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tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose.

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MessageSujet: tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. EmptySam 28 Sep - 15:19

FEAT. AIMEE RICHELLE TEEGARDEN.
ELY-ROSE, ELEÏA CORALINE JULIETTE, DI ALBRIZZIO.


elle est âgée de 20 ans et sept mois. → elle est née à la cita eterna, dans le latium à rome, italie le 13/06/1993 à exactement treize heure treize de l'après-midi. → elle est étudiante en première année de psychologie à la columbia university, option danse classique et contemporaine + elle est vendeuse de cupcakes au melly's sweet. → elle est célibataire depuis qu'elle a posé les pieds à new-york, fiancée depuis sa naissance à quelqu'un qu'elle ne connait pas. → elle est hétérosexuelle. → membre des beauty queens.


And who am i ?

★Quelles sont tes caractéristiques?
famille.la vie d’ely-rose est un gros bordel organisé. • ely-rose eleïa coraline juliette di albrizzio-boswald, de son nom complet est la fille unique de valentino II felipe di albrizzio et de katherine elisabeth boswald. des patronymes qui ne sont pas inconnus aux yeux du monde entier. si l'un est reconnu positivement, l'autre est la bête noire des forces de l'ordre hauts placées. en effet, katherine elisabeth boswald est une jeune femme connue pour son talent d'actrice innée et son palmarès impressionnant d'oscar, elle a obtenu son premier oscar lorsqu'elle avait dix-neuf ans. une petite anglaise qui est tombée éperdument amoureuse du seul homme sur terre qu'il ne faut pas approcher. quant à son père, valentino II di albrizzio, il est à la tête d'un cartel italien qui s'étend sur la plupart du globe terrestre, mais tout ça dans le plus grand secret et sous le nez des agents spéciaux, alors autant dire qu'il fait partit des hommes les plus puissants mais aussi des plus dangereux. • elle a toujours vécut avec son père, dans la cita eterna, à rome. sa mère étant souvent en tournage à l'autre bout du pays aux états-unis. autant dire que même si elle a été élevée comme une petite princesse, principessa que son père l'appelle, elle a vécu à la dure. mais elle ne connait en rien les activités illégales que son père fait, il a toujours réussit à tenir secret. le monde est divisé en deux, ceux qui savent, ceux qui sont ignorant, elle fait partie du deuxième groupe comme la majorité des habitants de cette planète. pour être plus clair, seuls les mafieux et les forces de l’ordre savent qui est réellement le père di albrizzio. pour le monde extérieur, elle est seulement une jeune femme comme une autre, mise à part être la fille d’une célèbre actrice. • elle était très proche de sa grand-mère paternelle, une femme qu'elle a toujours admirée. malheureusement, partit trop tôt lorsqu'elle eut atteint ses dix-neuf ans. elle ne s'en ai jamais vraiment remit. • ely-rose, elle a la chance –ou pas- d'être la seule descendance féminine de la famille di albrizzio, cette famille a toujours été composé du descendance d'hommes, mais ce ne fut pas le cas pour elle, ce qui la place malgré tout dans une position de pouvoir aux yeux des autres, une place souvent voulue par les autres membres. si certains tentent de la détruire, d'autre la protègent plus qu'il ne le faudrait. mais ce n'est jamais assez quand on porte le nom de famille di albrizzio depuis sa naissance. elle ne sait d’ailleurs pas pourquoi elle est sujette à autant d’attention mais ne pose pas de question à son père. • elle a de nombreux cousins, certains qu'elle ne connait pas encore, d'autre qu'elle ne veut pas connaître. • elle ne connait pas réellement sa mère, elle est beaucoup plus proche de son père. si avant, ça ne la dérangeait pas tant que ça, depuis qu'elle sait que sa mère a le cancer du sein, ce n'est plus pareille. elle veut la connaître et s'est juré de le faire, de ce fait, elle a quitté sa cité éternelle pour rejoindre new-york et sa mère, suivit toujours de près par trois hommes que son père a envoyé avec elle. sait-on jamais, son père a trop d'ennemie pour laisser sa fille parcourir seule les rues de new-york.

elle est chiante et le sait. elle ne peut s'en empêcher, elle est née comme ça et mourra probablement en faisant chier le monde. ✿ ely, elle ne sait pas faire un lit correctement, c'est juste mission impossible pour elle, puis de toute façon à quoi bon, elle pourrait passer ses journées au lit, ça ne la dérangerait pas du tout, au contraire. même james bond ne pourrait lui apprendre comment faire. c'est mission impossible. ✿ ely elle est bordélique mais retrouve toujours tout dans son bordel, et ne retrouve rien quand c'est rangé. ✿ elle est encore vulgaire, jure comme un charretier quand elle est énervée, trace de son côté garçon manqué de quand elle était petite, les mauvaises habitudes ne se perdent pas, tout comme son goût pour la bagarre. méfiez vous des apparences, elle sait taper là où ça fait mal, elle connait vu les nombreuses bagarres qu'elle a eut avec ses copains de classes. ✿ elle a passé un an à paris. ✿ ely elle est du genre une totale accro aux disneys et connait toute les chansons par coeur ✿ lorsqu'il pleut, matin, midi ou soir, jour ou nuit, elle sort dehors et commence à danser, surtout la nuit quand elle est en nuisette -même si après elle se tape un rhume ✿ elle sait parler plusieurs langues : italien, espagnol, anglais, français, bulgare. même si l'anglais est sa langue, l'italien et le bulgare sont ses mothertongues. ✿ ne supporte pas ses périodes de règles et devient complètement folle au point de vouloir taper tout le monde, même si ce n'est pas nouveau. ✿ elle déteste avoir un bouton sur le visage, elle pique une crise à chaque fois même si sa mère lui répète que ce n'est pas la mort et qu'il y a beaucoup plus grave, auquel elle répond : "avec tout ce que j'achète comme produit pour avoir une belle peau, il me coûte cher ce bouton" ✿ aime faire chier ses parents pour un oui pour un non ✿ considère maintenant son beau-père comme le sien. ✿ elle est amie des licornes et une fervente partenaire des pandas ✿ quand elle s'ennuie en cours elle hurle : fuck the world, i'm a panda ✿ elle n'a pas vraiment le vertige sauf pour la grande roue et l'accro-branche. ✿ elle mixe ses pops corn et ses m&m's ensemble ✿ ely elle adore manger, elle ne mange pas pour vivre, elle vit pour manger, les plats italiens et les plats français, elle n'en fait qu'une bouchée. ✿ elle est une addict des séries, GOT, DW, TVD, PLL, REVENGE, OUAT, AHS. ✿ aime écouter les BO des séries et films. ✿ aime les chansons aux teintes fantastiques qui l'aident à s'endormirent dans des rêves qu'elle contrôle plus ou moins  ✿ sa voiture, son portable, son ipod sont ses bébés. ✿ elle aime les voitures, plus que les mecs. ✿ elle est toujours vierge et ne s'en cache pas du tout. d'ailleurs, elle n'est pas pudique pour un sou. ✿ ely c'est un radiateur sur place, elle a rarement froid. ✿ ely voudrait se marier avec max irons. ✿ elle ne tient pas l'alccol, mais vraiment pas, après un verre elle est euphorique, deux verres, elle ne sait plus compter, trois verres elle est à quatre pattes. ✿ elle sort des conneries plus grosse qu'elle. ✿ elle aime manger les céréales de ses amis. ✿ elle est riche à n'en plus finir. ✿ elle ne sait pas réellement marcher avec des talons, elle qui a toujours sur trouver son bonheur dans des converses. ✿ elle n'aime pas les films d'horreur mais en regarde quand même, elle aime se faire peur, même si pour elle, regarder un film d'horreur consiste à se boucher les oreilles, se cacher les yeux et bouffer un oreiller, ne lui confié pas de pop corns si vous n'avez pas envie de faire le ménage après. ✿ ely aime la vitesse et l'adrénaline. ✿ ely elle est pas méchante, juste chiante.

★Quel est le caractère de ton personnage?
→ ely-rose est ; attendrissante, adorable, bagarreuse, battante, bordélique, charmante, chiante, courageuse, débrouillarde, douce, drôle, énergique, fleur bleue, franche, froussarde, généreuse, grande gueule, grosse dormeuse, humaine, impulsive, indépendante, intelligente, intéressée, ironique, joueuse, loyale, maladroite, moqueuse, naïve, protectrice, râleuse, romantique, sang chaud, sensible, serviable, souriante, tactile, vulgaire.

ely-rose elle est pas méchante, elle est juste beaucoup trop chiante pour les autres. à dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. elle parle sans réfléchir, fonce tête baissé dans les emmerdes sans penser aux conséquences. elle peut parler comme une véritable princesse comme elle peut jurer comme un charretier, elle a été élevée à la dure, à la mec. elle s'attache beaucoup trop vite aux gens, elle est naïve la petite, beaucoup trop à faire confiance à tout le monde et pourtant, elle n'avait pas beaucoup d'amis, déjà d'une, elle supportait pas les filles et préférait la compagnie des garçons, moins prises de têtes mais surtout parce que le papa faisait peur. mais elle fait avec. elle s'est habituée. mais maintenant qu'elle est à new-york, même si la raison n'est pas positive, elle compte bien rattraper les choses qu'elle n'a pas encore vécut.




my little secret

★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → broken angel, kassandra, vingt ans.
★Comment es-tu arrivée ici ? → bazzart.
★Ce personnage est-il un double compte ? → nop.
★Présence sur le forum → le plus souvent possible.
★Personnage inventé ou scénario ? → inventé.
★Crédit images → golden baby (avatar) + crpsow (icons)

Mon exemple de RolePlay:


Dernière édition par Ely-Rose Di Albrizzio le Dim 13 Oct - 19:18, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. EmptySam 28 Sep - 15:20

Well... It's my story...



Elle se tient près de la fenêtre de la chambre, les rideaux sont tirés. Enfermant la chambre d’enfant dans une sorte de pénombre dorée, quelques rayons de soleil arrivent cependant à les traversés, laissant un halo dorée et une douceur chaleur sur leur passage, la jeune femme en regarde un, la tête légèrement penchée sur le côté, admirant ce qu’elle voit. Fébrilement, elle tend la main vers l’un des rayons et le traverse, c’est tiède, agréable sensation. Ses doigts fins jouent avec la lumière, elle semble ailleurs pourtant, coincée dans un espace dans lequel elle est muette. Pourtant, un coup en elle la réveille, elle laisse tomber sa main dans le vide et se réveille de sa léthargie, un deuxième coup, elle grimace légèrement, ses deux mains se posent en bas de son ventre arrondie et masse l’extrémité endolorit. Un léger soupire s’échappe de ses lèvres. Elle relève la tête et regarde par la fenêtre, faisant un espace entre les deux rideaux. Elle pose son regard noisette sur les rues, quelques enfants s’amusent à jouer au ballon, bientôt son enfant fera la même chose, peut-être pas avec eux, mais avec des enfants avec qui il se liera d’amitié. Un sourire apparaît sur ses fines lèvres quand elle voit apparaître un homme dans son champ de vision, un des enfants se rues immédiatement dans ses bas. C’est une froide journée d’hiver et pourtant le soleil s’est pointé aujourd’hui, comme si il attendait un heureux évènement. Elle retire sa main des rideaux et ils replongent la pièce dans une douce ambiance. C’est ici que son enfant grandira, avec son père –même si l’idée semble belle, au fond d’elle elle sait que c’est dangeureux, mais elle ne peut pas faire autrement, deux mois après son accouchement, il faut qu’elle parte à l’autre bout du pays. Son cœur se pince rien qu’à l’idée de devoir laisser son enfant, ne pas le voir grandir comme le font normalement les mères. Elle se sent encore perdre pied, s’avançant difficilement vers le lit du bébé, elle s’agrippe tant bien que mal, les jambes légèrement écartées. Elle inspire, expire profondément. Alors qu’elle pense que ce n’est qu’un vertige, une violente douleur la tord en bas du ventre, elle pousse un grognement. Sa main droite tient fermement le barreau du lit, son autre main appui en bas de son ventre. « ce n’est rien, respire Katherine, respire. » son accent anglais résonne dans la chambre aux couleurs italienne. Mais ses mots semblent vide de sens, elle se redresse légèrement, fausse alerte. Massant son ventre de femme enceinte de neuf mois, elle continue d’inspirer et d’expirer profondément. Comme le lui a dit le médecin, surtout ce calmer et penser à respirer. Elle se détache du lit et sort de la chambre d’enfant, situé à côté de sa chambre au rez-de-chaussée. « Mariaaaa ! » appelle-t-elle entre deux arrêts. Quelque chose se passe en elle. « MARIA ! » hurle-t-elle a plein poumons. Une de ses mains posée contre le mur pour appui, elle s’abaisse légèrement, il y a de l’eau sur le sol. Elle entend des bruits de pas venir vers elle. Sa sœur s’avance « Quoi encore, qu’est-ce qu’il se passe ? » La blonde relève la tête vers elle, le visage tordu de douleur suite à la nouvelle contraction. « je viens de perdre les eaux ! il faut que tu m’emmènes à l’hôpital et vite ! » Sa petite sœur secoue la tête, prise de panique. « attend, quoi maintenant ? mais, mais ! » elle se prend la tête entre les mains et commence à bouger frénétiquement sur place. « Maria ! calme toi bordel, c’est pas toi qui accouche ! » sa jeune sœur s’arrête, les mains devant elle. « D’accord, d’accord, je vais chercher les sacs et les clés, commence à aller à la voiture ! » et sa sœur disparaît, Katherine n’a pas le choix, elle continue son chemin, prise de douleur encore plus violentes. Elle s’y était préparée, mentalement du moins. Toutes les femmes, à un stade de la grossesse se prépare à l’accouchement mais quand vient le jour, toutes les théories, tout ce qu’on prévoit disparaîent avec la première contraction. Elle inspire, expire, mais elle n’a pas le temps d’aller à la voiture toute seule, sa sœur l’emmène presque en la portant vers la voiture pour filer à l’hôpital.  

Elle est épuisée, fatiguée de ce qu’elle vient de faire, elle se sent vidée. Un manque pourtant s’insinue en elle, comme si on lui avait arraché quelque chose, quelque chose de précieux, elle s’allonge et respire profondément. Ce qu’elle avait espéré depuis longtemps se transforme en un manque. Elle tourne la tête quand la porte de la chambre de repos s’ouvre. « et voilà votre petite fille. l’infirmière entre dans la chambre, son regard posé sur la petite fille qu’elle tient tendrement dans les bras elle est vraiment magnifique ! » elle redresse la tête et dépose toute son attention sur la femme qui est sur le lit d’hôpital, les jambes allongées, elle est redressée par les oreillers qu’elle a sous le dos. Une petite fille ? Elle est mère d’une petite fille, tout en elle explose en une multitude de couleurs. Ils ne savaient pas le sexe, lui était convaincut d’avoir un garçon, après tout, c’est comme ça dans sa famille, que des garçons, pas de filles. Les filles, ils les épousaient. Elle pince ses lèvres dans un leger sourire. « je peux vous dire que cette gamine est devenue la mascotte de l’étage. Le plus beau bébé qu’on est vu depuis longtemps, elle est tellement mignonne et surtout tellement calme ! Vous avez bien de la chance, les autres ne sont pas comme ça ! un sourire radieux accompagne ses paroles. et voilà votre petit ange» elle continue son avancé, la mère tend ses bras vers sa fille. Elle dépose son regard bleuté sur la jeune blonde. « une fille, une petite … fille ... qu’elle murmure doucement, déposant instinctivement son regard sur sa progéniture. L’infirmière fronce légèrement les sourcils. c’est vrai qu’elle est magnifique. » sa voix tremble, elle tremble d’émotion, elle est heureuse, elle est émerveillée, elle est tout ça à la fois. Elle dépose un baiser le front de sa fille, une larme coule sur sa joue pour s’échouer sur son front. « merci. » dit-elle en plongeant son regard dans celui de l’infirmière. Elle voulut continuer mais la porte s’ouvre sur son mari. Un bel italien. Un homme grand, charismatique. Un sourire en coin se dessine sur ses lèvres. Katherine détache à regret son regard de sa fille pour le poser sur l’homme qui lui a donné son plus beau cadeau « c’est … commence-t-elle a mesure qu’il s’approche, bien décidé à prendre dans ses bras ce petit garçon. c’est une fille. » il s’arrête dans son élan, complètement perdu, comme si il avait perdu tout repère dans sa vie. Alors que l’infirmière s’avance vers la porte, elle pose une main encourageante sur le bras de Valentino et fait un signe de tête à la maman. « vous viendrez nous voir pour nous donner des nouvelles hein ? demande-t-elle avec un sourire large jusqu’aux oreilles. cette gamine est et sera une force de la nature, elle ira loin dans la vie. » termine-t-elle en quittant la chambre. Katherine Boswald la suit du regard pour enfin le reposer sur sa fille. Sa fille ressemble à une poupée, son teint est légèrement hâlée, ses joues rebondies sont roses, ses yeux sont d’une couleur noisette presque hypnotisant, avec une touche dorée comme son père. Elle reporte son attention sur Valentino. « une princesse ? on a eut une fille ? » c’est du jamais vu dans la famille Di Albrizzio. Enveloppée dans une couverture brodée par les infirmières, l’enfant ouvre grand les yeux sur le monde. Elle gigote un peu les bras, la bordant. « Oui, une petite princesse. » elle remonte un peu l’enfant et pose ses lèvres sur son front pour ne plus la lâcher, le voilà le manque de tout à l’heure, sa fille. Sa princesse. Son Valentino s’avance vers le lit et s’assoit sur l’extrême rebord, une main sur la cuisse de sa femme posant son regard sur elle. C’est la première femme qu’il aime et qu’il a aimé, plus que l’amour qu’il porte à sa propre mère. « il lui faut un prénom. » dit-il. Elle le regarde, les yeux embués de larmes. Elle hoche la tête, reposant son regard bleuté sur sa fille. « Ely-Rose ? » il penche légèrement la tête. « Ely-Rose Eleïa Coraline Juliette lâche-t-il d’un ton presque sûr de lui, elle sourit. beau patronyme, mais ce sera Ely-Rose principalement hein » lâche-t-elle avec un rire. Elle tend sa fille, leur fille et la dépose dans les bras de son père. Il la regarde. « Ely-Rose Di Albrizzio » lâche-t-il en plongeant son regard dans le sien. Il sait ce qu’elle encourt en portant son nom de famille, mais c’est sa fierté. La sienne, et personne n’y touchera.  

Du haut de ses trois ans, l’enfant réussit à sortir de son lit à petit barreaux. Ses joues sont humides, elle vient de pleurer, ses mains sont fermement accroché au petit nounours qu’elle tient entre les mains. Elle marche difficilement jusqu’à la porte de sa chambre entrouverte, il n’y a presque personne dans la maison, pour une fois. Celle-ci est souvent grouillée de monde, d’hommes qu’elle reconnait à chaque fois. Des amis à son père. Elle serre le nounours contre son torse et avance machinalement vers le salon, il y a du bruit là-bas, elle est attirée. Elle y arrive très vite et voit son père, assit dans son fauteuil, un verre à la main. il ne la voit pas arriver, trop concentré sur l’écran de télévision. Il fait tourner le liquide de couleur or au fond de son verre, un sourire amusé sur les lèvres. La petite Ely-Rose s’avance vers son père, elle renifle ce qui le réveille. « papa. » fit-elle en tendant les bras vers lui, le nounours pendu devant elle. Il pose son verre sur la petite table et tend ses bras vers elle pour la prendre dans ses bras. L’enfant se réfugie rapidement dans ses bras. Posant sa petite tête blonde contre le torse de son père, fourrant son pouce dans la bouche et le tétant. Il la serre contre lui, sa princesse. Sa petite princesse, tout ce qui lui reste de la seule femme qu’il a aimé, maintenant à l’autre bout du monde pour un film, un tournage très important pour sa carrière. Même si il l’aime, il ne comprend pas son souhait d’avoir mis sa carrière avant sa fille. Mais soit, aux jours d’aujourd’hui, c’est lui qui l’élève, et si au début c’était dur, il a toujours fait ce qu’il pensait juste pour elle. Même si une armada de nounou est dans la maison pour les besoins de sa fille, il est celui qui prend les décisions pour elle et il est là plus que jamais dans sa vie. « fais dodo principessa. » qu’il murmure doucement en lui caressant le crâne. Sa fille hoche la tête et ferme les yeux, bercé par la respiration de son père. Elle le sent se pencher et attraper quelque chose, elle bougonne un peu mais finalement, se tait, sentant une couverture se poser sur son corps. Ce soir, elle dormira dans les bras de papa.

Ses petites mains de jeune artiste s'entrechoquent frénétiquement en laissant au passage un son rythmé. Elle tape, tape jusqu'à en avoir mal aux mains, pourtant malgré la douleur et la couleur qu'elles commencent à prendre, elle ne s'arrête pas, elle ne peut pas mais surtout, elle ne veut pas. Elle est pressée, surexcitée à l'idée de pouvoir faire comme eux, comme les autres enfants de sa rue. Pour une fois, elle ne sera pas mise sur la touche où dans le siège derrière les autres, à pieds. Non, pour une fois, elle en a un, un vrai, le sien. Il est petit, rose pétant, à paillette avec une petite sacoche sur le guidon, deux petites roues derrières avec des paillettes. Elle regarde son père, un sourire épanouie au bout de ses lèvres. Ses yeux brillent de malice et elle a soudainement un pouvoir de grande, de puissance. Son père s'approche d'elle, un élastique dans la main droite et le casque assortit dans la main gauche, elle lui prend sa crinière blonde sans ménagement et fais une natte rapide qu'elle attache à la va vite pour lui coller le casque sur le crâne, l'enfant proteste, essayant de retirer le casque que sa mère vient d'accrocher à la vitesse de l'éclair. « c’était le deal Ely, pas de casque, pas de vélo. » réplique son père en la tournant face à lui, s'abaissant pour être à sa hauteur. Les regards des amis du papa se posent sur un, un léger moqueur sur les lèvres, elle ne comprend pas et ne cherche pas à comprendre. « si tu l'enlèves, tu ne feras pas de vélo » elle se sent vaincue, son visage se transforme en une moue boudeuse. « mais pourquoi ils en portent pas eux ?! » s'exprime-t-elle en pointant du doigt ses cousins, chevauchant leur vélo, les cheveux aux vents. Elle a toujours voulu faire comme eux « parce que eux ils n'écoutent pas et qu'ils vont être punis. » son père se redresse de toute sa carrure et regarde sa fille, elle a certains traits de sa mère, mais beaucoup de son père, trop pour le dire. Ely-Rose n'attend pas, trop pressée, elle prend la direction de sa nouvelle monture, elle a déjà vu faire ses cousins elle sait comment faut faire. Mettant ses deux petites mains sur les poignées, elle enjambe le vélo pour s’asseoir sur la selle. Elle baisse la tête, son regard se pose sur ses pieds qui cherchent à entrer en contact avec les pédales, une petite sangle noir en scratch y est, elle se baisse, une main toujours sur le guidon pour avoir de l'équilibre, elle accroche chacun de ses deux pieds. Un sourire prend place sur son visage, elle a réussi, elle y est. Elle se redresse et regarde droit devant elle, ses copains ont déjà fui la responsabilité des parents, maintenant sur leurs vélos. Ely-Rose penche la tête et regarde le geste des pieds, son père n'est pas là pour l'aider, pour la poussée, elle est toute seule et veut le faire toute seule, elle n'a pas peur. Puis elle tient debout sur son vélo, il ne bouge pas ne tremble pas, elle a cette confiance qu'on lui connaîtra toute sa vie. Elle fait comme eux, elle active le mouvement avec ses jambes, elle garde la tête droite, elle sait qu'il ne faut pas regarder ses pieds aux risques de tomber. Elle avance sans s'en rendre compte, elle se sent libre, elle se sent grande du haut de ses six ans, elle est maître de son monde et maintenant, elle peut faire mieux que les autres. Elle active le mouvement, elle sent le vent lui frôler les joues, elle sourit, heureuse de ce moment de liberté. Aussi éphémère soit-il. Malheureusement, elle baisse la tête, son regard se pose sur ses cuisses et elle entend hurler sa mère « attention !» dans un mouvement furtif, elle tremble, se retourne et tombe. boum. boum. boum. boum. bziiiii. boum. Son cœur bat dans sa poitrine comme si une personne tapait sur un tam tam à une allure plus que rapide. Elle sent une douleur lancinante sur tout son côté droit, son bras lui fait mal ainsi que sa cuisse. Elle pleure, en silence, les larmes coulent sur son visage mais elle ne fait pas de bruit. Sa vue est brouillée, néanmoins, elle voit son père s'approcher en courant, suivit de près par ses copains et des voisins. « ELY ! » elle sent de la peur dans sa voix. Normalement, papa n’a pas peur, il n’a jamais peur. Elle veut se redresser mais elle n'y arrive pas pourtant elle se sent se lever mais ce n'est pas sa force. Sa nounou arrive en courant, tremblante comme une feuille prête à se faire arracher par le vent lors de l’automne. « appelez une ambulance s'il vous plait ! » hurle la nounou aux amis de papa. « princesse, tu as mal où ? » elle sent sa gorge se serrée, la douleur est cuisante et fait redoublée les larmes. « au bras et la cuisse » souffle-t-elle entre deux respirations douloureuses. « je l’avais dit, il ne fallait pas, pas maintenant »  lâcha la nounou en caressant la joue d’Ely. « oh, c’est bon vous. » il hausse les épaules et réplique « ma fille est forte, d’accord, elle s’en remettra » la nounou secoue la tête, agacée. « je suis là, d'accord, tout va bien aller. » il lui caresse doucement la joue, Ely-Rose arrête de pleurer, elle a une confiance aveugle en son père, et elle le croit quand il lui dit que tout se passera bien. Alors qu’elle se fait emmenée par les ambulances, elle voit dehors, son petit vélo par terre, un des hommes de papa à côté. « mon vélo. » fit-elle en regardant son père, assit sur la petite banquète de l’ambulance, elle tourne la tête, l’homme prend le vélo et alors que l’ambulance part, elle le voit lui faire un signe de tête. « il sera là à ton retour ma chérie. » murmure-t-il en lui embrassant la main.

Il fait beau aujourd’hui, mais malheureusement elle est coincée à la maison avec Tony et Gorgio. Elle fronce les sourcils et tord sa bouche dans une grimace pensive, son regard noisette est posé sur ses mains jointes. Elle n’est pas punie, elle ne sait pas fait gronder, non, elle cherche juste un moyen intelligent de sortir du salon et d’aller jouer avec le voisin. Elle décroise les doigts et croise les bras contre son torse. « c’pas juste, moi je veux aller dehors, pourquoi je peux pas ? » boude-t-elle, le regard rivé sur Tony, homme blond aux yeux marrons, étrange pour un italien, peut-être qu’il est pas italien.  Comme elle, elle a les cheveux blonds, son papa est brun. Mais c’est parce que maman est anglaise, c’est pour ça. Elle soupire, énervée de ne pas pouvoir bouger de ce canapé qu’elle se laisse tomber sur le côté, se positionnant sur le dos, le regard sur le plafond drôlement haut.

Elle descend les marches deux à deux, enjambant les marches comme un éléphant. Une de ses mains fermement accrochée à la rambarde de l’escalier, son autre main sur le mur, elle ne veut pas tomber et fais attention à ce qu’elle fait. Alors qu’elle pensait que ce serait rapide, elle met plus de temps à faire cette manœuvre qu’autre chose. Perte de temps, elle soupire une fois qu’elle a descendu les escaliers, tournant instinctivement la tête vers le miroir posé contre le mur du salon, elle regarde sa coiffure. Deux nattes entourent sa tête, c’est joli mais c’est nouveau pour elle, elle qui préfère une simple queue de cheval à toutes ses trucs de cheveux, elle est une fille certes mais un peu beaucoup garçon manqué sur les bords. La maison est vide, à onze ans elle a le droit de rester à la maison toute seule avec toute la confiance de son père, ce que certains de ses voisins ne comprennent pas encore le pourquoi du comment. Surtout connaissant le petit diable qu’est Ely. Parce que Ely c’est le genre de fille qui agresse tout le monde sans aucune raison. flashback on. « tu as quel âge ? » la jeune fille de onze ans relève la tête, un lueur noire dans le regard, pourquoi on l’interrompt toujours quand elle est calme ? Elle regarde le garçon, debout devant elle. Elle fronce le nez. « t'es qui toi ? » elle est cash, elle ne perd pas le nord, déjà petite elle sait remballer les personnes. Ce don lui sera souvent reproché mais aussi respecté. «  t'es nulle. » elle ouvre la bouche en forme de o, choquée de ce qu'il vient de dire, en plus il se retourne et commence à partir vers ses copains, il doit avoir le même âge qu'elle, peut-être un an de plus. Mais elle s'en fout, elle l'aime pas. Elle lâche son livre et le pose sur le banc à côté d'elle, elle sait qu'elle va se faire gronder, c'est comme ça, c'est dans ses gènes, elle se lève et commence à courir après le garçon, arrivée à sa hauteur elle saute sur son dos mais il a le temps de réagir, il se retourne et ils tombent tous les deux dans l'herbe, elle sur lui, elle commence a le taper de ses poings, certes sa force est nulle mais Ely est une bagarreuse. « je suis pas nulle ! » hurle-t-elle de toute ses forces. Il se défend, il tape pas une fille, c'est dans son éducation, alors il se protège son visage. Elle sent quelqu'un l'attraper par derrière, elle se débat encore, criant. Elle le voit se relever en la regardant choquée. Elle hurle « c'est toi le nul ! » On la retourne et se retrouve devant son cousin. « non mais ça va pas ! » Elle se débat de ses mains, elle ne veut pas non plus se faire réprimander par lui, alors elle commence à lever les bras pour le taper mais il arrive à l’empêcher, la retournant et croisant ses bras comme l’effet d’une camisole de force. « laisse-moi, il a dit que j'étais nulle ! » il soupire, « ouais, là t'es nulle ! » elle boude, mais fort et quand Ely elle boude, elle boude pour de vraie. « ELY-ROSE ! DANS MON BUREAU, MAINTENANT ! elle sursaute, sa maîtresse, elles ne s'aiment pas, sa maîtresse aime quand Ely fait des bêtises parce que comme ça elle peut la punir autant qu’elle veut. Elle pince ses lèvres, se rapproche instinctivement de son cousin. « tu vas avoir des problèmes ! encore ! » le garçon de treize ans a raison. Elle va avoir des problèmes, des gros problèmes mais elle s'en fout, elle est comme ça. Personne n'a le droit de lui dire qu'elle est nulle. (...) Deux heures plus tard, Ely sort du bureau de sa maîtresse, la tête haute, elle ne pleure pas. Elle est punie de récréation pendant deux mois pour s'être battue avec quelqu'un -tout ce qu'elle sait, c'est que ça va barder à la maison. Elle s'assoit sur la chaise contre le mur, le garçon, le fautif de cette agression s'approche, il est seul, il longe le mur, il a peur d'Ely-Rose. « je suis désolée. » dit-elle, renfrognée, les bras croisées et une moue boudeuse sur le visage. Il s'arrête et la regarde. « pourquoi t'as fait ça ? » elle joue nerveusement avec ses lèvres. « parce que j'aime pas quand on me dit que je suis nulle. Noam. tu peux venir s'il te plait ? » il baisse la tête et rentre dans le bureau. Elle soupire et attend que sa mère vienne la chercher. flashback off. Perdue dans ses pensées, elle entend un petit cliquetis, elle se retourne et voit une lettre tombée chez elle, un sourire naît sur ses lèvres. « oh crotte » s’écrit-elle en ramassant la lettre. Oups, son visage se transforme. C’est une lettre, pour son père, parlant d’elle. Peut-être pour parler de sa récente bagarre. Elle soupire, elle connait les règles, elle n’a pas le droit de garder une lettre. Alors elle la pose sur la table, se préparant au pire. Et elle sait qu’il arrivera bientôt, parce que chez les Di Albrizzio, du moins pour le père de famille, il est impensable que sa petite princesse se batte.


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MessageSujet: Re: tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. EmptySam 28 Sep - 15:20

Well... It's my story...


 
«  papa, elle est comment maman, en vrai je veux dire ? » demande la jeune fille de treize ans à son père, assit près d'elle dans son fauteuil. Il se raidit, depuis quelque temps, sa fille pose trop de question sur sa mère. Il se pince les lèvres, comment expliquer à sa fille que sa mère préfère privilégier sa carrière au cinéma plutôt que sa famille ? En tout, Ely-Rose a dut voir seulement sa mère une bonne dizaine de fois, même si c’était de deux à trois mois, ce n’était pas assez pour établir un lien assez fort entre mère/fille. Elle soupire et hoche les épaules, elle a encore posée une question qui restera surement sans réponse. Même si elle est proche de son père, qu’elle se confie à lui de manière aveugle, il y a des choses qu’elle ne peut pas aborder avec lui. Elle se lève doucement. Son père ne cesse de la regarder. Elle n'aurait pas dû lui redemander. Mais elle en a marre de défendre une mère qu’elle aime mais qu’elle ne connait pas à l’école, ils se moquent toujours d’elle. « et bien ... » elle se retourne doucement, son cœur fait un bon dans sa poitrine, a-t-elle une chance ? Un léger sourire en coin, elle pose son regard sur lui, elle attend quelques secondes avant de reprendre sa place sur le canapé. Impatiente d’entendre la suite. Est-ce que son père allait craquer et lui raconter ce qu'elle voulait apprendre sur celle qui lui avait donné la vie. Elle croise les jambes en tailleur et attend, son cœur bat fort dans sa poitrine. « comme tu le sais, ta mère t’aimes, n’en doute jamais, mais elle a beaucoup de choses à faire. Si d’habitude, les enfants restent avec les mamans » un sourire amusé nait sur les lèvres de la jeune fille, son père lui parle comme on parle à une enfant, elle roule des yeux et se tient la tête avec ses points. « papa, je ne suis plus une enfant tu sais, arrête de me parler comme si j’étais encore la gamine que j’étais, j’ai graaaandis chantonne-t-elle, sourire aux lèvres, elle s’amuse des maladresses de son père, si parfois il lui parle comme si elle était un garçon, ce qui ne la dérange pas tant que ça, étant donné qu’elle a toujours vécut dans un monde d’homme. et puis je suis vraiment une fille hein, j’ai eu mes règles la semaine dernière. » sifle-t-elle ironique. Son père perd la face et le verre entre ses mains tremble légèrement. Il n’est pas doué avec ce genre de choses, pas encore habitué à voir la petite fille qui s’endormait dans ses bras parler de choses de ce genre. Il secoue la tête et reprend « t’es bien la fille de ta mère, toujours à raconter des conneries. elle se met à sourire comme une enfant. Il avait rencontré Katherine alors qu’elle était en Italie pour des vacances en familles, elle avait vingt-trois ans, lui vingt-cinq. Il l’avait accosté un soir, dans un bar alors qu’ils étaient tous les deux avec des amis respectifs. Il était tombé sous son charme, un charme anglais exquis, un sourire ravageur et une chevelure blonde a en faire jalouser Athéna.  « ta mère est et restera une femme extraordinaire. une beauté sans nom ... elle était aussi la douceur incarnée et une femme au grand coeur ... mais une grande gueule comme j’en ai jamais entendu » il a le regard rêveur, parler d'elle était certes une souffrance mais aussi un retour en arrière qui lui fait du bien. Sa femme lui manquait terriblement. « attend, je reviens, je vais chercher quelque chose. » fait-il en se levant, laissant la demoiselle rêveuse, essayant de connaître cette mère qu’elle voit à chaque fois qu’un tournage se termine jusqu’à ce qu’un autre continue, le peu qui lui avait dit son père la fait sourire. Elle a beaucoup de point commun avec elle. Son père revient quelques minutes avec un énorme carton avec écrit dessus A Ely-Rose au marqueur. Son coeur fait un bond dans sa poitrine, des étoiles brillèrent dans les yeux. « j'aurais dû te le donner plus tôt ... je suis désolé ... je crois que tout ça te reviens de droit maintenant ... ta mère voulais que je te le donne plus tôt, mais hum … j’avais peur que tu t’éloignes de moi. » la jeune fille hésite à tendre les bras mais les tend quand son père lui donne le carton. « tu sais que c’est toi et moi contre le monde papa, qu’importe ce qu’il peut se passer. » il hausse les épaules d'un air qui se voulait détacher mais son visage trahit son geste. Elle pose le carton sur le canapé et ouvre la boite. C'est peut-être à ce moment-là que l'enfant qu'elle était, la fillette qui jouait au ballon avec ses cousins et son père dans le jardin, celle qui jouait aux jeux-vidéos, qui mettait souvent une raclée aux garçons par son talent, c'est peut-être à ce moment-là qu’Ely voit la vie d'une autre façon, pas uniquement la vision que lui donnait sans le vouloir son père, mais une vision que sa mère pouvait lui transmettre à travers ce carton, une vie qu'elle aurait dû avoir en sa présence, une vie qui lui était destinée, une vie faite de foulards et de chaussures de filles. Ce carton est remplit d’objet en tout genre, de sa mère à elle, d’une mère à sa fille.


Elle se regarde sans vraiment se voir, elle ne se voit pas, elle semble transparente dans l’image que lui renvoi le miroir. Il n’y a que le reflet de ce qui est devant lui. Elle clique lentement des yeux, essayant de reprendre possession de son corps, elle est ailleurs, elle est loin, pas dans le monde de son enfance, mais dans un autre. La chambre est silencieuse. Tout est si calme, tout est si paisible. On entend juste le bruit du vent qui glisse contre les murs de la maison, les rideaux qui se soulèvent doucement, remuant la chaleur des rayons du soleil, elle entend vaguement la vie. C’est un silence vivant. Assise sur le petit tabouret devant sa coiffeuse, la jeune fille âgée de seize ans soupire d’apaisement. Elle est bien, elle se sent bien. Elle ferme les yeux, un léger sourire sur les lèvres. Elle aime ces moments, furtifs et pourtant éternels dans son jeune esprit. Elle sent la douce chaleur que lui procurent les rayons du soleil dans son dos dénudé. Ils ont l’effet d’un baume apaisant, presque une caresse que l’on ne voudrait plus s’arrêter de sentir.  « Ely-Rose ? Tout va bien ?[ elle ne réagit pas, n’ouvre pas les yeux, elle sait qui c’est, elle connait cette voix, elle perçoit même une pointe d’inquiétude dans la voix. Ely-Rose ? » elle bouge fébrilement la tête avant d’ouvrir les yeux. Sa vision se fait nette. Elle regarde la silhouette qui se détache du décor de la chambre. Sa grand-mère, une femme magnifique pour son âge. Une femme qui impose le respect pas par obligeance, mais pas sa présence. « oui, grand-mère ? » elle sourit, ses yeux commencent doucement à briller de malice. Sa grand-mère a un effet immédiat sur elle. Elle s'approche, faisant remonter les fragrances de son parfum. « tu as l'air ailleurs ? à quoi penses-tu mon enfant ? elle s'arrête juste derrière elle, prenant dans ses mains expertes la longue chevelure or de la jeune fille. tu sais que si tu as un soucis, tu peux me le dire n'est-ce pas ?! » Ely relève son regard océan vers elle. Si il est vrai qu'elle ressemblait traits pour traits à sa grand-mère tout comme sa mère étant jeune, elle voudrait lui ressemblait si elle atteignait son âge. « je pensais ... elle passe timidement sa langue sur ses lèvres, les humidifiant je pensais à tout ça ... » elle se tait, elle sait qu'elle en a trop dit. Sa grand-mère se baisse et prend la brosse, posée sur la coiffeuse. « ton jardin secret ? » Ely sourit timidement en guise de réponse. « tu sais, nous avons tous un jardin secret ... » Elle sent la brosse s'aventurer dans sa chevelure, un de ses petits plaisirs, elle a appris à aimer qu'on lui touche les cheveux, sa grand-mère lui répétait souvent que « le plus grand plaisir de la vie un sourire amusé la tire de ses pensées, elle finit avant qu'elle le fasse c'est de se faire coiffer ...  je sais, tu me le répètes souvent. » la jeune fille pose sa main sur celle de sa grand-mère, échouée sur son épaules. Elle n'a pas la main ridée par la vie, non elle est douce et encore pleine de vivacité, étonnant pour son âge. « oh, désolé, je ne savais pas que vous étiez occupées !» les deux femmes se retournèrent, faisant face à Maximilian, le cousin d’Ely, sa première main tendue aussi. Un sourire heureux s'affiche sur le visage de la blonde. « allez, tu peux y aller. encourage sa grand-mère. Ely se lève de son petit tabouret et l'embrasse sur la joue. merci beaucoup elle hoche la tête. mais rend moi vite ma petite fille !» Ely-Rose prend alors le chemin vers la porte de sortie, prenant rapidement place sur le dos de son cousin. « promis ! dit-il en sortant de la chambre. ou pas » Ely part alors dans un four rire.

Elle a toujours aimé ça. Être seule face à tant d’immensité, tant de possibilités, tant de promesses. Face à l’horizon, la jeune femme ferme les yeux quelque instants pour mieux apprécier ce moment, furtif et presque éphémère si elle ne le grave pas très vite en elle. Les rayons du soleil réchauffent la peau de son visage, elle se sent bien, presque trop bien. Elle sent un remous en dessous d’elle, un sourire moqueur sur les lèvres. Elle ouvre les yeux et regarde la mer, les vagues commencent à arriver et elle sera la première à les goûter de la journée. Elle se retourne légèrement et voit deux hommes, habillés de noir au loin, elle soupire, excédée de devoir toujours traîner avec eux. C’est simple, depuis qu’elle est petite elle ne peut pas faire un pas sans être suivit. Sécurité disait son père, simple précaution, mon cul oui, elle savait que quelque chose se tramait mais elle n’avait pas encore le courage de vouloir l’aborder. Elle inspire profondément et serre la prise de ses mains autour de sa planche de surf. C’est la dernière fois avant longtemps qu’elle la rêvera, sa très chère amie depuis ses quinze ans. Demain elle s’envole un an à Paris, heureusement que son père lui a fait apprendre le français, sinon, elle aurait été vite perdue. Secouant la tête légèrement pour sortir de ses pensées, elle manœuvre pour être dos à la vague et faire ce qu’elle fait de mieux. Surfer. L’italienne a toujours eu un goût prononcé pour l’adrénaline, vivant dans un milieu de mec, même si elle voyait souvent sa mère –de son point de vue-, une personne lambda vous dira qu’elle ne la voit que tous les cinq moins, ce qui est vrai, a toujours pris goût aux choses que touchaient les hommes de son entourage. La moto, la voiture, le surf, tout ce qui donne de l’adrénaline et qui touche à la vitesse. Mais la Ely-Rose qui s’emmerdait royalement dans son salon lorsqu’elle était gamine a beaucoup de secrets. Depuis un an maintenant, elle prend l’habitude de sortir de chez elle en cachette pour aller retrouver ses amis pour des courses de voitures illégales dans tout le latium, elle ne conduit pas souvent, elle est co-équipière, mais la princesse, quand on la met au volant, faut pas avoir peur de frôler un mur pour gagner des secondes. Se mettant finalement debout sur sa planche, elle ne semble faire qu’une avec celle-ci, la planche est devenu l’allongement de son être, une partie d’elle. Face à la vague, un sourire épanouie sur les lèvres, elle tend légèrement le bras et ses doigts caressent la vague. Elle profite, pleinement, à fond, n’oubliant aucuns détails possibles. Parce que demain, finit tout ça, bonjour la grisaille de Paris et le shopping dans les boutiques de luxes pour combler l’ennuie des journées pluvieuses.


Elle écoute sans vraiment écouter ce qui se dit vraiment. Ce ne sont que des mots, des mots stupides qui n’ont aucun intérêt pour elle, qui n’en ont jamais eu. Un seul mot, un unique mot peut dire toute la vérité, ajouter plusieurs mots et nous n’obtenons qu’un mensonge. Elle passe sa langue sur ses lèvres gercées, presque en sang à force de ses les mordre. sa grand-mère, celle qu’elle a toujours considérée comme un deuxième modèle a disparu, il ne restera plus que sa pierre tombale pour que les gens n’oublient pas son prénom. Elle a dix-neuf ans et cinq mois. Elle essuie les larmes qui coulent sur ses joues avec le bout de la manche de son pull, elle n’a pas eu la force de porter une belle robe pour l’occasion, ce n’est pas elle ça. Sa grand-mère maternelle le savait. Elle serre les dents quand elle sent quelques regards malheureux sur elle, elle ne veut pas de leur pitié, ils parlent au nom de sa grand-mère mais ils ne la connaissaient pas. Elle croise les bras contre sa poitrine et baisse la tête, s’enfermant dans sa bulle, se revoyant petite fille à courir dans sa jungle, dans le salon, prenant tout le mobilier comme des obstacles. Elle pense à lui, lui qui a joué avec elle depuis le début, lui affirmant avoir des sentiments pour elle pour finalement partir et ne donner aucune nouvelle, la zappant comme toutes les autres filles, mais elle ne lui a rien donné, elle était juste un mur. Sérieusement, elle n’aurait pas dû tomber dans ses filets, elle n’aurait pas dû croire Matthew. Elle sent son cœur se serré, elle a mal, terriblement mal et depuis, elle s’est juré de ne pas tomber amoureuse, de peur d’avoir encore mal, de peur qu’on se joue d’elle comme il a fait, elle pense à ses années lycées, meilleure de sa classe mais toujours collée pour sa grande gueule, les nombreuses heures de colles qu’elle a accumulée et faite avec sa « bande » de camarades, tous collés comme elle, les parties de babyfoot pendant ses heures, ses conneries, les choses qu’elle avait fait avec son frère, ses moments avec sa grand-mère, le shopping qu’elle faisait, tout ça fait mal et les larmes coulent sur ses joues. Elle ne veut pas rester dans cet église, emplit d’hypocrite qui n’ont jamais vraiment aidé sa grand-mère pour ses courses, pour changer les ampoules grillées, pour tondre le gazon, personne ne l’ai aidé et ils sont tous là à la pleurer. « pardon, mais vous n’êtes qu’une bande de judas. vous pleurez ma grand-mère mais vous ne la connaissiez pas. dit-elle, sa voix résonne dans l’église, tous les regards se tournent vers elle, le prêtre s’arrête de parler, choqué. vous n’avez rien fait pour elle, alors ne venez pas pleurer la disparition de cette femme que vous ne daigniez même pas aidée à porter ses courses. elle se décolle de sa place et traverse le rang du milieu, l’audience est choquée. Elle se tourne vers le prêtre et balaye la pièce du regard. dieu aurait honte de vous. » jurer n’est pas bien, mais jurer dans la maison de dieu est impardonnable. Elle continue de pleurer et sort de l’église sous les reproches de gens, mais elle garde la tête haute, tout ce qu’elle veut c’est partir. Elle ne passe pas voir l’emplacement du cercueil, elle ne veut pas se résoudre à cette option, sa grand-mère n’est pas une pierre tombale, elle n’aura pas cette dernière vision. Alors elle marche, elle marche, les bras croisés contre sa poitrine, empêchant son cœur d’y sortir. Sa grand-mère paternelle est morte dans l’attentat du onze septembre, et maintenant sa grand-mère maternelle, non, elle ne pouvait pas la perdre elle, elle qui a aidé sa mère et elle quand elle était gamine à réussir à finir les fins de mois difficiles. Elle s’arrête à un arrêt de bus, s’assoit sur le petit banc et attend. Les larmes ne cessent de couler en silence sur ses joues, les mains jointes entre ses cuisses, elle a froid. Les minutes passent lentement, elle commence à désespérée. Et puis elle repense encore à tout, à Francisco qui malheureusement a déménagé quand il avait neuf ans, il est partit vivre en France, elle n’a plus de nouvelles de lui. A ses cousins qu’elle aime toujours autant faire chier, un léger sourire se dessine sur ses lèvres en sang a force de les mordre. Elle lève une de ses mains et essuie sa joue avec le revers de son pull. Ça fait déjà un quart d’heure qu’elle attend là, ne tenant plus, elle se lève et commence alors à marcher, vite. Il commence à pleuvoir. Alors que les italiens essayent de se couvrir du mieux qu’ils peuvent, Ely continue son avancée sous la pluie, elle est bientôt trempée jusqu’aux os. Ses larmes se confondant avec la pluie. Une voiture passe trop vite à côté d’elle. Elle se prend littéralement un raz de marée. Elle se décale, surprise, les bras en l’air avant d’hurler toutes les obscénités qu’elle connait sur le chauffard qui part. Elle reprend sa route, dépitée. Elle arrive tant bien que mal devant chez elle, sa petite maison, coincée entre deux immeubles la surplombant. Quelqu’un est assis sur les marches. Elle continue sa route et se rend compte de la personne. « je veux pas te parler Matthew, dégage de chez moi. » lâche-t-elle, répandant tout son venin sur lui. Il se lève et la regarde de haut en bas. « Ely … » elle le fit bouger d’un mouvement de main, cherchant ses clés dans sa poche, elle les trouva rapidement pour enfin ouvrir la porte de sa maison. « Ely … » elle se retourne encore une fois et lui dit. « Oublie moi d’accord, va voir tes salopes et oublie moi. » avant de lui claquer la porte au nez, courant dans la salle de bain pour prendre une douche brûlante.

Ses mains sont plaquées contre le mur de sa douche, un carrelage imitation marbre. L’eau coule dans son dos, se donnant l’air d’un baume apaisant sur son corps. L’eau est bouillante mais elle s’en fiche, elle ne pense pas à ça. Elle ferme les yeux, ses lèvres tremblent. Elle n’arrive pas encore à croire qu’elle a quitté son Italie, sa cita eterna une deuxième fois. Sa seule année à Paris l’avait rendue nostalgique de son pays natal et la voilà maintenant enfermée à la Grosse Pomme avec une femme qu’elle ne connait presque pas. Sa mère. Pourquoi ? Un cancer des poumons. Elle sent ses jambes fléchirent. Cancer, ce mot résonne dans sa tête comme le martèlement d’un marteau contre son crâne. Elle est là pour la soutenir. Soutenir une femme dont on ignore tout, est-ce possible ? Elle se redresse légèrement mais ses épaules sont lourdes, elle se sent faible. Elle pleure en silence. Elle passe ses mains dans ses cheveux bruns, mouillé et met son visage face au jet d’eau. Ses larmes se perdent dans cette eau insignifiante. Ses lèvres ne cessent de trembler. Il faut qu’elle sorte prendre l’air. De l’air, mais est-ce qu’elle est pure au moins ici ? A New-York, on ne voit presque pas le ciel tellement les immeubles touchent le ciel. Il est inexistant. Elle se baisse et coupe l’eau. Elle a transformé la salle de bain en un véritable sauna, elle tire le rideau de douche et prend son peignoir qu’elle met, faisant sortir ses cheveux dégoulinant dans son dos. Elle ne reste pas une minute de plus et sort de la salle de bain comme ça, laissant des traces de pas d’eau sur le parquet de l’appartement de sa mère, qu’importe, ça séchera ou pire, une des femmes de ménages essuiera derrière elle. Elle n’est pas comme ça d’habitude, mais elle semble avoir soudainement son monde mais celui de la femme qui la mit au monde sur les épaules. Et elles sont trop petites ses épaules pour portés deux mondes. Portant sa main droite à sa bouche, elle se mordille l’ongle du pouce et s’installe allégrement sur le canapé, penché en avant, elle a le vertige. Elle n’est habituée à la ville, le sera-t-elle un jour ? Après tout, elle n’est là que depuis cinq heures, sa mère ne sait pas qu’elle est là. Surprise. Elle entend la porte d’entrée s’ouvrir, son cœur bat la chamade et s’avance doucement dans l’entrée. Elle tremble comme une feuille. La porte s’ouvre sur sa mère, un sourire tremblant aux lèvres. « bonjour maman. » le maman sonne d’une façon étrange dans sa bouche. Elle hausse légèrement les épaules, elle s’attend à voir sa mère prise au dépourvu mais c’est une mère qui court vers elle pour la prendre dans ses bras qu’elle trouve. « oh ely … » murmure sa mère en la serrant un peu plus. « je suis là maintenant … et je ne partirais pas avant un bon moment … » mais la fin de sa missive se perd dans sa gorge.

L'un des meilleurs coins pour la jeune femme. Elle en sort d'ailleurs après avoir passé une nuit de folie à danser et se faire draguer par tout le monde. L’air a un effet baume apaisant sur sa peau cuisante. Le vent souffle dans ses cheveux bruns, lui donnant au passage quelques frissons, elle respire, soudainement envahit par un sentiment de bien-être absolue, parce qu'elle est bien à ce moment-là, même si il commence à faire frais, même si le jour commence seulement à se lever. Il n'est que six heure du matin après tout. Les rues sont encore vides, elles dorment, mais plus pour très longtemps. Elle le sait, dans quelques heures, ses rues seront pleines, vivantes. Il faut qu'elle en profite et puis après tout, elle ne veut pas rentrer, pas maintenant. Alors elle marche, même si ses pieds lui font mal, même si ses chaussures la torturent. Elle resserre la prise autour de son sac besace et le passe en arrière, elle s'arrête, lâche un profond soupire et retire ses escarpins en secouant fortement son pied gauche, malheureusement trop fort, son talon vint s'écraser contre le sol à quelques mètres d'elle. Elle rit, cachant sa bouche de ses deux mains, étouffant le fou rire qu'elle a. elle marche jusqu'à lui, maladroitement, un pied plus bas de quinze centimètre de l'autre. Elle ne peut s'arrêter de rire, elle se sent euphorique. Elle a la joie de vivre. C’est dans ces moments-là, vous savez ces moments éphémères où on se sent terriblement bien qu'on a envie qu'ils durent toute la vie, chaque secondes, chaque minute, chaque mouvement, chaque respiration. Elle veut que ce moment dure le plus longtemps possible. Elle se baisse, récupère sa chaussure et enlève l'autre par la même occasion, elle perd une tête en moins mais se sent tellement mieux. il est vrai qu'elle aime porter des talons mais si elle le pouvait, elle ne jurerait que par des bonnes vieilles converses bases noires, les classiques quoi, mais elle ne les a pas prise, elle les a oublié sur le départ alors là voilà contrainte de déambuler dans les rues de San Francisco, pieds nus, une robe noire qu'elle porte au corps et son sac besace qui se balance d'avant en arrière, suivant ses mouvements. Au fur et à mesure qu'elle marche, les papillons dans le ventre, ses pensées vagabondent. Sa mère, son père encore en italie, ses cauchemars, ses rêves, ses amours, ses déceptions. Elle a un peu froid alors sans s'en rendre compte, elle fouille dans son sac à la recherche du petit pull qu'elle a pris à la va vite la veille, elle s'arrête. Ely coince son sac entre ses cuisses, lâche ses chaussures par terre et enfile son pull avant de tout reprendre et repartir sur cette route qui lui est complètement inconnu mais qu'elle suit avec joie et plaisir. Le soleil se lève doucement sur la ville. Il est tôt ... elle s'arrête, fouille dans son sac à la recherche de son portable. il faut qu'elle l'appelle, lui, son cousin, son meilleur ami, son frère, son âme-sœur, certes dit comme ça ça pourrait porter à confusion mais pour les deux c'est très clair, trop clair, leur lien est plus fort que tout, plus fort que l'amour d'un enfant obèse porterait sur un gâteau au chocolat, plus fort que l'amour de roméo et juliette, plus fort que tout. Elle l'aime plus qu'elle ne s'aime. Il n'y en a pas un qui est séparé des deux autres, c'est un pour tous et tous pour un. C’est comme ça et pas autrement. Alors qu'elle porte son téléphone entre son oreille et son épaule. Elle entend quelqu'un décroché et une voix marmonné. « baby, baby oooouh, like baby, baby oooh, baby, baby ... » et la jeune femme de vingt et un ans lui chante la chanson. Du début à la fin, elle ne s'arrête pas, elle ne veut pas même avec les protestations d'Edwin, à la fin de la chanson, elle lui glisse un je t'aime et raccroche. Maintenant c'est au tour de sa cousine. Elle l’appelle. « est-ce que tu me vois à ta fenêtre ? » un sourire espiègle s'accroche à ses lèvres. « non mais t'es pas bien ? t'as vu l'heure ? et non je te vois pas, qu'est-ce que tu foutrais devant ma fenêtre ? » la jeune femme dandine ses hanches, elle est tombée dans le piège; levant le bras en l'air en guise de victoire, la demoiselle réplique « yaaaaaaaaay. ma cape d'invisibilité fonctionne !!!! YAAAY. je t'aime, by. » puis sans attendre, elle raccroche, sans attendre là non plus la moindre protestation de sa part, de toute façon, elle devrait être habitué à force, elle comme son Edwin. Ely est comme ça, imprévisible, chiante mais tellement adorable. Personne ne pouvait lui résister. Être avec elle c'est comme être au septième ciel ou presque plus haut.


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MessageSujet: Re: tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. EmptySam 28 Sep - 15:32

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MessageSujet: Re: tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. EmptySam 28 Sep - 15:53

Bienvenue et très bon choix d'avatar tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 4133869495

Sinon pour les liens, j'en ai besoin avec ma Gemma (Emma Stone) mais du coup je veux bien en savoir un peu plus sur le caractère de la jeunne fille tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 57717
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MessageSujet: Re: tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. EmptySam 28 Sep - 17:30

KASSANDRA ? Tu n'étais pas sur le forum il y a quelques temps déjà ? tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 57717
En tout cas, magnifique choix d'avatar, Aimee est tellement mignonne. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 4027145007 tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 356278
(Re)bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 1451074250
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MessageSujet: Re: tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. EmptySam 28 Sep - 18:25

le tiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitre tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 500091611
bienvenue parmi nous tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 1451074250
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MessageSujet: Re: tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. EmptySam 28 Sep - 18:30

bienvenue Very Happy
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MessageSujet: Re: tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. EmptySam 28 Sep - 18:40

merci beaucoup tout le monde I love you
je poste un rapide résumé dans le deuxième post tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 813673 
haooooooooooon, si j'y étais, comment tu m'as reconnu tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 57717 tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 57717 
merciiii, ouais, c'est un canon cette fille tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 294494 
merciiiii tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 657275 
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MessageSujet: Re: tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. EmptySam 28 Sep - 18:49

On avait un lien bien il me semble et je crois t'avoir vu sur d'autres forums il me semble. Tu étais qui avant, tu te souviens et avec quel avatar ? tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 57717 Le lien me reviendra peut-être. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 294494
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MessageSujet: Re: tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. EmptySam 28 Sep - 19:03

oooh tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 57717  il me semble avoir eut gomez à un moment, selwyn duchannes ; mais j'ai eu quelque problèmes irl qui ont joué sur mon activité Arrow
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MessageSujet: Re: tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. EmptySam 28 Sep - 19:14

Oh je me souviens de ce perso-là moi tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 57717 :maya:

tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 489135
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MessageSujet: Re: tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. EmptySam 28 Sep - 19:30

Moi aussi. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 57717 Je pensais que tu t'étais également inscrite il y a genre deux ans. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 370479
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MessageSujet: Re: tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. EmptySam 28 Sep - 19:37

haon tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 57717 
oui aussi, c'est pas ma première inscription tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 432958 tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 500091611 
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MessageSujet: Re: tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. EmptySam 28 Sep - 19:45

Je me disais aussi. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 958229
Je retrouverai qui tu étais. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 4027145007 tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 294494
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MessageSujet: Re: tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. EmptySam 28 Sep - 19:47

ooooh. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 93598 
tu me diras alors, parce qu'avec ma mémoire de poisson rouge, mon historique n'est pas très développé tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 1474368999 tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 2758141441 
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MessageSujet: Re: tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. EmptySam 28 Sep - 19:51

(Re) bienvenue parmi nous I love you
Bon courage pour le reste de ta fiche
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MessageSujet: Re: tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. EmptySam 28 Sep - 20:42

Bienvenueeeeeeeeeeeeee ♥ Elle est bien charmante cette demoiselle !
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MessageSujet: Re: tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. EmptySam 28 Sep - 21:16

MA SELWYNOUCHOUUUUUUUUUUUUU ! Comment tu nous as abandonné tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 464182 (c'est la Katerina qui sommeille en moi qui parle tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 2758141441 )

Je suis contente que tu reviennes chez nous tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 57717 re-bienvenue sweetie !
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MessageSujet: Re: tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. EmptySam 28 Sep - 21:29

merciii beaucoup I love you
ouiiii, je suiiiiis désolée mais ça a été la panique irl et j'ai pas sût gérer tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 464182 
mercii beaucoup, tu me réserveras quand même des liens hein tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 57717 tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 57717 
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MessageSujet: Re: tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. EmptySam 28 Sep - 21:38

Han Selwyyyyyn tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 813673

T'étais pas Brianna F. Cambell avec Adriana Lima ? tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 2537877045
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MessageSujet: Re: tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. EmptySam 28 Sep - 21:47

haon I love you
non, ce n'était pas moi tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. 2758141441 
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MessageSujet: Re: tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. EmptySam 28 Sep - 23:42

Bienvenue I love you
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MessageSujet: Re: tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. tres metros sobre el cielo. ∞ ely-rose. EmptyDim 29 Sep - 0:55

Bienvenue parmi nous !! I love you
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