra, deux syllabes, des sonorités un peu spéciales, un prénom hébreu porté par un scribe. C'est tout moi, l'écrivain qui parle peu à l'esprit trop original pour le commun des mortel. Sinon, appelez-moi Ez, ou Ezzie. Reflexion faite, pas Ezzie. S'il vous plait. J'ai parfois l'impression d'avoir un nom de personnage de roman, à la Augustus Waters, un peu poètique, qui fait penser à un paysage, une fôret en hiver. Oui enfin, je crois que mon âme d'auteur est en train de se réveiller et je n'ai aucune envie de m'emballer et de vous forcer à lire un essai sur l'étymologie de mon nom. Ezra Dallon Turner, plus connu sous le nom d'Ez, court, concis, pas comme moi. Pas du tout.
Chapitre Un.
Naissance. Le début de la fin. Je serais bien resté dans ma petite bulle mais il a bien fallu que j’en sorte un jour. Ce jour c’était en 1985, le 24 décembre pour être précis. Comme vous vous en doutiez surement, ma mère m'a appelé son 'plus beau cadeau' durant plus de la moitié de ma vie. Personellement, d'après ce que j'ai lu sur la douleur ressenti pendant un accouchement, je ne vois pas en quoi c'est un cadeau, surtout quand on sait ce qui s'est passé. Ainsi, j’épargnerais les détails sanglants qui ont failli couter la vie à ma mère, ce n'est pas vraiment mon sujet de conversation préféré. Où suis-je né, bonne question…Du côté de Reading si ma carte d’identité dit vrai. Reading, c'est une belle ville du sud de l'Angleterre, pour vous donner une idée, contrairement à ceux du nord, qui sonnent comme de vieux alcooliques en colère, je sonne comme la reine. Un accent chantant que beaucoup trouve 'snob' mais au moins, je parle clairement. Mon enfance, je peux en parler, il n'y a rien de bien intéressant à raconter, c'est par la suite que je suis devenu ce que je suis aujourd'hui. A l'aube de mes neuf ans, j'ai commencé à écrire des poèmes puis des nouvelles, si bien qu'à l'âge de treize ans, je me suis totalement désintéressé des sujets que j'étudiais à l'école. Mes notes sont descendues tandis que mon talent pour l'écriture se révélait. Aujourd'hui encore, il s'agit de l'unique chose que je sois capable de faire, avec le piano. Et tout un tas d'autres choses finalement.
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Vous savez, on dit souvent qu'on devient ce qu'on est quand on arrive au lycée. Toujours insouciant mais trop vieux pour être un enfant, à un diplôme d'une nouvelle vie. Mes parents m'avaient inscrits dans une école privée, elle n'était pas forcément réservée aux adolescents fortunés mais plus à ceux dont la famille voulaient qu'ils aient une vraie, bonne éducation. J'ai d'assez bons souvenirs de mes années de lycée, à vrai dire, je me souviens même avoir été plutôt populaire. Je faisais approximativement une tête de plus que mes camarades, je refusais de porter le blazer de l'école et je me baladais toujours avec une énorme pile de livre dans les mains sans oublier les cinq filles qui me suivaient partout où j'allais. Arrêtons nous tout de suite, je n'étais absolument pas un genre de don juan des cours de récréation, j'aimais simplement la compagnie de la gente féminine. Les filles, de bien fascinantes créatures dont j'aimais m'entourer, les chamailleries, les longues discussions, les après midis que l'ont passait à explorer la ville...C'est Surement ces petits instants qui constituent beaucoup de mes plus beaux souvenirs. Malgré le temps que je passais entouré de demoiselles, l'admiration que je leur portais et leur beauté surnaturelle, je n'ai jamais ressenti de réelle attraction pour elles, simplement, il m'était impossible de construire une forte amitié avec un garçon. Puis après tout, je ne me suis jamais vraiment intéressé aux sentiments amoureux. Pourtant, que je l'ai rencontrée, j'y ai cru pendant quelques instants. Elle, la personne la plus importante de ma vie, encore aujourd'hui, mon âme sœur – platoniquement parlant évidemment.
Chapitre Deux.
Eileen Howell est entrée dans ma vie quand elle a franchi la porte de la Whitley Library où j'allais faire un tour tout les samedis. Cette vieille bibliothèque qui se fond presque dans le paysage, un peu éloignée du centre ville de Reading et bien plus accueillante que la Reading Central Library que je trouvais bien trop grande. Enfin, nous avions seize ans, c'était une belle après-midi de juillet 2002 et j'étais tranquillement en train de prendre des notes sur une pièce de théâtre que je lisais, je pense bien qu'il s'agissait de Much Ado About Nothing, cela est même sure parce que sans les quelques répliques qui m'ont fait échapper un léger rire, je pense que je n'aurais jamais croisé le chemin d'Eileen. Elle s'est approché de moi, ses cheveux roux rassemblés en un drôle de chignon, portant une chemise qui appartenait surement à son père et une paire d'énormes lunettes similaires aux miennes posées sur son nez. «Shakespeare, une vrai perte de temps», les seuls mots qui ont échappé sa bouche. J'ai ri, elle a ri et nous ne nous sommes plus jamais quittés. Nous marchions main dans la mai, nous regardions des films stupides en noir et blanc, nous passions des journées à lire sans nous adresser la parole mais cela n'avait pas d'importance parce que nous étions /ensemble/. Puis les choses ont changé et pendant quelques mois, j'ai cru ressentir quelque chose de nouveau pour Eileen, je ne la trouvais pas particulièrement attirante malgré ses cheveux magnifiques et son visage malicieux mais nous étions si connectés, si parfaits ensemble que j'ai cru que c'était ça l'amour. Alors j'ai commencé à réfléchir et à me demander si Eileen et moi étions supposés nous mettre ensemble, si elle devait devenir ma petite-amie bien que cette idée me dégoutait légèrement au fond de moi. J'ai attendu un an et demi, j'avais encore seize ans, elle venait d'en avoir dix-sept. Nous étions allongés sur mon lit, ma main dans sa longue chevelure, j'observais ses boucles rousses, elle fredonnait une chanson qui passait à la radio quand je l'ai dit, très sérieusement, sans aucune hésitation ; «Je suis amoureux de toi». Ce fut comme notre première rencontre, elle a ri, de ce rire étincelant, un peu moqueur, détestablement bruyant mais si communicatif que je me mit à rire aussi. Une fois calmée, Eileen m'a regardé et a planté ses lèvres sur les miennes. Une seconde de confusion et je la repoussait sans trop savoir pourquoi, ce baiser n'avait ni sens ni goût et m'avait fait plus peur qu'autre chose. «Tu vois où je veux en venir ?» Eileen m'a murmuré avant de reposer sa tête sur mon torse tandis que je me remit à caresser ses cheveux sans trop comprendre ce qu'elle avait essayé de me dire.
Chapitre Trois.
Eileen et moi nous partagions la même passion pour l'écriture, elle était presque aussi douée que moi et pendant notre dernière année de lycée, nous avons commencé à changer et à traîner de plus en plus dans les endroits sombres de notre ville. Nous nous enfermions souvent dans ce pub un peu mal famé où nous échangions conseils et dernières créations autour de dizaines de litres de mauvais café et d'innombrables cigarettes. J'ai apprécié cette année, mais quand on a entre dix-sept et dix-huit ans et qu'on a passé toute sa vie dans la même ville sans avoir eu la moindre chance d'explorer autre chose que le sud de son pays natal, il est parfois normal de se sentir enfermé, d'étouffer, de ne plus avoir la force de traverser des rues que l'on connaît par cœur. Même la personne que j'aimais le plus au monde n'y pouvait rien alors après avoir eu les résultats de nos examens, elle m'a laissé partir et c'est durant ce voyage que j'ai compris les quelques mots qu'elle m'avait murmuré des mois plus tôt.
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Je venais d’avoir dix-huit ans, et je parlais déjà bien le français après avoir consacré toute ma dernière année de lycée à l’étudier plus sérieusement et c'est pour cela que j'ai choisi de partir à Paris. Je m’en souviens très bien, je suis parti ce dimanche de juin. Parti pour m’aérer la tête, découvrir ce pays dont on parlait tant. Là-bas, les gens étaient surpris d’entendre mon nom un peu spécial, de voir mon look un peu spécial, ma façon d’être un peu spéciale mais «j’étais anglais» après tout. J’ai étudié la langue pendant les trois premiers mois, transformant mes rudiments en bases solides et je me suis intéressé de près à la littérature. Classique, tout d’abord. Passant d’Hugo à Camus, tout en lisant quelques pièces de Molière ainsi qu’une ou deux thèses de Descartes. Puis, un jour, alors que j’étais dans le métro, j’ai aperçu mon plus beau souvenir de ce voyage, ça je ne le savais pas encore, certes, c’était pour le moment seulement un jeune homme brun qui lisait un livre. Les jambes croisées, renfermé sur lui-même, comme s’il voulait que personne ne le remarque. Pourtant moi je l’ai remarqué tout de suite. Le livre qu'il tenait aussi. Titre intéressant, «Nouvelles sous ecstasy». Je me suis assis en face de lui et commençai à observer du moindre clignement de paupière. Je me prit à le trouver presque aussi fascinant que l'étaient mes amies et plus particulièrement Eileen, ne pouvant m’empêcher de me mordre les lèvres quand il lécha son doigt pour tourner la page de son ouvrage déjà bien usé. C'est là que j'ai compris que je le trouvais beau. Ce n'était pas la même beauté que celle d'Eileen, c'était encore plus beau. L'inconnu décrochait de temps à autres le regard de son livre pour voir si j'était toujours là, il était probablement effrayé, qui ne le serait pas. Quatre stations plus tard, je le vis s’apprêter à descendre. Je ne me souvenais même plus où j’allais et ainsi, me levait à mon tour. Je l’ai suivi, jusqu’à la sortie. Quand enfin il s’est retourné, l’air excédé, et m’a détaillé de haut en bas, avec ce regard qui disait long sur ce qu'il pensait de moi. Je n’ai pas compris ce qu’il m’a dit, mais ça m’avait l’air plutôt vulgaire, vu le ton qu’il a pris. Lui qui paraissait si doux, les gens ne sont pas toujours ce que l’on croit. Mais ce n'est que plus tard que j'ai appris que je ne m'étais pas vraiment trompé. Je ne parle pas encore très bien le français. Voilà ce que j’ai répondu. Ou plus exactement «Je parle mauvais français». Je tremblais, incapable de prononcer un autre mot, furieusement cherchant mon paquet de cigarettes dans mon sac histoire de me calmer mais malheureusement pour moi, mon carnet se retrouva au sol. Mes notes éparpillées, mes dernières nouvelles s'en allant au gré du vent. Je me baissais rapidement pour sauver le maximum et remarquais que l'inconnu était en train de ramasser les quelques pages qui étaient tombées à ses pieds. Ou plus exactement, il était en train de lire un essai que j'avais écris il y a un an ou deux. Je sentis mes joues s'empourprer et je murmurais en anglais que j'avais écrit cela quand je n'étais qu'un stupide enfant. Cela ne me ressemblait pas, dénigrer mon art. Le jeune homme n'eut pas l'air de mon avis, il m’a simplement tendu mes pages, son livre, avant de dire que j’avais parfaitement raison et qu’il s’appelait Léo. J’ai à peine eu le temps de dire mon prénom que Léo s’éloignait en riant. Je suis resté là, immobile, muet. Qu’est-ce qu’il venait de se passer ? C'était comme une rencontre divine, deux dans une vie, cela commençait à faire beaucoup. Pourtant, celle ci était différente. Regardant l'ouvrage qu'il m'avait tendu. J’ai senti la couverture. Elle avait encore l’odeur du parfum de son propriétaire. Fahrenheit, sans aucun doute. Très bon choix, un de mes préférés. Je feuilletais l’ouvrage avant de m’asseoir sur le banc le plus proche et de m’y plonger. Je suis rentré dans le petit studio que je louais seulement à la nuit tombée. Quand il faisait trop noir pour lire. J’ai continué, jusqu’à terminer ce chef d’œuvre. L'auteur de ces petites nouvelles avait trouvé bonne l'idée de se bourrer de substances illicites avant d'écrire ce qui rendait chaque association de mots unique, chaque tournure de phrase psychédélique et j'adorais ça. Ce n'était pas la grande littérature que j'avais l'habitude de lire, loin de là mais à la fin de la nuit, j'avais déjà dévoré le livre deux fois et je sentais que j'avais appris quelque chose, mon passage préféré restant la page cinquante-huit, où Léo avait griffonné son numéro de téléphone.
Chapitre Quatre.
Il aura suffit d'un livre et d'un numéro de téléphone et je m'oubliais totalement. J'appelais Léo le lendemain, il m'amenait boire un verre le soir-même, nous discutions en franglais, il m'apprenait qu'il avait vingt ans et qu'il étudiait les lettres à la Sorbonne qui était, d'après ce que j'avais lu sur Paris avant de venir, une université extrêmement prestigieuse. C'est au cours de cette soirée que je goûtais pour la première fois aux plaisirs de Molly, depuis je ne m'en suis jamais séparé, seulement, je m'offre désormais ce petit bonheur uniquement quand j'écris. Léo l'a posée sur ma langue et je découvrais un monde nouveau à travers mes pupilles dilatées, mon cerveau était éveillé mais dans une sorte de bulle, de brouillard et je décidais de sortir mon carnet et de poser quelques mots sur une page blanche, à titre d'expérience tandis que Léo m'observait, un petit sourire sur son visage d'ange. La première nouvelle sous ecstasy que j'ai écris s'appelait Fate and Fog. Il y avait des phrases en anglais, d'autres en français, mes sentiments, l'environnement, l'état second dans lequel je me trouvais, je décrivais tout. Ce fut après l'avoir lu que Léo me prit par la main et m'attira à l'extérieur du bar surpeuplé où nous nous trouvions. Alors oui, j'avais certes dix-huit ans mais je n'avais ressenti l'urgence de me laisser aller au plus simple des plaisirs, dans mon esprit, je me considérais comme quelqu'un d'à part, qui n'est pas intéressé par les sentiments ou par toutes autres sortes de contact intime mais apparemment, c'était uniquement parce que je n'avais pas encore fait la connaissance de Léo Ducroisy. Cela va sans aucun doute paraître savoureusement cliché, mais j'eus pendant quelques instants l'impression de me sentir entier, vivant. Des sensations nouvelles traversant tout mon corps, lui pressé contre moi, ce fut comme si je n'était plus la même personne, comme si je m'étais perdu en route, comme s'il me montrait qui j'étais, comme si je me rencontrais enfin.
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J'aimerais prendre quelques instants pour parler de la relation que j'avais avec Léo. Après cette nuit, nous avons commencé à nous voir de plus en plus jusqu'à ce qu'il vienne habiter chez moi, désirant passer le plus de temps possible avec moi étant donné que je devais retourner à Reading dans moins de six mois. Nous sortions peu et j'oubliais très vite ma longue étude de la littérature française, me concentrant sur ce que j'avais toujours voulu faire, écrire un livre. Mes journées étaient simple, je me réveillais aux environs de midi et préparait quelques litres de café, Léo sortait de la chambre quelques minutes après moi et, tout deux adeptes des confortables silences, nous commencions à échanger quelques mots uniquement une heure ou deux après notre réveil. Le reste de la journée était simple, nous vivions sur notre lit, moi tapant sans m'arrêter sur mon ordinateur, les substances décuplant mon inspiration et lui à mes côtés, fascinés par la vitesse de mes doigts choisissant les lettres sur le clavier. Nous n'étions plus que ce drôle de couple silencieux et nonchalant, porté par nos vieux Cds et la confusion perpétuelle qu'était notre relation. J'aimais tant ces journées qui se ressemblaient toutes, enfin je partageais avec la gente masculine, quelque chose qui m'était inconnu jusque ici et ce fut d'ailleurs la dernière fois que je renouais ce genre de lien avec un homme. En trois mois, j'avais terminé mon ouvrage. Trois-cent belles pages dans lequel j'exprimais d'innombrables réflexions sur l'existence à travers un personnage double de moi-même. Je ne sus jamais ce qu'en avait vraiment pensé Léo, enfin, disons que je ne l'ai jamais entendu, cela ne lui ressemblait pas, les longs discours de félicitations. «Magnifique», en français évidemment, aura suffit. Trois mois plus tard et je devais m'en aller, nous avions décidé de ne pas garder contact, de nous rappeler uniquement des bons souvenirs, de ne pas essayer quelque chose qui n'aurait aucun sens sans le minuscule appartement. Je n'ai jamais revu Léo Ducroisy, tout cela date d'il y a bientôt dix ans et bien que je me sois remis de cette séparation quelques semaines après mon retour en Angleterre, me voilà encore en train de parler de lui et de son impact sur ma vie.
Chapitre Cinq.
A mon retour en Angleterre, j'ai retrouvé le seul et unique amour de ma vie, Eileen. Il était temps pour nous de décider si nous allions aller à l'université et la réponse ne se fit pas attendre, nous avons choisi York parce que c'était loin de chez nous et très joli. J'ai continué à étudier les langues ainsi que les lettres, le livre que j'avais écrit toujours posé dans un coin de mon bureau, je me promettais de l'envoyer à un éditeur après avoir terminé mes études. Ces années d'université furent très enrichissantes pour quelqu'un qui aime tant la culture comme moi, je ne parlais pas de mon voyage à Paris à Eileen, c'était un souvenir très personnelle que je ne me voyais partager avec personne, pas même avec ma meilleure amie, ce qui peut paraître presque égoïste mais chacun sait que je le suis un peu. Elle et moi étions retombé dans cette petite routine que nous partagions au lycée, les bars mal famés, les vieilles machines à écrire, les vêtements dénichés au fin fond d'une friperie, les éclats de rire et le trop plein d'affection. Nous avions tout les deux des notes excellentes malgré notre nonchalance évidente et je me sentais chez moi à York, loin de cette ville du sud qui m'étouffait et m'avait fait traverser la mer. Autant dire que tout allait pour le mieux dans cette vie sans rebondissements que je menais, je souriais de plus en plus et avait laissé tomber cette drôle de vision de la vie que j'avais quand j'ai écris mon livre, je n'avais presque plus besoin de Molly pour stimuler mon inspiration et je considérais même l'éventualité de ne jamais envoyer mon manuscrit à un éditeur comme je l'avais promis auparavant. Cependant, rien n'est éternel et comme on aurait put s'en douter, ce bonheur ne dura pas et je fut bientôt forcé de faire face à un terrible événement. Un départ, la fin d'un chapitre de ma vie. Eileen et moi avons enfin terminé nos études et le soir même, elle m'annonçait son départ. «Wanderlust», ce mot fut sa seule explication. Une envie de voir le monde. Je ne put qu'approuver malgré l'énorme boule dans ma gorge et c'est à cet instant que j'ai compris à quel point cette jeune femme comptait pour moi. En quelques semaines et j'avais un rendez-vous chez un éditeur méconnu et retrouvé mes vieux démons.
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Je ne sais pas pourquoi mais l'éditeur a décidé que mon livre valait la peine d'être imprimé. «Thoughts.» est sorti en librairie le jour de mes vingt-quatre ans et a remporté un succès très mitigé. Enfin, un succès, disons plutôt que les amateurs de littérature d'Angleterre se sont un peu battus sur le vrai sens de l'ouvrage, certains m'appelaient 'génie' d'autres 'blasé' ou simplement 'stupide'. Pendant quelques mois, je fus la cause de nombreuses disputes à coup de vocabulaire soutenu et de métaphores improbables dans la presse littéraire et lire tout ces journaux me donna envie d'écrire à mon tour. Je déménageais à Londres et commençait à envoyer quelques articles par ci par là et c'est comme ça que j'ai trouvé le métier qui me convenait le plus, moi qui aimait l'indépendance, je décidai de devenir pigiste, journaliste free-lance si vous préférez. J'envoie mes articles aux journaux et ils choisissent ou non de les publier -souvent c'est le cas-. Les lecteurs aiment mon honnêteté, à quel point je suis parfois détestable avec des gens souvent plus talentueux que moi et ça me plaît. Je soignais le départ de mon âme sœur avec des mots crus et presque blessants à l'égard de musiciens, réalisateurs, auteurs... Plus je m'épanouissais dans ma vie professionnelle et plus je sombrais dans une sorte de tourbillon qui m'empêchait de vivre correctement, de rencontrer de nouvelles personnes, d'oublier -ne serait-ce qu'un petit peu- la vie que j'avais avec Eileen. J’avais vingt-quatre ans, des capacités intellectuelles hors du commun, une confiance totale en moi-même mais que sont toutes ces choses si le bonheur n’y est pas ?
Chapitre Six.
Cela fait bientôt quatre ans maintenant. J'ai presque trente ans, j'ai grandi mais je n'ai pas changé. J'ai réappris à sourire et Eileen et moi avons gardé contact, la distance ne me paraît plus si grande à présent. Des lettres manuscrites, des centaines de lettres manuscrites que nous nous envoyons toutes les deux semaines. Elle vit dans l'Oregon désormais, un endroit qui d'après elle ne me plairait pas du tout. J'aime mon Angleterre et les Etats-Unis ne m'ont jamais vraiment tentés c'est pour cette raison que je n'ai jamais pensé à aller lui rendre visite. En quatre ans, j'ai écrit deux autres livres, «Pond» qui est le récit d'un homme qui vient chaque semaine peindre un tableau de l'étang qui se trouve près de chez lui et «Double-Decker» une sorte d'autobiographie déstructurée sur ma vie à Londres, une page explique une situation dans laquelle je me suis trouvé et la page d'en face décrit les pensées qui ont traversées mon esprit à cet instant. Mes livres sont étranges et ils divisent toujours autant les critiques ce qui me fait toujours autant rire. J'ai repris ma vieille habitude pour écrire et je me demande bien ce qu'ils en penseraient, je passerais sans aucun doute encore plus pour un écrivain sans intérêt.
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C'est pour une convention que je suis allé pour la toute première fois à New-York, il y a six mois. C'était à Brooklyn et je ne pensait pas trouver un endroit plus beau que n'importe quel recoin de l'Angleterre et pourtant c'est arrivé. Il y avait tant de choses à voir, tant de choses que je n'avais jamais vu et une semaine ne me suffit pas pour tout découvrir. En rentrant à Londres, une idée commença à germer dans ma tête. Je regardait autour de moi, mon appartement me semblait tout à coup très petit, je n'écrivais plus autant d'articles et ceux que j'écrivais n'avaient plus la virulence qui avait contribué à mon petit succès. J'attendais quelque chose de nouveau, un signe, la confirmation qu'il fallait que je parte. Et puis j'ai reçu une lettre. «PS:Je déménage à Philadelphie!». Ce simple Post Scriptum venait de décider de mon avenir. 'Philly' n'est qu'à environ deux heures de route de la Grosse Pomme. 3500 kilomètres devenus 100. Un moyen de satisfaire deux de mes désirs. Je n'hésitais plus et commençait à préparer mon départ.
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Je suis parti un dimanche de juin, comme dix ans auparavant. J'habite à New York depuis un mois maintenant mais je n'ai toujours pas vu Eileen et elle n'a pas l'air de remarquer que mes lettres arrivent plus rapidement. J'exerce toujours le même métier, je suis toujours la même personne, j'ai seulement l'impression de respirer à nouveau, j'écris un nouveau livre en ce moment, nouveau livre qui devrait sortir plus tard cette année. J'essaye actuellement de me faire un nom dans cette ville, de regagner l'once de popularité que j'avais en Angleterre mais surtout je suis heureux. Je n'ai plus envie de m'enfermer dans une pièce de 10m² pour écrire, rien de plus beau que la terrasse d'un café au milieu de centaines gens qui ont étrangement toujours l'air pressés.
Dernière édition par Ezra D. Turner le Jeu 25 Juil - 1:28, édité 4 fois
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Sujet: Re: EZRA DALLON ▬ whatever people say i am, that's what i'm not. Mer 24 Juil - 2:03
ton pseudo ne m'est pas inconnu
Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: EZRA DALLON ▬ whatever people say i am, that's what i'm not. Mer 24 Juil - 2:07
Je vois ce pseudo partout sur Bazzart, ça doit être de là que tu le connais aussi Margaux
J'adore ton titre Ton avatar, et le groupe que tu as choisi Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: EZRA DALLON ▬ whatever people say i am, that's what i'm not. Mer 24 Juil - 2:25
Dylan Je t'ai fait des avatars (Paquin) y'a genre un mois ou deux c: Hanne Merci J'ai pas encore décidé du grouuuuupe !
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Sujet: Re: EZRA DALLON ▬ whatever people say i am, that's what i'm not. Mer 24 Juil - 2:26
Bienvenue
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Sujet: Re: EZRA DALLON ▬ whatever people say i am, that's what i'm not. Mer 24 Juil - 2:33
Ezra D. Turner a écrit:
Dylan Je t'ai fait des avatars (Paquin) y'a genre un mois ou deux c:
ah oui effectivement bazzart est un ami précieux
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Sujet: Re: EZRA DALLON ▬ whatever people say i am, that's what i'm not. Mer 24 Juil - 2:43
Y'a absolument aucun souci, prends ton temps pour te décider, pour le groupe, et n'hésite pas d'ailleurs, si tu as besoin qu'on éclaire ta lanterne
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Sujet: Re: EZRA DALLON ▬ whatever people say i am, that's what i'm not. Mer 24 Juil - 4:38
OMG! J'adore ton avatar Doctor Who!!!!
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: EZRA DALLON ▬ whatever people say i am, that's what i'm not. Mer 24 Juil - 8:21
Bienvenue sur le forum
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Sujet: Re: EZRA DALLON ▬ whatever people say i am, that's what i'm not. Mer 24 Juil - 9:46
Bienvenue Je kiffe le choix de l'avatar
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Sujet: Re: EZRA DALLON ▬ whatever people say i am, that's what i'm not. Mer 24 Juil - 11:00
Bienvenue parmi nous.
Cheyenne L. Pearson
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Sujet: Re: EZRA DALLON ▬ whatever people say i am, that's what i'm not. Mer 24 Juil - 11:44
JE T'AIME. voilà c'est tout ce que j'ai à dire (quoi que, la blonde n'est pas entièrement d'accord )
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Sujet: Re: EZRA DALLON ▬ whatever people say i am, that's what i'm not. Mer 24 Juil - 11:58
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: EZRA DALLON ▬ whatever people say i am, that's what i'm not. Mer 24 Juil - 12:22
Sujet: Re: EZRA DALLON ▬ whatever people say i am, that's what i'm not. Mer 24 Juil - 12:47
L'avatar et le pseudo
Bienvenue
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Sujet: Re: EZRA DALLON ▬ whatever people say i am, that's what i'm not. Mer 24 Juil - 12:52
D'après les commentaires de No' & Marie je sais maintenant pourquoi le pseudo me disais autant quelque chose
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Sujet: Re: EZRA DALLON ▬ whatever people say i am, that's what i'm not. Mer 24 Juil - 13:06
bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: EZRA DALLON ▬ whatever people say i am, that's what i'm not. Mer 24 Juil - 13:11
Dylan L. James-Cooper a écrit:
D'après les commentaires de No' & Marie je sais maintenant pourquoi le pseudo me disais autant quelque chose
*paumée de la vie xD* Je plussoie Kitty en tout cas, j'aime l'idée de la playlist à écouter en lisant ton histoire
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Sujet: Re: EZRA DALLON ▬ whatever people say i am, that's what i'm not. Mer 24 Juil - 15:26
bienvenue ici & bon courage pour ta fiche si tu as des questions n'hésite surtout pas & si tu as le temps tu peux passer sur la chatbox pour te familiariser avec les membres.
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Sujet: Re: EZRA DALLON ▬ whatever people say i am, that's what i'm not. Mer 24 Juil - 17:58