Sujet: i chose suffering and pain in the falling rain, i gotta get out into the world again ∞ delia Jeu 12 Déc - 21:23
FEAT. Anne Hathaway
Delia Barbara BENEDETTI
trente ans → Née à Milan, en Italie le 11/03/1983 → Organisatrice d’évènementiel, co-gérante de la société A&D’s Events Célibataire, ne cherche pas à trouver l'amour → bisexuelle, s’assume depuis peu → membre des Populars.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Delia est très portée sur l'apparence. Son appartement regorge de miroir qu'elle a placé dans chaque pièce pour pouvoir réajuster sa tenue ou remettre ses cheveux en place. Ses placards débordent de vêtements hauts en couleur ; Delia ne porte que très rarement du noir, elle se sent plus à l'aise dans sa garde-robe arc-en-ciel. Elle donne également rendez-vous à son coiffeur tous les mois ; devenue une cliente - très - régulière du salon, le patron lui offre souvent des produits gratuits. Elle ne sort pas s'en une couche de mascara et porte, depuis des années déjà, le même rouge à lèvre couleur cerise de chez Dior, sa marque fétiche. En total admiration devant les animaux, Delia s'est sentie obligée de devenir végétarienne. Pas question pour elle de manger un hamburger de chez McDo, ni même de commander un steak saignant au restaurant. Cela fait d'ailleurs quelques mois qu'elle a adopté ses deux chats, des siamois qu'elle chouchoute comme ses propres enfants. Côté alimentation, la brune se permet une petite gâterie chaque semaine ; offrez-lui une tartelette au citron de sa boutique préférée et elle vous épousera. Enfin, façon de parler, car Delia ne compte pas se marier un jour. Elle considère donc la pâtisserie comme son activité favorite et pourrait passer son temps libre à créer de petite merveilles gustatives. L'italienne est totalement dépendante de la nouvelle technologie. Elle n'arrive pas à se séparer de sa tablette tactile, encore moins de son iPhone qu'elle accorde avec les tenues qu'elle porte. Elle prend régulièrement des photos de ce qu'elle trouve important, c'est-à-dire, tout et n'importe quoi. Ses tenues préférée, le résultat de quelques semaines de travail de sa société, ses gâteaux sortant du four, ou encore ses chats sous tous les angles possibles. Delia se sait bisexuelle depuis l'adolescence, mais cela fait des années qu'elle ne sort plus avec une fille. Dans un sens, la brune est retournée dans le placard. Dans son entourage actuellement, peu de gens sont au courant qu'elle désire aussi les femmes et elle ne fait rien pour que cela change. Le « F », qu'elle a fait tatouer sur son poignet, lui rappelle chaque jour ce qui est arrivé à son ancien meilleur ami, Fabio, homosexuel et battu à mort à cause de cela. En ce qui concerne ses loisirs, Delia apprécie énormément les soirées « télé » qu'elle s'autorise au moins une fois par semaine. Elle vénère littéralement Netflix qui lui propose également tous les soirs de nouvelles séries à regarder. La brune fait aussi un peu de sport lorsqu'elle en a le temps, le plus souvent des longueurs à la piscine qui l'aide à diminuer son stress.
★Quel est le caractère de ton personnage? → En règle générale, ce que les gens retiennent de Delia, c’est son sourire contagieux. Elle ne se départit jamais de cet accessoire qu’elle trouve personnellement indispensable, surtout pour réussir dans la vie. Vous la verrez rarement se mettre en colère ; Delia s’efforce de rester toujours calme, sereine et ouverte à la discussion. Evidemment, il lui arrive de piquer une crise, mais rien de bien alarmant. Elle veut à tout prix éviter de hausser la voix lorsqu’elle le peut et régler les problèmes grâce aux mots : pas de violence pour madame Benedetti. En réalité, Delia est très sensible, même si elle ne le montre pas. A l'adolescente, elle vit dans un climat très difficile où la violence gratuite se mêle à la discrimination. La brune s’est alors promis de faire tout son possible pour vivre dans une ambiance paisible et sans problème. C’est d’ailleurs pourquoi elle laisse à Alba les taches les plus ingrates, telle que de remettre à sa place un client de leur société qui aurait dépassé les limites. Elevée dans une famille italienne, Delia a appris très tôt que les apparences comptent énormément pour que l’on se souvienne de nous. C’est pourquoi elle fait tant attention à ce qu’elle porte, mais aussi aux émotions qui ne doivent pas apparaître sur son visage. La brune ne se laisse pas un moment de répit, pas même lorsqu’elle se retrouve seule devant son écran de télévision. Il faut savoir également que Delia est très bonne actrice ; elle ment lorsqu’elle le doit, alors se mentir à elle-même n’est pas un problème. Delia se sent encore très jeune, même après avoir soufflé ses trente bougies au début de l'année. D'ailleurs, ses lèvres se pincent systématiquement lorsqu'on l'appelle « madame ». Elle se comporte rarement comme une « vraie femme » mais fait tout de même des efforts lorsqu'elle rentre dans son rôle de co-gérante de l'entreprise. La brune a pris l'habitude de mentir sur son âge, n'acceptant toujours pas d'avoir passé la barre des trente ans. Pas question pour elle de draguer des hommes plus âgés ; Delia part toujours en quête des plus jeunes, si bien qu'elle s'est construite une réputation de cougar dans la ville, bien qu'elle n'est pas encore passé les trente-cinq ans.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Toujours Giulia, dix-neuf ans. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Pas moyen de m'en souvenir, ça remonte à loin ★Ce personnage est-il un double compte ? → Yep, j'ai cédé Merci à l'équipe d'avoir accepté ma demande ★Présence sur le forum → Autant que possible, un peu moins durant les examens. ★Personnage inventé ou scénario ? → On va dire un peu des deux ★Crédit images → Lady Fame, Tumblr.
Mon exemple de RolePlay:
→ Survivre. C’était littéralement la seule chose qui comptait aujourd’hui. Le rythme de la thérapie devenait plus en plus rapide et rien n’était laissé au hasard. Maxime devait impérativement se rendre à l’hôpital tous les deux jours, parfois même durant ses « jours de repos » pendant lesquels il était censé se reposer et rester tranquillement chez lui. La chimiothérapie faisait des ravages ; le blond ressentait la fatigue augmenter sans qu’il ne puisse rien y faire. Il pouvait simplement observer le carnage que devenait son corps, chaque semaine apportant inévitablement son lot de petits malheurs. La perte de cheveux ne datait que de deux ou trois semaines. Elle avait commencé doucement et Maxime ne s’en était pas rendu compte les premiers jours. Jusqu’à ce matin où, en massant un peu de champoing dans ses cheveux, quelques mèches restèrent dans ses mains. Les médecins l’avaient prévenu, évidemment. Leur liste des effets secondaires du traitement comptait deux pages et l’alopécie apparaissait dans les premières lignes. Cependant, cela n’empêcha pas la crise de panique qui suivit, ni même les larmes qui s’entremêlèrent avec l’eau coulant sur le visage de Maxime. Bien qu’il se sentait faible, le blond continuait à travailler pour son agence et un coup de fil lui apprit qu’il devrait rendre son dernier dossier au plus vite. Avec beaucoup de courage, Maxime s’était empressé de s’y rendre, un bandana autour de son crâne pour éviter les remarques sur ses cheveux trop fins. L’agence était bondée, comme à son habitude. L’ambiance qui régnait dans ces lieux lui manquait terriblement ; en réalité, Maxime ne supportait pas de travailler chez lui. Enfermé entre quatre murs, seul avec ses pensées comme compagnons. Evidemment, il recevait des mannequins de temps en temps pour des séances photos privées, mais rien ne lui semblait pareil. En traversant les couloirs, le blond se fit arrêter par une quinzaine de collègues curieux de savoir comment il allait. Il accepta les bises que lui firent les femmes et les poignées de mains des hommes qu’il avait côtoyés auparavant chaque jour de la semaine. Mais ses réponses restèrent brèves, trop vagues pour que quelqu’un puisse comprendre le fin fond des choses. Maxime ne supporterait pas leur regard rempli de pitié s’ils apprenaient pour sa leucémie. Hors de question qu’on le prenne déjà pour mort. Le français arriva enfin dans la salle où il était attendu. Pour une fois, son sourire ne fut pas forcé ; il appréciait beaucoup trop d’être de retour ici, même si cela ne durerait qu’un petit moment. Son regard balaya les visages présents autour de lui et Maxime fit signe à quelques personnes qui se retournaient sur son passage. Cependant, un visage en particulier fit disparaitre toute joie sur ses traits. Sa respiration se bloqua et il sentit ses jambes tremblaient, comme si elles ne pouvaient plus supporter tout son poids. Le rythme de son corps s’accéléra et en un instant, il lui semblait que plus personne ne se tenait autour de lui. Il n’y avait plus qu’Ethan et son visage décomposé, la main plaquée contre ses lèvres. Le moment parut durer une éternité, mais Maxime sortit de sa rêverie lorsqu’un homme en costume bleu apparut juste en face de lui. Ethan disparut de son champ de vision, mais le blond n’avait pas manqué de voir Eduardo se rapprocher de lui, comme pour rendre la scène encore plus atroce qu’elle ne l’était déjà. Finalement, l’homme se racla la gorge et le français dirigea son attention vers lui, un faux sourire apparaissant sur son visage. – Ah, Delaire, merci d’avoir rapporté le dossier. Vous nous manquez à l’agence ! Maxime ne répondit que partiellement, néanmoins il fit de son mieux pour oublier ce qu’il venait de voir. Mais comment effacer le souvenir de ses mains sur son visage clair, ce regard presque affolé et les larmes qui perlaient aux coins de ses yeux ? C’était certainement une autre image marquante qu’il allait rajouter à cette liste déjà bien trop longue. Alors que tout se passait bien – ou du moins, en partie, Maxime ressentit une douleur intense le long de ses membres. Il ne put s’empêcher de grimacer, tout en essayant d’écouter les paroles de son supérieur. Cependant, sa voix lui paraissait lointaine, comme s’il lui parlait du bout de la pièce. Il parvint à entendre l’une de ses questions, et Maxime s’empressa de répondre que cela irait mieux dans un petit moment, qu’il n’avait pas à s’inquiéter pour lui. Il dut s’interrompre lorsqu’une violente quinte de toux s’abattit sur lui. Ce n’était pas la première fois qu’il expérimentait cette sensation, comme un manque d’air dans ses poumons qui s’accumulait à la douleur déjà présente dans le reste de son corps. Le blond savait que cela ne durerait pas longtemps, en règle générale. Mais aujourd’hui, rien ne s’arrêta. Maxime continua à tousser, jusqu’à ce qu’une sensation de brûlure apparaisse au fond de sa gorge. Il ne voyait pas très clair, les larmes brouillant sa vision, mais en regardant sa main, il ne put que remarquer le sang s’y trouvant, en quantité beaucoup trop grande. Il ne lui fallut pas longtemps avant de céder à la panique ; que lui arrivait-il ? Le blond n’avait jamais vu autant de sang sur ses doigts et la douleur le rendait fébrile. Il sentit à peine la main de son supérieur se poser sur son épaule, encore moins les paroles de celui-ci alors qu’il crachait presque ses poumons. Un bourdonnement brouilla les sons alentours, comme si l’on avait enfoncé des morceaux de cotons dans ses oreilles. Les jambes tremblantes, Maxime essaya de se tenir à quelque chose, n’importe quoi à sa portée, mais ses bras ne répondaient plus à sa pensée. Les couleurs, trop floues pour qu’il les distingue, disparurent et en un instant, il sombra dans l’obscurité.
Dernière édition par Delia B. Benedetti le Ven 13 Déc - 15:46, édité 5 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: i chose suffering and pain in the falling rain, i gotta get out into the world again ∞ delia Jeu 12 Déc - 21:24
Well... It's my story...
Janvier 2001 ; Je ne comprends pas comment écrire à un mort va me permettre de faire mon deuil. Ces lettres, elles vont finir à la poubelle, ou au fond d’un tiroir, oubliées au milieu d’un tas d’autres feuilles sans importance, pas vrai ? Alors, pourquoi est-ce que je le fais ? En réalité, c’est la psychologue scolaire qui m’y oblige. Elle pense que t’écrire pourrait m’aider à me sentir mieux, à revivre normalement. Mais elle a complètement tort, on le sait tous les deux. Je ne pourrais jamais plus vivre correctement, pas après que tu m'ais laissé comme ça, sans même me dire au revoir. Oui, c’est de ta faute. Moi, j’ai tout fait pour te protéger. Bon Dieu, je me suis même mise en couple avec toi, Fabio ! J’ai mis ma vie sentimentale de côté pour pouvoir te sauver, pour que tu restes là, avec moi. Et toi, tu décides de tout foutre en l’air. C’est pas sympa. J’avais besoin de toi. Non, rectification. J’ai encore besoin de toi ; de mon meilleur ami, de celui à qui je pouvais tout dire. Oui, évidemment qu’il y a Alba. Elle ne m’a pas laissé tomber, pas comme toi. Mais c’est pas pareil. Tu comprendrais si tu étais à ma place. C’est avec toi que je me sentais bien… que je me sentais moi-même. Je n’avais pas à me cacher, à faire semblant d’être une autre personne pour que tu m’acceptes. Parce que tu le faisais déjà, en sachant qui je suis réellement. Tu ne faisais pas attention à mon apparence, encore moins à mon mascara qui coulait quand je pleurais à cause d’une dispute avec Joanna. Oh, d’ailleurs, je l’ai quitté. Sans lui donner la moindre explication. Ne me félicite pas, je ne suis vraiment pas fière de moi sur ce coup-là. Je n’ai aucune raison de l’être, surtout après avoir vu son visage se décomposer et les larmes perler aux coins de ses yeux bleus. Je ne mérite même pas de l’avoir eu dans ma vie. Toi non plus je ne te méritais pas. Qu’est-ce que je vais faire sans toi, Fabio ? Je me sens déjà totalement perdue, comme si une partie de moi-même avait disparu avec toi. Et c’est sûrement le cas. On se ressemblait tellement, tu ne trouves pas ? Deux caractères un peu chiants, des passions communes, une même différence… Je crois que je te considérais presque comme le frère que je n’ai jamais eu. J’aurai voulu être avec toi cette nuit-là. Pour te protéger, te sauver de ces salopards qui t’ont abimé. Ces types ne méritent pas de vivre. Ils devraient croupir dans une chambre obscure pour le reste de leur vie et réfléchir pendant des années à l’horreur qu’ils ont commis. Je suis tellement désolée de ne pas t’avoir tenu la main sur ton lit de mort, de ne pas t’avoir dit que tout irait bien, qu’il ne fallait pas s’inquiéter. Que je t’aimais, aussi. Je t’aime toujours, tesoro.
Juin 2002 ; San Francisco n’a vraiment rien à voir avec Milan. J’ai l’impression d’être arrivé dans un autre monde. Je ne pourrais pas te dire s’il est aussi merveilleux que les gens le font croire, mais je pense avoir le temps de vérifier moi-même. Les études me font peur ; on en a parlé avec Alba. Il parait que les professeurs sont plus stricts que chez nous, mais au final, on s’est dit que notre formation n’en serait que plus bénéfique. Et oui, on s’est mises d’accord, avec la blonde ; ce sera du boulot, évidemment, mais qu’est-ce qu’on en a envie, Fabio ! S’en est presque devenu un rêve et je peux t’assurer qu’on fera tout pour le réaliser. Je te plante un peu le décor, pour que tu vois à peu près où en sont arrivées nos deux petites cervelles : la A&D’s events, société d’organisation d’évènementiel. Avec Alba, on en a parlé pendant des heures dans l’avion qui nous emmenait en Californie et aussi durant nos nombreuses nuits blanches en attendant les lettres d’acceptation pour l’université. On riait en se promettant d’avoir un succès énorme dans tous les Etats-Unis, que tous les gens importants viendrait faire appel à notre talent extraordinaire et qu’on aurait un agenda tellement plein qu’il faudrait prendre ses rendez-vous des mois à l’avance. Oui, je me doute que tout ça est un peu exagéré. Mais que veux-tu, il faut bien rêver un peu pour réussir dans la vie.
Février 2003 ; Je crois que j’ai merdé, Fabio… J’ai mis du temps à m’en rendre compte, mais ça y est, j’arrête maintenant. Il faut que je t’explique ce qui m’est arrivé l’autre jour ; j’en rêve encore la nuit, ces souvenirs m’obsèdent et de me laissent plus une minute de paix. La semaine dernière, les gens de ma classe parlaient de cette soirée qui était censée être phénoménale, où une grande partie de l’école devait s’y rendre. J’ai tout de suite sauté sur l’occasion, comme la plupart des personnes autour de moi. Alba voulait absolument y aller aussi. Tu sais à quel point on est devenues accros à ce genre de choses… La soirée a commencé doucement, mais plus les heures passaient, plus l’ambiance changeait. Certaines personnes sont parties et d’autres ont pris leur place, des sachets bien garnis dans les mains. L’alcool manquait, mais les nouveaux n’ont pas tardé à nous refournir, avec des bouteilles aux degrés bien plus importants. Dans quelques couloirs de la grande demeure, la fumée de cigarette était si dense qu’on n’y voyait presque rien. Je faisais partie de ces petits groupes de fumeurs ; assise dans un coin, le joint entre les doigts, je ne faisais presque plus attention à ce qui se passait dans les alentours. J’entendais vaguement la musique un étage plus bas et je n’arrivais plus à me concentrer sur les conversations des gens qui m’entouraient. Tout ce qui comptait à cet instant-là, c’était la drogue qui me faisait planer. Et Eléonore. Je ne l’avais jamais vu auparavant, elle ne me disait absolument rien. Mais mon Dieu, qu’est-ce qu’elle était belle. Pendant la soirée, elle me raconta qu’elle venait de Paris. Ses parents, trop stricts pour elle, semblaient être la raison de son déménagement à San Francisco. En réalité, je n’écoutais pas vraiment ce qu’elle me disait. Je n’avais d’yeux que pour son visage, ses traits fins et ses lèvres fines recouvertes d’une couche de rouge à lèvre couleur sang. Je me souviens encore de m’être rapprochée d’elle et d’avoir passé une main dans ses longs cheveux blonds qui m’hypnotisaient tant. Il ne fallut pas longtemps avant qu’elle m’embrasse. J’ai du mal à me souvenir de tous les détails, mais une chose reste sûre : j’ai bien répondu à son baiser. En fait, j’en avais réellement envie et les effets de la drogue ne me permettaient pas de raisonner normalement. Je ne veux plus sortir avec une fille depuis ta mort, Fabio. J’ai peur de faire une chose pareille, de voir ce qui t’es arrivé se reproduire sur moi. Je n’en ai parlé à personne, mais la peur est constante. Elle ne me quitte jamais et je fais toujours attention aux rumeurs qui courent. Alors, sans vraiment savoir comment, un élan de lucidité s’est abattu sur moi et je me suis enfuie, comme je l’avais fait avec Joanna, en Italie. Bon… je suppose qu’à partir de maintenant, on va éviter les soirées et se concentrer sur les études. Je sens que tu m’en veux, de là-haut. Tu dois te dire que je ne suis plus la même fille qu’avant, celle qui te faisait rire et que tu aimais comme une sœur. Je suis désolée et je te promets de la retrouver.
Décembre 2005 ; Alba est revenue d'Italie et c'est étrange mais, en la voyant, c'est comme si mon coeur se sentait mieux. Je l'ai serré dans mes bras un peu trop longtemps à l'aéroport ; je n'arrivais plus à détacher mes yeux de son visage, de son sourire qui m'avait tant manqué. Je pense ne m'être rendu compte qu'à ce moment-là d'à quel point Alba est vitale pour moi. Et en y repensant, je dois bien m'avouer que ce temps qu'on a passé séparées l'une de l'autre m'a fait souffrir. Je ne l'ai pas senti tous les jours, peut-être parce que réussir mes études avaient pris le dessus sur tout ; ma vie personnelle, mes sentiments et tout le reste. Au retour d'Alba aux Etats-Unis, impossible pour nous de trouver le sommeil. L'excitation de se revoir, de passer à nouveau nos semaines entières ensemble et notre projet en commun nous laissèrent éveiller pendant des heures et on a finalement décidé de faire une nuit blanche, comme on le faisait si souvent auparavant.
Dernière édition par Delia B. Benedetti le Mar 17 Déc - 20:30, édité 1 fois
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Sujet: Re: i chose suffering and pain in the falling rain, i gotta get out into the world again ∞ delia Jeu 12 Déc - 21:26
OMFG, Anne, épouse-moi. Re-bienvenue en tout cas! <33
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Sujet: Re: i chose suffering and pain in the falling rain, i gotta get out into the world again ∞ delia Jeu 12 Déc - 21:26
ReBienvenue
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Sujet: Re: i chose suffering and pain in the falling rain, i gotta get out into the world again ∞ delia Jeu 12 Déc - 21:29
Artemis U. Pickford a écrit:
OMFG, Anne, épouse-moi. Re-bienvenue en tout cas! <33
Ouiiiii, Anne est magnifique Et merci !
Crystal F. Ioannis a écrit:
ReBienvenue
Merci beaucoup
Elsa J. Shadow
Empire State of Mind
◊ It's a new dawn, it's a new day, it's a new life
Sujet: Re: i chose suffering and pain in the falling rain, i gotta get out into the world again ∞ delia Jeu 12 Déc - 22:26
anne hathaway est tellement parfaite. la bienvenue.
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Sujet: Re: i chose suffering and pain in the falling rain, i gotta get out into the world again ∞ delia Jeu 12 Déc - 22:28
Je suis d'accord Et merci beaucoup
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Sujet: Re: i chose suffering and pain in the falling rain, i gotta get out into the world again ∞ delia Jeu 12 Déc - 22:38
Bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: i chose suffering and pain in the falling rain, i gotta get out into the world again ∞ delia Jeu 12 Déc - 22:44
Merci
Pandorà M. Mendez
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SAY SOMETHING ♥ i’m giving up on you
▌INSCRIT LE : 03/12/2013
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Sujet: Re: i chose suffering and pain in the falling rain, i gotta get out into the world again ∞ delia Jeu 12 Déc - 23:02
Re-welcome J'adore Anne
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Sujet: Re: i chose suffering and pain in the falling rain, i gotta get out into the world again ∞ delia Jeu 12 Déc - 23:18
Re-bienvenue Anne
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Sujet: Re: i chose suffering and pain in the falling rain, i gotta get out into the world again ∞ delia Jeu 12 Déc - 23:43
Anne est vraiment un super choix Mon coeur, re-bienvenue chez toi, ces deux-là vont faire un duo d'enfer Merci d'avoir pris ce pseudo-scénario qui n'existe que dans ma tête
Je te réserve Anne pour trois jours, elle t'es réservée jusqu'au 15/12 inclus
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Sujet: Re: i chose suffering and pain in the falling rain, i gotta get out into the world again ∞ delia Jeu 12 Déc - 23:53
Pandorà M. Mendez a écrit:
Re-welcome J'adore Anne
Merci beaucoup !
Sandro E. Mendez a écrit:
Re-bienvenue Anne
Merci
Alba D. di Viggittori a écrit:
Anne est vraiment un super choix Mon coeur, re-bienvenue chez toi, ces deux-là vont faire un duo d'enfer Merci d'avoir pris ce pseudo-scénario qui n'existe que dans ma tête Je te réserve Anne pour trois jours, elle t'es réservée jusqu'au 15/12 inclus
Je trouve aussi, Anne est superbe On va bien s'amuser avec nos futurs rps Merciiiii la plus belle
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Sujet: Re: i chose suffering and pain in the falling rain, i gotta get out into the world again ∞ delia Ven 13 Déc - 1:05
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: i chose suffering and pain in the falling rain, i gotta get out into the world again ∞ delia Ven 13 Déc - 1:07
Merci beaucoup
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Sujet: Re: i chose suffering and pain in the falling rain, i gotta get out into the world again ∞ delia Ven 13 Déc - 7:12
Re-bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: i chose suffering and pain in the falling rain, i gotta get out into the world again ∞ delia
i chose suffering and pain in the falling rain, i gotta get out into the world again ∞ delia