Sujet: Elvira A. Madden ~ We're not broken, just bent. - Terminée Jeu 30 Jan - 13:31
FEAT. Scarlett Johansson
Elvira Andréa Madden
26 ans → Né(e) à New York le 14/01/1988 → Restauratrice d'oeuvre d'art, diplômée en arts plastiques et en histoire de l’art. SRF - sans relation fixe, autrement dit célibataire → Hétérosexuelle → membre des Ordinaries.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Physique
Malgré ses origines modestes, Elvira n’a jamais eu à souffrir de son apparence. Elle a toujours eu la chance d’avoir un physique avantageux. Loin d’être une maigrichonne obsédée par son poids sur la balance, la jolie blonde a un corps aux formes pulpeuses et généreuses, bien en forme, sculpté par une pratique courante de sports et un régime alimentaire équilibré. Elvira sait qu’elle attire les regards, son sourire ravageur et son regard charmeur n’y sont pas étrangers. Au point de vue vestimentaire, c’est comme si tous les genres épousaient sa silhouette avec une facilité déconcertante, qu’elle s’habille dans un style rétro, plus classique ou décontracté, Elvira a sa propre personnalité et ça se voit. Elle aime changer de temps à autre de tête, et il ne sera pas rare de la voir jongler entre le roux, le brun ou le blond, même si cette dernière couleur est ce qu’elle arbore le plus souvent et ce qui lui va le mieux. Comme la plupart des filles, Elvira n’a jamais eu totalement confiance en elle, mais elle n’est pas non plus complexée au point d’en faire une obsession. Elle vit très bien comme elle et s’en porte comme un charme.
Caractéristitiques
Elvira aime souvent passer ses mains dans ses cheveux et se mordre la lèvre inférieure. ▻ Le mot qu’elle dit le plus souvent est « ou pas », ce qui a le don de déstabiliser son interlocuteur. ▻ Elle adore son travail et a vraiment trouvé sa vocation. ▻ C’est une vraie voyages-addict ! Son frère et elle n’avaient pas assez d’argent pour partir quand ils étaient plus jeunes, alors maintenant qu’elle travaille, elle s’en va dès qu’elle en a l’occasion. ▻ Les grasses matinées, c’est son pêché mignon. ▻ D’ailleurs, son animal préféré, c’est le flamand rose. Aucun rapport ? Si, si. Ils peuvent flâner toute la journée ! ▻ Elle pourrait passer des soirées à regarder des films de science-fiction et à manger de la glace à la cuillère. ▻ C’est aussi une sportive, adepte du basket grâce à son frère, elle en joue et regarde aussi des matchs, une vraie bonne copine à garçons. ▻ Elle a un chat qui s’appelle Poppy et qui ne la quitte jamais. ▻ C’est une pro de la cuisine, même si elle a tendance à zapper la case repas en rentrant de son boulot. ▻ Amoureuse de son lit, elle déteste les petites nuits. ▻ Elvira est allergique aux olives et aux poivrons (et aux films à l’eau de rose aussi !) ▻ Il n’y a aucun tatouage ou piercing en vue chez elle. ▻ Elle ne supporte pas d’avoir des écouteurs dans ses oreilles, ça lui tue les tympans. ▻ Fuir les ascenseurs est sa spécialité, hors-de-question pour elle d’y rester coincée parce qu’elle aurait été trop fainéante pour monter les escaliers. ▻ Les hypocrites n’ont pas intérêt à faire partie de son monde. ▻ Elle se méfie du feu et ne touche jamais un briquet. ▻ Elle grille souvent les feux rouges (en tant que piéton, pas en voiture) quand il faut traverser. ▻ Elvira a l’air toute gentille, mais ne se laisse pas marcher sur les pieds, d’ailleurs elle a déjà perdu son sang-froid à son travail une fois. ▻ Comme toute fille qui se respecte, elle est shoesaholic ! ▻ Le chocolat, il paraît que c’est bon contre la déprime, pour elle, c’est bon pour la poubelle.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Très tôt, Elvira a dû se forger un fort caractère pour encaisser les galères qui ont jalonné sa vie. Ballotée de famille d’accueil en famille d’accueil, elle a appris à ne pas trop s’attacher à autrui, à l’exception de son frère, et est rapidement devenue débrouillarde et indépendante. La jolie blonde est une fille déterminée, qui n’a pas peur de dire ce qu’elle pense et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Elle a d’ailleurs du répondant contre son frère qui s’amuse toujours à la charrier. Elvira est naturelle et spontanée et ne passera jamais par quatre chemins. Derrière cette personnalité forte, se cache aussi une femme douce et sensible qui se cherche encore. Elle a dû grandir et se construire en ignorant tout de sa famille. Ce n’est pas pour autant qu’Elvira n’est pas sociable, bien au contraire, elle adore le contact humain. Il ne faut cependant pas la prendre pour une fille facile, car elle est tout le contraire, et si elle peut facilement s’entendre avec les gens en général, elle est plutôt exigeante quand il s’agit de garçons un peu trop intéressés. Il arrive parfois à Elvira d’être lunatique, son entourage ne sait pas toujours sur quel pied danser avec elle, mais le plus souvent, elle est d’une humeur drôle et amusante, toujours le sourire aux lèvres. Le trait de caractère qui la décrit cependant le mieux est sans doute la maladresse. Gaffeuse ambulante, Elvira offre parfois des scènes loufoques et inattendues, mais c’est aussi ce qui fait son charme.
Well... It's my story...
La porte claqua derrière la petite fille blonde qui attrapa la main du jeune garçon un peu plus âgé qui se tenait à côté d’elle, de l’autre, elle serrait contre elle une vieille peluche usée et délavée, seul souvenir hérité de ses parents qu’elle n’avait jamais connus. Elvira le connaissait à peine, mais ils avaient partagé la même galère, élevés dans un orphelinat, sans parents, ils venaient de se faire adopter pour la première fois. Un nouveau foyer, une nouvelle famille les attendait. La petite fille n’osait pas y croire et avait peur de ne pas leur ‘plaire’ suffisamment. C’est pourquoi elle imita l’attitude de ce nouveau frère qu’on lui donnait. Elle fut sage et n’ouvrit presque pas la bouche jusqu’à la fameuse arrivée dans leur nouvelle maison, leur chez eux. Un sourire s’étira alors sur ses lèvres juvéniles, le même qui illumina le visage de Jamie, celui qui deviendrait son nouveau repère.
Ce doux bonheur dura quatre années. Elvira avait appris à accepter cette nouvelle vie au sein de leur famille, elle tenait beaucoup à son frère et à ses parents. Elle commençait à croire qu’eux aussi avaient le droit à une existence comme tous les autres enfants, et si ses vrais parents l’avaient lâchement ‘abandonnée’ dans un orphelinat, elle savait déjà du haut de ses dix ans qu’elle n’aurait jamais envie de les retrouver. Mais c’était sans compter sur l’avenir incertain et les aléas de la vie. Un jour, leur père rentra la mine dépitée. Il ne retournerait pas travailler le lendemain. Les parents essayèrent tant bien que mal de gérer cette galère, mais ils n’arrivèrent plus à assumer la charge des leurs deux enfants sur le plan financier. Malgré tout leur amour pour eux, ils furent donc contraints de les rendre à l’agence d’adoption, une tuile aux yeux d’Elvira qui accepta très mal la situation. Jamie parvint heureusement à se battre pour qu’ils ne soient pas séparés. C’est ainsi, qu’au fil des années, ils furent placés de famille d’accueil en famille d’accueil, qui finirent toutes par les rendre sous prétexte d’argent. La jeune fille blonde développa un goût amer pour ces gens et apprit à force à ne plus s’attacher inutilement pour ne plus être déçue.
Un jour, Jamie la sortit de l’agence pour aller faire un tour et l’emmena dans le Bronx où une surprise l’attendait. Ce n’est que lorsqu’il ouvrit la porte d’un petit appartement qu’Elvira comprit. Ses yeux miroitèrent un instant dans le silence. « C’est vraiment notre chez nous ? » Balbutia-t-elle, encore sous le choc. Une vague de bonheur l’envahit, ça ne pouvait vouloir dire qu’une chose, son frère avait définitivement gagné sa garde. Ils ne risquaient plus d’être séparés et ballotés de famille en famille. Ils n’étaient bien sûr pas au bout de leurs problèmes, cette histoire d’argent continuait de peser sur eux comme une épée de Damoclès. Jamie avait heureusement développé une passion pour le basket, qui lui avait donné un don suffisamment bon pour qu’il se fasse repérer et recruté dans une équipe universitaire. Dès qu’elle en avait l’occasion, Elvira accompagnait son frère aux matchs et aux entraînements pour l’encourager et parfois même jouer. Peu importe si les conditions de vie étaient difficiles, du moment qu’ils étaient ensemble, c’était le plus important. Mais un jour, la situation devint clairement critique. Plus de lumière, plus d’eau chaude. La jeune fille ignora comment Jamie trouva une solution, mais quelques semaines plus tard, le problème était définitivement réglé.
En grandissant, Elvira était devenue une jeune femme très débrouillarde et indépendante. Dès l’âge de seize ans, elle décrocha un petit boulot dans un restaurant où elle travaillait les week-ends pour rapporter de l’argent et aider son frère à arrondir leurs fins de mois. En parallèle, la jolie blonde développa une passion pour le dessin, et plutôt douée d’instinct, elle parvint à vendre plusieurs d’entre eux sur des petits marchés locaux et put mettre précieusement ces quelques économies de côté. Dans leur petit appartement, il y avait toujours l’une ou l’autre chose qui tombait en désuétude ou ne marchait plus. Elle développa des doigts de fée qui réparaient à peu près tout, une vraie petite bricoleuse, ce qui pouvait encore servir ne devait en effet pas être jeté, ils n’avaient pas les moyens de se permettre ce luxe. Toutes ces initiatives lui serviraient ultérieurement. D’ailleurs, cette situation compliquée développa énormément de valeurs chez Elvira qui se rendit compte que la vie était loin d’être facile et qu’il fallait constamment se battre pour arriver à ce qu’on voulait.
Au bout de quelques mois, la jeune femme se rendit compte que quelque chose clochait chez Jamie. Il n’était plus le même, rentrait de plus en plus tard et avait l’air ailleurs. Un jour, il lui annonça pourtant une merveilleuse nouvelle, il avait été sélectionné en équipe pro. La fin du cauchemar, le bout du tunnel ! Elvira n’aurait pas pu être plus fière de lui. Jamie avait fait tant de sacrifices, il le méritait amplement. Cependant, quand il rentra le soir-même, elle découvrit son frère en sang, bien blessé au genou. Tant pis pour la carrière pro, tant pis pour cette source de revenu supplémentaire et peu recommandable. Elvira n’approuvait absolument plus, et elle préférait voir de loin le voir en bonne santé et en sécurité que de continuer sur cette pente dangereuse. La jeune femme exigea qu’il cesse tout de suite et se fasse opérer. Elle redoubla d’efforts pour aider son frère à récupérer et pour qu’ils puissent continuer de mener une vie ‘décente’.
Du haut de ses dix-huit ans, Elvira savait exactement ce qu’elle voulait faire de sa vie. À défaut de ‘moyens’ suffisants pour se payer un cursus complet digne de ce nom, la jeune femme continua d’enchaîner son travail et passa des concours qu’elle réussit grâce à son savoir-faire et à son goût pour le dessin. Après un énième examen réussi haut la main, elle obtint une bourse complète pour une formation à l’université de New York. Contrairement à son frère, Elvira n’avait pas un talent suffisamment élevé pour pratiquer le basket au niveau professionnel et encore moins en faire son métier. Elle étudia donc brièvement l’histoire de l’art et se spécialisa ensuite dans la restauration d’œuvres d’art, en particulier les peintures. Élève particulièrement douée dans ce domaine, elle se fit repérer avant même d’avoir terminé, et une fois sortie du cadre des cours vers l’âge de vingt-deux ans, elle fut engagée au célèbre musée du MET, un travail bien payé, et qui la sortit définitivement des galères.
Un succès ne venant jamais seul, Jamie persévéra dans sa passion et réussit finalement à son tour à percer comme l’entraîneur d’une des meilleures équipes professionnelles du moment. Elvira n’aurait pas pu être plus contente pour lui. Tout semblait enfin lui sourire, d’autant qu’il avait également retrouvé une partie de sa véritable famille. Avec l’âge, la jolie blonde se posait aussi à nouveau des questions sur ses véritables origines, bien que ses interrogations relevaient plus de la curiosité qu’une véritable volonté de lancer des démarches pour connaître les réponses. Elvira avait toujours eu peur de ce qu’elle pourrait découvrir. Peu importe. Sa vie lui convenait comme elle était et elle n’avait aucunement l’envie de la changer.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Justine, 22 printemps. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Bazzart. ★Ce personnage est-il un double compte ? → Nope. ★Présence sur le forum → 4 jours par semaine environ. ★Personnage inventé ou scénario ? → Scénario de Jamie N. Madden. ★Crédit images → Purple Haze & Badass Heard. + possibilité de réserver Scarlett Johansson ? Merci !
Mon exemple de RolePlay:
→ Gary Victor disait que « mourir, c’est probablement se brancher sur la fréquence que nous recherchons toute notre vie inconsciemment ». Il avait raison en quelque sorte, nous sommes tous destinés à trouver notre bout de chemin un jour ou l’autre sans vraiment savoir où l’on va. Mais, ce Victor avait omis de mentionner les « oubliés » de la mort… Qu’en était-il de ces personnes en état comateux, coincé entre la réalité de la vie et son néant, parce que même la mort les avait rejetés ? Que devaient-elles faire pour trouver la fréquence qui les raccorderait à un monde ou l’autre ? La réponse était simple : un choc les avait basculées dans cet état. Un second les en sortirait. Le mien arriva lorsqu’il franchit la porte de ma chambre. Mais loin d’achever les lentes pulsations de mon cœur, il ne lui insuffla que l’énergie suffisante pour en raviver les battements. Le réveil fut difficile, mais plus progressif que ma descente aux enfers. Plongée dans des idées de rêves et de cauchemars confus, je ne gardais qu’un vague souvenir d’un sommeil agité. Deux nuits et deux journées entières furent nécessaires pour que les drogues et médicaments qui me dévoraient de l’intérieur s’amenuisent, pour que mon cœur pulse à nouveau normalement, que mes oreilles se raccordent au son ambiant d’une réalité confuse et que ma conscience se jumelle à nouveau au monde extérieur. Le son de sa voix m’était parvenu à plusieurs reprises, plus distinct au fur à mesure que la phase de réveil s’était amorcée, comme s’il s’agissait du seul lien tangible capable de me guider, de me ramener même à la vie. Mes paupières clignèrent lentement, une fois puis deux. Et puis soudain, mes yeux s’ouvrirent.
La lumière vive qui inondait la pièce m’aveugla quelques instants, rendant flou ce qui m’entourait. Il me fallut quelques minutes pour apercevoir plus distinctement sa silhouette sombre, commencer à sentir son doux parfum, et sa main chaude se glisser entre mes doigts glacés. Un goût âpre dans ma gorge sèche m’empêcha tout d’abord d’ouvrir la bouche, mais mes yeux s’habituèrent enfin à la lumière et s’arrêtèrent sur la silhouette que je commençais à discerner. Il était là à côté de moi. On aurait dit un ange… un ange descendu tout droit du ciel.
« C’est… c’est ça le paradis ? » Balbutiai-je à demi-mot, la voix enrouée de cordes vocales complètement desséchées. Mes doigts s’agrippèrent à sa main comme si j’avais peur de le perdre une nouvelle fois. J’avais je n’aurais crû le revoir dans l’autre monde. Je me serais vue en ce moment, je me serais surtout certainement trouvée pire que pathétique.
Mais mes sens me ramenèrent doucement à la réalité. Les odeurs d’antiseptiques ne tardèrent pas à agresser mes narines, la migraine m’éveilla plus encore et le mal d’estomac qui avait certainement subi le lavage imposé dans les cas d’ingestion abusive me donna presque la nausée. Son visage livide marqué par la fatigue et l’inquiétude m’apparurent tout à fait clairement, le décor de la chambre, l’horrible tenue que je portais m’indiquèrent sans l’ombre d’un doute l’endroit où j’étais. Un hôpital. Un vulgaire endroit de traitement. Et tout me revint brusquement. La soirée avec Alana, ma détermination à laisser la mort m’envahir, me brûler de l’intérieur jusqu’à m’en dévorer l’esprit, l’espoir qu’elle le délivre de moi. Qu’elle nous délivre de ce sentiment qui nous torturait l’âme, nous avachissait le cœur de cette douleur, ce mal qui nous rongeait. Mais que faisais-je là bon sang ? Bordel. Même la mort n’avait pas voulu de moi... Je n’avais même pas réussi à nous en libérer. Un sentiment d’incompréhension et de culpabilité se glissa en moi au fur et à mesure que je réalisais ce qui s’était passé. La machine qui indiquait les pulsations s’anima, mon cœur s’emballa. J’eus un petit mouvement de recul, ma main se retira de la sienne.
« Comment… ? » Fut tout ce qui put sortir de ma bouche.
Une réponse tacite me traversa soudain l’esprit, alors que je me redressais doucement sur le lit d’hôpital. A elle seule, elle expliquait beaucoup plus que tout le reste. L’amour passionnel était un sentiment si fort et si puissant qu’il avait suffi à me maintenir en vie. Ou alors mon corps était-il si habitué à ces drogues qu’il était plus résistant que je ne l’eus cru ? Inutile de chercher à comprendre, car une chose était sûre ; plus je cherchais à m’en échapper, à m’éloigner de lui, plus il s’éveillait en moi. Aussi étrange que cela pouvait paraître, ma dernière pensée, la dernière image gravée dans ma tête avait été l’espoir de le revoir une dernière fois. Et encore une fois, il était venu. J’eus soudain une pensée pour mon frère, et pour Alana. Je m’en voulus alors davantage, de ne pas avoir songé à ce qu'ils auraient enduré par ma faute, car dans l’égoïsme de notre douleur, personne d’autre que Gabriel ne pourrait comprendre. Mieux valait-il sans doute se taire, mieux valait-il garder cet incident entre nous. Comme tout le reste d’ailleurs. Certaines raisons lui étaient connues, d’autres comme celle de mon père ne lui étaient pas. Mais qu’importe, parce que dans le fond, nous étions déjà seuls dans notre propre monde.
« Je suis désolée. ». Dis-je simplement, en baissant les yeux et en retenant la boule au fond de ma gorge devant son visage interrogateur. « Je… je ne voulais pas te quitter, mais... ». Ma voix s’éteignit, mes paroles se perdirent et restèrent au fond de moi.
Je me mordis la lèvre inférieure pour m’empêcher de craquer, pas devant lui, plus maintenant. Je n’étais plus cette petite fille qui s’apitoyait. Ma main glissa à nouveau la sienne, y trouva cette chaleur réconfortante qu’elle connaissait si bien, et s’y accrocha comme si j’avais peur de le perdre à nouveau. Nous étions là, ayant l’air d’un de ces couples niais, mais cette vie-là ne serait jamais pour nous. Nous ne le voulions d’ailleurs pas, et cette pensée me tordit le ventre. Mais l’idée de le voir partir m’angoissa plus encore. Parce que je me rendis compte à ce moment-là, que même si je n’avais jamais rien attendu de lui, et que j’avais tout fait pour m’en éloigner, je n’avais jamais eu autant besoin de Gabriel dans ma vie qu'en ce moment-même. Mieux que des paroles, le silence qui accompagnait nos regards était le meilleur remède de nos cœurs fêlés. Il s’était immergé en moi comme la pluie qui frappe le sol les soirs d’étés orageux. Violemment, mais silencieusement. Sans prévenir. Aucun de nous ne l’avait vu venir. L’amour a son jargon inintelligible qui donne naissance à des histoires épiques et les défend de ceux qui cherchent à en comprendre le sens. J’avais essayé, mais cette erreur avait failli me coûter la vie sans même que je le sache. Pourtant, j’étais toujours là. Lui aussi. Mon regard croisa alors le sien une nouvelle fois. Et si, à sa façon, Gabriel était vraiment un ange ?
Dernière édition par Elvira A. Madden le Sam 1 Fév - 2:45, édité 7 fois
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Sujet: Re: Elvira A. Madden ~ We're not broken, just bent. - Terminée Jeu 30 Jan - 13:41
Scarlett
Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: Elvira A. Madden ~ We're not broken, just bent. - Terminée Jeu 30 Jan - 13:45
Bienvenue
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Sujet: Re: Elvira A. Madden ~ We're not broken, just bent. - Terminée Jeu 30 Jan - 13:53
Merci à vous deux Il y a des avatars originaux dans le coin
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Sujet: Re: Elvira A. Madden ~ We're not broken, just bent. - Terminée Jeu 30 Jan - 14:24