Sujet: (éléanor) + i remember years ago Sam 24 Aoû - 23:08
FEAT. LEIGHTON MEESTER
Eléanor Callie-Jade Lafontaine
25 ans → Née à Monaco le 21 août 1988 → étudiante dans la mode, stylisme célibataire → hétérosexuelle → membre des Populars.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Eléanor est le genre de fille qui trompe l'oeil: au delà de ses apparences de "sainte nitouche" se cache en réalité une fille au mauvais caractère qui ne se laisse pas faire. De plus sa beauté ne laisse personne indifférent. Elle utilise d'ailleurs cet atout comme arme pour arriver à ses fins. De sa longue chevelure brune et de ses yeux marrons pétillants, un seul sourire peut mettre les hommes à ses pieds. Et pourtant, derrière ce sourire se cache une douleur profonde qui la suite depuis des années. Beaucoup de personnes la respectent pour ça: elle sourit quotidiennement, et ce, même dans les moments les plus terribles. Ce petit être remarquable ne mesure qu'un mètre soixante-cinq pour cinquante-deux kilos. Autant dire qu'elle est loin d'être en surpoids. Disons que la nature l'a bien gâtée. Cependant une chose la complexe: sa poitrine. Elle la trouve bien trop petite à son goût et elle a déjà songé à se la faire refaire. Mais ça ne reste qu'une idée, jamais elle viendra à passer à l'acte. Ce n'est qu'un petit détail après tout, puisqu'elle a une silhouette bien dessinée. Elle n'a d'ailleurs aucun mal à s'habiller. Sur le plan vestimentaire, Eléanor est carrée. (normal quand on veut faire des études de stylisme) Elle est toujours en accord avec la mode actuelle -bien qu'elle aime toujours y rajouter sa touche personnelle pour se démarquer des autres. Elle a une petite préférence pour les robes. Vous pouvez être sur qu'au moindre petit rayon de soleil, elle sera vêtue d'une robe, ou bien d'une jupe mettant en valeur ses belles jambes fines. Elle se sent plus à l'aise, légère et libre dans ses mouvements. Pourtant, un jeans lui va très bien aussi, surtout quand celui-ci moule bien ses petites fesses. Elle aime plaire, comme toute femme. Vous la verrez plus souvent avec des talons hauts qu'avec des chaussures plates. N'étant pas très grande, elle veut pouvoir le paraître en trichant. La brunette possède plusieurs tatouages: un au niveau de la nuque où il est écrit "never back down". Cette phrase veut dire beaucoup pour elle. Surtout en lien avec son père. Elle se l'est offert pour ses 18 ans à la mémoire de son père. Et elle en a un aussi sur la face intérieure gauche du majeur de sa main droite reprenant le signe infinité. Elle a dans ses projets d'en faire de nouveau un derrière l'oreille, toujours en restant dans des endroits discrets. Elle a plusieurs mimiques qui peuvent la trahir: lorsqu'elle est attirée par quelqu'un, elle se mord sans cesse la lèvre inférieure; lorsqu'elle se sent mal à l'aise, elle gesticule ses orteils; lorsqu'elle est sur les nerfs elle balance le pied. Eléanor porte au cou une chaîne qui a beaucoup de valeur à ses yeux depuis ses huit ans. Cette chaîne a pour médaillon un coeur où est gravé son prénom. C'est son père qui le lui avait offert quelques mois avant sa mort. Depuis, elle ne s'en sépare jamais, et même lorsqu'elle décide de mettre autre chose autour de son coup, elle l'emmène avec elle dans une cachette bien à elle pour ne pas le perdre.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Tout le monde ne la connait pas forcément de la même manière. Certains vous diront que c'est une fille gentille au coeur d'or pendant que d'autres vous la décriront comme quelqu'un d'hautaine et de garce. Ce phénomène est tout à fait explicable: Eléanor est ce genre de personne à la double facette. Elle peut tout aussi bien être adorable, que méprisable. Il ne vaut mieux pas le chercher, et choisir le bon camp. Pas de pitié avec ses rivaux: tout y passe! De nature elle est très gentille et a vraiment le coeur sur la main. Il n'y a pas plus généreuse qu'elle. Elle aime donner, sans pour autant attendre quelque chose en retour. Toujours là pour ses proches, elle a les mots pour remonter le morale. Elle est d'ailleurs particulièrement douée pour dire des conneries. A chaque situation elle trouve quoi dire pour la tournée à l'humour. Mais parfois, elle peut avoir un humour noir, ce qui ne plait pas toujours à tout le monde. Elle peut même en venir à blesser sans le vouloir. Ça sort tout seul, sans mauvaise intention et beaucoup le lui ont déjà reproché. Elle aime faire rire les gens, ça lui procure un plaisir personnel. La brunette a un caractère fort. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, et gare à ceux qui oseront se mettre au travers de son chemin. Elle n'aime pas la concurrence. Comparable à une bombe à retardement, elle peut exploser à tout moment lorsqu'on la provoque. Elle est douée pour lancer des regards noirs et dire des choses qui pourraient rendre ses rivaux mal à l'aise. Elle aime être celle qui contrôle la situation dans ces cas-là. Pas question pour elle d'être la victime. Elle est capable d'encaisser beaucoup de chose, mais il y a un moment donné où son seuil de tolérance est limité. Les pics par-ci, les pics par-là, elle s'y connait. Si besoin est, elle peut même devenir manipulatrice. Tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins. Elle dit tout haut ce que les autres disent tout bas. Mais s'il y avait un défaut à lui reprocher en particulier c'est le fait qu'elle soit influençable. Elle n'est pas apte à pouvoir se ranger dans le bon camp de elle-même. Quand il s'agit de faire un choix, c'est une pure indécise malgré qu'elle soit ambitieuse. La tête pleine de projets, Eléanor n'a jamais manqué d'imagination. Elle croque la vie à pleine dents et ne manque jamais de profiter de chaque instant qui passe. Elle est toujours souriante, et ce même lorsque ça ne va pas. Elle n'aime pas montrer ses peines et ses douleurs. La mort de son père l'a beaucoup aidé dans le contrôle de ses émotions. Elle ne veut pas qu'on s’apitoie sur son malheur, elle n'a pas besoin de pitié ou quoi que ce soit. Elle est débrouillarde depuis toujours. Elle est très vite devenue autonome. Elle est courageuse et n'a pas peur de ce qu'est fait demain. Elle fonce droit devant elle, sans se poser de question. Elle trouve que c'est une perte de temps de peser le pour et le contre. Et même si elle s'est souvent cassé la gueule, elle a toujours réussi à se relever. Elle est cependant toujours restée méfiante. Elle est loin de donner sa confiance facilement. Malheureusement, elle est du genre à très vite s'attacher aux gens. Lorsqu'elle ressent quelque chose pour quelqu'un, elle préfère le cacher que le montrer. Elle reste assez mystérieuse sur ce point. Voilà pourquoi sa divise est "no love, just sex". Elle collectionne les hommes. Rares sont ses exs petits amis. Peut-être est-elle parfois trop gourmande? (Et dans tous les sens du terme elle l'est) Elle n'a pas pour autant un coeur de pierre, mais elle n'aime pas être la "faible" dans les histoires d'amour. Trop souvent elle l'a été dans le passé, qu'aujourd'hui elle en est venue à cacher ressentis. Elle a déjà eu quelques petites infidélités. Eléanor aime plaire au sexe opposé. Elle aime aussi résister à la tentation, et se laisser désirer. Par contre, elle n'en est jamais venue à jouer avec les sentiments. Elle ne voudrait pas qu'on le fasse avec elle. Elle a parfois du mal à garder les pieds sur terre. Elle est plutôt rêveuse, à imaginer des licornes aux arcs-en-ciels. Surement doit-elle tenir ça de son père qui lui promettait toujours ciel et terre.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Laurie, plus connue sous le nom de "tasty.paprika" sur le web, et je vais avoir 18 ans. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Je connais ce forum depuis des années sais-tu. Je fais mon grand retour après un peu plus d'un mois d'absence. Je ne pouvais pas plus attendre, donc je fais mon come back en passant de AshGreen et Queen Meester. (big up à ce qui me reconnaîtront) ★Ce personnage est-il un double compte ? → Non mon capitaine. ★Présence sur le forum → Everyday, en toute logique. ★Personnage inventé ou scénario ? → Scénario du beau Nate. ★Crédit images →(c) bazzart (c) tumblr
Mon exemple de RolePlay:
→ « Raleigh, je sors faire mon jogging, je reviens dans deux heures au plus tard! » Au moins elle ne pourra pas dire que je ne l'ai pas prévenue que j'étais partie. Je pense l'avoir crié suffisamment fort pour que de là elle où elle était, elle puisse m'entendre. J'avais juste eu le temps de déposer un baiser sur le front de sa petite fille qui se frottait les yeux du à un réveil brutal, que j'avais déjà quitté les lieux. « Et depuis quand tu fais du jogging toi? » Je ne sais pas pourquoi, mais je l'attendais cette question. Je ne pouvais rien lui cacher, et encore moins quand il s'agissait de faire du sport. « Et oui ma vieille, y en a qui prennent de bonnes résolutions! Tu devrais en faire pareil d'ailleurs. » Je n'insinuais rien du tout. Je la taquinais, comme toujours. Notre amitié fonctionnait ainsi; on se lançait des pics, mais toujours gentiment. « Toi, tu tiens pas à ta vie! » Je commençais à me dire que cette phrase était sa préférée. A chaque fois, elle me la sortait. Et du coup, à chaque fois, moi je lui répondais la même chose. « Moi aussi je t'aime. » C'est sur ces dernières paroles paroles que j'avais refermé la porte. Le temps était encore agréable. Pour un mois de février, les températures n'étaient pas si froides que ça, sachant qu'on avait déjà vu pire à New-York. Le vent restait frais malgré tout, mais ne me dérangeait pas pour autant. J'avais tout même sortit une tenue adéquate et chaude. Marchant en direction du Central Park -oui, je ne voulais pas directement me mettre à courir- j'attachais mes cheveux en faisant une queue haute afin de ne pas être dérangée par telle ou telle mèche me camouflant la vue. Si ma notion du temps et bonne, j'avais mis une bonne vingtaine de minutes de marche avant d'enfin arriver face au portail représentant l'entrée du parc. Il y avait d'ailleurs déjà pas mal de monde. Le cadran de ma montre n'indiquait que neuf heures douze précisément. Il y en avait pour tous les goûts! Celle qui avait particulièrement attiré mon regard et m'avait fait sourire était la petite vieille madame assise sur son banc qui semblait épanouie à l'idée de nourrir la foule de pigeons qui l'entourait. Elle lançait des mies de pain à répétition, alors qu'à chaque fois, un nouvel oiseau venait s'ajouter à l'assemblée. C'était un cadre digne d'un passage toujours assez comique que l'on voit dans certains films: la fameuse femme aux pigeons. Mais personnellement, je n'osais pas trop m'aventurer par là au risque de me ramasser un missile de pigeon -si vous voyez ce que je veux dire.
A peine avais-je fais quelques pas au sein du parc, que l'idée de courir ne me plaisait plus tant que ça. Mais il fallait, alors avec un peu de motivation mentale, j'ai commencé à me mettre à faire mon jogging et d'enfin passer à la vitesse supérieure. J'étais pas vraiment motivée aujourd'hui, mais il fallait bien entretenir un peu son corps. Une gourmande quand même se devait de faire tout pour gagner un corps parfait, tout en se faisant plaisir sur certains gâteries. Ce jogging matinal, je ne l'appliquais que depuis deux mois. J'avais eu soudainement cette idée d'aller courir le matin deux fois par semaine, de quoi faire un peu de sport, grosse payasse comme je suis. J'en étais même venu à compter jusqu'à vingt dans ma tête avant de me mettre en route. Et c'est les écouteurs dans les oreilles que mon jogging avait commencé. On pouvait voir mes lèvres bouger en fonction de la musique qui défilait. Oui, j'étais en fait entrain de chanter, dans ma tête évidemment. Je ne voulais pas non plus nuire les autres personnes de ma voix perçante. Je chantais tellement mal que j'aurai été capable de vider le parc en une simple petite minute. N'importe quelle note qui sortait de ma bouge était une torture. Alors il valait mieux pas que j'ouvre ma boîte à musique, ailleurs que lorsque je suis sous la douche.
Une heure. Je venais de courir une heure sans même m'arrêter. J'étais plutôt fière de moi, n'étant pas très sportive. Mais cette heure m'avait complètement ramollie. Je ne sentais plus mes mollets, et je devais surement être rouge comme une tomate. C'est pour ça que je m'étais aussi vite empressée d'aller m'assoir sur le premier banc qui se présentait dans mon champ de vision. Il fallait absolument que je me repose un peu et reprenne des forces. Je n'avais jamais autant couru sans m'arrêter. Mais il fallait que je devienne un individu idoine au sport. C'était limite si des "clapclapclap" ne se retentissaient pas dans ma tête, en guise d'applaudissements imaginaires. A croire que je devenais schizophrène.
Dernière édition par Eléanor C-J. Lafontaine le Mar 27 Aoû - 0:52, édité 19 fois
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Sujet: Re: (éléanor) + i remember years ago Sam 24 Aoû - 23:08
Well... It's my story...
21 aout 1988, Monaco. Je suis née à cette date précise en plein après-midi sous un soleil estival. La famille Lafontaine -très connue dans Monaco- venait de s'agrandir et de concrétiser leur couple d'une certaine manière. Je suis la preuve humaine de l'amour de mes parents. Je suis issue d'un père gérant d'un hôtel cinq étoiles situé en plein centre de la principauté, et d'une mère faisant carrière dans le show-biz. On peut dire que j'ai atterri là où on ne manque de rien, là où l'argent n'est pas un problème mais plutôt une solution. J'ai eu une enfance heureuse, celle que toute petite fille rêverait d'avoir. Mais ce n'est pas pour autant que j'ai été une fille pourrie gâtée. Je n'ai pas été élevée de cette manière, avec des caprices satisfaits. Pour eux, l'argent n'était que secondaire. J'ai toujours eu des parents présents, là pour leur petite fille chérie. Je suis la seule de la famille, alors il n'était pas question pour eux de toucher à la prunelle de leurs yeux. C'est surtout mon père qui avait un oeil sur moi et qui a toujours surveillé mes moindres faits et gestes de très près. Il était mon meilleur ami, celui à qui je pouvais tout dire et qui prenait le temps de me raconter une histoire tous les soirs pour m'endormir. Avec ma mère aussi j'étais assez complice. Elle a toujours été mon modèle, aussi bien sur le plan physique que sur le plan personnel. On était une famille heureuse et unie. On était vraiment une famille en or qui brillait de mille feu. Mais aujourd'hui cette belle époque est révolue, et ce depuis que j'ai l'âge de huit ans.
novembre 1993, Australie. Un voyage parmi tant d'autres. J'ai beaucoup voyagé durant mon enfance. Dès que mon père en avait l'occasion, il nous emmenait avec lui à ses voyages d'affaires en allongeant son séjour pour passer un maximum de temps avec nous. Mais celui en Australie était un peu plus spéciale, puisqu'il s'agissait d'un voyage que mon père avait organisé dans le seul but de passer des vacances ensemble loin du train-train quotidien. « Regarde Eléanor, il vient vers toi! » chuchota ma mère en pointant le kangourou qui s'avançait à petits rebonds vers moi pendant que mon père s'empressait de prendre des clichés de l'animal. « Allé, tends lui ta main ma puce » Toute fascinée de voir le kangourou, je lui tendais ma main délicatement en lui présentant la nourriture alors qu'il reniflait l'odeur de la chose. Mon père immortalisait ce moment, tout aussi excité que moi. Je avais quatre ans à cette période et mesurait trois pommes. Le kangourou semblait immense à côté de moi, et pourtant il ne m'effrayait pas pour autant. Mais je tira une mine de dégou lorsque la bête s'empara de la nourriture, laissant un filet de bave sur ma main. Une expression qui poussa mes parents à rire. Alors même si ce moment semble banal dans son genre, c'est un instant qui me tient beaucoup à coeur. Nous étions tous les trois réunis, émerveillés par cet animal si étrange et à la fois fascinant. Mais c'est surtout le dernier souvenir spécial que j'ai de mon père en bonne santé.
12 avril 1994, Salle des fêtes, Monaco. En ce jour particulier, on fêtait les trente ans de ma mère. Pour l'occasion, mon père et moi avons organisé une fête surprise. Tout le monde était là: les amis de mes parents, la famille au grand complet, et même quelques personnes inconnues qui accompagnaient des invités. La salle de fête était bondée de personne et l'ambiance était au rendez-vous. Ma mère en avait eu les larmes aux yeux au moment où elle avait pénétré dans la salle et que nous nous étions mis à crier tous en coeur "Bon anniversaiiiiire". La fête battait son plein, tout le monde buvait, rigolait, mangeait, dansait, et je me rappel même que le frère de ma mère avait vomi sur l'un de ses cadeaux. « Dis-moi ma puce, tu n'aurais pas vu après ton père par hasard? » Je hochais de la tête en guise de réponse négative. Ma mère le cherchait depuis déjà plusieurs minutes, et aucun des invités ne semblaient l'avoir vu. Il avait disparu depuis déjà une bonne dizaine de minutes. Il était censé partir chercher le gâteau, mais on ne le voyait pas arriver. « Au secours, venez m'aider! » Ma mère avait crié tellement fort qu'on l'avait entendu malgré la musique qui défilait. A cet appel à l'aide, tout le monde avait arrêté ce qu'il était en train de faire et s'était empressé d'aller voir ce qu'il se passait. « Qu'est-ce qu'il s'est passé? » avait demandé un membre de la famille, affolée, pendant qu'un autre appelait les secours. Mon père était étalé à terre, inconscient avec un crin au niveau du crâne qui a surement du se faire au coup. « Je ne sais pas, il était déjà là quand je suis arrivée » Et à ce moment-là, personne ne se doutait de ce qu'ils allaient apprendre. La fête avait été clôturée avec cet accident. Les invités avaient gentiment regagnés leur domicile pendant que quelques personnes de la famille très proche nous tenaient compagnie. Les secours étaient arrivés très rapidement et avaient emmené mon père en ambulance jusqu'à l'hôpital. Il avait fait un malaise, mais les raisons étaient encore inconnues. Il allait être la cible de nombreuses analyses pour tenter de comprendre le pourquoi du comment. Ma mère était dans tous ses états. Moi, j'étais calme. A vrai dire, je ne savais pas comment réagir. Je ne réalisais pas l'ampleur des événements et n'était pas plus inquiète que ça. La seule chose qui me semblait juste à faire était de rassurer ma mère par mes câlins. « Qu'est-ce qu'il a papa? » avais-je dit de ma petite voix d'enfant, assise sur les jambes de ma mère qui attendait la venue du médecin pour savoir le résultats des analyses. « Je ne sais pas ma puce, mais je suis sur que ce n'est pas grave » Bizarrement, elle avait dit ça sans grandes certitudes. Mon père était toujours inconscient. La situation était donc prise au sérieux par les médecins. Et lorsque l'un d'eux s'approcha, ils s’escortèrent dans un endroit plus discret. La discussion avait bien duré une vingtaine de minutes. Ma mère était revenue les yeux rouges. Ça prouvait qu'elle venait de pleurer. Mes grands-parents -du côté de mon père- était restés près de moi pendant ce temps-là et attendaient de savoir à leur tour les résultats du médecin. « Alors? Qu'est-ce qu'il a? Il va bien? » demandèrent mes grands-parents inquiets. Les lèvres de ma mère se mirent à trembler, ayant du mal à faire sortir les mots « Les médecins lui ont diagnostiqué un... un cancer au niveau des poumons... » et elle se mit à pleurer de nouveau. "Cancer des poumons"... ce mot ne faisait absolument pas parti de mon vocabulaire, mais voyant l'état de ma mère je compris tout de suite que ce n'était pas une bonne nouvelle. « Il est réveillé... on peut aller le voir... »
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Depuis le diagnostic du cancer de mon père, notre vie avait prit un tout autre mode de vie. Personne ne savait comment il avait pu se choper cette saloperie. Il ne fumait pas, bien qu'il avait été fumeur durant son adolescence. Sa dernière cigarette remontait à ses dix-neuf ans, alors ça ne pouvait pas être un facteur. Ce cancer s'était naturellement développé, détruisant peu à peu ses poumons, et surtout sa santé. Il était déjà à un stade sévère, et s'il n'avait pas été pris en charge au plus vite, mon père n'aurait eu plus que quelques jours à vivre. Il avait accepté tous les traitements. Il restait fort, se battait contre la maladie. Il le faisait avant tout pour nous, car il ne voulait pas nous laisser. Il avait pourtant fallut discuter longtemps avec lui pour finir par le convaincre de lui faire prendre ces fichus médicaments, chimio et tout ce qui en suit. Mon père ne voulait pas paraître malade. Il voulait pouvoir continuer de vivre comme quelqu'un de normal, continuer à voyager, à travailler, à profiter. Il voulait tout simplement continuer d'avoir la vie qu'il avait d'avant et était bien décidé à ne pas laisser le cancer prendre les devants. Alors il se battait, jour après jour, encore et encore. Il gardait le sourire, ne baissait pas les bras, bien qu'avec le temps, son corps s'affaiblissait. Pourtant, ça nous faisait du bien de passer encore les mêmes moments qu'on partageait avec lui avant le cancer. Ca nous donnait l'impression, l'espace d'un instant qu'il allait bien, qu'il pétait la forme. Mais très vite, la réalité nous ramenait sur terre lorsqu'il se mettait à tousser ou que son teint virait au pâle. Plusieurs fois on avait eu l'espoir qu'il allait mieux. Les médecins eux aussi le croyaient, mais à chaque fois il rechutait et ses métastases se multipliaient. Sa vie était condamnée, et on le savait, mais on préférait l'ignorer...
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octobre 1996, Centre Hospitalier Princesse Grace. Mon père se plaignait déjà depuis plusieurs jours de fortes douleurs au niveau de la poitrine. Au début, on pensait ça normal, e n'était pas la première fois que ça lui arrivait. Ça se manifestait parfois, et puis plus rien. Mais cette fois, c'était plus sérieux, au point qu'il avait dû être hospitalisé d'urgence. J'avais neuf ans à l'époque et j'étais tout à fait consciente de ce qui se passait, et de la gravité des choses. J'avais vu mon père se rendre à l'hôpital mainte et mainte fois, alors je restais forte et croyais en lui. Au fond, je savais que la fin s'approchait. Il le savait aussi, mais il continuait de sourire. Ca faisait déjà plus d'une semaine qu'il était hospitalisé, et les médecins avaient dit qu'il n'était pas près de sortir. Tous les jours je venais lui rendre visite. Je passais ainsi toute mon après-midi à lui tenir compagnie. Allongé sur son lit d'hôpital, et relier à différents appareils, je m'étais allongée à ses côtés, blotti tout contre lui. Ma mère était assise sur le fauteuil, lui tenant la main qu'elle caressait du bout de ses fins doigts. Mon père se mit alors à me raconter une blaguer histoire de détendre un peu l'atmosphère. « J'ai une devinette pour vous... » dit-il toujours en souriant avant de reprendre « ... qu'est-ce qui est jaune et qui attend? » Ma mère et moi se mirent alors à réfléchir à la réponse. Ni elle, ni moi ne l'avait. « JONATHAN! » dit-il de sa grosse voix de clown suivit d'un rire. Nous se joignons alors à lui, bien que se devinette n'était pas forcément marrante. C'était juste une connerie qui nous avait encore une fois fait sourire. Et alors qu'il se mit aussi vite à crapoter, je lui demanda « Dis-moi papa, comment tu fais pour garder le sourire et faire comme si de rien n'était? » Cette question me turlupinait depuis longtemps. J'étais tellement fascinée par sa façon d'être malgré tout. « Parce que je t'ai toi et ta mère, et que vous êtes mon sourire » Sa réponse était la plus belle qu'il pouvait dire. Et ce n'est à peine une heure après qu'il s'éteignit. J'ai vu mon père mourir... Je l'ai accompagné vers ce voyage long et interminable. Mais une chose est sûre, c'est qu'il s'en est allé heureux. Il s'est battu pendant près de deux ans, en gardant toujours cette joie de vivre. Alors aujourd'hui, je garde l'image d'un homme heureux, qui a aimé vivre sa vie.
juin 2011, aéroport de Nice. « Tu vas beaucoup me manquer Nate... J'espère que tu viendras me rendre visite » dis-je les larmes aux yeux, sans lâcher mon ami une seule seconde. « Promets-moi de me téléphoner chaque semaine pour me donner de tes nouvelles! » avait-il exigé. J'avais du mal de me défaire de lui. On était là, entrelacés, à se dire au revoir. Mon avion n'allait plus tarder à décoller, et je devais m'apprêter à embarquer au sein de l'appareil. J'étais sur le point de quitter l'ami le plus chère que j'ai au monde et ça me fendait le coeur. Pourtant ce n'était pas des adieux, je savais qu'on allait se revoir. C'était une évidence. Depuis que j'ai huit ans nous sommes inséparables. En fait, depuis la mort de mon père. Je l'ai rencontré le soir-même lorsque mon père nous a quitté. Alors que je pleurais toute les larmes de mon corps dans la salle d'attente de l'hôpital, il est apparu dans mon champ de vision, non loin de moi, tout aussi effondré que moi. Il est très vite devenu le petit rayon de soleil qui éclairait mes journées les plus sombres. Je sais tout de lui, il sait tout de moi. Il a été le premier à m'encourager à entreprendre des études dans le stylisme. C'est d'ailleurs un peu grâce à lui si je suis aujourd'hui à New-York. C'est aussi en partie pour lui si je me donne à fond pour parvenir à atteindre mon objectif. Un jour ma ligne de vêtements sera portée lors des plus grands défilés de New-York.
Dernière édition par Eléanor C-J. Lafontaine le Mar 27 Aoû - 0:39, édité 19 fois
Sujet: Re: (éléanor) + i remember years ago Sam 24 Aoû - 23:41
bienvenue.
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Sujet: Re: (éléanor) + i remember years ago Sam 24 Aoû - 23:45
Nate, merci pour cet accueil customisé de smileys Et no soucis, je n'hésiterai pas!
Merci aussi Ailynn et Samuel
Katerina M. Lehtonen
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▌INSCRIT LE : 15/04/2012
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Sujet: Re: (éléanor) + i remember years ago Dim 25 Aoû - 0:48
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH
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Sujet: Re: (éléanor) + i remember years ago Dim 25 Aoû - 0:56
Excellent choix de scénario. + toi, omg, je suis trop content. Re-bienvenue sur le forum amour et bonne chance pour ta fiche.
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Sujet: Re: (éléanor) + i remember years ago Dim 25 Aoû - 1:05
Re-bienvenue
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Sujet: Re: (éléanor) + i remember years ago Dim 25 Aoû - 1:41
Re-bienvenue
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Sujet: Re: (éléanor) + i remember years ago Dim 25 Aoû - 10:47
Re-Bienvenue parmi nous Excellent choix
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Sujet: Re: (éléanor) + i remember years ago Dim 25 Aoû - 11:49
Merci tout le monde
Ooooh mon Jimmy, contente de te retrouver aussi! Je me suis rendue compte que je ne pouvais pas me passer de NYCL
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Sujet: Re: (éléanor) + i remember years ago Dim 25 Aoû - 13:09
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche!
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Sujet: Re: (éléanor) + i remember years ago Dim 25 Aoû - 13:12
MOW Re-Bienvenue Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: (éléanor) + i remember years ago Dim 25 Aoû - 13:18
Je te souhaite la re bienvenue si j'ai bien tout compris
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Sujet: Re: (éléanor) + i remember years ago Dim 25 Aoû - 13:29
Le scéna + Leighton la magnifique
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: (éléanor) + i remember years ago Dim 25 Aoû - 15:32
Leighton Bienvenue & bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: (éléanor) + i remember years ago Dim 25 Aoû - 17:27
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: (éléanor) + i remember years ago Dim 25 Aoû - 19:59
Merci à tous MA LORELLA CHERIE Je m'en vais attaquer ma fiche
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Sujet: Re: (éléanor) + i remember years ago Dim 25 Aoû - 22:25
Attaque la owiiii *sort*
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Sujet: Re: (éléanor) + i remember years ago Dim 25 Aoû - 23:42
Je me dépêche de la finir au plus vite
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: (éléanor) + i remember years ago Lun 26 Aoû - 13:27
bienvenue ici & bon courage pour ta fiche si tu as des questions n'hésite surtout pas & si tu as le temps tu peux passer sur la chatbox pour te familiariser avec les membres.
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Sujet: Re: (éléanor) + i remember years ago Lun 26 Aoû - 20:28
Eléanor C-J. Lafontaine a écrit:
Merci à tous MA LORELLA CHERIE Je m'en vais attaquer ma fiche
MY GOD LAURIE C'EST TOIIIII Je viens de percuter tout d'un coup ! Bon retour parmi nous ma belle, tu m'as manqué