Aeden ▧ welcome to my world...

Empire State of MindInvité

FEAT. Austin Nichols

Aeden William Callaghan

28 ans → Né à New York le 15/07/1985 → Graphiste
célibataire → hétérosexuel → membre des ordinaries

And who am i ?

★Quelles sont tes caractéristiques?
→ Répondre ici à la question ci-dessus ... Parlez ici de tout ce qui différencie votre personnage. S'il a des tatouages, des allergies, des piercings, une mimique particulière, tout ce qui selon vous le rend différent. Vous pouvez également parler de son physique, ses habitudes vestimentaires, bref tout ce qui le caractérise, tout simplement. Bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla

★Quel est le caractère de ton personnage?
→ Veuillez décrire ici le caractère de votre personnage. 15 Lignes minimum. Bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla

my little secret

★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Lia, 21 ans
★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Par un partenariat
★Ce personnage est-il un double compte ? → Aucunement
★Présence sur le forum → 5-6 jours sur 7
★Personnage inventé ou scénario ? → Scénario I love you

★Crédit images → Avatars : Mishmish & Izzy ; Gifs : tumblr. ; Icon : Mishmish

Mon exemple de RolePlay:

Empire State of MindInvité

Well... It's my story...

Ding. La porte de l'ascenseur s'ouvrit et Aeden sortit de la cabine. Il traversa l'open space d'un pas rapide pour rejoindre son bureau, situé à l'autre bout de la vaste pièce. Là, il grogna un bref salut à Mark, son collègue qui occupait le bureau en face du sien, et se laissa tomber sur son fauteuil. Le temps que son ordinateur s'allume, Aeden prit un stylo entre ses doigts et commença à le tapoter sur le bord de son bureau. Mark leva les yeux vers lui, mi-agacé, mi-inquiet. « Ça ne va pas, vieux ? » Aeden haussa les épaules. Par où commencer ? « J'ai dîné avec Ellen hier soir. » Mark hocha la tête ; il connaissait un peu l'histoire de la sœur d'Aeden, celui-ci lui en ayant raconté les grandes lignes lorsqu'ils sortaient boire un verre après le boulot. « Ta nièce ne va pas mieux ? » Aeden soupira. « Non, Celia ne va pas mieux. » Il se passa la main dans les cheveux. « Enfin, son état n'empire pas non plus, d'un autre côté. Alors, l'un dans l'autre, ça peut aller. Pour l'instant. » Celia, sa nièce de 8 ans, était atteinte d'une leucémie depuis trois ans. Il y avait des hauts et des bas. La petite fille se battait de toutes ses forces, mais le temps passait et sa famille avait parfois l'impression que ça n'en finirait jamais. « Ils n'ont toujours pas trouvé de donneur ? » Celia était en attente d'un don de moelle osseuse compatible. Tout son entourage avait passé des tests pour déterminer s'ils pouvaient faire le don - Aeden le premier - mais pour l'instant, en pure perte. Si la fillette ne recevait pas ce don dans les prochains mois, les médecins ne lui donnaient pas longtemps à vivre. Cela mettait Aeden dans une colère folle. Il ne pouvait rien faire. Rien ? Il soupira de nouveau en se souvenant du dîner de la veille. Quand il y repensait… « Tu sais, cette histoire de bébé-médicament dont je t'avais parlé ? » Mark acquiesça d'un geste de la tête pour encourager son collègue et ami à continuer. « Tu sais aussi que malgré tous leurs efforts, Ellen et son mari n'ont pas réussi à concevoir un autre enfant pour le moment. » Selon les spécialistes, un frère ou une sœur avait une chance sur quatre d'être compatible avec le malade. Quand ils avaient appris que la maladie de Celia empirait, ses parents avaient alors pris la décision de concevoir un autre enfant. Mais au bout de deux ans, la sœur d'Aeden n'était toujours pas enceinte et la situation devenait critique. « Tu ne devineras jamais ce qu'elle m'a demandé hier soir ? Tiens-toi bien : elle veut que je tente d'avoir un enfant de mon côté ! » Il s'attendait à ce que Mark éclate de rire et lui dise que c'était de la folie, mais celui-ci restait étrangement calme. « Elle n'a pas tort. Après tout, un cousin ou une cousine aura toujours plus de chances d'être compatible qu'un inconnu. » Aeden en resta bouche bée pendant quelques secondes. « Non mais vous êtes tombés sur la tête ou quoi ?! » Il avait parlé un peu trop fort et quelques têtes se tournaient vers leurs bureaux. Mark haussa les épaules. « Pourquoi pas ? C'est bien toi qui me disais l'autre jour que tu ferais n'importe quoi pour sauver ta nièce, non ? Eh bien, voilà l'occasion rêvée. » Aeden secoua la tête. « Bon. Imagine que je le fasse. Et si ça ne marchait pas ? Je m’en voudrais toute ma vie. » « Et si tu ne le fais pas, tu t’en mordras encore plus les doigts. » Aeden plongea la tête entre les mains. « Donc, au final, je risque de me retrouver avec des regrets ET un gamin sur les bras, merci bien. Tu me vois avec un enfant ? » Mark prit le temps de la réflexion. « Tu as 28 ans, tu gagnes bien ta vie, tu as une chambre de libre chez toi, tu es quelqu’un de stable et de confiance, franchement, c’est beaucoup plus que beaucoup de parents. Tu ne veux pas d’enfant ? » « Non ! Enfin, si, je présume. Mais pas dans ses conditions. Je veux rencontrer une femme, lui faire la cour en bonne et due forme, passer du temps avec elle, apprendre à la connaître, et ensuite, à la rigueur, oui, pourquoi pas créer une famille. Mais je te rappelle que je suis célibataire en ce moment. Qu’est-ce que tu veux que je fasse ? Que je me pointe dans un bar, que j’accoste la première femme venue et que je lui dise : Vous avez de beaux yeux, vous savez… Au fait, ça vous dirait de faire un enfant avec un inconnu ? Quel romantisme, dis donc ! Et je ne connais aucune femme à qui je pourrais demander ce genre de choses. » Mark s’était rapproché et assis sur le coin du bureau d’Aeden. Il semblait passif. « Ça va te paraître dingue… » « Oh, comme si ça pouvait l’être plus que maintenant ! » « …mais hier soir, j’ai vu un reportage sur ces femmes qui deviennent mère porteuse. » Aeden ne comprit pas tout de suite. Il se contenta de regarder son ami. Puis soudain, le déclic se fit en lui. « Non ! » « Ben quoi ? » « Une mère porteuse ? Tu ne trouves pas ça… je ne sais pas… glauque, comme idée ? » « Je vais te dire ce qui est glauque, moi : la situation dans laquelle est ta nièce en ce moment. » Aeden lui lança un regard noir. « Alors ça, c’est dégueulasse. Si je ne le fais pas, j’aurai ça sur la conscience et je passerai pour le méchant. » Mark retourna derrière son ordinateur. « Mec, la balle est dans ton camp, à toi de jouer. » Pendant les secondes qui suivirent, Aeden ne répliqua rien. Finalement, il éclata d’un rire teinté d’amertume. « Avoir un enfant avec une mère porteuse pour tenter de sauver sa nièce d’une leucémie… Même le plus tordu des scénaristes de soap n’aurait jamais imaginé ça ! »

La journée passa à toute vitesse, mais Aeden ne pouvait s’empêcher de penser aux paroles de Mark. Était-ce la solution ? Il y en avait forcément une autre, pensa-t-il le soir venu, alors qu’il courait le long de l’Hudson ses 15 kilomètres de jogging quotidiens. Il aurait voulu téléphoner à sa mère pour lui demander son avis, mais elle-même était si déterminée à sauver coûte que coûte sa seule petite-fille qu’Aeden n’était même pas sûr qu’elle soit contre le fait qu’il fasse un enfant à une inconnue. Il eut un sourire plein de tendresse à la pensée de ses parents. Il était né et avait grandi dans le New Jersey, entouré de son père, sa mère et sa sœur. Une enfance tout ce qu’il y avait de plus normale, sans heurt, sans problème, sans tristesse particulière. À 18 ans, il avait emménagé sur le campus de l’Université de New York, quelques années plus tard, il avait trouvé un job de graphiste dans une agence de pub. Il sortait certains soirs avec ses potes, faisait la fête le week-end quand il le pouvait, vivait quelques aventures ici et là avec de jolies filles, faisait du sport pour se maintenir en forme, mangeait pizzas et hamburgers devant la télé. Bref, il avait toujours vécu une vie sans vraiment de surprises, mais tout à fait satisfaisante. La seule ombre, il devait l’admettre, c’était la maladie de Celia.

Une fois rentré chez lui, il prit une douche rapide, avala un dîner rapide et se planta sur son canapé devant une émission débile. Mais les images défilaient et il ne les voyait pas vraiment. Énervé, il attrapa la télécommande et éteignit le poste de télévision. Il resta un moment dans la pénombre de son appartement, ruminant ses pensées. Puis il se leva et se dirigea vers son ordinateur qui trônait sur son bureau. Il l’alluma, s’assit devant et ouvrit son navigateur internet. La page d’accueil apparut et dans le champ de recherche, il tapa « Comment trouver une mère porteuse ? ». Il déplaça le curseur sur le bouton Recherche. Une seconde, il hésita, l’index sur le bouton de sa souris. Finalement, il cliqua.