Sujet: kolby + ceux qui sont en laisse. Mer 6 Nov - 23:25
FEAT. RJ KING
Kolby Simeon Hodgkin
25 ans → Né à New-York le 15/03/1988 → vendeur dans un magasin de vêtements d'homme en couple → homosexuel → membre des artists.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? est très mauvais en cuisine, ne touche par ailleurs plus à quoi que ce soit s'y rapportant depuis qu'il a presque failli brûler sa maison + aime l'odeur de certains parfums d'homme + dort toujours nu, n'aime pas porter quoi que ce soit durant son sommeil ; il a même tendance à s'enrouler complétement de sa couette au plus grand malheur de ceux qui dorment avec lui + pratique de la gymnastique artistique masculine, ainsi que du trapèze volant+ a obtenu son métier de vendeur par un ami à sa mère + vient d'un père pâtissier et d'une mère directrice d'une école maternelle + repousse souvent les filles car il n'aime pas vraiment leur contact ; il les trouve trop bavardes, niaises et commères, sauf exceptions + en couple depuis plus de deux ans avec un gars qu'il a rencontré en discothèque, seulement il entretient également une relation virtuelle avec Dominik qui risque d'évoluer tôt ou tard + engloutit souvent une tonne de chocolat quand son père lui en ramène + aime l'odeur du tabac froid + est sociable, pourtant il lui arrive d'adopter un comportement désagréable quand il ne sent pas quelqu'un + est entouré d'un grand cercle de potes + porte souvent un caleçon quand il est chez lui + ne cache pas son homosexualité mais ne la crie pas non plus sur tous les toits + boit et fume beaucoup + habite toujours chez ses parents mais prévoit bientôt d'emménager dans son propre appartement, très certainement avec son petit-ami actuel + n'a pas vraiment de rapports avec sa famille, ne se sent pas proche d'eux + passe son temps libre sur internet où il est rarement satisfait des rencontres qu'il fait ou dans les bars + aime l'odeur du dissolvant, bien qu'il déteste tout ce qui se rapporte aux femmes et à leurs produits de beauté + ne trouvant aucun intérêt à faire son « coming-out », ses parents ne sont pas au courant de son homosexualité ; toutefois, il leur avouera s'ils posent des questions + mange normalement, même s'il peut sauter des repas + porte parfois des lunettes, notamment quand il écrit + regarde souvent des pornos gay + cache des magazines pornos en-dessous de son matelas + adore particulièrement les fruits de mer+ aime la pluie et se retrouver dans l'eau + a une petite sœur de 17 ans mais il la déteste + le parfum de sa mère le répugne et il n'hésite pas à le lui dire + n'est pas doué pour les études, n'a qu'un bac ES en poche + est passionné d'écriture, il rédige souvent des lettres ainsi que des histoires et entretient un journal intime quand il a le temps + a toujours vécu à new-york et n'a jamais vraiment voyagé, mise à part Washington avec son lycée et San Diego pour voir de la famille du côté de sa mère + se lave deux fois par jour.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Kolby est un séducteur né, il ne peut pas s'empêcher de séduire ses clients au magasin et encore moins les hommes sexys qu'il croise dans les bars en soirée. Il aime plaire, sans doute pour cette raison qu'il se montre souvent narcissique. Il ne cesse de prendre soin de lui, de se regarder dans la glace pour se recoiffer plusieurs fois par jour, de se laver deux fois par jour et de mettre beaucoup de crèmes afin d'avoir un visage parfait. Il est aussi quelqu'un qu'on considère de franc et honnête, mais qui adopte un comportement un peu trop direct dans les vérités qu'il peut sortir de sa bouche. Plusieurs fois, il lui est arrivé de vexer ou blesser des personnes, mais il ne le contrôle pas et ne le veut pas forcément. Il est sociable et a un bon cercle d'amis autour de lui, il sort souvent avec quelqu'un de différent chaque soir de semaine ; toutefois il peut aussi se montrer repoussant et méchant, quand la personne ne lui revient pas. Il n'est pas bavard mais sait parfaitement démarrer une conversation quand il le veut vraiment. Il est beau être simple de devenir son pote, c'est tout autre chose pour être son ami. Il ne donne pas sa confiance aussi facilement, il faut lui prouver qu'il ne se trompe pas sur votre compte. Il est fidèle en amitié, on peut toujours compter sur lui et en plus, il est prêt à se damner pour les personnes importantes. Quand on blesse ou attaque un ses proches, il peut rapidement devenir colérique et lancer quelques coups de poing par rage. Pourtant, il est tout sauf affectueux et démonstratif au niveau des sentiments, il a de la difficulté à s'ouvrir de ce côté-là face à ses amis. Il se montre toujours très confiant, méprise parfois les gens en les définissant comme des moins que rien, aime chercher les problèmes. Parfois, il essaye simplement de déclencher un combat, qu'il est toujours assuré de gagner.
Well... It's my story...
Je suis un être croyant dur comme fer à l'existence d'un Destin, qui je pense, est différent pour chacun de nous. La particularité de ce phénomène serait de décider de notre mort à notre place ; seulement, le Destin est parfois plus sadique avec certains, ne transmet pas toujours du bonheur mais souvent du désespoir et de la tristesse, et surtout ne permet pas chaque fois une longue vie tranquille. La mort peut parfois nous coller à la peau, nous suivre un peu partout avant de finalement s'infiltrer en nous et nous emporter loin de cette planète. Je n'entretiens pas de relation intime avec le Destin, alors je n'ai jamais été capable de saisir le principe même de ce processus. Ainsi, j'ignore quand je vais mourir, ce qui m'amène aujourd'hui à rédiger ces quelques notes en souvenir de mon admirable vie.
28 Décembre 2002 + san diego, états-unis. Les mains gelées, j'ai de la difficulté à allumer ma cigarette avec ce foutu briquet à roulette ; je reste alors comme un idiot avec la clope à la bouche, sans être capable de vraiment bouger les membres supérieurs. Tandis que le froid me glace les os et s'empare de chacune des parcelles de ma peau, une divine créature se place devant moi avec un air plein de douceurs, dans le seul but de brûler le bout de ma cigarette et de me décrocher quelques mots. Quinze inspirations et expirations plus tard, nous prenons la décision de pénétrer à nouveau à l'intérieur de cette maison gigantesque, afin de continuer notre soirée comme il se doit. Il faut avouer que les portions de neige m'étant tombées dessus m'ont complétement refroidi et qu'à cet instant, je ne pense qu'à une seule solution pour y remédier. L'alcool a la réputation de réchauffer, ainsi je continue la conversation avec cette fille autour d'un verre, ou plutôt d'un gobelet en plastique, rempli de vodka. Nous rions rapidement aux éclats, discutons de tout et de rien sans se préoccuper de ce qu'il nous entoure. Au fil des minutes, notre complicité nous invite comme par magie à monter les marches des escaliers pour atteindre une porte, que nous franchissons liés, les lèvres collées contre les siennes. Elle passe ses mains réchauffées en-dessous de mon t-shirt, suite à quoi elle le retire sans ne plus attendre. Je la pousse doucement contre le lit, ne sachant pas bien ce que je suis en train d'entreprendre. Les draps volent pour laisser place à nos deux corps nus ; quant à moi, je dépose quelques baisers au creux de son cou, puis continue tout au long de son ventre. Soudainement, je me redresse, pris de panique. Son sexe peu épilé me dégoûte et au dernier moment, je recule face à l'acte pour lequel je ne me sens apparemment pas prêt. Je rejoins rapidement le sol pour regagner mes vêtements, quitte la chambre en la laissant seule sur ce lit dans une incompréhension totale. Sans un mot. Je ne suis pas capable de dire quoi que ce soit par rapport à ce qu'il vient de se passer, je me sens un peu perdu en ce qui concerne ce désir inexistant. Pourtant, elle a tout ce qu'il y a de plus joli, tant au niveau du visage que de son corps presque parfait ; le seul détail qui détruit sa beauté est son sexe bien trop féminin. Avec précipitation, je rejoins ma cousine chez qui je passe les vacances de Noël à San Diego, afin que son contact me rassure et me fasse oublier cette fille. « Kolby, je te présente Killian, mon meilleur ami, elle me dit de son ton enjoué, souriant jusqu'aux oreilles. » Elle m'a tant parlé de ce type par message mais je n'ai jamais pu le voir autrement qu'en photos, étant donné que ma cousine provient de ma famille maternelle que je vois rarement faute des billets d'avion trop chers. Je le rencontre pour la première fois aujourd'hui, je le salue d'un sourire, en pensant au grand amour que ma cousine éprouve à son égard, sans qu'il ne le sache. Elle nous quitte un instant en s'excusant, car elle doit s'occuper des autres personnes présentes à sa soirée. Je prends le temps de discuter avec cet homme assez grand, aux yeux verts et à la chevelure marron. Au fur et à mesure, j'en oublie complétement la fille avec qui je m'apprêtais à faire des choses pas très catholiques. Je bois plus qu'il ne le faudrait, me mets à observer tous les traits du jeune homme à mes côtés, lui avoue que je le trouve sexy. Il commence à sourire, se met ensuite à poser son verre, à m'attraper la main, à me conduire jusqu'à une chambre - à croire que tous les gens venus à cette fête n'avaient que cette idée en tête, à me pousser contre la porte, à m'embrasser passionnément, à me déshabiller entièrement, à me caresser, à me toucher un peu partout, à me lécher, à me mordre, à me tirer jusqu'au lit, à me faire l'amour. Ma première fois. Avec un homme. A 14 ans. En réalité, je n'ai jamais tenté avec une femme durant les années qui suivirent, c'est ce soir-là qui m'a permis de réaliser que je suis attiré par les hommes.
08 Juillet 2011 + new-york, états-unis. Depuis quelques instants, mes yeux sont rivés sur ce corps qui bouge dans tous les sens au rythme de la musique, collé à un autre d'un homme moins sexy. Dans tous les sens du terme, je le mate sans gêne. J'aime sa façon de remuer le bassin, sa beauté et son sourire. Je ne peux m'empêcher de l'observer, non seulement car c'est le genre de mec irrésistible, mais aussi parce que j'aimerais l'attirer par un simple regard. Il s'approche finalement en quittant son ami, me souffle quelques mots à l'oreille : « Tu viens ? » Sans pouvoir résister à son charme, je me lève, pose mon verre de vodka désormais vide et gagne la piste de danse. Sa chaleur, sa douceur et sa beauté m'emportent loin de ce monde, je me laisse guider par ses mains qui attrapent mon corps frêle. Il m'embrasse avec un sourire et me glisse une pilule sur la langue, que j'avale sans même savoir de quoi il s'agit. Je m'en fiche, j'ai juste envie d'oublier la planète Terre et ses habitants le temps de quelques heures. C'est devenu mon quotidien : alcool, discothèques, sexe. Seuls mon métier de vendeur et mes amis me permettent de quitter et d'oublier ce cercle vicieux de débauche. Mes parents ont de la difficulté à se contenir quant à mes entrées peu discrètes à quatre heures du matin, mais ne s'en plaignent plus tellement car ils ont dû prendre l'habitude. Je finis alors dans les bras de ce charmant inconnu, qui me donne son numéro de téléphone au réveil avec son sourire à en couper le souffle. En réalité, cet homme est un espèce de petit-ami depuis plus de deux ans. Espèce, oui, espèce. Nous nous sommes jamais vraiment engagés, ça c'est simplement fait ainsi. Nous nous sommes recontactés suite à cette nuit torride et quand nous nous sommes revus, il m'a de nouveau embrassé. C'est devenu habituel, on s'embrasse, on couche ensemble, on s'envoie de plus en plus de messages, on s'invite au restaurant, on se présente mutuellement à nos amis. Je ne pense pas être amoureux de lui et je ne crois pas qu'il ressente de l'amour envers moi, seulement je sais avant tout qu'il concorde parfaitement à mes besoins et que c'est toujours un moment de bonheur quand je me tiens en sa compagnie. Ce n'est pas prise de tête, c'est toujours le calme absolu entre nous.
22 octobre 2012 + new-york, états-unis. Alors que je traîne sur les quelques pages d'internet où je me rends habituellement, un son strident et véritablement insupportable retentit jusqu'à mes oreilles. Je grince des dents et souffle d'agacement, en ayant tout de suite la désagréable pensée qu'il est encore une fois question d'une personne inintéressante du site populaire "facebook". Le bruit est en fait un moyen d'avertir le membre qu'une personne vient de lui envoyer un message, ce qui m'interpelle toujours mais m'agace au plus haut point lorsque je lis les stupidités écrites par certains de ces nombreux individus. La plupart ne savent pas aligner trois mots sans faire de fautes, d'autres se contentent de simples banalités, et une autre catégorie se permet d'être les deux cas en même temps, ce qui donne alors souvent un "Salut, sa va ?". Je quitte soudainement la page après quelques minutes d'attente, afin d'atterrir sur la conversation débutée par le nouvel inconnu, qui je l'espère activera ma curiosité. « Hey salut.. tu vas sans doute trouver ça un peu étrange ou me prendre pour un dragueur du dimanche mais.. je me demandais si tu étais mannequin, en fait. Il se trouve que j’aime beaucoup la photographie et les tiens sont vraiment magnifiques. Voilà voilà.. A bientôt, Dominik. » Je suis content d'obtenir de l'originalité, alors j'ose un fin sourire sur mes lèvres, avant de commencer à taper sur les touches de mon clavier pour répondre. J'apprends rapidement qu'il se nomme Dominik, qu'il a 23 ans et qu'il habite actuellement en Pologne. En plus, il est mignon - je le remarque en observant quelques-unes de ses photos de profil. C'est ainsi que notre relation a démarré, il y a maintenant plus d'un an. Désormais, je le considère comme un meilleur ami même s'il est loin de moi et qu'il m'attire d'une façon que je serais incapable d'expliquer. Je ne peux plus me lasser de nos conversations, c'est pratiquement devenu un besoin vital. Si je n'ai pas ma dose de Dominik chaque jour, c'est comme s'il me manquait quelque chose et je me sens tout de suite moins bien.
La suite prochainement, sois patient. A moins que le Destin ne prenne la décision très bientôt de me tuer de n'importe quelle manière qu'il soit.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Je me nomme Emeline, seulement vous pouvez utiliser le surnom "Meuh". J'ai eu 18 ans dernièrement. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → En cherchant un forum avec une amie qui conviendrait à nos attentes. ★Ce personnage est-il un double compte ? → Aucunement. ★Présence sur le forum → Tous les jours. ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé. ★Crédit images → avatar : ladyfame ; icons :
Spoiler:
J'ai les mains tremblantes, je sens que je vais bientôt faire un malaise, m'écrouler à terre si je ne finis pas rapidement le travail. Je suis tellement perturbé depuis près de deux semaines que de nombreux gobelets sont tombés à terre, laissant derrière eux une flaque de café que je devais chaque fois nettoyer. Ce n'était pas une question de maladresse, j'étais juste sans cesse dans mes pensées, c'était plutôt lié à un problème d'attention. Parfois les clients râlaient et ne supportaient pas ma lenteur selon mes collègues, seulement je ne les apercevais pas, ne les entendais pas non plus. J'étais tout simplement obnubilé par mes réflexions, trop concentré et trop préoccupé. Je ne parvenais même pas à être angoissé ou encore effrayé par les réactions futures de mon patron, car c'était très gênant d'avoir un serveur qui ne sait plus faire son boulot. J'avais la nette impression de ne plus faire partie de ce monde, de n'être qu'une loque sur qui on pourrait facilement marcher dessus. Je ne sais pour quelle raison cette décision me rend ainsi, certainement car elle jouera un impact important sur ma vie et mon avenir. Je ne sais pas non plus à quoi je pense réellement tout ce temps, mais en tout cas, ça a le don de me tracasser au plus haut point. Je ne dors plus, fume souvent pour me retrouver seul ; ce n'est pas qu'Aaron ou mon fils Eliott m'embêtent, ça n'a rien contre eux, j'ai juste besoin de me couper du monde, besoin de ne plus discuter et de me retrouver face à mes pensées. Je ne sors même plus, ça pourrait pourtant m'aérer l'esprit mais je n'en ressens pas envie, il n'y a que mes pensées et moi en ce moment. Quant à mon couple, je me comporte différent, je suis distant ; je crois même que nous n'avons pas fait l'amour depuis tout ce temps. Je prétends toujours être fatigué, mais au fond je n'en ai simplement pas envie. Pas qu'il ne m'attire ou ne m'excite plus, juste que je serais encore trop dans mes réflexions et le plaisir ne me submergerait aucunement. Ce qui étrange, c'est que je n'aie encore jamais été stressé, j'ai toujours eu de la facilité à m'adapter à une situation, à m'habituer aux changements, à faire face aux problèmes et aux choix à faire, sans jamais angoisser, sans jamais m'en miner le moral. J'ai arrêté rapidement l'école car l'univers angoissant n'était pas pour moi, j'ai toujours fait ce que je désirais sans avoir besoin de me préoccuper du reste, ma vie s'est toujours reposée sur un climat calme, reposant et tranquille. Pourtant, dans ce cas-là, j'ai la sensation de ne pas en arriver au bout, de ne pas parvenir à trouver quoi faire, de ne jamais pouvoir faire un choix car la difficulté est considérable et le stress m’oppresse, s'empare de moi. J'ai cette boule dans ma gorge, cette envie de vomir, ces pensées qui me tourmentent, une douleur insupportable au niveau du ventre constamment. Je n'en peux plus, j'ai la sensation de suffoquer. J'aimerais que ça se termine, j'aimerais parvenir à prendre une décision comme un vrai adulte. J'aimerais également pouvoir en discuter avec mon petit-ami Aaron, comme je l'entreprends chaque fois que j'aie un problème, chaque fois qu'il m'arrive quelque chose d'important ou non. Seulement, je ne peux pas, je n'en ai pas non plus le droit étant donné qu'il est le principal concerné sur le sujet qui m'obsède. Je pourrais en parler à mon frère, néanmoins il est assez occupé avec Nemo et son opération pour que je lui donne ce poids supplémentaire qu'est de m'écouter. Alors je suis contraint de m'en sortir seul, de m'emmêler les pinceaux avec mes pensées qui s’embrouillent. De plus, je ne suis pas quelqu'un qui pense, qui réfléchit beaucoup, j'ai souvent la tête vide, ce qui rend la tâche davantage impossible pour moi. J'attends alors impatiemment la fin de mon service pour pouvoir enfin en finir avec ce mal de crâne constant, pour donner un aboutissement à toute cette réflexion.
Je regarde fréquemment ma montre, notamment les dernières minutes de mon service. Je ne tiens plus en place, je dois terminer et rapidement. Une fois mes horaires dépassées, je retire le vêtement imposé par Starbucks et qui m'habille chaque jour, puis je me précipite jusqu'à ma voiture garée proche de mon lieu de travail, courant presque. A l'intérieur, je me sens soulagé, je pousse même un soupir d'apaisement, mon cœur est tout de suite plus léger. Être avec cette foule de clients et devoir leur demander ce qu'ils souhaitent depuis ces deux semaines me rend malade, c'est toujours un bonheur de me retrouver seul. Les rares fois où je me concentre sur ce qui m'entoure et où je me force à ne plus penser, sont pendant que je conduis. Je ne voudrais pas provoquer un accident de voiture, ni mettre ma santé et vie en danger à cause de ça. Alors je fais toujours attention de ne pas laisser mes pensées prendre trop de place lorsqu'il est temps qu'elles arrêtent de m'envahir. Je me rends donc jusque chez moi, convaincu de ma décision, prêt à la réaliser enfin. Je descends de mon Audi A3 troisième génération et monte lentement les marches du bâtiment. Je reste un instant devant la porte de mon appartement, me posant une nouvelle fois quelques questions puis je prends finalement mon courage à deux mains. J'ouvre la porte sans la fermer, j'embrasse rapidement mon petit-ami sans prendre le temps de lui dire un mot, sans prendre le temps de lui demander comment il se sent. Je pose un baiser sur la joue de mon fils et le prends dans mes bras pour marcher à nouveau jusqu'à l'entrée et le déposer chez mon frère qui habite à l'étage d'en-dessous. Je reviens finalement et toujours sans un mot, j'attrape la main de mon petit-ami pour l'attirer dehors avec moi. Je ferme la porte et monte l'étage restant qui nous sépare du toit. Une fois dessus, je me rends jusqu'au rebord afin de m'assoir dessus et d'obtenir Aaron entre mes jambes. Je le regarde, j'angoisse. Je me demande pourquoi j'ai fait ça, je commence à regretter. Dans le but de trouver quoi lui dire pour après, de me laisser un peu de temps de réflexion - comme si j'en avais pas eu assez - je lui pose une question que j'aurais dû poser dès que je l'avais vu. Il doit me prendre pour un taré, doit certainement se demander ce qu'il se passe - comme s'il ne s'inquiétait pas suffisamment ces derniers temps. « Comment s'est passée ta journée ? » tentais-je difficilement d'articuler, sans le moindre sourire, plutôt accompagné d'un visage traduisant l'anxiété. Je panique, mes mains tremblent et deviennent rapidement moites, je me surprends à jouer avec elles. Je ne me concentre même pas sur ce que peut répondre mon petit-ami, je suis plutôt occupé à trouver par quoi débuter mon monologue. Je l'entends parler malgré tout, seulement je ne pourrais pas retranscrire ses paroles étant donné que je n'aie pas fait attention à ce qu'il disait. J'entendais uniquement sa voix, mais il pose finalement sa main sur la mienne en me demandant si tout va bien. Je le fixe avec un regard quelque peu étonné, toutefois je suis avant tout embêté du fait qu'il ait remarqué mon angoisse. Je ne sais pas quoi faire, alors je prends la décision de commencer.
Je me lance sans plus réfléchir une seconde. Je dis ce qui me vient par la tête, au naturel, « avec le cœur » comme on dit, c'est toujours ce qu'il y a de mieux. « Ecoute Aaron, je t'ai fait venir là pour une raison précise, je vais enfin t'expliquer pourquoi j'étais si distant et pourquoi je pensais autant ces derniers temps. » Oui, je n'avais pas pu lui expliquer comme je l'aurais voulu, je l'avais donc inquiété et tracassé pour rien, il en était même arrivé à la conclusion que j'étais tombé amoureux de quelqu'un d'autre. Tout l'inverse de ce que j'avais prévu. « Je sais pas par quoi commencer, ahahah. » commençais-je en riant nerveusement, un drôle de début en soit. « Peut-être par notre rencontre. J'aurais certainement jamais pensé que quelques commentaires sur facebook nous aurait amené à une telle relation, mais je dois dire que j'en suis heureux, même fier. Oui, j'ai cette putain de fierté de t'avoir, cette putain de fierté de me dire que tu es toujours là après tout ce temps. Pourtant, ça n'a pas été facile tous les jours. On s'est longtemps tournés autour, tu m'as rendu dingue de ne pas me donner de réponse quant à nous deux, parce qu'il y avait ce fameux Cassandre. Je me rappelle quand tu es parti à Londres pour soit disant te ressourcer, je me souviens que déjà, tu m'avais rendu fou de toi. » déclarais-je avec un sourire triste, me souvenant alors de certains passages de notre histoire qui n'ont pas été toujours roses. J'avais souffert une semaine durant uniquement parce que je supposais qu'il ne me choisirait pas moi, un autre exemple qui m'avait donné un mal de crâne tant j'avais réfléchi aux solutions possibles. « Tu te souviens de notre voyage à Hawaii offert par Nemo ? Celui qui t'avais permis de te reposer tellement tu t'étais lessivé avec ton travail. J’ai pas arrêté de m’occuper de toi, je crois même que c’était la première fois qu’on avait échangé les rôles. J’essayais de te rendre heureux et en bonne santé. Tu sais ce que je me suis dit à ce moment-là ? Que j’avais envie de faire ça toute ma vie. » continuais-je avec le plus grand sourire, faisant la transition entre un moment heureux et des choses plus tristes. « Je sais que j’ai échoué… J’ai été le plus idiot possible, le plus con, le plus égoïste. Beaucoup de choses nous ont constamment éloignés. J'ai commencé par t'interdire de t'approcher de mon fils, chose idiote en vue de votre relation aujourd'hui, j'ai un peu l'impression que tu es son deuxième papa. Mais aussi, mes sorties qui nous ont bien séparés, surtout ma consommation de cocaïne qui a presque fait en sorte que ça se termine. J'ai eu peur d'ailleurs que tu me quittes. Même quand tu es parti en Inde, j'ai eu la sensation d'étouffer durant tout ce temps, de ne pas avoir la force de continuer sans toi. Je crois que j'ai surtout réalisé avec ton voyage, à quel point tu comptais pour moi, à quel point tu m'étais indispensable et à quel point je t'aimais. Mais maintenant on est passé au-dessus de tout ça, maintenant il me semble que tout va pour le mieux. J'ai fait le con, je me suis bien amusé, je t'ai fait tellement souffrir que maintenant je pense être prêt à avoir une vie plus sérieuse, plus stable avec toi et mon fils. » prononçais-je sincèrement, toujours en tentant le moins possible de le regarder ou observer ses réactions, au risque de me déstabiliser. Je préfère tout sortir sans prêter attention à ce qu'il peut bien penser à l'intérieur de son crâne - parce que s'il s'agit de négatif, je préfère l'apprendre qu'une fois avoir terminé. « On a eu tellement de merveilleux moments ensemble, tellement de peines, tellement de soutien... tout ça nous a rapproché, renforcé, ça nous a appris à se connaître à travers les épreuves endurées. Je pense tout savoir de toi, tant de ta vie que de ton caractère. Je pense être capable mais surtout avoir le droit de te dire que je t’aime tellement Aaron, j’ai la sensation que je pourrais jamais me passer de toi, tu vois comme une putain de dépendance ? Sauf que j’aime bien le fait que tu sois mon addiction. » C'est étrange, on dirait un grand bavard alors qu'habituellement je parle assez peu. Je m'ouvre enfin - il était temps. Il mérite tout un grand discours pour l'occasion, il mérite que je m'exprime sur tout et n'importe quoi. Il doit se demander où je veux en venir, doit être inquiet, mais je poursuis. « Je tiens à toi comme c'est inimaginable, je t'aime comme c'est indescriptible, je suis fier de t'avoir comme une fillette serait fière d'obtenir la plus magnifique des barbies, je serais prêt à faire n'importe quoi. Tout ça doit te paraître peut-être fou ou encore très niais, mais c'est clairement ce que je ressens là-dedans. » dis-je en posant mes mains sur mon cœur. « Je vais pas me mettre à genou, parce que je trouve que ça fait assez ringard dans les films, je vais juste me contenter de rester debout. » Soudainement, je quitte mon muret, me mets alors à nouveau sur mes jambes et en face de lui, car je présume que la question fatidique va arriver. « Noah Aaron Parker, veux-tu m'épouser ? » demandais-je innocemment, les mains liées aux siennes, ayant pris le soin de prononcer son vrai prénom en premier. Et comme je l'avais prévu, derrière moi, se tenait le sublime coucher de soleil.
Dernière édition par Kolby S. Hodgkin le Sam 9 Nov - 20:50, édité 8 fois
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Sujet: Re: kolby + ceux qui sont en laisse. Mer 6 Nov - 23:35
bienvenue parmi nous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: kolby + ceux qui sont en laisse. Mer 6 Nov - 23:36
Bienvenue, hâte de voir ta fiche complétée! =D *intriguée*
Sujet: Re: kolby + ceux qui sont en laisse. Mer 6 Nov - 23:38
Bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: kolby + ceux qui sont en laisse. Mer 6 Nov - 23:39
Merci beaucoup.
Eh bien écoute, j'espère que tu seras satisfaite à la fin, ahah.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: kolby + ceux qui sont en laisse. Mer 6 Nov - 23:49
Bienvenue parmi nous!
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: kolby + ceux qui sont en laisse. Mer 6 Nov - 23:53
Je te souhaite la bienvenue ! Bonne chance pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: kolby + ceux qui sont en laisse. Jeu 7 Nov - 0:04
Merci beaucoup.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: kolby + ceux qui sont en laisse. Jeu 7 Nov - 0:10
RJ King et gay en plus je viendrais te voir pour un lien Bienvenue
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Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: kolby + ceux qui sont en laisse. Jeu 7 Nov - 0:22
Oh, un duo Bienvenue parmi nous, bon courage pour ta fiche
Katerina M. Lehtonen
Empire State of Mind
what doesn't kill you makes you stronger
▌INSCRIT LE : 15/04/2012
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Sujet: Re: kolby + ceux qui sont en laisse. Jeu 7 Nov - 1:07
Bienvenue chez nous !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: kolby + ceux qui sont en laisse. Jeu 7 Nov - 2:05
Rj + homosexuel + rebels = ÉPOUSE MOIIII
Bienvenue parmi nous bg *o*
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: kolby + ceux qui sont en laisse. Jeu 7 Nov - 3:36
Bienvenue parmi nous
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Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: kolby + ceux qui sont en laisse. Jeu 7 Nov - 10:45
Bienvenue
Invité
Empire State of Mind
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Sujet: Re: kolby + ceux qui sont en laisse. Jeu 7 Nov - 13:20
J'aime les duos Hâte de voir ce que vous concoctez ensemble Et bienvenue parmi nous
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: kolby + ceux qui sont en laisse. Jeu 7 Nov - 17:17
bienvenue ici & bon courage pour ta fiche si tu as des questions n'hésite surtout pas & si tu as le temps tu peux passer sur la chatbox pour te familiariser avec les membres.
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: kolby + ceux qui sont en laisse. Jeu 7 Nov - 17:57
Je te souhaite la bienvenue sur le forum
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: kolby + ceux qui sont en laisse. Jeu 7 Nov - 18:39
Merci beaucoup pour cet accueil, jeunes new-yorkais.
eliott ∆ Hitt est sexy dans son genre, aussi. Je serais ravie de trouver un lien pour les deux petits loups. beth et maxime ∆ J'espère que le duo ne vous décevra pas alors, ahah. (aa) tommy ∆ Je vais certainement changer le groupe, mais il sera toujours un peu rebelle au fond. Sinon, andy + ton prénom 'tommy' = juste extra. On aura assurément un lien !
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: kolby + ceux qui sont en laisse. Jeu 7 Nov - 20:50
UN DUO. Bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche.
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: kolby + ceux qui sont en laisse. Jeu 7 Nov - 21:31
OMG PUTAIN NON J'Y CROIS PAS !!! toi ici ! c'est elodie ! alias ben euh leah sur coth, si je me souviens bien tu étais stone ? bref je te souhaite la bienvenue puis genre je veux un lien de la mort qui tue moi !!!
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: kolby + ceux qui sont en laisse. Jeu 7 Nov - 22:17
Merci beaucoup.
snow ∆ OH MON DIEU. ELODIE !!!! Oui oui, tu as une excellente mémoire ! Et on en aura un, bien évidemment ! Je suis bien contente de te voir ici et j'ai bien choisi pour le fourm, du coup. (aa)
Aksel E. Moriarty
Empire State of Mind
i'm a survivor.
▌INSCRIT LE : 21/07/2013
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Sujet: Re: kolby + ceux qui sont en laisse. Jeu 7 Nov - 22:56
rj king gay, omg
bienvenue parmi nous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: kolby + ceux qui sont en laisse. Ven 8 Nov - 2:08
Ta fiche est très intéressante et super facile à lire, j'aime beaucoup ton style d'écriture Je te pré-valide donc, une admin passera t'ajouter à ton groupe Bon jeu parmi nous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: kolby + ceux qui sont en laisse. Ven 8 Nov - 5:48
Validé !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: kolby + ceux qui sont en laisse. Ven 8 Nov - 22:50
Très bon choix d'avatar bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: kolby + ceux qui sont en laisse.
kolby + ceux qui sont en laisse.
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