Sujet: LUKAËL ∞ you curse my name Dim 20 Oct - 13:01
FEAT. RICHARD MADDEN
Lukaël Adrian Noah Fitzgerald
24 ans → Né à Birmingham, UK le 15/09/1989 → Journaliste au New York Times (tout juste recruté grâce aux contacts de papa) + professeur de mathématiques (cours particuliers) ex-fiancé → hétérosexuel → membre des Palyboys.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques?
→ son vrai prénom est "Lukaël", sauf qu'il se fait appeler depuis toujours "Luka" ∞ son père était un américain expatrié (de la classe moyenne ayant su se faire sa place dans les affaires) et sa mère une anglaise de pure souche (issue de la haute bourgeoisie anglaise) ∞ malgré l'origine (et l'accent de son père) c'est l'accent anglais de Luka qui s'entend le plus lorsqu'il parle ∞ Fitzgerald utilise cet accent à bon escient pour draguer les américaines ∞ il a toujours été premier de sa classe et a fréquenté les plus grandes écoles privées ∞ il était pré-destinée à reprendre l'entreprise de son père mais il a préféré laisser ce rôle à sa soeur jumelle ∞ sa famille est considérée comme l'une des plus puissantes et des plus riches du Royaume-Uni ∞ Il a fréquenté l'Université de Saint-Andrews, comme le prince William ∞ Il est fière de dire que sa soeur aurait pu être une prétendante du prince Harry si elle n'avait pas décidé de partir aux Etats-Unis avec son père. ∞ Il n'a jamais rien fait pour décevoir sa famille... Jusqu'à maintenant ∞ Grand sportif : il a l'habitude de courir chaque semaine ainsi que de faire de la natation (et parfois des sports de combats) ∞ il prétend être allergique au vinaigre, alors qu'en fait, il déteste juste ça ∞ très bon cuisinier : il a apprit tout cela de sa mère. ∞ Depuis toujours, sa mère a essayé de le faire tomber amoureux de la fille d'une de ses amies : un genre de mariage arrangé caché. ∞ Luka est myope et porte des lentilles toute la journée, il met rarement ses lunettes ∞ gros mangeur de viande, on le surnomme « le cannibale » lorsqu'il est à table ∞ préfère les blondes mais tombe toujours amoureux de brunes ∞ quand il était petit, il voulait être footballeur professionnel ∞ sa sœur jumelle est tout pour lui ∞ ne compte plus ses conquêtes ∞ il est la plupart du temps un vrai gentleman ∞ joue de la guitare comme un dieu ∞ chante comme un dieu (aussi) ∞ a un égo sur dimensionné ∞ accro à la cigarette depuis qu’il a dix sept ans ∞ sans son père, il serait sûrement déjà marié. ∞ Luka est très peu souvent rasé : c'est toujours plus classe de faire genre "je m'occupe pas de ma barbe". En réalité, il passe dix minutes chaque jour à l'entretenir ∞ C'est un grand lecteur, mais il a honte de dire que sa saga préférée et la saga "Harry Potter". ∞ Il est fan de la bande originale du film "Pulp Fiction"
★Quel est le caractère de ton personnage? ∞ indépendant ses parents ont souvent été absents et à vrai dire, c’est une brochette de gouvernante qui l'ont élevé lui et sa soeur. Il a apprit à être autonome, ne supportant pas que quelqu'un d'autre que lui s'occupe de quelque chose qu'il avait à faire. Luka a d'ailleurs détester le fait de l'avoir constamment quelqu'un sur son dos. ∞ charmeur & dragueur Luka aime séduire. Il aime le jeu de la séduction. Il sait y faire avec les femmes et adore être aimer, chouchouter, cajoler. Mais bon, ne vous attendez pas à une déclaration d'amour. Il ressortira toujours les mêmes mots -flatteurs- pour emballer une jeune femme. Et il est plutôt du genre à collectionner les one nights plutôt que de se poser avec une femme. Même si bon, il reste le gentleman anglais par excellence : il leur demande poliment de quitter l’appartement et leur laisse –quand même- son numéro. ∞ égoïste Luka donne volontiers et sans compter. FAUX ! Pire radin que lui, on ne trouve pas ! L'argent ne pousse pas sur les arbres, d'après lui. Même si bon, il est considéré comme l’un des héritiers les plus importants au Royaume-Uni, c’est pas pour autant qu’il va dépenser sans compter. ∞ intelligent&malin Luka a toujours été l’un des premiers –pour ne pas dire LE premier- de sa classe, pour rendre toute sa famille fière. Il fait d’ailleurs tout son possible pour toujours être le meilleur. ∞ manipulateur & sadique Luka peut être gentil dans certaines situations, comme il peut être très méchant. Il sait très bien qu'il peut profiter de la gentillesse de certaines personnes et manoeuvre parfois des personnes -qu'il n'aime pas- afin de les tromper. C'est très moche : mais le pire c'est qu'il savoure ses victoires. Mais bon, en contrepartie, il peut être super gentil et drôle –même si il a un humour particulier. ∞ impulsif Il agit toujours selon des pulsions, et n'y réfléchit que très peu. Peu d'ailleurs énormément blessé s'il ne réfléchit pas à ce qu'il va dire. ∞ déterminé Ne lâche les bras seulement après avoir obtenu ce qu'il veut. Ce qui peut être assez stressant pour son entourage.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → morgane, share cookie. 18 ans dans 296 jours ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → je suis née ici moi. ★Ce personnage est-il un double compte ? → Un, deux, trois, promenons nous dans les bois ★Présence sur le forum → 4/7j ★Personnage inventé ou scénario ? → Personnage inventé, aight. ★Crédit images → avatar@money honey + icon@lj.ayyur
Mon exemple de RolePlay:
→ MARINE ; septembre 2013.
« Aussi bizarre que ça puisse paraître, c’est par amour pour toi que je suis parti… Moi non plus je supportais plus de te voir sans pouvoir te toucher, t’embrasser, t’aimer comme je le voulais » Mon cœur se serra automatiquement lorsqu’il eut prononcé cette fichue phrase. Au final, nous n’étions pas si différents que ça, lui et moi. Dallila avait été un moyen comme un autre de m’échapper et d’échapper à tout le mal que je pouvais lui faire, indirectement. Si lui avait tenté de trouver une relation transitoire à la notre, je n’avais pas réussi. Voilà une année que j’étais seule, parce que la seule personne qui était dans ma tête, c’était Marcus. Marcus, Marcus, Marcus. Uniquement Marcus. Parce que malgré tous ses défauts, toutes les histoires plus sordides les unes que les autres et toutes les épreuves difficiles que nous avions traversés, il n’y avait que lui dans mes pensées. Les doigts de Marcus glissaient lentement le long de mes bras. C’était rassurant, c’était agréable, c’était doux, c’état comme s’il voulait me protéger, me faire comprendre ce qu’il ressentait pour moi à ce moment là. Des regrets, comme moi. On éprouvait tous les deux le regret de ne pas nous être battu contre les obstacles que le destin avait mis devant nous, sur notre chemin, pour nous tester. Nous regrettions de ne pas nous être battus pour quelque chose qui en valait largement la peine : nous. Je le regarde dans le fond des yeux. Jamais je ne veux que ses mains quittent mon corps. C’était bien trop agréable, cela faisait trop longtemps que cela n’était pas arrivé pour que je n’en profite pas. « Cette fois-ci je me battrais Marcus. Même si je suis la seule de nous deux à le faire » A mon tour, je resserre l’étreinte de mes mains autour de ses bras. Je veux qu’il sente que je le veux lui. Et uniquement lui. Ouais, j’étais revenue pour lui et il fallait qu’il le comprenne. Malgré cette longue séparation, il restait la personne la plus importante à mes yeux. Oui, j’étais revenue pour lui en partie, même en majorité. L’autre partie était bien évidemment Candice. Ca semblait évident. Ma vie c’était eux. Et ma vie se trouvait donc à New York. Je devais me battre pour obtenir ce que je voulais, au lieu de me cacher à Barcelone. Caresser son visage me donne l’illusion qu’il m’appartient encore. Cela provoquait en moi une part de joie comme de tristesse : parce que je savais très bien que Marcus ne m’appartenait plus. Et que ce n’était pas un baiser qui allait tout changer de toute façon. Et si, malgré tout ce qu’il me dit, quelqu’un l’attend à son appartement… Une grande blonde, élancée, avec un 95C que je suis loin de posséder. Quelqu’un pourrait l’attendre, c’est vrai. Parce qu’il ne s’attendait sûrement pas à ce que je revienne et qu’on tombe l’un sur l’autre inopinément. Même si j’aurais fini par lui tomber dessus c’est tout.
« On a jamais parlé bébé » Marcus dit ça avec un peu d’appréhension, ou de surprise. Je ne savais pas comment définir ce je ne sais quoi dans sa voix. Le choc de m’entendre parler bébé ? Le choc de réaliser qu’on avait perdu tout ce qui nous avait caractérisé avant ? « Marcus pour moi ça a toujours été la suite logique des choses : bébé, mariage, et ils vécurent heureux jusqu’à la fin des temps. » Ma voix était tremblante. Bien sûr que si, on avait déjà parlé bébé. Brièvement en rigolant. J’avais même dis que je voulais appeler mes gamins Allie & Noah, comme dans The Notebook. On en avait rit avant que tout parte en vrille à cause de la cicatrice de Marcus. Et c’était à partir de ce jour là que l’on c’était considéré comme un vrai couple. « Sauf que j’ai bêtement brisé la suite logique des choses justement. » Je continuais de caresser son visage. Oui, si je n’avais pas tout foutu en l’air, on serait peut etre sur le point de devenir parents. De peindre une chambre, de monter des meubles, de choisir un prénom, de chercher une crèche, de chercher un appartement, une voiture familiale. Tout ce que les jeunes mariés sur le point d’avoir un enfant font. Tout ce que j’avais déjà rêver de faire avec Marcus.
« Ondine… Ce n’est pas que toi. C’est nous. Tu t’es jamais dit que c’était peut-être un message, ce divorce ? Tu t’es jamais dit que peut-être j’étais pas fait pour toi, ou que tu étais trop jeune pour ça ? Je ne veux pas dire que je ne t’aime pas. Je t’aime et tu le sais, je t’aime comme personne. Mais je veux pas que tu puisses regretter une seule fois dans ta vie de m’avoir choisi. Je suis pas le mec idéal. Je veux que tu saches toutes ces choses. Et même si tu les savais avant, je veux que tu t’en rappelles bien avant d’aller plus loin. Mais je t’aime. Et ça aussi, je veux que tu le saches » Ce n’est plus évitable. Les larmes montent à mes yeux à une vitesse incontrôlable et élevée. Oui. Ca me fait mal. J’ai beau le fixer et essaye de tout retenir, de paraitre forte. Rien n’y fait. Ca fait trop mal de se rendre compte, que finalement on ne veut peut être pas du tout la même chose. Oui. Ca me fait trop mal. Ca me brise. Il a beau passé ses mains dans mes cheveux, les toucher, toucher mon visage et m’embrasser. Rien n’y fait. Je restais immobile. Incapable de dire quoi que ce soit. Tout est bloqué dans mon corps. Ma respiration est quasi inexistante. Mon cœur bat tellement vite qu’il m’en fait mal à la poitrine. Mais je restais là, sans bouger. Choquée. « Réveille toi Ondine, bats toi. » Et là, j’explosais, tout simplement. Le déclic. « Crois moi j’ai eu le temps de réfléchir en un peu moins d’une année à ce que je voulais réellement. Soit toi. Tu crois sérieusement qu’il y a un âge pour rencontrer son âme sœur, l’amour de sa vie ? Je suis pas la fille idéale non plus tu sais ? Je crois que je suis bipolaire ou schizophrène à force de faire des conneries et de les regretter deux secondes après. Je sais qui tu es, et sûrement mieux que personne, même mieux que toi. » Ma respiration est haletante. La force de mes mouvements effectué sous mon explosion ont forcé Marcus a retirer ses mains de mon visage. Oui, il observait une petite distance entre nous maintenant. Je lui faisais peur ? Tant pis. « Je suis pas venue pour te perdre encore une fois. » Et encore moins dans une cabine de taxi, rajoutais-je dans mon esprit. Je m’approche de lui, presque sauvagement, à en oublier le chauffeur de taxi qui doit assister à la scénette depuis un petit moment. Et je l’embrasse, comme je ne l’ai plus jamais embrassé depuis longtemps. Trop longtemps. « Par pitié, emmène moi ailleurs, reprenons tout de zéro. Je t’en prie » voilà ce qui résonne dans mon esprit.
Dernière édition par Luka A. N. Fitzgerald le Dim 20 Oct - 20:09, édité 5 fois
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Sujet: Re: LUKAËL ∞ you curse my name Dim 20 Oct - 13:01
You curse my name, in spite to put me to shame.
« Fitzgerald rentra dans le cabinet du docteur sans réel entrain. Il n’avait aucune envie d’être ici, et sincèrement, s’il avait pu il aurait évité cet entretien gênant. Mais s’il était là, c’était bien évidemment sur la décision d’un juge. D’une certaine façon, il préférait encore se retrouver une heure ici plutôt que de se retrouver à faire des travaux d’intérêt général. Ah ça oui, il en était sur. La psychologue referma la porte derrière lui. Luka se laissa alors tombé sur le fauteuil qu’elle lui avait proposé quelques secondes auparavant. - Fitzgerald… Si je ne me trompe pas j’étais la mentor de votre sœur Lexie à Oxford, n’est-ce pas ? Luka poussa un soupir à peine perceptible. C’était évident que sa psychologue connaissait son nom et qui plus est sa sœur. Parce que, de un : les Fitzgerald là étaient connus dans tout le Royaume-Uni, et de deux : si cette femme connaissait Lexie ce n’était pas par hasard. Mrs. Fitzgerald avait fait en sorte que ça soit quelqu’un de confiance qui s’occupe de soigné les excès –même si on n’en comptait qu’un à ce jour- de son fils chéri. - Tout à fait, soupira Luka. Comme si elle ne savait pas. La psychologue en question était au courant des requêtes de Mrs. Fitzgerald : « vous comprenez, il ne faut pas que cela devienne trop public, imaginez l’image qu’on aurait si ça se savait, déjà que nous avons eu des ennuis avec ce procès… blablablabla ». Luka s’imaginait parfaitement ce que sa mère avait pu dire à la femme qu’il avait en face de lui aujourd’hui. - Qu’est-ce qu’elle devient maintenant ? demanda-t-elle à Luka pour le mettre en confiance, oubliant presque l’objet principal de sa visite. - Elle est le bras droit de mon père à New York. Ils gèrent l’affaire familiale tous les deux, comme des chefs. - Et pourquoi pas vous ? - New York oui, les affaires de mon père non. De toute façon, ils ont bien fait de s’éloigner de ma mère ces deux là. La psychologue acquiesça un long moment, comme pour enregistrer toutes ces informations. Luka fut d’ailleurs étonné de ne pas voir un calepin sur ses genoux : peut-être était-ce un cliché quant aux psychologues. - Bref, nous ne sommes pas ici pour discuter de votre famille Mr. Fitzgerald, dit alors la psychologue. - Bah si… Un peu, lâcha Luka dans un murmure. - Nous sommes, ou du moins vous êtes, ici sur la demande d’un juge suite à la plainte déposé par Mr. Baxter. Plainte déposée après coups et blessures, mais vous êtes bien évidemment au courant de cela. - Ce type là a toujours abusé de toute façon, rajoute Luka, comme pour se défendre de ses actes. - Il a finit à l’hôpital tout de même, Mr. Fitzgerald. Le problème qui se pose ici est de savoir si vous êtes sujet à des excès de violence inexpliqués comme celui-ci plus souvent qu’il ne parait. - Il n’est pas inexpliqué, cet excès de violence, comme vous dîtes si bien, répond Luka sur un ton presque provocateur. Non, il n’y a rien d’inexpliqué ou même de compliqué. Luka le sait très bien. N’importe quel homme sensé aurait sûrement fait la même chose. Il avait juste été à bout. Il ne supportait plus de se savoir presque condamner à se retrouver marié à quelqu’un qu’il n’aimait pas, ou du moins pas autant que sa mère l’aurait souhaité. - Expliquez-moi alors. Le ton qu’elle avait employé ne plaisant pas du tout à Fitzgerald. Elle était hautaine. Comment pouvait-elle se sentir supérieur comme ça ? Parce qu’elle analysait des gens toute la journée ? En même temps, elle pouvait se la péter : elle était considérée comme docteur, avec ses huit foutues années à étudier la psychologie… - Ma mère a épousé la bonne personne, le bon parti quand elle était jeune, c’est tout. Fitzgerald, à la base, ce n’est rien. Mon père l’a transformé en quelque chose d’important en créant sa boîte d’import/export et en se mariant à une bourgeoise anglaise. Ma mère a fait un bon mariage. Elle voulait juste que ses enfants fassent la même chose qu’elle. Qu’ils aient tous les deux une bonne situation ; un bon mari pour ma sœur, une bonne épouse de la bonne école pour moi. Si elle avait pu elle aurait casé ma sœur avec le prince William, cette vieille folle. Juste pour pouvoir dire « Hé regardez, je fais presque parti de la famille royale » On a été élevé, conditionné par ma mère pour qu’on puisse nous aussi intégrer cette bourgeoi- - Ca n’explique rien, ce que vous me racontez là… - Vous a-t-on déjà dit que c’était mal poli de couper la parole à quelqu’un ? Luka sourit. Il a ce sourire moqueur et cet air fier de lui. Bim dans ta face, saleté de psychologue. - Peu importe. De toute façon, j’ai le droit de vous raconter ce que je veux, rajoute-t-il en souriant. Bref, mon père s’est rendu compte assez vite que ma mère était une vieille folle et a déposé les papiers du divorce il y a deux ans. Il a prit un aller simple pour son pays après ça et il a bien eu raison. Ma mère quant à elle m’a clairement arrangé rendez-vous sur rendez-vous avec la fille d’une de ses amies. Je l’aimais bien la Coleen Baxter au fond. - Baxter ? - Ca y est, ça a fait tilt ? Vous lisez les rapports que le juge vous fournis oui ou non ? Fitzgerald sourit à nouveau. Qu’est-ce qu’il peut être fier de se sentir –même quelques instants- supérieur à sa psychologue hautaine. Pas étonnant que sa sœur jumelle ait détesté ses années à Oxford. La psychologue lance un regard amer à Lukaël, presque méchant. Il aurait du être atteint, sauf que ça le touche presque de savoir qu’il a lui-même touché une corde sensible. - J’aimais bien Coleen. Mais pas de là à ce que ma mère arrange mes fiançailles, me force à offrir un solitaire à Coleen ainsi qu’à planifier un mariage dont je n’avais pas envie. J’aimais bien Coleen. Mais pour moi, elle restait une petite-amie banale, rien de plus, rien de moins. Coleen, je ne l’aimais pas comme on aime son premier amour, comme on aime la « bonne personne ». Et quand mon admirable futur beau-frère de l’époque m’a trouvé avec une autre dans un restaurant chic, ça a mal tourné. Luka revoyait encore la scène dans sa tête, il se la rejouait sans cesse. Et même s’il avait écopé de plusieurs séances chez un psychologue ainsi que d’un procès, il ne regrettait en rien ce geste qui l’avait sauvé d’un mariage arrangé. Coleen était jolie, sincèrement. Mais il ne l’avait pas aimé comme il avait déjà aimé. Oui, parce que bien que ça puisse paraitre étonnant, Lukaël Adrian Noah Fitzgerald avait déjà aimé une femme. Il se rejouait la scène dans la tête. Il revoyait clairement le moment où il prenait la main de la jolie blonde face à lui –dont il avait d’ailleurs oublié le prénom- dans ce restaurant hype situé en plein Londres –en y pensant, ça fut un sacré hasard de croiser son beau-frère là-bas en sachant qu’ils venaient tous les deux de Birmingham. Luka se souvient du moment où il voit son beau-frère se lever, au fond de la salle. Il entend encore sa voix qui lui hurle qu’il n’est qu’un salopard arrogant, profitant de la gentillesse de sa sœur, qui la faisait bêtement croire qu’elle était la femme de sa vie et qu’il l’engageait dans un mariage en carton. D’une certaine façon, il était heureux d’avoir croisé le Baxter ce jour là, sinon il devrait déjà porter une alliance. - Et c’est là que ça a mal tourné. Mr. Baxter, c’est lui. C’est lui l’idiot qui a vraiment cru que j’épousais sa sœur parce je l’aimais. Et après il m’a traité de tous les noms. Je pense qu’aucun homme, qu’on a forcé à faire quelque chose, et qu’on insulte, et qui détestait sa situation, n’aurait résisté à l’envie de coller une droite à celui qui lui hurle dessus. A vrai dire, j’étais trop gentil avec ma mère et je me suis laissé faire : finalement elle m’a pourri la vie et c’est une vieille folle. Voilà. - Hum hum… - J’aurais du faire comme mon père et ma sœur, me barrer. D’ailleurs c’est ce que je vais faire. Il donne l’impression de le décider sur un coup de tête, de se jurer ça comme il se jure tous les ans depuis qu’il fume d’arrêter la cigarette. Mais non, voilà trois mois, depuis que son père en apprenant toute cette histoire a fait rompre ses fiançailles à son fils et qu’il lui a, par conséquent, sauvé la vie, que Luka pense à quitter son pays pour suivre sa sœur et son père. »
Dernière édition par Luka A. N. Fitzgerald le Dim 20 Oct - 20:02, édité 2 fois
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Sujet: Re: LUKAËL ∞ you curse my name Dim 20 Oct - 13:26
Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: LUKAËL ∞ you curse my name Dim 20 Oct - 13:27