Sujet: tu kiffes mes sons, c'est plus des coups d'coeur mais des avc + raphaël Ven 4 Oct - 22:01
FEAT. FRANCISCO LACHOWSKI
Raphaël Roussel
22 ans → Né à Paris le 30/08/1991 → Études d'architecture célibataire → hétérosexuel → membre des artists.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → S'il y a bien une chose à savoir sur Raphaël, c'est qu'il a pris la fâcheuse manie de toujours être en retard, que ce soit à un rendez-vous, en cours, à un concert ou même lorsqu'il doit prendre l'avion. La ponctualité n'est vraiment pas son fort et il ne peut pas s'empêcher d'arriver avec au moins un quart d'heure de retard, tarif habituel. En ce qui concerne des caractéristiques physiques particulières, Raphaël a un tatouage au niveau de la clavicule "dear forever, you didn't last". Il aimerait également se faire tatouer "true strenght is not mesured when you are at your strongest, but when you are at your weakest" mais ne trouve pas d'endroit adéquat. Il déteste les piercings, il considère que ce n'est que pour les filles ou les punks.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Je m'en foutiste au possible, Raphaël ne prend guère ses études au sérieux bien qu'il sâche que sa place à Columbia et donc sa bourse sont en jeu. Il ne se soucie de rien d’autre que de sa passion. La musique, il vit pour ça, et comme il le dit, il crèvera pour ça. Le reste n’a pas d’importance pour lui. Néanmoins, il reste un garçon très impulsif, ne supportant pas qu’on le provoque, il a énormément de mal à garder son sang froid et fonce souvent tête baissée dans des situations périlleuses. Il agit avant de réfléchir, ne se souciant guère des conséquences. Lunatique, il peut respirer la joie de vivre un jour et faire la gueule à tout le monde le lendemain. De ce fait, les personnes qui le côtoient ont du mal à le cerner et très peu sont ceux qu’ils considèrent comme de réels proches. Il estime avoir beaucoup de potes, mais très peu de vrais amis, très peu de personnes qui le connaissent réellement, très peu de personnes sur qui compter dans les coups durs. Pour lui, l’amitié c’est sacré, mais la confiance ne s’accorde pas facilement, il faut faire ses preuves, on ne devient pas ami avec quelqu’un en trois semaines. De la même manière, il a énormément de mal à faire confiance en amour, ne souhaite pas avoir d’attaches, plus par peur de souffrir qu’autre chose. Il estime n’avoir été amoureux qu’une seule fois, à l’école primaire, alors qu’il avait sept ans.
Well... It's my story...
Je n’ai pas pour habitude de beaucoup parler de moi, de mon histoire. Habituellement, je me contente seulement de le faire dans mes textes. Je suis ce genre de mec qui arrive mieux à retranscrire ce qu’il pense par l’écrit, par le chant, par le rap. Contrairement à beaucoup de personnes dans ma situation, ce n’est pas une question de timidité, non, j’ai juste un talent, une passion pour ça. Je suis né en banlieue parisienne, c’est là bas que j’ai grandi, que j’ai passé quasiment toute ma vie. Les revenus de notre famille étaient très modestes, mon père ramenait autant d’argent qu’il le pouvait à la maison, ma mère étant décédée en mettant ma petite sœur au monde, alors que je n’avais que trois ans. A lui seul, il parvenait tant bien que mal à subvenir aux besoins de premières nécessités pour ses trois enfants. Ce n’était pas facile tous les jours, mais on faisait avec ce que l’on avait, sans se plaindre, sans broncher, jamais. Le luxe, je ne l’ai jamais côtoyé que dans les livres. Pour moi il s’agissait d’un frigo plein, d’une télé et d’une voiture, trois choses que je n’ai pas eues pendant mon enfance. Pendant que les autres enfants regardaient les dessins animés sur leur écran, moi je lisais, bouquin sur bouquin. C’est sûrement de là que m’est venu cet amour des mots, de la littérature en général. Les gens sont toujours très surpris de voir à quel point la lecture est une passion pour moi, probablement à cause de mon côté impulsif, mais elle a toujours été là, depuis le tout premier jour. Pendant que mon frère ainé trainait dans les halls avec ses amis le soir, je restais lire, dans ma chambre, veillant sur ma sœur. Notre frère, Pierre, n’a jamais réussi à lui porter la moindre once d’amour. Il n’a jamais vu que la fille qui lui avait enlevé sa mère, lui, le petit garçon de sept ans. Contrairement à lui, je l’ai toujours traité comme une princesse, comme la prunelle de mes yeux, comme un joyau. Enfant, j’étais très proche de tous les membres de ma famille, mais comme le dit si bien Léo Ferré, avec le temps va, tout s’en va.
Si je le pouvais, j’arrêterai le temps sur cette période où l’on n’avait pas grand-chose mais où cela suffisait à faire notre bonheur. Le temps, notion ineffable qui peut faire changer n’importe quel individu, qui peut emporter le meilleur des hommes six pieds sous terre. Mon frère s’est mis à traîner avec les mauvaises personnes, très rapidement, je ne le reconnaissais plus, je n’étais qu’un jeune adolescent de treize ans, mais je ne pouvais pas cautionner le manque de maturité, de discernement qu’il faisait preuve en enchainant connerie sur connerie, d’un simple tag à une voiture volée, puis brûlée. Il n’y avait pas moyen de lui faire entendre raison, pour lui je n’étais qu’un petit merdeux qui ne connaissait rien à la vie et qui devait se mêler des choses de son âge. Il avait l’impression de rejoindre je ne sais quel mouvement contestataire contre l’autorité en place. Un acte qui pouvait paraitre noble aux premiers abords mais qui devenait rapidement débile puisque lui et ses petits camarades ne connaissaient rien à propos de cette autorité, ils ne contestaient rien du tout, ils voulaient juste se défouler, faire la plus grosse connerie possible pour impressionner la bande. C’était devenu une sorte de concours malsain, un cercle vicieux dans lequel mon frère s’enfonçait un peu plus chaque jour qui passait, s’éloignant un peu plus de la maison, se rapprochant un peu plus de cette vie de déviant. Mon père avait beau l’encourager à rester dans le droit chemin, ses efforts n’aboutissaient à rien de concret. Déprimé de voir son fils ne plus l’écouter, d’être impuissant lorsqu’il voyait la chair de sa chair ruiner sa vie. Peu à peu, oubliant qu’il avait d’autres enfants à chérir, il sombra dans une mauvaise routine qui le mena directement dans les bras de l’alcool. L’homme que j’admirais le plus sur cette planète, celui que je considérais comme un modèle de vertu et d’intégrité se faisait lui aussi happer par cette vie qui ne nous faisait pas de cadeau. Alcoolique mais pour autant violent, il vidait bouteille sur bouteille, se refermant sur lui-même, oubliant cette famille qui était la sienne. J’étouffais au sein de cette famille que je ne reconnaissais plus, je ne me sentais plus du tout à ma place, en marge. Révolté, c’est à dix sept ans que je fis mes bagages et quittai le cocon familial pour m’émanciper. Ce fût bien plus difficile que je ne le pensais, je laissais derrière moi ma petite sœur, mon rayon de soleil, celle qui arrivait à me décrocher un sourire chaque jour. Mais c’en était devenu trop pour moi, je ne pouvais plus vivre au sein de cette famille amorphe qui me pourrissait petit à petit la vie. Lors de ma dernière année de lycée, j’avais donc trouvé ce tout petit studio que je payais en travaillant le soir après les cours. C’est à ce moment précis que ma véritable passion se révéla à moi. La nuit, plutôt que de dormir, j’écrivais, je grattais sans arrêt, faisant rimer les mots, faisant frapper les phrases, c’est de cette manière que je me mis à l’impro, en enchainant les phases. Très doué en cours, je décrochai mon Bac haut la main. Mais je m’en foutais, les études ne m’intéressaient pas, ne m’intéressaient plus. Je m’étais découvert une vocation, j’avais fait quelques open mic dans des bars parisiens, trainant avec de nouveaux potes eux aussi passionnés de hip-hop, mon objectif était désormais clair, percer sinon rien. Je décidai de ne pas m’inscrire à la fac, je devais toujours bosser pour me nourrir et payer le loyer, mais je ne voulais pas perdre le reste de mon temps à entendre un prof raconter des trucs déblatérer des théories dont je me foutais royalement. Non, mon temps libre, je voulais le consacrer à ma passion, je voulais le passer à rapper. Je commençais à faire quelques premières parties dans des salles de concert underground, mon nom devenait connu de quelques amateurs de rap parisien, mais j’étais bien loin d’avoir une exposition médiatique suffisante pour percer. Peu importe, cela prendrait le temps qu’il faudrait, je voulais vivre de ma passion, je devais redoubler de travail, travailler ma technique, encore et encore, cela finirait bien par payer. Coup du sort ou réelle opportunité, une fois le Bac en poche, ma sœur décida de partir étudier aux Etats-Unis, à l’université de Columbia, à New York. Je ne pouvais pas la laisser seule, pas une fois de plus. Je me mis donc en tête de passer les SAT pour la rejoindre à New-York. Même après un an sans étudier, j’avais apparemment toujours le niveau suffisant, puisque, comme pour ma sœur, l’université décida de me proposer une bourse au mérite pour intégrer leur faculté. Il n’y eut pas une seconde d’hésitation, je décidai de tout plaquer et de partir rejoindre ma sœur, à New-York, berceau du mouvement hip-hop, ville de mes rêves. Un an, une longue année que j’ai posé mes valises dans la grosse pomme. Ce n’est pas facile tous les jours, je fais le strict minimum pour l’université, mon taff étudiant me permet de couvrir mes diverses dépenses, et dans l’ombre, toujours, je charbonne, avec ce même objectif, percer.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → open wound, 22 ans ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → déjà inscrit auparavant ★Ce personnage est-il un double compte ? → non ★Présence sur le forum → 5/7 ★Personnage inventé ou scénario ? → inventé ★Crédit images → northern lights.
Mon exemple de RolePlay:
« Lâche un peu ton bouquin et viens t’occuper de ta copine un peu ! » Sans même daigner répondre, je mettais fin à la conversation et lançais mon téléphone sur mon lit. Il était vrai que je ne l’avais pas vu depuis plusieurs jours désormais, mais je l’avais prévenu, il ne fallait surtout pas me déranger, sous aucun prétexte. Après avoir envoyé une ébauche à une maison d’édition, j’avais réussi à décrocher par je ne sais quel miracle un contrat pour un roman. Néanmoins, régulièrement, je devais envoyer de nouveaux extraits pour les tenir au courant de l’avancée du livre, et le moins que l’on puisse dire, c’est que j’avais du mal à tenir les délais. J’avais donc besoin d’être seul, de me concentrer sans avoir à supporter les nombreux parasites qui pouvaient me faire dévier de mon objectif. Pendant des années, je n’avais pas su quoi faire de mon avenir, je m’étais perdu, j’avais peur. Aujourd’hui, ce n’était plus le cas, et personne n’allait se mettre en travers de mon chemin, il en était hors de question, j’étais prêt à tout sacrifier pour publier ce roman, pour faire de l’écriture mon métier. Au fond de moi, c’est ce que j’avais toujours voulu, faire de ma passion mon métier. Autrefois, il s’agissait du football, j’étais rentré à l’université pour parfaire mon jeu, pour m’améliorer. L’année où j’aurai dû être drafté par une équipe professionnelle, l’année où j’avais été plus proche que jamais de réaliser mon rêve, était l’année où j’avais tout perdu. Cette balle que j’avais reçue en plein dans l’abdomen avait laissé bien plus de séquelles qu’il n’y paraissait. La rééducation avait été longue et j’étais bien moins vif sur le terrain que je l’étais auparavant. Les clubs professionnels ne pouvaient pas prendre le risque de me recruter, c’était insensé. Mon rêve était parti en fumée en l’espace de quelques secondes, en un clic, sous la pression d’une simple détente. Au fil du temps, je m’étais montré intéressé par l’écriture, la manière dont les romanciers arrivaient à transmettre des émotions par leur simple plume m’avait impressionné. Petit, je n’avais pas eu accès à une vraie culture, j’avais dû me cantonner à ce que j’apprenais à l’école de mon quartier. La bibliothèque de mon père fût une sacrée découverte pour moi, une véritable mine d’or. Les grands auteurs anciens, comme contemporains, c’était devenu ma nouvelle passion, lire, m’instruire, bien loin des hobbies que j’avais pu avoir auparavant. Les épreuves que j’avais traversées au fil des années m’avaient changé, ou plutôt, elles avaient fait ressortir la réelle personne qui sommeillait en moi depuis toujours. Draguer à tout va comme je le faisais avant de rencontrer Reagan, faire la fête tous les soirs et ne plus me rappeler de rien le lendemain, me droguer, faire des courses avec la nouvelle voiture de sport offerte par mon père, tout cela ne me ressemblait pas, tout cela ne reflétait pas la personne que j’étais réellement. C’est notamment dans la littérature que je m’étais retrouvé, dans l’écriture que j’avais pu me réconcilier avec moi-même. C’était devenu une évidence pour moi, j’avais toujours voulu avoir un travail qui me passionnerait, je n’avais pas envie de rentrer chez moi, tous les jours, blasé par mon travail. Il était hors de question pour moi d’endurer ce genre de choses, j’avais déjà suffisamment souffert par le passé, j’estimais avoir le droit, moi aussi, à ma part de bonheur. Ce premier bouquin que je devais rédiger serait peut-être la base de ma vie pour les prochaines décennies à venir, tout reposait dessus, et je ne pouvais donc pas me laisser aller à quelques distractions, passer du temps avec ma copine y compris. Elle n’arrivait pas à comprendre que je jouais beaucoup sur ce coup-là, que l’opportunité dont je disposais ne se présenterait peut-être plus jamais. Pour elle, c’était comme un devoir à rendre pour l’université, rien de plus. Pourtant, réussir cette épreuve serait synonyme d’un passeport pour le bonheur, bonheur qui m’avait fuit pendant de biens trop longues années. Je l’aimais cette fille, mais pas au point de mettre mon avenir en péril, pas au point de tout plaquer. Ce n’était pas un amour fusionnel, pas un amour où la passion rythmait le quotidien, pas le vrai amour diront certains. J’avais déjà aimé plus que ça, bien plus que ça, mais j’en avais retenu la leçon, plus on aime, plus la souffrance est importante, la mienne m’avait presque conduit à ma perte, aux portes de l’enfer, aux portes de la mort. Cette période que j’avais traversée était des plus sombres, je ne pouvais, je ne voulais pas revivre ça, sous aucun prétexte. Toute mon existence n’avait été que souffrance, je ne voulais pas me remettre en danger, plus jamais. Désormais, les belles histoires d’amour passionnel, je les vivais par procuration, je les vivais à travers les livres ou les films, rien de plus. Je n’avais pas l’intention d’en écrire, du moins, pas pour l’instant. Il était bien trop tôt pour me replonger dans ceci, je ne pourrai pas, je ne pourrai pas jusqu’à être entièrement guéri de cette rupture qui m’avait fait côtoyer les abysses, qui m’avait fait vivre une véritable descente aux enfers. Le problème était là. Je ne me pouvais pas me permettre de vivre une véritable histoire d’amour, d’en créer une, ou même d’y penser, sans avoir fait un trait sur mon passé auparavant. Je n’en parlais jamais, je faisais croire aux gens que je n’y pensais jamais, mais pas un jour ne se passait sans que je pense à elle, sans que je pense à ce qu’il s’était passé. Aux yeux de tous, j’allais très bien, j’avais mis toute cette histoire derrière moi, certains de mes amis ne savaient d’ailleurs rien de cette histoire qui m’avait liée avec celle qui squatte sans cesse les classements des meilleures ventes d’albums. Pour tout le monde, c’était de l’histoire ancienne, presque une vieille anecdote que l’on pouvait ressortir pour rigoler. Mais ils faisaient fausse route, tous autant qu’ils étaient… Je savais très bien ce que j’avais perdu, c’était bien plus qu’un amour de fac, c’était l’amour de ma vie, un amour perdu à jamais. J’en étais parfaitement conscient, c’en était d’autant plus douloureux, je devais vivre avec, sans jamais pouvoir en parler librement. Il me semblait impossible d’oublier, la plaie était encore ouverte, je devais simplement apprendre à cicatriser, à vivre avec sans pour autant en souffrir. Perdu dans mes pensées, la dernière phrase apposée sur mon ordinateur remonte à plus d’une heure. Comme d’habitude, lorsqu’il s’agit d’elle, je ne fais que ressasser de vieux souvenirs et oublie tout ce qu’il se passe autour de moi. Je suis assoiffé, je ne sais si je me ferai un jour au climat Californien, cette canicule qui frappe dès le mois de mai ne me sied guère. En passant par le salon pour aller me chercher un verre d’eau à la cuisine, je me rends compte que l’appartement est d’un calme inhabituel. Aucun de mes colocataires n’est présent, ils doivent probablement tous être dehors et profiter du soleil et de la chaleur, plutôt que rester enfermer et de travailler comme moi. Des opportunités de profiter du soleil j’en aurai d’autres, pas sûr que je puisse en dire autant pour un contrat dans une maison d’édition. Paradoxalement, ce calme m’angoisse un peu, je ne suis pas habitué à voir cet endroit si silencieux, étrangement vide. Au fil des années, j’ai pris l’habitude de ce brouhaha provenant du salon de ces petites disputes entre colocataires, de Davy et Elmas qui jacassent bien trop fort, comme le ferait n’importe quelle fille. Tous ces petits détails qui forment cette ambiance si particulière, ces détails qui me font me sentir chez moi ici. Je repartais en direction de ma chambre lorsque quelqu’un frappa à la porte. A coup sûr, elle l’avait mal pris quand je lui avais raccroché au nez et elle venait maintenant me faire chier. J’avais tout gagné, en plus d’être perdu dans mes pensées pendant une heure, j’allais devoir la supporter avec sa crise pendant un bon petit moment, perdant un temps précieux dans la rédaction de mon roman. Préparé à ce qu’elle s’énerve et me fasse la morale, j’ouvrais la porte. C’était comme si je voyais un fantôme. Aucun mot n’était suffisamment fort pour décrire ma surprise, pour décrire le choc que je reçus. C’était impossible, comment pouvait-elle se trouver ici, sur le pallier de mon appartement, après toutes ces années, comment pouvait-elle se souvenir. Les questions fusaient par rafales dans ma tête et je ne savais pas du tout quoi penser. Je devais probablement rêver, tout ceci ne pouvait être réel. Mon cœur battait aussi vite que les batteries qui rythmaient se chansons, j’étais tétanisé. Au bout de quelques secondes, elle finit par prononcer mon nom. Elle n’était pas là par hasard, elle se souvenait, il ne pouvait en être autrement. Ce moment était celui que j’avais espérer pendant des années, mais paradoxalement, il était également celui que j’avais le plus redouté. Je m’étais fait des tas de scénarios dans ma tête, seulement aujourd’hui, aucun ne correspondait, imaginer était une chose, agir en était une autre, et en ce moment précis, j’étais incapable de faire quoique ce soit. Se souvenir par morceaux, être désolée, voilà ce qu’elle avait à me dire. Mais être désolée de quoi, désolée d’avoir perdu la mémoire, elle n’y était pour rien. Tout était de ma faute, tout avait toujours été de ma faute. C’était à cause de mes conneries et de celles d’Ethan que ce déséquilibré lui avait tiré dessus, à cause de nous si elle avait eu cette amnésie. C’était de ma faute si après cet incident nous ne nous étions pas remis ensemble, j’étais celui qui avait fuit face à sa mémoire atteinte, je n’avais pas été celui qui s’était battu pour elle, j’avais été lâche, alors être désolée, non, elle n’avait vraiment aucune raison de l’être. Je n’avais rien à lui reprocher, elle avait été parfaite, comme toujours. « Je… Je ne sais pas trop quoi te dire. Je ne m’attendais pas du tout à ça. » Je n’arrivais pas à la regarder dans les yeux, j’avais peur d’affronter son regard, peur d’affronter la réalité, peur de souffrir une fois de plus. « Tu n’as pas à être désolée, tu n’es responsable de rien… de rien de tout ça. » J’avais merdé, c’était à moi de prendre mes responsabilités. A ses proches également, Ethan notamment, qui n’avait jamais eu le courage de lui parler de moi, qui m’avait rayé de sa vie et était resté proche de Reagan. En plus de l’amour de ma vie, j’avais également perdu mon meilleur ami, qui n’avait pas pris une seule fois de mes nouvelles. Qu’il ne cautionne pas mon comportement, je le comprenais, mais qu’il me laisse sombrer sans jamais renouer le contact, je m’attendais à bien mieux de sa part, il m’avait blessé. « Euh, je t’en prie, rentre, on sera mieux à l’intérieur que sur le palier. » J’avais rarement été aussi maladroit que je ne l’étais à présent. J’étais mal à l’aise, gêné, je ne savais pas comment agir, la situation était bien trop bizarre. Je n’avais pas le cœur à sortir des banalités, notre histoire était tout, sauf banale. Il me suffisait de la regarder pour me remémorer tous les sentiments que j’éprouvais pour elle. C’était bien plus qu’un simple amour, ce que certains appelaient le coup de foudre, voilà ce que c’était, l’amour fou, celui qui m’avait brisé, mais celui qui m’avait fait vivre la plus belle période de toute ma vie. Aujourd’hui, elle se souvenait de toute notre histoire, je ne savais pas où tout cela pouvait me mener, mais pour elle, je me savais prêt à tout. « Tu… Je suppose que tu as des questions, non ? Je suis désolé, je… je sais pas vraiment quoi dire. Tu m’as manqué, horriblement. » De nombreuses sensations m’envahissent, je suis partagé entre le plaisir de la revoir et la honte de ne pas avoir fait tout ce qui était en mon pouvoir pour la retrouver, pour la reconquérir, pour faire en sorte qu’elle se rappelle de moi.
Dernière édition par Raphaël Roussel le Jeu 10 Oct - 8:41, édité 9 fois
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Sujet: Re: tu kiffes mes sons, c'est plus des coups d'coeur mais des avc + raphaël Ven 4 Oct - 22:03
oh tu es tout beau toi *o* bienvenue et bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: tu kiffes mes sons, c'est plus des coups d'coeur mais des avc + raphaël Ven 4 Oct - 22:07
Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche
Elsa J. Shadow
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Sujet: Re: tu kiffes mes sons, c'est plus des coups d'coeur mais des avc + raphaël Ven 4 Oct - 22:09
OMG un Raphaël et avec Chico en plus Bienvenue
Cheyenne L. Pearson
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Sujet: Re: tu kiffes mes sons, c'est plus des coups d'coeur mais des avc + raphaël Ven 4 Oct - 22:13
bienvenue chez nous !
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Sujet: Re: tu kiffes mes sons, c'est plus des coups d'coeur mais des avc + raphaël Ven 4 Oct - 22:18
bienvenuue parmi nouus
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Sujet: Re: tu kiffes mes sons, c'est plus des coups d'coeur mais des avc + raphaël Ven 4 Oct - 22:29
"j'suis comme un iPod, je me secoue pour changer la musique " ollé toi & tes titres et ton prénom de bg
oh god j'espère que celle-ci sera la bonne
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Sujet: Re: tu kiffes mes sons, c'est plus des coups d'coeur mais des avc + raphaël Ven 4 Oct - 23:42
Welcome sur le forum ! Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: tu kiffes mes sons, c'est plus des coups d'coeur mais des avc + raphaël Ven 4 Oct - 23:44
Bienvenue parmi nous !!
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Sujet: Re: tu kiffes mes sons, c'est plus des coups d'coeur mais des avc + raphaël Sam 5 Oct - 0:48
Bienvenue parmi nous Trop beau le Chico!!!
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Sujet: Re: tu kiffes mes sons, c'est plus des coups d'coeur mais des avc + raphaël Sam 5 Oct - 1:05
Bienvenue
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Sujet: Re: tu kiffes mes sons, c'est plus des coups d'coeur mais des avc + raphaël Sam 5 Oct - 1:57
Bienvenue
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Sujet: Re: tu kiffes mes sons, c'est plus des coups d'coeur mais des avc + raphaël Sam 5 Oct - 3:02
Welcome
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Sujet: Re: tu kiffes mes sons, c'est plus des coups d'coeur mais des avc + raphaël Sam 5 Oct - 11:03
Je te souhaite la bienvenue sur le forum
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Sujet: Re: tu kiffes mes sons, c'est plus des coups d'coeur mais des avc + raphaël Sam 5 Oct - 11:57
Bienvenue, et bon courage pour ta fichounette
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Sujet: Re: tu kiffes mes sons, c'est plus des coups d'coeur mais des avc + raphaël Sam 5 Oct - 15:02
Lachowski bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: tu kiffes mes sons, c'est plus des coups d'coeur mais des avc + raphaël Sam 5 Oct - 17:48
Le titre Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: tu kiffes mes sons, c'est plus des coups d'coeur mais des avc + raphaël Sam 5 Oct - 22:18
Bienvenue officiellement sur le forum. Tu sais bien ce que je pense de Chico. Il nous faudra un lien. Bonne chance pour ta fiche et amuse-toi bien parmi nous.
Sebastian E. Black
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Sujet: Re: tu kiffes mes sons, c'est plus des coups d'coeur mais des avc + raphaël Dim 6 Oct - 21:43
Bienvenue parmi nous
Bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: tu kiffes mes sons, c'est plus des coups d'coeur mais des avc + raphaël Lun 7 Oct - 1:00
CHIIIIIICOOOOOO Bienvenue parmi nous et good luck pour ta fiche! Réserve moi un lien bien au chaud
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Sujet: Re: tu kiffes mes sons, c'est plus des coups d'coeur mais des avc + raphaël Mar 8 Oct - 16:40
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: tu kiffes mes sons, c'est plus des coups d'coeur mais des avc + raphaël Mar 8 Oct - 20:23
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche! :10:
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Sujet: Re: tu kiffes mes sons, c'est plus des coups d'coeur mais des avc + raphaël Mer 9 Oct - 16:09
Bienvenu sur le forum
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Sujet: Re: tu kiffes mes sons, c'est plus des coups d'coeur mais des avc + raphaël Jeu 10 Oct - 8:29
dix ans plus tard merci tout le monde
Serena L. Douglas a écrit:
"j'suis comme un iPod, je me secoue pour changer la musique " ollé toi & tes titres et ton prénom de bg
oh god j'espère que celle-ci sera la bonne
toujours les titres, toujours je me demande bien pourquoi t'aimes le prénom tiens oui, j'espère aussi
Hope A. Roseberry a écrit:
Bienvenue officiellement sur le forum. Tu sais bien ce que je pense de Chico. :like:Il nous faudra un lien. Bonne chance pour ta fiche et amuse-toi bien parmi nous.
avec plaisir pour le lien
Eléanor C-J. Lafontaine a écrit:
CHIIIIIICOOOOOO Bienvenue parmi nous et good luck pour ta fiche! Réserve moi un lien bien au chaud
de même, avec plaisir pour le lien
Elsa J. Shadow
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