LORELLA ♫ Lights will guide you home (version 2.0)
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Sujet: LORELLA ♫ Lights will guide you home (version 2.0) Dim 17 Nov - 22:41
FEAT.SHAY MITCHELL
Lorella Ariele GARIBALDI
28 ans → Née à Venise (Italie) le 17/08/1985 → écrivain c'est juste super compliqué → en recherche d'elle-même → membre des Beauty Queens.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Lorella est une femme coquette. Elevée dans l’amour des belles choses, sa mère et ses robes chic et choc l’incitant à s’habiller de la même façon quand elle serait plus grande ; elle est aujourd’hui bien heureuse de pouvoir parer son corps de toutes les étoffes dont elle rêve. C’est par ailleurs une jolie brune, aux yeux foncés ; qui fait se retourner les hommes sur son passage. Lorella ne possède ni tatouage, ni piercing. Elle pense que c’est aussi bien de laisser son corps intact, et elle l’aime comme il est, avec ses défauts et ses imperfections. La jeune femme a bien une manie, que possèdent d’ailleurs beaucoup de femmes, celle de passer sa main dans ses cheveux afin de leur redonner du volume et un joli retombé naturel. Très soucieuse de son physique, elle réussit à être grande et élégante dans un simple jean accompagné d’un petit pull. Jamais vous ne la verrez traîner en jogging : être homosexuelle ne signifie pas pour autant être masculine, dans son cas. Elle possède un nombre incalculable de chaussures : ses talons l’accompagnent où qu’elle aille, même son mètre 79 n’en a pas forcément besoin. Les grains de beauté sont distillés un peu partout sur son corps, et son visage a des traits plutôt harmonieux. Néanmoins, elle boîte légèrement par moments lorsqu’il lui arrive de marcher trop longtemps, elle a un genou un peu défectueux suite à une opération qui s’est mal déroulée.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Lorella, malgré ses abords parfois peut-être un peu froids, un peu inaccessibles ; reste au fond une jeune femme au caractère « très italien », chaleureuse et plutôt amicale. Bien sûr, comme tout un chacun elle a ses bons et mauvais moments. Son principal trait de caractère, celui qui la représente peut-être le mieux, c’est le fait qu’elle soit têtue. Elle tient cela de ses deux parents, qui l’étaient tous deux. Elle est persévérante, déterminée à arriver là où elle l’a décidé. C’est d’ailleurs ce qui l’aide lorsqu’elle est à la recherche d’un emploi, même pour l’été : ses compétences linguistiques et sa force de persuasion sont généralement appréciées, de même que son sourire, dont elle use et abuse chaque fois qu’il est nécessaire. Sous une carapace parfois un peu lointaine, la jeune femme se tient pourtant à l’écoute de ceux qui sont proches d’elle, amis et famille ont pour coutume de dire que si ils ont besoin d’un conseil, Lorella est toujours là pour eux. C’est son côté maternel qui ressort. Au cours de sa vie donc, elle n’a pas eu spécialement de mal à se faire des amis, qui apprécient sa sensibilité. C’est également une grande rêveuse. Elle aurait aimé se démarquer des autres par autre chose que le fait qu’elle ne soit pas attirée par les hommes ; elle aurait aimé écrire et publier un livre. C’est quelqu’un qui a beaucoup de buts et d’ambitions, qu’elle n’arrivera pas forcément à réaliser ; mais l’espoir la fait vivre et survivre jusqu’au lendemain. Lorella peut également être parfois très nostalgique, en particulier de son enfance dorée en Italie. Longtemps chouchoutée par ses parents, elle n’a cependant pas pris la grosse tête pour autant et reste quelqu’un de simple, d’accessible avec les pieds sur terre…mais la tête dans les nuages !
Well... It's my story...
A Venise, c’est quitte ou double. Les gens qui y vivent sont soit complètement dépendants du tourisme qui finit par gangréner complètement la ville, soit ils en sont complètement détachés. La famille de Lorella vivait tranquillement, dans un des beaux quartiers un peu à l’écart de la fameuse « Piazza San Marco », le cœur de la ville si connue dans le monde entier. Lorella Ariele Garibaldi, née un 17 août, avait poussé son premier cri dans une chaleur poisseuse et étouffante typique de la belle cité Italienne. Au terme d’un accouchement qui avait duré, semblait-il, une éternité, Riccardo et Annina Garibaldi avaient fini par voir poindre le nez de leur deuxième fille, celle qu’ils avaient tellement attendue. A la naissance de la cadette du couple, ceux-ci étaient presque désespérés. Bien des années auparavant, Annina avait donné naissance à une petite fille, Isalina ; qui avait grandi dans le cœur de Venise. Malheureusement, la petite était morte à peine quelques mois plus tard, d’une mort subite du nourrisson. Inconsolable, les parents avaient décidé de faire le deuil de leur aînée disparue tragiquement avant d’essayer de faire un autre enfant. Et lorsqu’Annina était de nouveau tombée enceinte, elle avait attendu presque deux mois avant de l’annoncer à son mari, persuadée qu’il n’aurait pas supporté un autre accident – une fausse couche, par exemple. Lorella grandit donc, étroitement surveillée jour et nuit par des nourrices qui se relayaient à son chevet. Les Garibaldi étaient des personnages relativement influents au sein de Venise, et extrêmement riches. Leurs domestiques, cependant, savaient qu’une fois qu’ils entraient à leur service, ils étaient presque certains d’y rester. Malgré cette fabuleuse opulence et aisance financière, le couple était resté humain, accessible et surtout, ouvert aux autres – du moins, c’est ce qu’ils prétendaient aux yeux de la société vénitienne. Des enfants étaient exactement ce qui manquait pour compléter leur bonheur quotidien. Une parfaite image, en somme.
L’enfance de Lorella se déroula sans problème majeur. Les surveillances de ses nuits finirent par s’espacer, tandis qu’elle atteignait l’âge de quatre ans et que ses parents songeaient enfin, l’esprit plus apaisé, à faire un autre enfant. Même si la petite fille était vraiment une joie de vivre, rien ne les comblerait davantage que d’avoir deux charmants enfants à s’occuper. Annina avait cessé son travail en tant qu’avocate du tout-Venise, puisque son mari, magistrat important, faisait largement vivre sa famille pour deux – voire pour quatre. La naissance de Paolo, leur premier garçon, marqua un tournant dans la petite enfance de la première enfant du couple. Perturbée par les pleurs incessants du petit garçon, Lorella n’avait de cesse de s’occuper de son frère. Elle commença, alors,très jeune à ressentir une forte connexion à son petit frère, ce petit être qui venait tout juste d’apparaître dans sa vie mais qu’elle aimait pourtant de tout son cœur d’enfant innocent. Et lorsqu’encore deux ans après la naissance de son frère, Lorella fit la connaissance de sa petite sœur, Natalia, elle sut que sa connexion avec son frère et son sœur serait toujours profondément ancrée en elle.
Plusieurs années plus tard…4 novembre 1997.
La résidence des Garibaldi bourdonnait d’agitation. Aujourd’hui, on fêtait l’anniversaire de Paolo, le petit dernier. Il avait aujourd’hui huit ans, et il était dur de maintenir Lorella, douze ans, hors du brouhaha de la préparation des festivités. Après avoir éte réprimandée vertement par la gouvernante, bras droit d’Annina ; la petite fille courut au deuxième étage et s’enferma dans sa chambre, au sein de laquelle s’était assis Paolo, roi de la fête, particulièrement boudeur pourtant. Les jambes en tailleur et les bras en croix, sur le lit de sa sœur aînée, il semblait en proie à de profondes réflexions. Tout aussi brun que ses deux sœurs, il possédait néanmoins des yeux bleu saphir qui faisaient déjà se pâmer les petites filles qu’il croisait. Lorella grimpa à côté de lui, et s’écroula sur le matelas, l’air presque aussi boudeur que son cadet. Elle geignit :
« Mamma ne veut pas que je l’aide ! C’est nul, elle aurait pourtant bien besoin de moi, j’en suis sûre ! »
Paola sourit à sa sœur, et dit :
« Sorellina, t’es trop mignonne. Mais c’est normal que Mamma ne veuille pas que tu l’aides, elle a peur que ton organisation soit meilleure que la tienne ! »
Lorella sourit, ravie par les paroles de son frère. Elle l’embrassa sur la joue, et murmura :
« Buon compleanno, Paolo. »
La journée passa malgré tout très vite, et alors que le petit garçon soufflait ses bougies et faisait un vœu, sa sœur aînée se demanda à quoi il pensait. Secret qui lui fut révélé quelques instants plus tard, alors qu’ils étaient réunis dans la chambre de la plus vieille des deux enfants :
« J’ai souhaité que tu sois toujours ma grande sœur préférée. »
♡ ♡ ♡
En cours, Lorella fut une bonne élève jusqu’à son entrée du collège. La petite fille rentrait le soir chez elle et filait dans sa chambre après avoir goûté avec son frère et sa sœur. La gouvernante, Vittoria, n’avait généralement pas besoin de répéter deux fois qu’elle avait besoin de faire ses devoirs pour devenir très intelligente et rendre tous ses camarades fiers d’elle : la petite brune avait bien enregistré la leçon et elle filait se concentrer sur ses cahiers durant une heure. A son entrée dans un nouveau cycle de sa scolarité, elle passa une première année plutôt calme, dans la continuité des autres. Ce fut lorsqu’elle eut douze ans qu’elle se lia d’amitié avec une fille de deux ans et demi son aînée. Narah était d’origine israélienne, et ses parents étaient d’importants diplomates – ce qui expliquait sa présence dans le collège huppé que fréquentait la petite Italienne. Alors qu’elles faisaient tranquillement leurs devoirs dans la chambre de Narah, un soir où ses parents étaient absents, Lorella posa soudainement son stylo et se mit à fixer le plafond. Elle venait de lire un texte de littérature qu’elle avait à étudier pour le lendemain ; et un élément l’avait surprise. Elle se tourna vers son amie, et questionna à voix haute :
« Dis, Narah…Tu as déjà entendu parler de… »
Elle s’interrompit quelques instants pour reprendre le mot du texte, qu’elle n’avait pas forcément compris du premier coup.
« L’homosexualité ? »
Son amie se raidit instantanément, et ses sourcils se froncèrent au-dessus de ses yeux. Elle ouvrit la bouche pour parler, puis sembla se raviser. Elle sourit, et dit à Lorella, sur le ton de la confidence :
« Mes parents m’ont toujours dit que c’était mal. Que c’était interdit, et qu’une fille de mon âge et de ma condition ne devrait même pas y penser. »
Surprise, l’Italienne ouvrit de grands yeux. A son âge, elle n’avait encore accès aux livres que ses parents lui laissaient lire, et son éducation était encore surveillée de très près par sa gouvernante. Ce qui expliquait, en partie, pourquoi elle ne connaissait rien des choses de la vie – entre autres. Vittoria et Annina, sa mère, estimaient qu’elle était encore bien trop jeune. En revanche, Narah, qui avait déjà fait l’amour avec un garçon, trouvait cette conversation ô combien intéressante. Elle se pencha vers Lorella et commença à lui expliquer que l’homosexualité était le fait d’aimer ou d’être attirée par une personne du même sexe. Fascinée par cette définition, la petite brune sourit jusqu’aux oreilles. Le mot lui plaisait, et le concept aussi. Elle commençait, à son âge déjà, à penser que sa famille était par moments très stricte, rigide. Sa mère, surtout ; qui malgré son apparente décontraction en société et ses magnifiques vêtements, restait malgré tout une personne trop droite, froide. Mais Narah lui ouvrit lentement les yeux au cours de l’année qui suivit, et lorsque Lorella eut treize ans, elle était déjà entrée dans une période de rébellion – avec elle-même, principalement, et avec ses parents également. Seuls Natalia et Paolo lui apportaient un soutien constamment. Les trois enfants Garibaldi, malgré leurs différences d’âge notables, avaient fini par faire front contre la gouvernante qui s’avérait être trop souvent sèche avec eux, et ils avaient pour coutume de soulager leurs chagrins entre eux. Ils entretenaient une complicité comme seuls les enfants peuvent en avoir.
Un soir, alors que Lorella rentrait du collège, elle fut interpellée par Vittoria, les yeux plus noirs que jamais.
« Lorella, votre mère veut vous parler. Elle est dans le salon. »
Sans un mot, l’aînée des enfants se dirigea sans mot dire vers la plus grande pièce de la maison. Annina Garibaldi était assise au bout de l’immense table de chêne massif, et elle lisait un épais volume, qui traitait visiblement du droit du travail. Voyant entrer sa fille, elle délaissa son livre et tapota sèchement sur le dossier de la chaise qui se trouvait à côté d’elle.
« Lorella. Assieds-toi. - Bien, mère. »
Une fois assise, elle écouta parler la matrone, qui lui expliqua froidement que les parents de Narah avaient demandé à ce que Lorella ne fréquente plus leur fille, et qu’ils ne s’étendraient pas sur les raisons qui les avaient poussés à prendre une telle décision. Inutile de préciser qu’Annina fulminait littéralement.
« Tu te rends compte, Lorella ?! Des diplomates israéaliens, pour l’amour du Ciel ! Ces gens sont influents à Venise, enfin ! Ne te rends-tu pas compte que tout ce que tu fais, même dans ta vie privée, a des conséquences sur nos relations et sur notre réputation ?! »
La tirade continua ainsi pendant une bonne dizaine de minutes. Et s’acheva sur une sentence. Lorella serait assignée à résidence pendant une semaine – tout ce qu’elle aurait le droit de faire en dehors de la maison, serait d’aller en cours. Point barre. Et Vittoria y veillerait, bien évidemment.
♡ ♡ ♡
Paolo et Natalia eurent à peine d’enregistrer le fait qu’une silhouette brune, plutôt grande pour son âge ; passait en courant sur le palier que déjà Lorella avait fermé sa porte et qu’on l’entendait sangloter à grosses larmes. Interloqués, ils virent Annina emprunter le même trajet et frapper frénétiquement à la porte de l’aînée de ses filles, le visage tendu de pleurs et l’air suppliant. Ahuris, ils se regardèrent, essayant de résoudre le mystère de cette scène étrange. Lorella avait quinze ans. Elle était certes, parfois difficile à gérer du point de vue de ses parents, mais jamais les deux plus jeunes n’avaient assisté à une scène pareille. Paolo tâcha de remonter le cours des jours précédents, marmonnant à mi-voix tout seul, tandis que Natalia toquait discrètement à la porte communicante qui reliait sa chambre à celle de Lorella.
« Lorellina, ouvre la porte…On veut te parler, Paolo et moi. »
Natalia, bien qu’âgée de neuf ans, possédait une sagesse plutôt impressionnante pour son âge, et son aînée était plutôt réceptive à son écoute et à ses conseils, elle qui possédait un tempérament plutôt volcanique. La porte s’entrouvrit donc, et les deux enfants entrèrent dans l’immense chambre de Lorella, qui était roulée en boule sur son lit à baldaquin. Paolo s’approcha précautionneusement du lit, et chuchota :
« Qu’est-ce qu’il se passe, avec Mamma ? On l’a vue frapper frénétiquement à ta porte… »
Natalia était assise sur son lit, et caressait les cheveux de son aînée. Elle ajouta tout doucement :
« Tu sais qu’on sera toujours là pour toi, quoi qu’il arrive. »
Lorella releva la tête, les yeux cerclés de rouge, les joues sillonnées de larmes.
« Je lui ai dit que j’étais homosexuelle. »
Natalia hocha la tête tout doucement, enregistrant l’information. Paolo, lui, ne savait pas comment réagir. Il aurait dû s’y attendre, d’un côté ! Sa sœur parlait constamment de filles, et il ne se souvenait pas une fois de l’avoir entendue parler d’un garçon d’une manière romantique ou amoureuse. Les pièces du puzzle venaient juste de se mettre en place.
« Elle m’a dit que j’étais malade. Que ce n’était pas une façon convenable de vivre, aujourd’hui. Qu’elle allait m’envoyer ailleurs et que je me calmerai, pour revenir ici et me marier… »
Lorella fondit en larmes.
«…Avec un gentil garçon ! Qu’est-ce qu’elle croit ?! »
Natalia décida que c’était le moment d’intervenir.
« Lorellina, on ne la laissera jamais t’envoyer loin de nous. - Même si j’apprécie tes efforts Na’, tu as neuf ans et Paolo en a onze. Les parents peuvent bien faire ce qu’ils veulent, il n’y a pas grand-chose que vous puissiez faire pour les en empêcher… » - Si, remarqua Paolo, les yeux brillants. On peut leur demander de nous envoyer tous les trois loin, sous prétexte de te surveiller ! »
♡ ♡ ♡
New York, juin 2001.
Lorella eut à peine le temps d’observer les alentours que déjà, son accompagnatrice personnelle la poussait dans le dos pour l’inciter à avancer. L’internat se trouvait un peu en dehors de la ville qu’on surnommait La Grosse Pomme, et il n’y avait pas une seule minute à perdre. La jeune fille, âgée d’à peine seize ans, grimpa donc dans le véhicule et se laissa conduire jusqu’au bâtiment où elle allait passer les deux prochaines années. A l’âge de dix-huit ans, elle serait alors en mesure de décider, seule, de ce qu’elle voulait faire : retourner à Venise, bien rester ici, à New York…Le champ des possibilités s’étendait, vaste, devant elle. Mais pour l’heure, il fallait passer par le chemin que lui avaient tracé ses parents, intransigeants et déterminés à la faire « rentrer dans le droit chemin ». Le plus gros regret de Lorella était de ne pas avoir réussi à convaincre ses parents d’envoyer Paolo et Natalia à l’étranger avec elle – mais ils lui écriraient tous les jours, avaient-ils promis.
A peine arrivée, elle fut conduite dans le dortoir qu’elle allait partager avec trois autres filles, d’environ son âge. La première était une jolie Finnoise, un peu timide et très petite pour son âge. Nora hocha la tête à l’entrée de Lorella, et continua de lire son livre sans faire grand acte de sa présence. La seconde, une Italienne, comme elle ; s’appelait Noelia et elle était visiblement très respectée ici. D’allure plutôt stricte, froide, elle ne semblait pas particulièrement ravie de voir Lorella pénétrer sur son territoire. Enfin, la dernière, une Anglaise, du nom de Meylin, paraissait, et de loin, la plus avenante. Son accent était très doux et Lorella sut d’instinct qu’elles allaient bien s’entendre.
♡ ♡ ♡
New York, 20 août 2003.
Lorella ferma sa sixième valise et s’assit sur son lit, fatiguée à l’avance. Sa turbulente colocataire, Meylin, s’engouffra (il n’y avait guère d’autre mot) dans la chambre et claqua l’épaule de sa meilleure amie.
« Hey ! Ca va pas ? - Si, au contraire ! Je suis ravie de quitter cet endroit. Je suis juste fatiguée, à force de faire toutes ces valises, j’en peux plus ! - En tout cas, ton anglais s’améliore de jour en jour ma puce ! Allez, t’inquiète, ça va bien se passer. Et le taxi nous attend dans la cour principale, il faut se dépêcher ! »
Lorella jeta un œil à ses bagages, entassés devant et autour de son lit, et Meylin, semblant remarquer son hésitation, lui prit le bras.
« Le portier va venir les chercher, avec le chauffeur. Come on baby, the rest is history ! »
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Violeen / Ju' (Juliette), 24 ans. ★Comment es-tu arrivée ici ? → Par le miracle de la vie ★Ce personnage est-il un double compte ? → C'est un simple changement de groupe ★Présence sur le forum → 286659865569852/7, ça ira ? ★Personnage inventé ou scénario ? → Personnage inventé. ★Crédit images → Tumblr + Violeen.
Mon exemple de RolePlay:
→ A la minute même où Lorella avait posé le pied par terre pour se lever, elle avait pressenti que cette journée se terminerait mal – ce qui correspondait, pour elle, à une soirée télé toute seule, en essayant de se persuader que si si, elle s’amusait comme une petite folle. Tâchant de faire fi de ces pensées négatives, elle choisit avec soin les vêtements qu’elle allait enfiler et resta une durée inhabituellement longue, debout, devant sa penderie, alors que les tissus et les couleurs se bousculaient à son regard affûté. D’ordinaire, la jeune femme aurait mis quelques secondes à peine pour sortir du placard sa robe préférée, ou bien se contenter d’un simple jean et d’un pull. Là, c’était différent. L’atmosphère même semblait différente, et Lorella était définitivement dans un tout autre état d’esprit que celui qu’elle avait d’habitude à peine levée. Aujourd’hui, elle avait invité Claes. Elle aurait d’ailleurs pu s’arrêter là, tellement la relation que les deux jeunes femmes entretenaient était…compliquée, ambigüe…Plusieurs des amies de Lorella avaient mis leur nez dans ses affaires, jugeant que la Norvégienne allait encore compliquer la vie de la jeune Italienne, mais cette dernière était plus têtue qu’une mule. Et pire que ça, elle n’avait absolument aucune envie d’éliminer Claes de sa vie amicale. La blonde était généralement de bonne composition, sauf exceptions, et Lorella appréciait tout simplement beaucoup sa compagnie. Mais, puisque s’arrêter là aurait été trop simple – et regardons les choses en face, la situation était tout sauf simple, la jeune femme était plus ou moins tombée amoureuse de son amie. Et c’est là que le bât blesse, Claes n’était pas encore…définitivement une femme. Pour la lesbienne pure et dure qu’était Lorella, cela posait effectivement problème. Et s’il n’y avait que ce problème…
Soupirant pour la énième fois depuis qu’elle s’était levée quinze minutes plus tôt, l’Italienne s’assit sur son lit, en proie à d’énormes doutes. Elle avait invité Claes à venir prendre un café, thé, ou quelque boisson que ce soit ; mais la blonde n’était sûrement pas préparée à la bombe qu’allait lâcher dans son amie, là, l’air de rien, en plein milieu de sa propre cuisine. Et il n’y avait aucun doute sur le fait que Lorella allait se mettre à paniquer à la dernière seconde, parce qu’avouons-le, ce genre de déclarations n’est jamais facile à faire. Mais elle le ferait, de toute façon, parce que ça ne menait strictement à rien de se prendre la tête pendant des heures, le soir, étalée en travers de son lit ; et finir par se mettre à pleurer parce qu’il n’y a pas de solution toute trouvée. De toute façon, dans son esprit elle ne pouvait pas garder cela secret plus longtemps. Retrouvant un semblant d’énergie, la brune regagna sa penderie et sélectionna une robe qu’elle mettait plutôt rarement, mais qui mettait en valeur ses longues jambes qui, disons-le clairement, étaient bien plus bronzées que la majorité de celles des New-Yorkais pure souche. Lorella referma le placard et traversa sa chambre en quelques pas décidés pour rejoindre sa salle de bains.
C’était précisément dans ce genre de moments qu’elle appréciait qu’Erikhat, sa colocataire – par ailleurs adorable ! – ne soit pas présente dans l’appartement qu’elles partageaient. Eri avait décidé de prendre en grippe la jeune blonde, et même si elle ne connaissait pas Claes comme Lorella la connaissait, elle jugeait que la fréquenter allait finir par porter préjudice à sa colocataire. Levant les yeux au ciel, l’air amusé, Lorella sortit de sa douche avec l’impression que le temps accélérait dangereusement. Malheureusement pour elle, son amie n’était jamais en retard ; elle avait donc plutôt intérêt à se dépêcher si elle voulait être prête à temps. Elle passa donc la demi-heure suivante dans la salle de bains, parant son visage d’un maquillage léger et d’une paire de boucles d’oreilles, avant de se retourner et d’hésiter sur le choix du parfum.
« Oh pour l’amour du Ciel », marmonna-t-elle, faisant face à la dizaine de flacons qui garnissaient l’étagère. Lorella adorait avoir différents parfums, qui correspondaient plus ou moins à ses humeurs ; mais dans un instant comme celui-ci, elle aurait largement préféré n’en avoir qu’un et ne pas avoir à se poser à la question.
Elle attrapa le premier, vérifia le nom et fut soulagée de constater que c’était le bon choix. Ses nerfs n’auraient pas supporté de devoir reposer le flacon et en choisir un autre, Dieu seul savait pourquoi. Soudainement irritable, elle sortit de la salle de bains et poussa la porte du salon, bien rangé et propre. Elle soupira, de soulagement cette fois-ci : c’était la semaine de ménage d’Eri, et fort heureusement elle avait tout fait la veille, pendant que Lorella était en cours.
En un quart d’heure, la jeune femme avait réarrangé quelques meubles, déplacé les fleurs ; et elle s’empressa de déposer les soucoupes et les tasses, ainsi qu’un choix de thés sur la table du salon. Ce fut à cet instant précis que la sonnette retentit. Presque comiquement, Lorella s’immobilisa, façon cerf pris dans les phares d’une voiture. Elle resta dans cette position quelques microsecondes, avant d’arranger nerveusement ses cheveux, et de jeter un rapide coup d’œil dans le miroir. Elle enfila ses bottes noires, qui allaient parfaitement bien avec sa robe, et réarrangea ses vêtements. Elle inspira profondément, sourit et ouvrit la porte.
Claes se tenait dans le couloir, face à elle, et malgré toute la tension qui l’habitait, Lorella sourit pour de vrai depuis la première fois de la matinée. Son estomac et les nœuds qui y résidaient depuis plusieurs heures s’allégèrent, et elle fit signe à son amie d’entrer, après avoir embrassé sa joue qui sentait bon la poudre.
« Ca fait plaisir de te voir, Claes ! Tu vas bien ? Assieds-toi, je t’en prie, j’arrive ! Je fais chauffer de l’eau…Euh, tu préfères un thé, un café, autre chose… ? Du froid, du chaud… ? »
Elle s’arrêta net, se rendant compte qu’elle parlait dix fois trop. La nervosité fit son grand retour dans son estomac, et elle sourit, tendue. Elle ferma les yeux quelques instants, et reprit, plus calmement :
« Excuse-moi, j’ai mal dormi cette nuit, je suis juste un peu à cran. Qu’est-ce que tu prends ? »
Mon Dieu, elle se faisait honte. Elle aurait pu jouer le rôle de Mimi Geignarde dans Harry Potter sans aucun problème. « J’ai mal dormi cette nuit ! » Et puis quoi encore…Bonjour l’excuse bidon ! Cette journée commençait bien…
Dernière édition par Lorella A. Garibaldi le Lun 7 Avr - 13:04, édité 6 fois
Cheyenne L. Pearson
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Sujet: Re: LORELLA ♫ Lights will guide you home (version 2.0) Dim 17 Nov - 22:42
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Sujet: Re: LORELLA ♫ Lights will guide you home (version 2.0) Dim 17 Nov - 23:02
Lorella en rose, ça va faire bizarre
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Sujet: Re: LORELLA ♫ Lights will guide you home (version 2.0) Dim 17 Nov - 23:09
Ca va faire trop bizarre mais je kiffe d'avance
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Sujet: Re: LORELLA ♫ Lights will guide you home (version 2.0) Dim 17 Nov - 23:09
Ca va lui aller à merveille Ca fait longtemps que je voulais la passer dans les BQ en plus
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: LORELLA ♫ Lights will guide you home (version 2.0) Dim 17 Nov - 23:35
le rose, c'est beaaau
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: LORELLA ♫ Lights will guide you home (version 2.0) Dim 17 Nov - 23:47
Forcément, je t'aurais pas vue dire le contraire
Merci
Cheyenne L. Pearson
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Sujet: Re: LORELLA ♫ Lights will guide you home (version 2.0) Lun 18 Nov - 0:38
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Sujet: Re: LORELLA ♫ Lights will guide you home (version 2.0)
LORELLA ♫ Lights will guide you home (version 2.0)
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