ARTEMIS ☾ Mama, just killed a man, put a gun against his head, pulled my trigger now he's dead.
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Sujet: ARTEMIS ☾ Mama, just killed a man, put a gun against his head, pulled my trigger now he's dead. Mer 16 Oct - 15:54
FEAT. LILY RABE
Artemis Una-Indira Pickford
27 ans → Née à Merrickville–Wolford, dans l'Ontario le 13/10/1988 → Reprise de justice en liberté conditionnelle, naturopathe. célibataire → pansexuelle, polygame, libérée → membre des Rebels.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? Artemis est l'archétype de la grande blonde au teint très pâle et aux yeux d'un bleu sombre: difficile de louper ce regard qui fait presque à lui seul l'intérêt d'un visage un peu trop long avec un nez jadis cassé s'étant mal remis, une bouche un peu trop petite et un menton légèrement prognathe. Si l'on ne peut pas forcément parler d'elle comme d'une beauté incroyable, on peut en revanche avouer qu'elle est assez avenante: son visage aux traits doux respire quelque chose d'angélique et de serein. Elle est bien proportionnée mais assez peu généreuse en formes féminines, le bassin étroit avec une petite poitrine et les côtes un peu saillantes sous cette dernière. Grande pour une femme, Artemis frôle le mètre quatre-vingt et domine ainsi par sa taille la généralité des autres femmes et si on la croit filiforme, nombre de ses amants ont été surpris par ses abdominaux et son ventre dur comme de la pierre. La blonde a quelques vieilles marques aux mains et dans le dos, souvenir d'un passé d'enfant battu.
Elle a quelque chose, dirons-nous. Des attitudes, des gestes, une intonation, difficile à définir. Son tempérament, ses actions savent retenir l'attention avec une certaine facilité, même sans parler de séduction. Peut-être est-ce son air distant mais aimable, l'indifférence qu'on devine sans mal dans ses yeux froids mais attentifs. Artemis n'a rien de spécial: elle est et restera toujours une femme parmi tant d'autres, qui ne cherche et n'aspire qu'à être une personne naturelle et simple. La blonde se maquille uniquement avec du khôl fabriqué de manière naturelle, quand elle ne le fabrique pas elle-même avec du charbon, de l'alun, du souffre et des clous de girofle ainsi que de l'huile d'olive pour le rendre plus doux à l'application. Elle ne prend pas un soin extrême de sa personne mais aime à se soigner de manière complètement naturelle, dédaignant les cosmétiques industriels, les parfums plein de toxines du marché -elle leur préfère des huiles essentielles- et les produits de beauté outrancièrement chers. Un masque au yaourt et à l'avocat fait des miracles, bien plus qu'une crème hors de prix.
Elle se vêt en conséquence avec ce qui lui plait, ignorant royalement ce qu'elle appelle "le diktat vestimentaire" de la mode: rien que des choses qui lui plaisent, qu'elle trouve jolies selon sa propre esthétique. Ses parures sont des plumes et des vieux bijoux qu'elle tient de sa grand-mère, portant des anneaux d'argent à chaque doigt de la main, l'alliance de sa grand-mère, une vieille bague à camé; autour du biceps droit, Artemis porte un bracelet de bras en forme de serpent, vieilli et toute cabossé, dont elle ne se sépare jamais. Une quantité de breloques pendent autour de son cou comme autant de souvenirs, de trophées qu'elle adore faire tintinnabuler contre son torse quand elle danse.
Pour le reste, des robes amples et hors du temps, des bottines, des châles; du noir, du crème, du gris; un peu de look hippie, un peu de look wiccan: comme une Janis Joplin à Eastwick. Elle n'a aucun piercing mais dispose de quelques tatouages: un triquetra wiccan au niveau de la racine de la nuque, un ankh au poignet gauche, le symbole lunaire de la Déesse à l'autre poignet et les trois déesses sur un tibia, ainsi que la déesse Isis sous la poitrine et un arbre mort dans le bas du dos. Elle a également deux prénoms tatoués sur le flan droit: Appolo, celui de son frère et Devon, celui d'un de ses anciens amants; ce sont les deux personnes les plus importantes pour elle. Elle a également une petite cicatrice sous l’œil, partant du bord pour aller vers la joue; faite à la pointe d'un couteau, formant comme une larme: c'est ainsi qu'en prison les détenus marquent ceux qui sont abusés sexuellement par les autres.
★Quel est le caractère de ton personnage? Artemis semble être de prime abord une jeune femme agréable dans ses contacts avec les autres où elle semble ouverte et compréhensive; toutefois assez taciturne de nature et très discrète, sa personnalité reste distante et effacée. Elle est lymphatique et débonnaire, ne semblant capable de s'offusquer ou de se choquer de rien: rien de plus vrai. Sa mentalité est particulièrement ouverte et elle est parfaitement incapable de juger les autres. Son credo est d'ailleurs « Si nul n'est lésé, fais ce que tu veux »; faire ce qu'il nous plait tant que cela ne nuit à personne, mais faire uniquement ce qui nous plait: obsédée par ce chemin de vie, celui des aspirations plutôt que du confort, Artemis est devenue marginale; elle a longtemps refusé en bloc tout travail rémunéré, rejettant la société et la technologie. Elle vit simplement en pratiquant aujourd'hui assidument sa religion, la Wicca, qu'elle se revendique art de vivre en harmonie avec son environnement, prônant le respect de l'autre ainsi qu'une démarche de partage avec celui-ci. Elle pense que « Tout est Un » et que donc le Divin est partout et en toutes choses; ainsi tout doit donc être honoré. Mais il n'en fut pas toujours ainsi.
Car au fond d'elle, Artemis n'est pas comme les autres femmes: elle n'a jamais pleuré, et visiblement en est incapable. Certains disent qu'elle n'a simplement pas de cœur. En effet bien que spirituelle au possible, Artemis n'en est pas moins quelqu'un qui est incapable de ressentir de la culpabilité, n'ayant aucun sens moral du bien et du mal et ce depuis la petite enfance: elle est couramment ce qu'on pourrait appeler une sociopathe. Incapable de maintenir des relations durables -bien que n'ayant aucune difficulté à les établir- tout comme incapable de se conformer aux normes sociales, Artemis n'a jamais apprit des punitions, et ne retient aucun exemple; elle ne ressent aucune culpabilité, aucun scrupule. Ainsi son image de compréhension n'est-elle qu'une absence de barrière, plus que de la compassion. Elle est pourtant réellement convaincue que tout doit être honoré, tout doit être aimé. Mais l'amour est pour elle une image floue qu'elle a du mal à saisir et dont elle se fait sa propre idée, un peu stéréotypée; cependant être entrée dans la Wicca lui a permis de commencer à apprendre: elle n'est pas un monstre irrécupérable.
L'agressivité a pourtant toujours été absente de son caractère distant et calme à la fois, guère réellement très manipulateur comme beaucoup de sociopathes; Artemis est un être tranquille qui n'aspire qu'à la solitude et à poursuivre ses buts personnels; pourtant, se sentant confusément rejetée par la société, il y a en elle quelque chose de trouble: une haine qui ne sait pas s'exprimer. Elle ne connait rien de la grande ville, rien de la vie actuelle: son long séjour en prison l'a comme reléguée au passé. Artemis vit dans un autre monde: celui où les choses sont simples, binaires; rien que des évidences naturelles. Le mensonge et la tricherie sont des fardeaux pour elle, qui est l'honnêteté même dans sa sincérité. Pas besoin de mentir; elle n'aime que ce qui est naturel, ce qui est bon, ce qui est plaisant: tout le reste n'existe simplement pas pour elle; elle n'a même aucune idée de la souffrance qu'elle a put répandre, jadis.
Ses parents, des hippies, l'avaient appelé comme la déesse de la chasse, comme la vierge guerrière: Artemis s'identifie sans mal à la déesse grecque et aime tout ce qui à trait au monde naturel: les parcs, les animaux dont elle préfère la compagnie aux humains, mais aussi fumer des joints, danser, chanter pour sa propre écoute. Tout ce qui détend est bon; tout ce qui est bon rapproche de la Grande Déesse; les plaisirs de la vie sont infinis pour ceux qui acceptent de les voir, d'être hédonistes. Elle ne fait jamais que ce qu'elle veut en ignorant totalement ceux qui veulent l'en dissuader car la vie ne doit être que plaisir. Et son plaisir est son principal moteur dans la vie.
La blonde n'est pas statique comme les autres sociopathes, elle goûte au contraire aux changements avec plaisir, et aime voyager comme toute bohème qu'elle est. Adaptable, adroite et désintéressée, Artemis n'en est pas moins très peu émotive: peu de choses la touchent en réalité. Elle aime discuter avec tout un chacun, sur le même ton; clochard ou salaryman ont la même importance pour elle. Son apparence peut donner l'impression qu'elle est inoffensive, ou tout du moins l'est devenue. Il reste pourtant une part d'elle qui aimerait détruire cette société qu'elle méprise et mettre à mal les idées de ceux qui la défendent: ceux qui ont oublié que le naturel est ce qu'il y a de bon, et que la société perverti invariablement l'Homme.
N'oublions pas que lorsqu'elle avait quatorze ans, Artemis a tué sa grand-mère de sang-froid sans jamais regretter un seul instant son geste; son avocat lui a fait plaider la folie, mais elle n'avait visiblement aucun mobile. Elle a ainsi fait treize ans de prison pour homicide volontaire sans préméditation, évitant la prison à vie quand on lui diagnostiqua sa sociopathie.
Well... It's my story...
When in the springtime of the year, when the trees are crowned with leaves, when the ash and oak, and the birch and yew are dressed in ribbons fair. When owls call the breathless moon in the blue veil of the night, the shadows of the trees appear amidst the lantern light, we've been rambling all the night and some time of this day.
Now returning back again we bring a garland gay. Who will go down to those shady groves and summon the shadows there and tie a ribbon on those sheltering arms in the springtime of the year.
The songs of birds seem to fill the wood that when the fiddler plays all their voices can be heard long past their woodland days. And so they linked their hands and danced round in circles and in rows and so the journey of the night descends when all the shades are gone.
L'enfance d'Artemis a été des plus chaotiques. Issue de l'union de deux hippies toujours sur les routes, toujours fauchés, elle ne fut pas la seule enfant de l'improbable couple. Il y avait son petit frère et d'autres enfants qu'elle ne connut jamais; des demi-frères et des demi-sœurs semés aux grès des voyages et des caprices de Viveca et John, ses parents qui se séparèrent finalement lorsqu'Artemis eut onze ans: son père avait tout simplement décidé de partir un soir et avait pris ses affaires pour ne plus jamais revenir. Artemis et son petit frère Apollo suivirent alors leur mère dans la continuation de ses errances mais cela fut de courte durée: la jeune femme, prétextant revenir tout de suite abandonna ses enfants sur le parking d'une station service en laissant dix pauvres dollars à Artemis; "parce que tu es la plus grande, va acheter un truc à ton frère". Un soda, ou autre chose. Maman reviendrait tout de suite.... elle n'est jamais revenue. A la place ce fut leur grand-père qui vint les chercher pour les recueillir chez lui, dans une ferme. Cependant alcoolique et violent, le vieux battait sa femme et bientôt ses petits-enfants. Selon un psychiatre qui s'est occupé d'Artemis en prison, c'est cet abandon maternel et les maltraitances qui ont conduit la jeune femme a développer son trouble de la personnalité. Le décor de son enfance fut cette vieille ferme dans les profondeurs de l’Ontario, à proximité d'un petit village victorien bordant le canal Rideau; son oncle Howard était dans la régénération de bateaux en bois et d’antiquités, sa tante Martha travaillait sur le Rideau King, un bateau faisant des tournées sur le fleuve. Rien que l'enfance morne d'une enfant morne dans la campagne isolée, battue et renfermée.
Sa grand-mère était souvent couverte de bleus et de bosses mais personne n'osait s'opposer au grand patriarchie ivre dès huit heures du matin; parfois, la vieille femme se plaignait toute seule, désirant se libérer du joug de son mari par la mort. Elle disait, parfois: "je serais plus heureuse morte. J'aimerai parfois que la mort nous sépare, tu sais", à sa petite fille à peine âgée de quatorze ans, mais qui comprenait fort bien. Une nuit alors, cette enfant qui ne comprenait pas les nuances se glissa dans la chambre de sa grand-mère qui lui offrait toujours des breloques et des pâtisseries; cette grand-mère qui fut le premier et le seul être qu'elle aimât jamais; et elle la libéra comme elle le demandait parfois: Artemis étouffa sa grand-mère avec un coussin, persuadée que cette dernière le lui avait demandé pour la libérer de cette vie de misère. Elle avait fait ce qu'il fallait, elle en restait persuadée; et aujourd'hui encore Artemis n'a aucun regret.
Le juge pour enfants confronta un avocat commis d'office qui évita à Artemis la prison à vie, les lois de l'Ontario étant très dures sur le sujet même si la peine de mort était abrogée depuis longtemps au Canada. Les signes d'une affliction mentale étaient évidents chez la préadolescente et on lui fit passer des entretiens avec des pédopsychiatres qui furent catégoriques: Artemis souffrait d'une personnalité antisociale, plus couramment surnommée la sociopathie. Elle ne faisait aucune nuance entre le bien et le mal, était incapable d'apprendre cette nuance et de se conformer aux codes établis, ne souffrait d'aucune honte ou gène; la jeune fille souffrait d'un complet manque d'empathie, également. Elle fut condamnée à treize ans de prison, dont les premières années dans un centre de détention pour jeunes puis dans une prison pour femmes près de Toronto.
La prison fut à la fois difficile et bientôt comme une habitude; Artemis n'était pas quelqu'un d'agressif, paradoxalement à ce que montrait son crime; elle ne chercha jamais à s'imposer ou s'illustrer, restant simplement dans son coin; cela vint du fait qu'on lui permit, si elle fut disciplinée, de continuer ses études. Cela passait le temps; la jeune fille étudia pour s'occuper, décrochant son diplôme en prison, à dix-huit ans; elle continua en s'intéressant à la psychologie. Pourtant ce fut dans la bibliothèque de la prison pour femmes de Toronto qu'elle se découvrit un nouveau moteur: la religion New Age. Elle eut la chance d'avoir plusieurs correspondants en prison, dont une Wiccan qui lui parla de sa foi. Un culte emprunt de néopaganisme où les membres prônent le culte de la nature, et s'adonnent parfois, mais pas nécessairement, à la magie blanche. Le principe de tolérance, le respect de la nature, l'idée de la réincarnation comme une autre chance lui semblèrent une bonne manière de tenter de trouver "ce qui lui manquait", comme avait dit certains. Ce qui l'empêchait d'être comme les autres.
Pourtant la prison fut sans concession avec Artemis, qui le lui rendit bien: sa camarade de cellule des dernières années chercha à tromper sa solitude avec elle, qui lui offrit du réconfort de manière désintéressée et froide. Plusieurs mois passèrent où les deux femmes firent de leur mieux pour cacher leur aventure aux gardiens mais également aux autres détenues, mais l'inévitable arriva un jour: on les surprit et leur relation fut éventée parmi les autres pensionnaires de la prison. Ces dernières s'en prirent à celle qu'elles pensaient la plus faible, à savoir Artemis, et abusèrent d'elle dans les douches sans que cette dernière ne supplie, ne pleure ou n'exprime rien. Cela fait, elles ma marquèrent sous l’œil avec un couteau: une trace partant de sous l’œil sur la joue, singeant une larme. C'est ainsi qu'en prison les détenus marquent ceux qui sont abusés sexuellement par les autres, comptant bien recommencer et ayant ainsi marqué leur territoire". Artemis ne parla jamais à quiconque de cet évènement pour ne pas éveiller les soupçons sur sa relation avec sa compagne de cellule. Cette dernière avait été mise au courant, ruminant sa vengeance... Mais quelques semaines plus tard, Artemis se vengea de ses tortionnaires en prouvant à ceux qui en doutaient encore qu'elle était dérangée. Méticuleusement, jour après jour, elle harcela moralement et physiquement les détenues qui l'avaient abusé, cachant des choses dans leurs matelas, urinant dans leurs chaussures, crachant dans leur repas jusqu'à une explosion de violence entre elle et le groupe qui fit que tout le monde fila en isolement durant deux semaines. Et tandis que sa compagne fut libérée, Artemis quant à elle resta sept mois de plus suite à son comportement, elle qui n'avait pourtant jamais fait de vagues...
Elle sortit finalement de prison fin Aout 2013, en liberté conditionnelle pour bénéficier d'un traitement psychiatrique l'a également obtenu en proposant un sérieux projet d'insertion avec sa formation en naturopathie, étant allé vivre chez un de ses correspondant à New York. Ce n'était pas que la naturopathie l'intéressait mais elle avait vu là un moyen de sortir plus rapidement de prison; ce n'était qu'une manœuvre de sociopathe de plus. Dehors, elle se sentit comme décalée avec un "nouveau monde" qui aurait trop rapidement évolué; beaucoup trop pour elle. Débarquant sans rien en poche à New York, sans même de téléphone, sans même de carte de crédit, elle avait juste avec quelques dollars en poche, de quoi se faire un joint et quelques bougies. Sans aide, sans argent, la blonde élue temporairement domicile dans les bois de Central Park, avec d'autres clochards, après avoir quitté l'appartement de son correspondant sur un coup de tête pour ne finalement jamais y revenir. Rien que la nature certes pas aussi sauvage qu'elle ne l'aurait aimé, mais la nature tout de même, loin des vertigineux gratte-ciels; c'était en attendant d'être logée par une nouvelle connaissance, qui lui permit de suivre sa formation en naturopathie de quelques mois, la persuadant d'accepter au moins de travailler, elle qui rejetait tant les normes de la société.
Artemis étudia l'iridologie (l'étude de l'iris pour examiner des informations sur la santé du patient), la prévention par techniques naturelles, la phytologie, la lithothérapie et un peu de réflexologie. Ses études -elle avait un Master de psychologie obtenu en prison- l'aidèrent à suivre et à devenir naturopathe, soignant par les plantes, les massages et les exercices: voilà qui concordait avec sa foi wiccan. Bien sûr cela n'était pas réellement payant, mais Artemis s'en fichait: elle haïssait l'argent, le travail, la routine. Elle méprisait la société, ses codes, ses normes, ses obligations; si cela n'avait tenu qu'à elle, elle aurait continuer à vivre comme une clocharde dans les bois de Central Park.
Elle qui avait blessé les autres sans aucun remord devrait aujourd'hui les guérir: n'est-ce pas un excellent constat? Et pourtant, si le meurtre de sa grand-mère était à refaire, Artemis reprendrait ce coussin pour la libérer de ce monde terrible. Et quiconque tentera de lui faire du mal s'exposera à une femme plus dangereuse qu'elle n'en a l'air, qui ne souffre d'aucune morale.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Basterd, 30 ans. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Je reviens; j'étais Claes J. Blømkvist. ★Ce personnage est-il un double compte ? → Non. ★Présence sur le forum → 6/7 ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé. ★Crédit images → Cranberry, tumblr et AHS official site.
Mon exemple de RolePlay:
The feeling sometimes, wishing you were someone else
It can cut you like a knife if the gift becomes the fire, all the while you're stuck between what's will and what will be ⊹ Toussaint avait laissé son garde du corps déposer ses valises dans sa chambre, fraichement rentre de son voyage d'affaires à Porto Rico où elle avait finalement passé un mois et demi; c'était ce qu'on pouvait appeler du zèle: sous couvert de sa corporation gérant l'acheminement de marchandises mais aussi des affaires d'import-export, elle s'était également donné la peine d'admirer la beauté naturelle du lieu en passant quelques vacances à San Juan, la cité fortifiée; ou tout du moins c'était ce qu'elle avait dit à ceux qui lui avait demandé. Pour le reste, elle avait passé deux semaines a écumer des quartiers comme El Cinco afin d'y trouver quelques filles désespérées et désireuses de refaire leurs vies. Le rêve américain marchait encore pour allumer des feux dans ces yeux-là. Pour le reste, la Bravta avec qui elle était encore en affaires malgré leur "différent" ne cherchait que de la chair fraiche et exotique à parquer dans quelques bordels et cela ne lui faisait ni chaud ni froid: à chacun son commerce et elle craignait à présent trop la Mafia Rouge pour refuser leurs demandes. Alors elle avait fait passé ces filles illégalement, en arrosant les bonnes personnes du bon nombre de billets. Parce qu'ici bas tout s’achète et ce qui ne semble pas à vendre demande simplement à être marchandé et à ce petit jeu-là, jeu de la finance et du calcul, Toussaint était reine.
Une reine de Cœur qui jouait en dollars, en euros, en roubles ou en dinars et qui trichait sans vergogne avec la vie pour lui arracher la Quinte Flush Royale. C'était un jeu dangereux que de tricher; elle avait déjà payé une fois ses présomptions mais aujourd'hui la noire était trop profondément ancrée dans le crime pour espérer s'en tirer avec les colombes: son empire était tout aussi bas sur un travail honnête que des rentrées d'argent frauduleuses et savoir démêler l'honnête du frauduleux était parfois difficile.
La nuit tombait lourdement sur New York, sans jamais réellement tomber: c'était une nuit bordée de néons aux artères colorées des lumières des voitures. La villa de luxe de Toussaint se trouvait sur une petite colline de Manhattan excentrée de la base du borough. La quadragénaire savait que son fils était à la maison mais ne l'avait pas encore salué: surement avait-il vu la voiture de Toussaint se garer devant l'entrée mais la noire n'avait pas encore prit le temps de venir le voir: elle préféra prendre une douche et s’habiller de frais d'un costume masculin intégralement noir, du gilet à la chemise en passant par la cravate, nouée très droite et serrée sur la nuque pour ne rien laisser découvrir. Elle descendit les escaliers avec une étrange assurance tranquille, cherchant Maximillian sans vraiment y mettre du sien, les mains dans les poches et le corps très raide.
Ce fut en suivant le bruit de pianotage sur les touches d'un ordinateur que Toussaint retrouva son fils adoptif dans le grand salon, assis en tailleur sur un des canapés avec son pc portable sur les cuisses son casque sur les oreilles et l'air terriblement concentré. Elle l'observa un instant avec un sourire amusé: il ne semblait pas avoir senti sa présence et elle préféra ne pas se révéler immédiatement; Toussaint aimait cet effet de surprise qui prenait les gens au dépourvu et lui permettait parfois de prendre immédiatement l’avantage. Même sur son propre fils; après tout ne refait-on pas une vieille control freak.
Un instant comme un vol suspendu, et elle attendit avec une patience infini que le moment lui semble opportun. Alors seulement la grande femme noire s'approcha très lentement, sortant une de ses mains gantées de sa poche -pas la gauche, jamais la gauche- pour poser son bras contre le chambranle de la porte dans une position presque décontractée.
"Bonsoir, je vous dérange?"
Elle sourit à belles dents; le vouvoiement imposait une distance qu'elle désirait garder et imposer avec son fils adoptif, et ce depuis les trois ans où il vivait chez elle, et avec elle. La noire ne rajouta rien de plus, se contentant de fixer le jeune homme en silence; il n'y avait pas grand chose à dire à part le fait qu’elle revenait de voyage. Toussaint n'avait jamais été un modèle dans le domaine maternel: distante, froide sous ses sourires chaleureux, elle n'entretenait aucun sentiment à l'égard de son poulain qui était pour elle plus un investissement que son fils. Ils étaient en terrain neutre,s ans rien connaitre l'un de l'autre à vrai dire et la quadragénaire en était bien consciente. Mais le moment n’était pas encore venu de partager ses secrets avec Maximilian, car il faudrait d'abord qu'ils 'acclimate et qu'ils se fassent confiance. Et ce ne serait pas une mince affaire; peut-être que cela ne marcherait jamais et qu'elle ne pourrait pas en faire son héritier. C'était un schéma parmi les possibles.
"Avez-vous déjà diné?", demanda-t-elle en toute innocence en éludant toute autre question surement plus importante.
Pas un mot sur ses affaires, sur son voyage; jamais. Toussaint était une femme de secret, une femme renfermé sous sa carapace d'animal social, de papillon mondain. Mais s'il n'était pas évident de la juger, elle gageait que le jeune garçon en face d'elle était surement au moins aussi inextricable qu'elle: elle le voyait dans ses yeux.
Et son sourire s'élargit, amusée; et ses yeux souriaient avec le reste de son visage dans des pattes d'oie qui attestait un âge qu'elle ne faisait pas complètement.
Sujet: Re: ARTEMIS ☾ Mama, just killed a man, put a gun against his head, pulled my trigger now he's dead. Mer 16 Oct - 21:37
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Sujet: Re: ARTEMIS ☾ Mama, just killed a man, put a gun against his head, pulled my trigger now he's dead. Mer 16 Oct - 23:45
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Sujet: Re: ARTEMIS ☾ Mama, just killed a man, put a gun against his head, pulled my trigger now he's dead.
ARTEMIS ☾ Mama, just killed a man, put a gun against his head, pulled my trigger now he's dead.
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