Sujet: dakota + si une balle devait traverser mon cerveau, qu'elle détruise toutes les portes de placard. » Lun 17 Fév - 20:22
FEAT. DOUGIE POYNTER
Dakota Andreas Fawkes
24 ans → Né à Vancouver ▬ Colombie-Britannique, Canada le 22/01/1990 → Étudiant en deuxième année en histoire, avec deux ans de STAPS derrière lui + fait du baby-sitting par moments afin d'arrondir les fins de mois de sa mère qui travaille en tant que serveuse dans un petit bar. célibataire et rongé par le syndrome de l'Immunodéficience Acquise → bisexuel → membre des Rebels.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Est venu à New-York à ses 17 ans, donc habite la ville depuis 7 ans → aime les cornichons → est atteint du SIDA (Syndrome de l’Immunodéficience Acquise) depuis maintenant deux ans → est très proche de sa mère, chez qui il vit toujours → adore s’amuser, car chez lui l’expression « profiter de la vie » désigne une restriction → a peur de sa maladie, mais fait semblant que non → n’est pas très intelligent dans les autres domaines qui ne se reportent pas au sport → aime le danger : faire de l’escalade en étant attaché ou non, du saut en parachute, du parapente… → adore les enfants → est constamment en train de rire, pour lui sa vie est une partie de rigolades → a quelques tatouages qu’il a lui-même dessinés → court très vite, est très doué dans ce sport → est un grand sportif, il pratique la natation en club, mais aussi à côté du footing, de l’escalade et de la musculation → ne croit pas en l’amour à cause de sa maladie, car il pense que c’en est fini pour lui alors ce n’est pas la peine de s’engager dans une relation ; du coup il ne recherche rien → adore les compétitions et les jeux, ça le rend vivant et lui donne une certaine hargne qui lui permet de gagner – mais en contre partie, il est en toute définitive un mauvais joueur → n’a aucun remord en couchant avec d’autres, ne prend pas en compte la probabilité que le préservatif craque → déteste l’odeur de la cigarette, il tousse chaque fois qu’il respire la fumée → voulait faire professeur de sport, mais ses espoirs se sont vus brisés par sa maladie → ses parents ont divorcé à ses 15 ans, il l’a mal digéré et s’est mutilé pendant près de 3 ans → aime interpréter des rôles pour draguer, fait souvent semblant d’être un homme d’affaire en portant des costumes classes - ça le fait rire d’être dans la peau de quelqu’un d’autre pour une soirée, d’oublier sa foutue maladie qui le ronge (il s'inscrit sur des sites rencontres avec les différents personnages qu'il s'est crée et rencontre souvent des gens qui ne le connaissent pas du coup) → Adore son animal et est souvent avec lui : un rat du nom de ratatouille, bien évidemment une référence au dessin animé → est fils unique → rit la plupart du temps, mais a des moments où il joue au pensif – ce qui est rare → aime autant les filles que les garçons → sèche ses cours en histoire → a fait deux années de STAPS mais a dû arrêter pour blessures graves → voit son père lors des vacances scolaires et quand il n'est pas en voyage d'affaire → a toujours voulu avoir un grand-frère → est fan de pandas → boit pour oublier sa misérable vie → dort rarement, car pour lui dormir est la meilleure source de perte de temps - et il a horreur de ça → a toujours été nul en langues, donc il ne parle que l'anglais → très rancunier lorsqu'on le blesse fortement (à propre de sa mère par exemple) mais sinon il ne se prend pas la tête → né au Canada.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Dakota est une personne très ouverte qui se fiche pas mal de donner sa confiance à n’importe qui, en résumé il aime tout le monde. On le considère souvent comme un « peace and love » qui vit dans un monde utopiste. En fait, il déteste s’inquiéter, réfléchir et trouver des solutions pour quoi que ce soit, il veut seulement vivre sa vie comme il l’entend. Il n’a plus envie de perdre de temps avec des broutilles et des problèmes qui n’en valent pas la peine, ainsi il aura tendance à prendre la fuite face aux règlements de compte en lâchant un simple « Je n’ai pas que ça à faire ». C’est un jeune rebelle qui n’écoute personne, il lui est par ailleurs arrivé plusieurs fois de manquer de respect à beaucoup de gens, notamment à ses professeurs – il juge qu’il ne doit pas respecter les règles qu’on lui impose, et qu’il est le seul à dicter sa vie comme il le souhaite. C'est pourquoi il continuera toujours à faire du sport même si ses médecins lui préconisent d'arrêter, tout bonnement car il est question de sa passion et que pour rien au monde il ne l'abandonnerait.
Aussi, même s’il se montre faussement optimiste, il n’a en réalité pas grands espoirs en ce qui concerne son avenir au fond de lui, ce qui le pousse à sécher ses cours sans rien dire, pensant que ce n’est qu’une perte de temps supplémentaire. Il fait ce qu’il veut sans se préoccuper du reste, il veut vivre pour lui tout seul et rien ne l’empêchera – seule sa mère pourrait le contenir parfois, afin de lui retirer toute source de danger. Effectivement, il est égoïste sans le vouloir, car il prend en compte son avis avant tout. Il va mourir alors jamais il ne perdra du temps pour quelqu'un, parce que ce qu'il déteste le plus au monde, c'est de perdre du temps inutilement - par ailleurs, il dormira rarement pour cette raison, ou toutefois que très peu. Dakota se pliera donc rarement en quatre pour quelqu'un : à l'inverse, quand il aime une personne, il fera tout pour lui démontrer. Pas par le biais de mots car il les déteste et n'arrive pas vraiment à s'exprimer, mais par diverses actions plus ou moins attentionnées. Il fait du mieux qu'il peut, disons. Surtout qu'il n'est ni jaloux ni possessif, ainsi les gens ont encore plus de difficulté à remarquer ses sentiments, rien de leur montre presque. Il faut vraiment qu'il soit attaché et qu'il ait confiance pour qu'il soit véritablement tendre, même s'il est en toute définitive l'homme tolérant qui accepte et aime tout le monde - sauf ceux qui lui font du mal, ou à sa mère.
Atteint du Sida, Dakota est un homme qui se veut courageux avec toujours la tête haute, et pourtant il n’y parvient pas toujours. Sa propre mère serait la seule à pouvoir donner une définition exacte de son être torturé, mais surtout à prétendre savoir qui il est. Il fait semblant de ne pas être effrayé par sa maladie et la mort, alors qu'il en fait parfois des insomnies. Il n'a aucune envie de mourir, aimerait qu'un miracle survienne. Un peu rêveur, il se crée souvent de nouveaux rêves : partir en Thaïlande, escalader le mont blanc, traverser la chute du Niagara sur un fils. Il tient le bout grâce à ses nouveaux espoirs, mais aussi par son habitude à être quelqu'un d'autre que lui-même : il se déguise, invente une histoire à sa personne et part draguer en utilisant ce personnage. Il ne s'aime pas vraiment à cause de ce virus et aimerait souvent être quelqu'un d'autre, comme ça il pourrait vivre plus longtemps.
Well... It's my story...
Le Lundi 03 Janvier 2014 à 00h09,
Si un jour tu trouves cette enveloppe, c’est que tu as encore fouillé dans mes affaires ou que je dois être enterré. Ou plutôt tu m’auras fait brûler et mes cendres se seront dispersées dans un endroit auquel je tiens, parce que tu seras la seule à écouter ma dernière requête – tu es sans doute l’unique à la connaître de toute manière.
Tu dois te demander pourquoi je me mets à écrire, moi qui ai toujours détesté les mots ? Parce que tu le mérites amplement. Tu mérites que je t’écrive quelques mots, au cas où. Je sais très bien que je vais décéder un bon jour où je m’y attendrais le moins, alors autant s’efforcer à le savoir, l’admettre et t’écrire avant que ça n’arrive. J’aimerais que tu la lises quand la douleur s’installe au plus profond de ton être, j’aimerais que tu comprennes et ne haïsses pas la vie à cause de moi, à cause des épreuves que le Destin m’a infligé. S’il te plaît, retiens de ma vie qu’elle a été bonne, même si elle ne le sera certainement plus dans mes derniers jours à vivre. C’est pour ça que je te l’ai écrite le 03 Janvier, juste après le nouvel an, car j’aimerais que ce soit ta nouvelle résolution.
J’ai certes eu quelques souffrances que j’ai dû surmonter, mais ce n’est rien à côté des autres sentiments que j’ai connu et ressenti. Et sache que chacun de nous vit des trucs qu’il préférerait éviter, ne jamais connaître, alors j’en fais forcément également partie. C’est la vie, on n’y peut rien. Il est vrai que votre divorce m’a anéanti et je dois te dire que je me suis mutilé durant trois ans. J'en ai beaucoup souffert parce que je ne m'y attendais pas. J'étais encore jeune, j'avais à peine 15 ans et on m'annonçait que les deux amours de ma vie se séparaient... C'était forcément une affliction à supporter, que j'ai eu de la difficulté à digérer, mais que j'ai fini par accepter. C'est la vie, c'est ainsi. Le pire n’était pas votre séparation et de ne plus trop le voir, mais de t’apercevoir autant déprimée. Tu étais si triste, les perles salées ne cessaient de s’écouler de tes yeux pour rejoindre tes joues et tes lèvres. Tu étais souvent installée sur le canapé, à pleurer comme une madeleine face à ton triste sort. Étant donné que j’ai pris la décision de vivre chez toi en vue de notre complicité, je n’avais que ce spectacle atroce à regarder chaque soir. Un verre d’alcool à la main, des pleurs constants. J’étais terrifié à l’idée de te perdre, j’avais peur que la dépression ou la souffrance finisse par t’emporter. Déjà à cette époque, j’avais peur de la mort, notamment celle de l’autre. Te perdre aurait été pour moi la plus grande souffrance, alors tu vois, le Destin m’a finalement épargné des choses plus graves. Certes il a continué à me poignarder le cœur en me retirant mon rêve de devenir professeur de sport, mais il n’a pas retiré la personne à laquelle je tiens le plus au monde : toi.
Mais à côté de ça, tu ne dois pas oublier les bons moments que j’ai vécus lorsque j’étais gosse à Vancouver, au Canada : t’accompagner à arroser les fleurs et faire semblant de m’y intéresser, seulement pour passer des minutes avec toi ; quand papa s’occupait de moi et m’apprenait le baseball – il a toujours souhaité que ça en devienne ma passion, pourtant en résultat il m’a tellement gavé de ce sport, que j’en suis désormais presque dégoûté. J’ai vraiment eu une belle enfance à vos côtés, grâce à votre amour. Je n’avais pas besoin de frère ou de sœur, puisque je vous avais vous deux. Vous étiez encore mieux qu’un frère ou un ami, parce que vous le deveniez quelquefois. Je pourrais te remémorer tant de souvenirs que nous avons partagé avec Papa, mais encore d’autres qui font notre propre histoire. Tu te souviens de la fois où tu m’as déclaré « Fais tes bagages, on part à New-York. N’oublie rien, surtout pas les choses auxquelles tu tiens vraiment » ? C’est le jour où, tu as pris la décision de notre délivrance. Votre divorce à toi et Papa était prononcé depuis deux ans, toi tu étais brisée et tu n’en pouvais plus. Ce jour-là, tu as saisi à quel point il ne devait pas t’apporter autant de soucis alors qu’il n’en avait plus rien à faire de toi. Ce jour-là, tu nous as sauvés. J’étais désormais loin de Papa, mais je t’avais toi. Le reste, je m’en fichais pas mal. Nous nous sommes reconstruits ensemble, au fur et à mesure que le temps passait. J’ai alors commencé mon année en STAPS, elle s’est parfaitement déroulée. J’ai rencontré certains amis, j’avais déjà 18 ans et franchement, j’étais très heureux. J’ai vécu deux belles années à leurs côtés, dans une formation que j’adorais et je faisais ce qu’il me plaisait. Je pratiquais le sport à tout bout de champ, je buvais à des soirées, je rigolais. Je faisais des choses banales, sans vraiment profiter de la vie, mais je me sentais bien. Je crois que c’est l’essentiel, pas vrai ?
Tu ne dois jamais oublier ces deux années sublimes, notamment parce que j’ai rencontré la plus belle fille de la terre à cette époque. A mes 19 ans, elle a débarqué dans ma vie pour la massacrer un peu plus, mais elle m’a rendu heureux durant cette belle année à ses côtés. Ma première fois, mon premier amour, mon premier vrai baiser. Il n’y avait rien de plus beau, c’était ma créature divine à laquelle je ne pouvais plus me passer. Un goût sucré sur les lèvres, des hanches parfaites, des yeux brillants à tout bout de champ et étincelants. Cette femme était sublime, m’a fait tourner la tête, m’a écarté du monde entier. Je n’avais plus qu’elle mise à part toi et je plongeais dans ses bras chaque fois que j’en avais l’occasion. Tu as pris conscience à quel point je l’aimais ? J’aurais pu faire n’importe quoi pour cette beauté, même en arriver à la mort. En réalité, c’est presque ce que j’ai fait, pas vrai ? Je lui ai donné mon corps, ce qui m’a valu de lui offrir ma propre vie. Un coup de tête comme un autre, elle m’a demandé de le faire sans préservatif au bout d’un an. J’ai accepté, innocent comme j’étais face à elle. Elle ignorait qu’elle avait reçu ce virus par son ex petit-ami, car elle n’a jamais eu la curiosité d’aller faire un test. Elle ne savait pas qu’elle allait me contaminer, qu’elle allait me transmettre le SIDA. Si je suis atteint, c’est seulement de ma faute. C’est moi qui ai joué à l’inconscient, moi et moi seul. Tu ne dois pas prendre mon exemple et tu dois lui pardonner. Il est vrai que j’ai été fâché contre elle, que je l’ai quittée sans être capable de lui pardonner – elle venait de retirer ma vie, c’était quelque chose d’impardonnable à mes yeux. Ce serait comme tuer ma propre mère, je ne pourrais jamais excuser une chose pareille. J’ai été longtemps en colère contre elle, l’accusant à tort de cette souffrance, à défaut de comprendre que j’étais l’unique responsable par mon inconscience. Je l’ai revue deux trois fois depuis et elle me demande toujours comment je me sens, tout en étant accompagné de son visage blême et empli de culpabilité. Mais elle n’y est pour rien, crois-moi. Je lui ai pardonné depuis, ayant complètement tourné la page. Elle est ma première fois, mais aussi celle qui m’a transmis le virus – en tout définitive, quelqu’un que je ne peux pas oublier. Quelqu'un qui m'a retiré le mot amour de chacune de mes pensées : je n'y pense pas, n'y crois pas, n'en veux pas. Je suis condamné, je ne vois pas en quoi ça me serait utile. J'en briserais quelqu'un en retour pour bénéficier d'une jolie mort, la main accrochée à celle de mon nouvel amour. Ce serait égoïste, même si je m'en fous. Je n'ai juste plus envie de ressentir quoi que ce soit à l'égard de quelqu'un d'autre, toutefois des sentiments amoureux.
Cette maladie a détruit mon rêve de devenir professeur, car en ayant détecté les symptômes, ils m’ont viré. Ils ne voulaient plus de moi, car il allait engendrer plusieurs autres maladies. Mon système immunitaire serait dans quelques années à sec et je ne pourrais même plus pratiquer de sport. Déjà là les médecins me préconisent de ne pas en faire, mais tu sais autant que moi que je ne les écouterais jamais. Elle peut retirer mon rêve, mais jamais elle m’enlèvera ma passion pour le sport – alors je continue d’en faire, tout en étudiant en fac d’histoire pour te rassurer. Je ne vais pratiquement jamais en cours, parce que de toute manière ça ne sert strictement à rien. Je vais mourir, alors à quoi bon ? Je préfère faire du sport, m’oxygéner et m’aérer l’esprit, plutôt que de me souvenir que je n’aurais jamais d’avenir, même dans une carrière d’historien ou professeur d’histoire. Alors je vais quelquefois en cours, passe les examens, et pour cause je les ai ratés l'année dernière - je repasse ainsi ma seconde année, sachant parfaitement que je risque de la rater une nouvelle fois. C'est pour ça aussi que je fais de baby-sitting, car autant t'apporter de l'argent plutôt que de perdre mon temps - on sait tous les deux que les fins de mois sont difficiles, alors je t'aide comme je peux. Je mène ma vie comme je l’entends, j’en profite comme je le peux. Au moins, ma maladie m’a changé, elle m’a permis de comprendre qu’il faut profiter de la vie. Bien qu’au début j’étais anéanti par cette terrible nouvelle, ce fut tout de même un élément déclencheur de mon côté plutôt cool. Tu ne dois pas voir le SIDA comme quelque chose de mauvais même s’il m’emmène à la destruction, car il m’a beaucoup aidé à me relever. Depuis je réalise mes rêves, ne perds pas le temps avec les choses futiles, aime les gens sans compter, leur transmet de l’amour et de l’affection. J’ai changé, je t’assure. Je me sens mieux dans ma peau, avec les autres, avec toi. Tu ne trouves pas qu’on est de plus en plus proches depuis que je suis contaminé ? Je t’aime encore plus qu’avant. Il ne faut pas t'inquiéter pour moi, je vais bien. Je me suis habitué à New-York depuis 7 ans, j'ai de bons amis, je sors quand j'en ai envie. Seuls les rendez-vous à l'hôpital me pèsent car ils me rappellent chaque fois que je ne suis pas comme tout le monde, pourtant ils ne m'empêchent pas d'avoir plein de rêves en tête - seulement des courts et qui ne n'ont pas besoin du mot "avenir" pour être réalisés. Un jour, le mariage entre mère et fils sera accepté et je me marierais avec toi ! Un jour, je traverserai la chute du Niagara sur un fils ! J'y crois.
Je te dois tout. Tu as tellement sacrifié pour moi que je ne peux que t’en remercier de nombreuses fois. Tu ne sais pas à quel point je tiens à toi, à quel point tu m’es indispensable, à quel point je ne peux pas vivre sans toi. Je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime. Je te le dis suffisamment en vrai, mais je te le redis à l’écrit. Parce que… Je suis effrayé à l’idée que tu l’oublies, effrayé de mourir et de comprendre que je ne te l’ai pas dit assez. Alors mon but dans la vie est de te couvrir de baisers, d’amour et de je t’aime, mais aussi de te trouver un nouveau mari. Un jour, je trouverais l’homme idéal, même si pour le moment on ne trouve pas vraiment la perle rare. Je suis exigeant en même temps, je veux qu’il soit parfait pour tes beaux yeux. Qu’il te rende tellement heureuse que tu en oublieras facilement ma mort entre ses bras. J’aimerais qu’il soit là, quand je vais mourir.
J’ai si peur. Tu continueras à dormir dans mon lit quand je n’y arriverais pas ? A me caresser la nuque et le haut du crâne, tout en chantonnant une petite mélodie qui reste la même depuis que je suis bébé ? Tu resteras là à veiller sur moi, jusqu’aux derniers instants ? Si je pouvais avoir cette promesse de ta part, tu ne sais pas à quel point je serais le plus heureux du monde. Il paraît que certains séropositifs gardent leurs virus éteints jusqu’à la fin de leur vie, tu crois que dans mon cas c’est possible ? Tu crois que je peux faire partie de ces rares personnes ? J’aimerais te voir grandir moi aussi, progresser, aimer à nouveau. Voir ton sourire empli d’amour. Tu es si merveilleuse, tu sais. Mon cœur est apaisé grâce à toi, c’est toi en réalité qui me rend si rassuré et optimiste. J’aimerais rester auprès de toi toute ma vie, pour la simple et bonne raison que tu es la femme de ma vie.
Relis cette lettre quand tu seras à un point où tu ne peux plus te relever. Au point où tu oublieras que moi, je refuse que tu te laisses aller. Si un jour je dois mourir, j’aimerais que tu poursuives ta vie en affichant un grand sourire sur tes lèvres, pour la simple et bonne raison que tu es sublime quand tu esquisses quelques sourires au monde entier. Mais aussi, tu mérites d’être heureuse, tu mérites de vivre ta propre vie sans te soucier du reste et des autres. Tu as trop pris sur toi depuis des années, tu t’es trop abandonnée en chemin. Alors si je meurs, fais-moi le plaisir de te retrouver et de réaliser tes rêves. Tu sais pourquoi je te dis ça ? C’est parce que c’est ce que tu m’as appris. Tu m’as dicté durant ces années à vivre à mes côtés, de ne jamais abandonner, mais surtout de ne jamais perdre espoirs. Alors voyage, découvre le monde entier et surtout retrouve l’amour, toutes ces choses que tu as abandonné à cause de moi et de ma foutue maladie. Tu as pris soin de moi et je t’en remercie, mais désormais tu dois en faire de même avec ton propre être.
Tu seras toujours dans mon esprit, tout comme je serais chaque fois à l’intérieur de ta poitrine. Parfois ce sera difficile et tu vas verser des larmes, parce que la douleur sera si grande qu’elle te donnera l’impression de crever. Pourtant, j’ai confiance. J’ignore comment, mais je sais que tu arriveras à m’effacer de ton crâne petit à petit.
Il n’y a qu’une chose que tu ne dois jamais oublier : je t’aime, maman chérie.
Ton fils adoré, Dakota.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age Emeline ou Meuh. Et j'ai 18 ans ! ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Par un tour de magie. Le magicien m'a posé dans son chapeau, et hop, je suis apparue dans ce monde rempli de fous. ★Ce personnage est-il un double compte ? → Même un triple-compte, je suis aussi Kolby et Theodor. ★Présence sur le forum → 7j/7, votre forum est une vraie drogue désormais. ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé. ★Crédit images → Avatar : paper.moon ; icons : fanpop.
Mon exemple de RolePlay:
→ Obnubilé par l’émission diffusée à la télévision, je ne prête pas attention à ce qui m’entoure. Je me concentre seulement sur cette série un peu romantique, observant seulement les personnages défiler devant mes yeux. Je ne suis pas friand du romantisme non plus, mais quelques touches ne font pas de mal de temps à autre. Je ne connais pas le nom de cette série, je tente pourtant de suivre les relations qui lient certains d’entre eux. Je ne comprends pas grand-chose, seulement que Bryan est avec Penelope mais qu’il aimerait la quitter, car Suzie l’attire beaucoup plus. Des sentiments se sont installés dans sa poitrine à son égard, mais il n’ose l’avouer à sa copine pour le moment, de peur de la blesser. A cet instant, je pense à mon meilleur ami en prenant conscience qu’il doit certainement tirer ses histoires des feuilletons de ce genre. Ils confectionnent la plupart de son temps des figurines en pâte à sel, leur donnant des noms, des métiers et toute une histoire à tirer par les cheveux. Il m’impressionne toutefois avec cette faculté d’obtenir un peu d’imagination pour n’importe quoi… Il est dans ce monde à chaque fois et m’y laisse pénétrer quand il le souhaite, m’offrant à ma vue ses nouvelles figurine, qui sont avouons-le, très laides. Quoiqu’il progresse quelque peu en ce moment, il s’améliore dans ses créations et je l’ai même félicité pour ses belles œuvres qu’il crée avec un plaisir intense. Au fond, on s’en fiche pas mal qu’il soit complétement dingue et étrange à réaliser ce genre de choses, mais aussi qu’il use de cette imagination pour se créer un nouveau monde. Tant qu’il est heureux, c’est le principal. Pas vrai ?
Alors je regarde ce feuilleton tout en pensant légèrement à Cliff et ses figurines plus amusantes les unes que les autres. J’attends qu’il me rejoigne, après m’avoir quitté au début de l’émission. Je n’ai même pas eu le temps de lui demander ce qu’il comptait faire qu’il avait déjà claqué la porte de la salle de bain. J’ai supposé qu’il était parti aux toilettes, néanmoins il m’aurait prévenu sans aucune gêne. Cliff n’a aucune honte vis-à-vis des choses qui sont en plus tout à fait naturelles – faire caca est une action entreprise par tout le monde, alors selon lui il ne faut pas se mentir et dire directement qu’on va l’entreprendre en se rendant dans la salle de bain. Je ne suis pas forcément de son point de vue, puisqu’en étant un grand timide, réservé et même coincé, prononcer ce genre de phrases n’est ni quelque chose qui se présente comme évident ou d’une facilité déconcertante pour moi, ni quelque chose que je déclare avec grand plaisir. Je prends conscience que ces simples mots pourraient faire en sorte qu’on me remarque, ainsi j’ai encore plus de raisons pour ne jamais le faire. Alors que Bryan allait embrasser sa Suzie en pleine discrétion, je vois une créature immense se poser devant l’écran sans aucun bruit. Mon attention est donc obligatoirement attirée par cet individu plus qu’étrange, qui n’est autre que mon meilleur ami en réalité. Ce clown à lui tout seul. J’observe attentivement cet être, habillé d’un long tissu rose qui ne lui va assurément pas du tout. Je ne peux m’empêcher de pouffer devant lui, passant alors ma main contre ma bouche pour atténuer le bruit que provoquent mes rires. « Tu es vraiment un cas Cliff… je lui demande alors entre deux rires, ne savant quoi dire devant cette personne travestie. Que me vaut tout ce cirque ? je lui demande avec un sourire, avant qu’il n’enchaîne avec son spectacle des plus amusants encore une fois. »
Il joue une scène de comédie, comme si nous étions deux acteurs sur une pièce de théâtre. Je ne parviendrais jamais à jouer la comédie, alors je le laisse faire en riant seulement devant lui. Il attrape ma main, glisse sa tête contre mes genoux, tout en m’indiquant quelques paroles qui pourraient paraître emplies de sincérité, d’amour et d’affection. Je pourrais presque croire qu’il m’aime s’il n’avait pas orchestré toute cette scène. Quel idiot, celui-là ! Au moins, il a le don de me faire sourire et de me donner une dose de bonheur pour la journée. Moi qui ne savais pas quoi faire de mon week-end et qui voyais plus en noir qu’en rose, il a su éclairer ma journée – et encore une fois, ma vie toute entière. Je pourrais par ailleurs parier plusieurs millions – même si je ne les possède pas, qu’il a entrepris tout ça rien que pour afficher un beau sourire sur mes lèvres. « Ce n’est pas possible génétiquement parlant d’avoir des enfants ensemble, mais il est vrai que ton nez est parfait, j’enchaîne même s’il n’y a aucun lien apparent entre ces deux choses citées. » Il a apparemment terminé son spectacle et attend certainement que je le rejoigne dans son délire, mais mis à part rire, je suis incapable de m’activer et lui répondre avec autant d’amusement et de comédie que lui. Non, moi je suis le sérieux du groupe, on ne peut pas changer mon rôle il me semble. « Mais je ne parle même pas de ton tutu, je continue en ricanant, ne sachant pas bien distinguer le tissu qu’il porte – est-ce une simple jupe ou le vêtement des danseuses dans les ballets ? » En réalité, je m’en fiche de savoir étant donné que ça m’amuse énormément.
Il n’est plus à ça prêt désormais, cela ne m’étonne plus de lui. Qu’il s’habille en femme n’est pas quelque chose qui me surprend, puisqu’il est capable de tout, mais je réalise que même les choses les moins étonnantes me font toujours aussi rire avec Cliff. Il est fou dans sa tête et j’aime bien cette partie de lui. J’ai tendance à être calme et introverti, alors qu’il est doté d’une hyperactivité, d’un amusement sans limite, d’une excentricité hors du commun. Nous nous ne sommes pas du même caractère et pourtant rien ne nous empêche de nous amuser, de rire ensemble. Même si bien évidemment, cette partie de rigolade a lieu grâce à lui. Je n’aurais jamais été capable de le faire rire ou de l’amuser par mes propres initiatives, ce serait un échec total. « Tu me plairais presque avec cette tenue ! Une vraie femme ! Il manque juste un peu de maquillage ! je lui indique en continuant de rire face à ce spectacle tout à fait hilarant, tout en me permettant une petite blague à son encontre. Tu sais que tu n’aurais pas dû faire journalisme, mais une carrière dans le théâtre ? je lâche en poursuivant mes rires, n’en pouvant plus en l’apercevant habillé en femme. » Il s’est surpassé, je dois avouer. Il ne m’avait jamais semblé aussi ridicule et amusant dans un même temps.
Dernière édition par Dakota A. Fawkes le Lun 24 Fév - 22:12, édité 13 fois
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Sujet: Re: dakota + si une balle devait traverser mon cerveau, qu'elle détruise toutes les portes de placard. » Lun 17 Fév - 20:26
rebienvenue chez toi
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Sujet: Re: dakota + si une balle devait traverser mon cerveau, qu'elle détruise toutes les portes de placard. » Lun 17 Fév - 20:31
Re-bienvenue
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Sujet: Re: dakota + si une balle devait traverser mon cerveau, qu'elle détruise toutes les portes de placard. » Lun 17 Fév - 20:34
Un TC de Meuh. be my boy toy.
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Sujet: Re: dakota + si une balle devait traverser mon cerveau, qu'elle détruise toutes les portes de placard. » Lun 17 Fév - 20:34
Sujet: Re: dakota + si une balle devait traverser mon cerveau, qu'elle détruise toutes les portes de placard. » Mar 18 Fév - 15:50
rebienvenue parmi nous & bonne chance pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: dakota + si une balle devait traverser mon cerveau, qu'elle détruise toutes les portes de placard. » Mar 18 Fév - 19:57
Rebienvenue à la maison.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: dakota + si une balle devait traverser mon cerveau, qu'elle détruise toutes les portes de placard. » Mar 18 Fév - 20:32
DOUGIE
Re-Welcome
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: dakota + si une balle devait traverser mon cerveau, qu'elle détruise toutes les portes de placard. » Mar 18 Fév - 22:04
très bon choix re bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: dakota + si une balle devait traverser mon cerveau, qu'elle détruise toutes les portes de placard. » Mar 18 Fév - 22:28
bienvenue ici & bon courage pour ta fiche si tu as des questions n'hésite surtout pas si tu veux commencer à discuter avec les membres tu peux toujours venir flooder dans cette partie ou bien te rendre sur la chatbox.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: dakota + si une balle devait traverser mon cerveau, qu'elle détruise toutes les portes de placard. » Mer 19 Fév - 20:43