Sujet: ELIANA - Last Of The English Roses. Mar 4 Fév - 0:36
FEAT. JOURDAN DUNN
Eliana Jane WELLINGTON
24 ans → Née quelque part en Somalie le 07/12/1989 → Interne en chirurgie cardiaque, célibataire → hétérosexuelle → membre des Beauty Queen.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Eliana est le prototype même de la jeune femme de bonne famille, Celle dont tous les parents rêveraient. Intelligente, soignée, polie, altruiste et bien d’autres adjectifs tous aussi élogieux semblent avoir été inventés pour elle. Il ne parait pas y avoir d’ombres au tableau mais, qu’on ne s’y trompe pas, la perfection n’existe pas. Son prénom et son nom de famille ont des consonances anglaises, son physique ne laisse portant pas deviner aux premiers abords qu’elle est née dans le pays de Shakespeare. Pour cause, c’est une enfant issue de l’adoption. Ses parents l’ont recueilli au cours d’un voyage humanitaire alors qu’elle n’était qu’un nourrisson d’à peine quelques jours, un véritable coup de foudre pour eux qui s’étaient résignés à n’élever que des garçons. Ce n’est pas un sujet sur lequel elle s’étendra spontanément mais dont elle n’a aucunement honte, car elle n’a jamais sentit ce vide que certains enfants adoptés évoquent. Petite dernière, et donc seule représentante féminine d’une fratrie de quatre enfants, elle a toujours eu un sérieux penchant pour les sports de mecs malgré les efforts vains de sa mère. En Anglaise qui se respecte, elle est évidemment une inconditionnelle de foot et de rugby, monte à cheval depuis ses premiers pas et joue au tennis. On retrouvera dans sa playlist, les artistes qui ont fait la gloire de son pays bien qu'elle ait un penchant bien étrange pour le rap US. C'est une fille pleine de surprise oui. Le sport est aussi l’une de ses nombreuses passion, son défouloir, sa façon à elle d’extérioriser ses ressentiments. C’est une compétitrice dans l’âme bien qu’elle n’ait jamais véritablement voulu goûté au très haut niveau. Sans doute son éternel désir de ne pas trop se mettre en avant, de ne pas attirer l'attention. Elle étudie la médecine, comme sa mère avant elle et plus particulièrement la chirurgie cardiaque. C’est avec cette discipline qu’elle effleure la perfection. Le coeur, l’organe noble par excellence. La chirurgie qui rassemble les plus exigeants, ceux qui en veulent toujours plus, qui n’ont pas peur des gardes de 48 heures qui s’enchainent et n’hésiteront pas à vous marcher dessus pour avoir une opération qui les intéresse, tout ça c’est son truc. Eliana, pour ne rien rajouter à son panel de qualités, peut aisément passer pour un petit génie. Beaucoup de facilités, des notes excellentes tout au long de sa scolarité, polyglotte, amoureuse des mathématiques bref, une jolie tête bien remplie. Son amour pour la littérature et sa connaissance dans ce sujet sont notables et quand elle a choisit la médecine, ça a étonné tout le monde. C'est vrai, elle était douée pour les mots, passaient son temps le nez dans les livres mais qu'on ne s'y trompe pas, être docteur c'est son rêve depuis qu'elle est toute petite. Les événements de sa vie l'ont encouragé dans cette voie. Il apparait normal au devant de tous ces faits, qu’on lui attribue de nombreuses qualités, parce qu’elle en a, mais aussi parce qu’elle ne se dévoile pas. Elle fuit souvent la compagnie des autres pour se retrouver avec ses réflexions. Un penchant pour la solitude qu'elle n'a que depuis quelques années. Son moral s’étant dégradé de façon conséquente, elle préfère sans doute ne pas s’imposer au plus grand nombre.
Sa famille, ses frères au physique d’éphèbe grec, lui ont permis de jouir d’une popularité dont elle a toujours pris soin de se détacher et encore plus maintenant. Son désir de faire ses preuves est quelque peu obsessionnel chez elle. Si la plupart des personnes avec qui elle a évolué tout au long de sa vie se réjouiraient d’avoir un compte en banque astronomique comme le sien, un mère férue de mode qui reçoit toujours les dernières pièces des grands créateurs et un père aussi puissant et droit, Lia elle préfère rester dans la discrétion. Il faut dire que les mondanités ne sont pas sa tasse de thé bien que son éducation l'ait préparé à évoluer de la meilleure des façons dans la haute société. L'hypocrisie qui y règne n'arrange rien car disons que Wellington est le genre de fille qui préfère agir. Les discours politiciens, assister à des œuvres de charité très peu pour elle. Redevable envers ses parents pour l'avoir sortit de l'enfer qu'aurait pu être sa vie, elle s'est toujours montrée particulièrement exigeante envers sa personne jusqu'à parfois en abuser. Derrière cette image de fille parfaite, forte et déterminée se cache quelque un de bien plus fragile, susceptible, parfois peu sûre d'elle et réagissant difficilement aux critiques. Quant on a été adulé toute sa vie, autant aimé par sa famille, ses amis se confronter à la réalité, notamment lors de ses premiers stages de médecine, lui ont foutu un sacré coup. «Bienvenue dans la vrai vie petite princesse !» lui avait-un jour balancé un de ses camarades. La vraie vie, c'est faire des erreurs, tomber, devoir se relever seul, se protéger sois-même, avancer quoiqu'il arrive. New-York est la ville parfaite pour qu'elle fasse ses preuves et elle a toutes les cartes en main pour y arriver. Elle place beaucoup d'espoir dans cette nouvelle existence, espérant sans doute plus que tout réparer ses maux. Exister enfin et ne plus se cantonner à être une fille au cœur brisé. S'autoriser le bonheur sans toujours avoir l'impression que quelque chose de mal en découlera. Ne plus avoir peur.
★Quel est le caractère de ton personnage? → L'exigence. Un mot dessiné pour elle. Que ce soit du point de vue de ses études, de son travail d'interne ou de son mode de vie en général, elle ne tolère que la perfection ou presque. Eliana est très dure avec elle même, n'accepte jamais de se laisser un quelconque moment de faiblesse ou de répit, toujours à se remettre en cause ou à rechercher ce qui ne va pas. À l'opposé, elle est indulgente envers les faiblesses des autres, les défauts de ceux qui l'entourent et se montrera d'un grand réconfort et d'un soutien à toute épreuve pour les gens qui lui sont chères. Si vous avez la chance de compter parmi les gens qu'elle aime, Lia vous donnera absolument tout, son temps, son écoute, son affection et même sa vie. La seule chose sur laquelle la jeune femme reste intransigeante, c'est la confiance. Chose précieuse, qu'elle n'accorde que difficilement et qui si perdu ne se retrouve pas. Vous êtes prévenus. Évoluer dans le monde où elle a grandit s'accompagne forcément d'hypocrisie et si beaucoup s'en s'accommodent avec une aisance plus ou moins feinte, elle non. Sincère dans ses actes et ses mots, il ne découle pas toujours d'elle une première impression positive. Elle donne parfois l'impression d'être inabordable, miss parfaite, un peu pète-sec et tout ça parce qu'elle a un mal fou à se dévoiler. Son sens inné de la répartie et son sarcasme n’aide en rien à casser cette image mais qu’importe pour elle, si ça peut faire le tri dans ses relations. Ceci découle sans doute de sa méfiance envers autrui. Eliana doute toujours de la véritable raison pour laquelle on vient vers elle. Est-ce pour son argent, pour attirer les faveurs de sa famille ou bien est-ce désintéressée? Elle peut donc se montrer particulièrement froide au départ, hautaine même mais, une fois que vous aurez brisé la glace, vous ferez face à une personnalité étonnante. Vive d'esprit, intelligente, curieuse, ouverte, aimante, délurée, attentive voilà comment ses proches la décriront. Passionnée par tout ce qu'elle entreprend, elle s'y investit toujours beaucoup, parfois peut-être un peu trop. Susceptible, elle réagit mal aux critiques qu'on lui porte, qu'elles soit minimes, fondées, non fondées, majeures, elle se sentira forcément blessée en premier lieu et ses remises en questions sont de vraies tortures mentales. Vous n'entrerez pas facilement dans son cercle intime, il y a bien sûre ce problème de confiance avant toute chose mais, qu'on ne se le cache pas, c'est une fille privilégiée. Si elle n'accordera jamais d'importance au nombre de chiffres qu'il y a sur votre compte en banque, il faut quand même réussir à l'approcher. Ces obstacles franchis, vous n'aurez cependant qu'une chose à faire pour l’essentiel, être vous-même, sincère, avec vos défauts et vos qualités. Elle a beau faire preuve de beaucoup de compassion envers les autres, elle ne supporte pas la frustration qui est pour elle un vecteur de jalousie. L'argent n'est pas un critère de sélection mais il est rare que les gens qui ont moins qu'elle l’aborde mais rassurez vous elle ne mettra jamais ça en avant. Cela ne veut en aucun cas dire qu’elle n’utilise pas son argent mais disons qu’elle ne sera pas démonstratrice de sa fortune comme d’autres le seraient. Ses parents ont toujours mis en avant des valeurs humanistes et d'entraide et elle continue à les appliquer. Son principal défaut réside sans doute dans son incapacité à pardonner sans pour autant garder rancune car elle est plutôt très intransigeante dans sa façon de penser la relation avec autrui. C'est une partisane du tout ou rien. Soit elle vous aime, soit votre vie l'indifférera totalement et elle ne se souciera plus de vous. Elle a construit son existence de cette manière même si il n’est pas toujours facile de se détacher de ceux qui ont réellement pu compter. Ceci explique peut-être cette prudence dans tous ce qu’elle fait, ce n’est pas une fonceuse ou bien un leader naturel, elle sera plus le cerveau qui réfléchit à la meilleure des façons de diriger les opérations mais ne donnera pas les ordres. Les erreurs chez Lia ne sont pas courantes. Réfléchie, parfois en manque de spontanéité, elle fait preuve d’un calme étonnant en toute épreuve que ce soit au bloc ou dans sa vie. Elle a un caractère peu intransigeant mais néanmoins loin d’être explosive ce qui a son côté énervant car beaucoup préférerait sans doute qu’elle se mettre à exploser au lieu de notifier parfaitement son indifférence. Ce n’est pas une suiveuse, elle ne se conforme pas à la majorité. Elle a cette indépendance particulière, cette personnalité forte mais non moins posée, une fille aux idées bien à elle mais qui a l’ouverture d’esprit suffisante pour l’écoute des autres. Elle est sans doute complexe et ne se dévoile que très peu mais la franchise sera toujours présente.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Miora aka Lullaby. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Via BP ! ★Ce personnage est-il un double compte ? → Nop. ★Présence sur le forum → 5 jours sur 7 environ ! ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé. ★Crédit images → Thung's mermaid .
Mon exemple de RolePlay:
→ Impuissant. Voilà comment il se sentait face à toute cette situation Queen versus Blackstone. La haine que son père éprouvait envers cette famille, le père de Daenerys, n'avait d'égal. Il les détestait peut-être même plus que les sang-impurs eux-mêmes et avait sans cesse essayé d'inculquer cette haine à son fils. Avec succès sans doute car Damon n'avait autant d'aversion pour autrui. Chacun d'eux faisaient partie des rares personnes qu'il se faisait un plaisir de haïr. La haine, ce sentiment qu'il ne connaissait que trop bien, qu'il n'éprouvait pourtant que si rarement, un sentiment qu'il ne réservait qu'à un nombre si restreint de personnes. On pouvait presque être fière de figurer parmi cette catégorie d'individus, après tout l'indifférence c'est pire que tout. Une seule personne faisait figure d'exception et elle se tenait là devant lui dans cette somptueuse robe noire qui aliénait ses sens. Mais l'effet aurait sans doute était le même si elle s'était présentée à lui vêtue des plus misérables guenilles. Il avait été programmé pour détester sa famille et pourtant, et pourtant, il ne pouvait s'empêcher de la désirer. Ce désir, il le rongeait de l'intérieur, altérant ses sens et ses plus infimes convictions. Elle remettait tout en cause mais il n'était pourtant pas résolu à se laisser aller à l'abandon. Beaucoup trop de fierté, beaucoup trop à perdre. Pour la première fois cependant, il se posait sérieusement la question d'un comment ? Comment pourraient-ils lier leur existence sans que la sentence fatale ne s'abatte sur eux ? Car oui, elle paraissait inévitable. On aurait pu les penser chanceux dans leur interdit, car après tout ils bénéficiaient tout deux de la pureté du sang. Mais auraient-ils eu un regard l'un pour l'autre si l'un d'eux était impur? Non, bien sûre que non. Les traditions, l'honneur de leur famille les poursuivaient encore, les poursuivraient toujours. Ils ne pouvaient être que Daenerys et Damon, ce genre d'histoire n'existe que dans les contes pour enfants. Jamais ils ne se détacheraient complétement de leur identité, vivant cachés, de simplicité. Leurs talents étaient bien trop grand pour en priver le monde. Ce n'était pas ce qu'ils étaient, il ne l'aurait sans doute jamais notifié sans cette ambition, cette capacité à toujours obtenir ce qu'elle voulait, cette perfection qui la caractérisait. Blackstone ne voulait en aucun cas d'une vie médiocre et il ne voulait pas d'une existence sans elle. L'équation semblait si difficile à résoudre sans que les pertes ne soient conséquentes. Jusqu'où iraient-il ? Que seraient-ils prêt à perdre? Peut-être était-ce la première fois de sa courte existence que son génie se trouvait dépourvue de solutions. Il était capable d'exécuter des sortilèges dont la simple évocation feraient pâlir certains, concoctait des potions pouvant vous dépourvoir de tout contrôle, pénétrer votre esprit et connaitre le moindre de vos secrets, battre en duel un mangemort et pourtant là devant elle, derrière ce simple sourire, il se sentait petit. À quel moment s'était-il perdu dans cette passion ? Quand avait-il franchit le point de non retour ? Tout ceci avait commencé comme un simple jeu d'enfant pourtant. Il pensait être protégé par cette éducation qui l'avait privé des sentiments pendant tant de temps et pourtant le retour avait été violent. Les années étaient passées, les petites railleries s'étaient transformées en plan parfois machiavélique et là, à un moment donné, ils avaient été frappé par un sentiment bien plus grand qu'eux, bien plus fort. Ça avait été une torture de l'avouer mais oui, il l'aimait. Plus qu'il ne la haïssait d'avoir détruit son monde. La moindre parcelle de son corps ressentait ce sentiment assassin qui s'était infiltré dans la plus infime de ses cellules comme une infection. Elle était tenace, sournoise, douloureuse, l'assouvissent mais il ne voulait pas en guérir.
Un geste, un toucher, si simple et pourtant il avait l'impression d'être vide de toute énergie. Le résultat avait été celui excepté. Il avait accueillit ce tressaillement en élargissant le sourire qui s'était dessiné auparavant sur son visage. Plus que tout, il aimait quand elle laissait tomber cette contenance pour exprimer tout le désir qu'elle avait pour lui. Ça flattait son égo, le réassurait dans ses positions, il se sentait plus confiant, dominant. Sa phrase, ce sourire de défi ne suffisait pas à sonner la sonnette d'alarme chez Damon. Peut-être était-il trop euphorique ou bien peut-être ne voulait-il seulement pas fuir l'inévitable, mais il restait encore bien là, bien droit, face à elle, ses yeux plongés dans les siens, guettant le moindre signe, la moindre faiblesse. Daenerys n'avait pas quitté son ton provocateur pour lui suggérer d'emmener une de ses conquêtes si spéciales, si parfaites sur papier mais qui ne faisaient que pale figure face à Queen. Inconsciemment, il recherchait une partie d'elle dans ses filles mais aucune ne lui arrivait à la cheville. «... on a joué tellement longtemps pour oublier l’issu tragique qui nous pends de toute manière au nez Damon. Tu as raison ce n’est plus un jeu, mais tout ça n’aura jamais d’issue heureuse, nous ne sommes pas fait pour être heureux, je suis promise à Anthime, et il ne tardera pas bien longtemps avant qu’un partie digne de se nom se présente aux yeux de ton père pour son fils prodige. » Elle avait fuit son regard et le ton qu'elle adoptait à présent donnait un sens tragique à ses mots remplis de vérité. Les fins heureuses appartiennent aux histoires de princesses et il ne s'était jamais fait d'illusions sur la leur. Qu'importe le dénouement, ce n'était pas ce qui contait. Il préférait une fin atroce, il en était à présent convaincu, qu'une vie de médiocrité au service de la haine qui l'habitait. Les lèvres de Queen, posées sur les siennes, comme si elles y avaient toujours eues leur place, scellaient cette promesse qu'il se faisait à lui-même. Il s'était imaginé cette scène des milliers de fois mais son imagination n'avait aucunement rendue hommage à la réalité. Son cœur était gonflé de sentiments auxquels il n'avait jamais auparavant goûté, prêt à exploser. Instinctivement ou pleinement conscient, il passa un bras autour de la taille de Queen pour la sentir encore plus proche de lui. Un Néo complètement désapprobateur tentait vainement de le faire cesser mais son esprit était embrumé, ailleurs, pleinement consacré à ce contact de leur chaire et au mélange de leur souffle. Ce fut-elle qui mit fin à ce premier baiser murmurant la sentence. Il ne dit rien pendant un cours instant, retrouvant ses idées. Il refusait d'être condamné. À eux deux, ils trouveraient un moyen de dominer. Perdre ne faisaient pas partie de leur vocabulaire et il refuserait que ce mot y soit intégré. Qu'un esprit ne suffise, ils étaient maintenant deux à l’œuvre pour résoudre ce dilemme. D'un ton autoritaire qui se voulait sans doute également solennelle Blackstone murmura à Queen, tout en resserrant son étreinte« Nous ne sommes pas encore perdus, n'oublions pas qui nous sommes. » .
Dernière édition par Eliana J. Wellington le Dim 9 Fév - 19:29, édité 22 fois
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Sujet: Re: ELIANA - Last Of The English Roses. Mar 4 Fév - 0:36
Well... It's my story...
J'ai eu la plus belle des enfances, celle d'une petite fille à qui on a porté un amour incommensurable. Mes parents m'ont adopté alors que je n'étais qu'un nourrisson d'un mois à peine, c'était il y a 24 ans en Somalie. L'histoire, ma famille se la remémore souvent. Peut-être par peur d'oublier comment ce précieux cadeau que je suis leur est parvenue ou tout simplement parce qu'elle est belle. C'était la première fois que mon frère ainé accompagnait ma mère lors d'un de ses voyages humanitaires et il s'était trouvé une aisance particulière à évoluer parmi ces individus, ces enfants que la vie avait privé de tout. Il a un don pour les autres, c'est une évidence qui s'est confirmé avec les années. Cette expédition n'avait donc en aucun cas l'objectif de trouver une petite sœur à mes 3 frères, mais plutôt la mise en place d'un dispensaire dans une région reculée ou ma mère, médecin de formation, avait monté un projet humanitaire. Mes géniteurs, je ne sais rien d'eux, ou presque, c'était l'histoire classique d'une mère morte en couche et d'un père absent qui avait vu en elle une manière sans doute d'oublier ses soucis. On s'est toujours montré honnête à mon égard sur ce qu'ils étaient, ce qu'on en savait et je n'ai jamais cherché à en savoir plus. Je me suis peut-être juste trouvé au bon moment, au bon endroit mais ce fut le timing idéal pour que Aiden me repère. Il ne m'a toujours dit que cette simple phrase «C'était une évidence.» sans aucune explication qui s'accompagne. Maman m'a assuré ne pas avoir eu besoin d'être convaincu, qu'elle m'avait aimé et qu'elle se serait battu comme pour mes frères pour mon bonheur. La richesse de ma famille, ses contacts et ses influences ont raccourcit les délais de mon adoption. Très vite je suis retournée en Angleterre et je suis devenue le quatrième enfant d'un Lord anglais milliardaire et de sa femme écossaise. L'adoption n'a jamais été un sujet tabou, au contraire, car il était difficile de me cacher la vérité quand on voit le contraste que je fais avec ma fratrie mais je n'ai jamais été en quête d'informations. Je ne l'explique pas vraiment. Peut-être parce que je n'ai jamais eu l'impression de ne pas être à ma place chez les Wellington. Sans doute, ne pourrais-je pas dire la même chose de la société, des gens avec qui j'ai évolué mais ma famille me semble aussi naturel qu'un nez au milieu d'une figure. Oui, je suis une fille de couleur et mes frères sont blonds aux yeux clairs mais nos différences n'ont jamais été une barrière. Il serait mentir de dire qu'on ne les a jamais mises en avant pourtant. Le racisme existe même dans les plus hautes sphères de la société mais quoi ? Suis-je forcément obligé de me sentir mal au nom d'imbéciles coincés dans leurs traditions et leur façon de pensée archaïque ? Non j'en suis convaincue. Après tout, à part mon physique atypique, il n'y a pas plus anglaise que moi. J'ai donc vécu une enfance sans nuage dont je garde de merveilleux souvenirs. Aucune ombre au tableau, l'innocence dans sa splendeur.
Par la suite, j'ai intégré un pensionnat privé, tout aussi huppé que mes écoles précédentes, pour le reste de ma scolarité. J'y ai jouit d'une popularité conséquente dès mon arrivée. Mes frères, qui fréquentaient l'équivalent pour garçon, Eton comptaient parmi leurs amis des membres de la famille royale, rien que ça. Ils avaient comme un petit collectif d'admiratrice dans certaines écoles privés, c’étaient parmi les garçons en vue et c’est encore le cas. On voulait être amies avec moi par conséquence et même les années supérieures ravalaient leur mépris pour tenter d'avoir une faveur de ma part. Dommage pour elle, j'ai toujours eu une sainte horreur des petites-amies de mes ainés. Je n'acceptais pas vraiment à l'époque qu'ils puissent avoir autant d'affection pour une autre fille que moi et rien ne me faisait plus plaisir que de voir ces prétentieuses se ramasser des vents. Mes années collège et lycée ont été à l'heure d'aujourd'hui sans doute les plus belles de ma vie. J'ai fait des soirées mémorables, rencontré des gens formidables, découvert des endroits admirables et puis je suis tombée amoureuse. Un premier amour, pur, innocent, les papillons dans le ventre et tous les clichés qui vont avec. Aaron était mon idéal, il avait toutes les qualités et les défauts que j'aimais, il était à l'image du reste de ma vie à cette période, si parfait. Nous étions promis à un avenir idyllique, on nous avait même mis une certaine pression sur nos épaules. Ce genre d'histoire sincère n'est que trop rare dans la société qui nous avait vu grandir, alors il fallait qu'elle perdure. Il nous était si facile pourtant de nous détacher de tout ça, de rendre les choses simples, de n'accorder d'importance qu'au moment présent à nos simples instants. Je refusais de me laisser aller dans l'engrenage et devenir un couple plan plan. Nous aurions eu tout notre temps plus tard. Et après tout, notre vie nous imposait assez de pression sociale et professionnelle, pourquoi ne pas protéger et de préserver ce cocon, cette histoire avec la plus belle des simplicités? Le plus beau c'est qu'on a réussi. Ou le pire. Je ne sais pas. Parfois je me dis que si notre histoire avait été banale, un simple amour de jeunesse qui n'avait de chance de perdurer, tout ceci m'aurait fait moins mal et puis je m'en veux de penser à ça. Je m'en veux de pouvoir égoïstement regretter cet amour pour voir ma peine soulagée. Cela doit faire cinq ans maintenant et j'ai pourtant l'impression que la plaie est encore ouverte, à vif et qu'elle ne se refermera jamais. Nous n'aurions pas du être aussi heureux, nous aurions peut-être dû freiner cet amour, ce bonheur, ne pas trop montrer notre chance, je ne sais pas. L'explication rationnelle à notre fin existe mais elle ne me suffit pas. Pourquoi fallait-il que ce soit lui et pas un autre qui tombe malade, pourquoi avait-il fallu que cette maladie se manifeste et me prenne l'amour de ma vie? Il y a un parce que mais l'étudiante en médecine que je suis est rendue muette par la tristesse qui m'habite. Ma vie a prit un certain tournant à cette époque, j'avais toujours été bonne élève, soucieuse de bien faire mais tout ça est devenue presque obsessionnel. Un besoin constant de maitriser tous les aspects de mon existence, de ne rien faire de mal, de ne rien laisser au hasard. Oh oui, j'ai été brillante à l'université, major de ma promotion mais aussi une fille refermée sur elle même, presque un robot sans émotions, une machine à bonne note, isolée, indifférente et qui donnait l'impression d'être hautaine. Une partie de moi-même s'est éteinte.
Il m'avait fait promettre de vivre et je me contente d’exister. J’ai essayé d’être positive, de me dire qu’au moins nous avions vécu pleinement tous les instants, que j’avais eu la chance de savoir ce qu’était l’amour véritable et sincère mais je ne suis pas une optimiste démesurée et ma raison est aliénée quand il s’agit de cet aspect. Je l’aimais, je l’aime et chaque parcelle de mon être souffre de cette absence. Il a fallut combler et étudier, être en quête de perfection ça aide. Je ne sais pas si un jour j’arriverais à être soulagée en attendant rester occupée me tient éloignée de mes souffrances. À la plus grande surprise de tous, j’ai décidé de quitter mon Angleterre, ma terre d’adoption que j’affectionnais tant, pour partir faire mon internat à New-York. C’était une décision difficile mais nécessaire. Tout là-bas me rappelait le souvenir de la vie parfaite que j’avais eu, que j’aurais pu avoir et je m’étais décidée, à défaut d’une guérison, de ne plus être poursuivit par le passé. Je suis mue par la nouveauté et non par l’espoir mais je prends. Ici, je ne suis plus la petite fiancé déplorée, aucune image ne me poursuit, c’est un nouveau départ et bien que ma vie se résume à hôpital et appartement pour l'instant, je suis convaincue que cette ville a beaucoup à m’offrir.
Dernière édition par Eliana J. Wellington le Dim 9 Fév - 15:31, édité 12 fois
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Sujet: Re: ELIANA - Last Of The English Roses. Mar 4 Fév - 0:39
J'adoooore ton choix je viendrais pour un lien avec un de mes perso Bienvenue ici !
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Sujet: Re: ELIANA - Last Of The English Roses. Mar 4 Fév - 0:42
Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: ELIANA - Last Of The English Roses. Mar 4 Fév - 0:44
Bel avatar Bienvenue & bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: ELIANA - Last Of The English Roses. Mar 4 Fév - 1:02
Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: ELIANA - Last Of The English Roses. Mar 4 Fév - 1:38
Je ne connais pas ta célébrité mais elle est Bienvenue parmi nous & bonne chance pour ta fiche
Cheyenne L. Pearson
Empire State of Mind
if you're going through hell, KEEP GOING.
▌INSCRIT LE : 14/01/2012
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Sujet: Re: ELIANA - Last Of The English Roses. Mar 4 Fév - 1:40
très bon choix d'avatar ! Bienvenue chez nous !
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Sujet: Re: ELIANA - Last Of The English Roses. Mar 4 Fév - 2:02
bienvenue ici & bon courage pour ta fiche si tu as des questions n'hésite surtout pas si tu veux commencer à discuter avec les membres tu peux toujours venir flooder dans cette partie ou bien te rendre sur la chatbox.
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Sujet: Re: ELIANA - Last Of The English Roses. Mar 4 Fév - 6:20
T'es sur BP? T'es qui?
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: ELIANA - Last Of The English Roses. Mar 4 Fév - 7:43
bienvenue parmi nous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: ELIANA - Last Of The English Roses. Mar 4 Fév - 10:04
Je la connais pas mais elle est belle Bienvenue chez nous