Sujet: the story of my life ∞ tyler jawaad walsh Jeu 20 Fév - 21:36
feat. liam payne
tyler jawaad walsh
23 ans → Né(e) à zagreb le 20/02/1992 → mannequin célibataire → hétérosexuel → membre des playboy.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? Tyler est toujours à la pointe de la mode. Il a un standing à respecter puisque le beau brun est mannequin. La mode, prendre soin de soi et les podiums, ça le connaît puisqu'il a défilé pour les plus grands. Le jeune homme n'a jamais pris la grosse tête et compte bien garder la tête sur les épaules. Ce qu'il aime le plus en matière vestimentaire ? Les jeans larges et les t-shirts sans manche. Cela correspond totalement à son style plutôt cool et posé qu'il adopte dès qu'il n'est pas en tenue de scène. Eh oui, se balader en burmuda ou costume trois pièces n'est pas vraiment ce qu'il préfère. S'il y a bien une chose qui le distingue plus que tout des autres mannequins, c'est ce petit sourire qui en ferait craquer plus d'une. C'est la marque de fabrique du jeune américano-croate. Ça et le léger tatouage qu'il a derrière l'oreille, un L qu'il a fait tatouer ici peu après avoir été nommé parrain de Luca, son neveu. Seulement, ce tatouage est son 'jardin secret' puisque seule sa famille proche sait qu'il est tatoué. Tyler camoufle toujours ce signe avec du fond de teint dès qu'il y a des possibilités de se faire photographier, non pas par honte mais parce qu'il ne veut pas s'étaler devant les journalistes. De nature discret, il n'a pas l'habitude d'ouvrir sa bouche à tout va et préfère rester le jeune homme cool avec les pieds sur terre qu'il a toujours été. Il n'a pas de mimique à proprement parler, il aime juste se faire craquer les doigts à longueur de journée. Il n'a jamais fumé, que ce soit cigarette ou drogue. Pour tout dire, il reste éloigné de tout cela.
★Quel est le caractère de ton personnage? Tyler a deux côtés bien distincts en ce qui concerne son caractère. Il est aussi doux qu'un agneau mais peut se transformer en lion en un rien de temps. Il n'est pas bipolaire, malade ou quoi que ce soit, c'est juste un homme qui se bat pour ce qu'il aime. Tyler est le genre de jeune homme à vouloir aider énormément de monde – pour ne pas dire tout le monde – mais lorsque l'on touche de près ou de loin à sa famille, c'est tout autre chose. Il n'est absolument pas le genre d'hommes à se battre ou à chercher les ennuis, c'est plutôt un gros nounours qui aime déconner, profiter de la vie et de tout ce que cette dernière lui offre. S'il veut sortir, il sort, s'il veut enchaîner les filles, il le fait et rien ne l'empêche de le faire. Il aime la vie et la croque à pleine dent. Seulement, à côté de ce côté doux et calme, il y a aussi un Tyler déterminé, prêt à bouffer chaque personne se mettant en travers de son chemin. Avant de défiler pour les plus grands noms de la couture et de voyager aux quatre coins du monde, Tyler a du se faire un nom et c'est grâce à son acharnement et son démarchage constant auprès des agences de mannequinat qu'il a réellement réussi à se faire connaître. Quand il veut quelque chose, il se débrouille pour l'avoir, même s'il doit passer des heures et des heures pour réussir à obtenir ce qu'il veut. Il est déterminé comme jamais. Son premier gros contrat, il ne le doit qu'à lui même puisque la plus part des agents qu'il côtoyait ne voulaient pas de lui le jugeant trop banal. Aujourd'hui, ils s'en mordent les doigts. Tyler est donc une gueule d'ange au caractère de démon quand on l'ennuie un peu trop. Qui s'y frotte s'y pique.
Well... It's my story...
Mes années poussettes et couches culottes sont tout ce qu'il y a de plus flou. Je ne me souviens pas de grand chose, pour ne pas dire rien. Nous avons déménagé de la Croatie lorsque je n'avais qu'un an et je ne suis jamais réellement retourné dans mon pays natal. Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment mais je n'en ai jamais ressenti le besoin. À mes yeux, je suis américain même si je sais que ce n'est pas vraiment le cas. Mon enfance a toujours été plutôt heureuse. Gâté et aimé, je n'ai jamais manqué de rien ni ma grande sœur. Savannah et moi sommes proches depuis mon plus jeune âge – depuis que je sais parler et marcher à vrai dire. Nous étions les deux inséparables de la maison, ceux à qui on ne pouvait rien faire puisqu'à deux c'est toujours mieux. Seulement, le divorce de nos parents nous a quelque peu touché. Nous étions passés de la petite famille unie et parfaite au couple séparée avec deux enfants à se partager. Un week end sur deux, nous partions deux jours chez notre père, nous passions la moitié des vacances là bas. Ce n'était pas une situation très agréable mais un certain lien s'est formé entre mon père et moi, surtout lorsque ma mère a repris le travail et ne s'est occupée que d'elle et simplement elle. Savannah et moi même avions été relégué à la seconde place et il fallait admettre que je n'aimais pas vraiment cela. Passer mes journées entre l'école et la nourrice ne m'avait jamais plu et je l'avais souvent fait comprendre à ma mère en me battant à l'école. Une bagarre version maternelle, ça ne fait pas énormément de mal mais tout de même. À l'époque, c'était mon moyen d'attirer l'attention de notre mère sur moi mais cela durait plus ou moins dix minutes. Un enfant a besoin d'attention et je n'en ai jamais vraiment eu avec elle. C'est pour cela que lorsque Savannah a quitté le nid, qu'elle nous a quitté, je l'ai vraiment mal pris, du haut de mes neuf ans. Neuf ans et j'étais seul, seul avec une femme qui ne s'occupait pas de moi, seul sans ma sœur pour la première fois en neuf longues années. Elle était partie, elle était sortie de ce calvaire, de ce manque d'amour constant et m'avait laissé seul, seul au monde. Je lui en ai beaucoup voulu, énormément sur le coup et pendant quelques années. Je ne comprenais pas pourquoi elle était partie. Certes, ce n'était pas le paradis tous les jours mais tout de même, nous étions deux, deux contre le reste du monde. Rien ne pouvait nous faire du mal, personne ne pouvait nous toucher et il faut avouer que cette dispute nous sépara quelque peu. Je continuais de vivre ma vie de jeune adulte avec une mère qui se fichait de moi comme de sa première couche et je commença à jouer de la guitare. La musique me permit de vider mon esprit et de laisser aller mon imagination. J'avais toujours été attiré par tout ce qui est artistique ; danse, musique, art corporel, cinéma. La musique commença rapidement à prendre une place plutôt importante dans ma vie et bizarrement, je vécu bien mieux la relation que j'entretenais avec ma mère. Je découvrais enfin ce qu'était la passion et j'aimais ça. Mes relations avec Savie s'améliorèrent quelque peu avec le temps puisque j'avais enfin compris pourquoi elle était partie. Je la comprenais totalement mais je ne voulais pas faire de même. Ma vie était ici et non avec notre père. Je m'étais habitué à cette absence et même si cela était difficile, je préférais continuer ainsi plutôt que de changer de lieu, m'attacher à bien des gens et souffrir lorsqu'ils partiront. J'étais handicapé des sentiments à vie et ne fréquentais pas grand monde, par peur de souffrir. Je ne l'avais jamais confié à Savannah à cette époque – et ne lui confierais sûrement jamais – mais tout ça me brisait le cœur d'avoir peur de finir seul, seul au monde contre tous. Ma grande sœur était tout pour moi pendant des années et maintenant, j'avais un peu de mal, bien que nos relations s'étaient plus qu'améliorées ! Une conversation sans dispute était un exploit chez les Walsh pendant mon adolescence et pourtant... Les années lycées approchaient à grand pas, ainsi que le diplôme et je savais qu'il n'y avait qu'une chose à faire : me concentrer sur mon avenir pour ne pas finir vendeur de pain dans la boulangerie du coin. La détermination, je l'avais, l'envie de réussir aussi mais je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire, pas du tout même. J'aimais la musique depuis mon plus jeune âge mais si je voulais en faire mon métier ? J'en étais bien moins sûre. Lors de ma première journée au lycée, j'étais perdu et pas qu'un peu. Tout était si étrange, si grand et j'avais l'impression de n'être qu'un microbe, une fourmille à l'échelle du monde, de l'humanité. Il semblait que, dans ces établissements, s'attacher à quelqu'un était la chose à faire mais ce n'était pas pour moi. M'attacher à qui que ce soit était à proscrire et pas qu'un peu. Depuis que Savannah était partie vivre chez notre père, je fuyais l'attachement et les sentiments comme on fuyait la mort. S'attacher à quelqu'un, c'était se donner la possibilité, que dis-je, l'entière garantie de souffrir. C'est à cette époque que mon côté dragueur a vraiment fait son apparition. Jouer avec les femmes, les draguer, coucher avec et les laisser en plan était devenue ma spécialité et cela n'était pas fortement appréciée des jeunes concernées mais jamais, ô grand jamais, je ne leur avais promis la lune ou quoi que ce soit. Les choses étaient claires, je ne m'attachais pas, je les rencontrais en soirée et puis c'est tout. Ma mère ne disait rien au défilé que je lui faisais subir puisqu'elle ne faisait guère attention à moi. Les choses avançaient plutôt bien dans ma vie, je quittais le lycée, diplôme en poche, prêt à entrer en faculté de sociologie à la rentrée. Tout cela aurait été fait si je n'avais pas été remarqué dans la rue. Un agent passait par là et m'avait remarqué. J'avais le profil parfait pour poser pour Abercrombie & Fitch et pourquoi pas faire une carrière dans le mannequinat. Ce que je pensais de cela ? C'était de la folie, le mannequinat c'est passager et ce n'était pas avec ça que j'allais faire carrière. Seulement, le premier chèque arriva et j'oubliai rapidement l'idée d'entrer en faculté. Ce que me payait Abercrombie & Fitch me permettait de louer un appartement de rêve à New York, de vivre tranquillement sans ma mère. Mon contrat était renouvelé assez souvent, ils étaient fiers de moi et moi de mon job. Lorsque Savannah s'est remise en couple avec Enzo, je lui ai fais comprendre mon point de vue, la façon dont je voyais les choses et cela ne lui avait guère plus, encore moins lorsque je déclina poliment l'invitation à son mariage. Ma sœur, ma moitié se mariait et moi, je n'en faisais qu'à ma tête comme un gamin de douze ans à qui on avait refusé un second bol de céréales. Triste et seul, le 31 aout 2010, je me souviens être entré dans un bar de la ville, boire deux ou trois verres et finir avec une fille, Sarabi. Qui était cette fille, d'où venait-elle ? Je n'en savais rien, strictement rien seulement quelque chose chez elle me touchait. Je n'étais pas ivre, loin de là même, et je n'avais pas envie de quitter mon lit pour aller prendre une douche et jouer au mort, attendant sagement que la belle quitte mon lit et ma chambre. Elle était là, dormant paisiblement, ne sachant pas vraiment à quoi s'attendre. Ma première rencontre avec Sarabi ressemblait à toutes celles que j'avais eu avec bien des femmes et pourtant. La jeune russe devint rapidement ma petite amie, très rapidement même. Trois mois d'un idylle parfait, trois mois d'amour et le lycée avançait toujours, à la perfection. J'avais changé de travail entre deux. Abercrombie & Fitch m'avait laissé partir en septembre 2010 puisque je violais une clause du contrat en étant en couple. À l'époque, j'avais eu peur de finir au chômage mais un créateur m'avait repéré sur les podiums. En deux coups de cuillère à pot, j'étais devenu la nouvelle égérie de Monsieur Lagerfeld. Sarabi m'avait apporté énormément de choses : l'amour mais aussi un job de rêve, tout ce dont j'avais toujours rêvé. Savy n'était plus mariée à ce crétin d'Enzo et elle était redevenu ma confidente, ma 'number one' comme j'aimais l'appeler. « Sarabi ne commence pas ! Savannah est ma sœur bon sang et elle vient d'accoucher, j'ai encore le droit d'aller voir mon neveu et ma nièce à la maternité ! Tu viens avec c'est bien, tu ne viens pas c'est la même chose » Un an de relation et les disputes étaient de plus en plus vives. J'ai souvent entendu dire que plus on s'aime, plus les disputes sont douloureuses seulement là, j'arrivais au maximum de ce que je pouvais supporter. Sarabi était devenue oppressive, paranoïaque et elle croyait que je n'allais pas voir ma sœur mais bel et bien que j'allais en 'vacances' et allais coucher avec la première inconnue qui se trouvait sur mon passage. Ma relation avec la jeune russe avait été tellement fusionnelle que l'on était entrain de se brûler les ailes. Je la regardais, tout en préparant quelques shorts, quelques hauts et jeans pour aller voir ma famille à l'autre bout du pays. Si elle voulait que je lui présente ma famille, c'était le moment ou jamais. Seulement, têtue et buttée comme elle était, elle ne bougea pas, éclata en sanglot et partie en claquant la porte derrière elle. Mon cœur se serra et d'une colère folle, je jetai mon portable à travers la fenêtre ouverte. Pendant tant d'années je m'étais promis de ne jamais tomber amoureux et il m'avait fallu une nuit pour tomber amoureux et pour m'arracher le cœur. J'avais donc plus ou moins retrouvé ma liberté et je ne mis guère longtemps à monter dans l'avion en direction du lieu où vivait Savannah, Jeff et les jumeaux. J'allais être tonton d'une petite princesse et d'un petit prince dont j'allais être parrain. Merde, autant de responsabilités alors que j'étais à peine majeur, c'était de la folie mais pour ma sœur, je ferais n'importe quoi, jusqu'à accepter son départ pour l'Angleterre puis Miami alors qu'elle aurait totalement pu vivre à New York, près de moi. Je m'étais fait à l'idée que la jeune femme allait avoir sa propre famille, mais j'avais toujours un peu de mal, surtout avec ma récente rupture avec Sarabi. Les jours passaient et j'étais redevenu l'ancien Tyler, celui qui couche à droite à gauche, celui qui se bourre la gueule six jours sur sept. accompagné à ceci, mon contrat d'égérie prit fin pour laisser la place à un petit français du nom de Baptiste. Qui était ce guignol ? Bonne question mais voilà que je me retrouvais sans emploi, avec un appartement de rêve et même si j'avais de l'argent de côté pour vivre pendant dix ans, mon côté énergique ne me fit pas rester longtemps en place. Je retrouva rapidement un travail dans cette branche en devenant plus un mannequin de magasine que de podium. Alors que j'étais à un shooting photo à Los Angeles, je reçus un coup de fil d'un médecin m'annonçant que Savannah, Jeff et les jumeaux avaient eu un accident à Miami. En pleine séance, je quitta tout ce que j'avais en route et pris le premier avion en direction de la Floride. Un soutien pour ma sœur, voilà ce que j'étais et je restais toujours auprès d'elle. Deux ans après ce drame, les choses n'ont guère changé. Je reste toujours aussi proche de ma sœur et des jumeaux tout en continuant de percer dans le mannequinat. Depuis peu, un nouveau grand créateur m'a fait confiance et c'est avec joie que j'ai repris le chemin des podiums.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → july ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → j'ai suivi marine --> ★Ce personnage est-il un double compte ? → non ★Présence sur le forum → as much as possible ★Personnage inventé ou scénario ? → scénario ★Crédit images → humdrum & tumblr
Mon exemple de RolePlay:
Assise dans ma voiture, je soupirais légèrement. Les mains sur le volant, je ne bougeais plus depuis une bonne dizaine de minutes. J'étais à deux rues de la caserne et mon estomac se serrait un peu plus chaque seconde. Je ferma rapidement les yeux et posa le front sur le volant de la voiture. J'avais décidé de laisser les triplés à May un peu plus tôt pour sortir m'aérer l'esprit. Elle avait bien vu que j'étais loin d'être dans un bon jour aujourd'hui mais elle savait. May et moi étions tellement complices qu'elle savait quand elle pouvait me parler, me poser des questions mais aussi – voire surtout – lorsqu'elle ne le pouvait pas. Aujourd'hui, la belle se retrouvait avec cinq enfants en bas âge à surveiller et cela ne me perturbait pas tant que cela. J'étais une vraie loque ces derniers temps. Depuis que Joshua avait quitté ma vie, notre vie et que son corps avait quitté les Etats-Unis pour retourner en Afrique, avec ses parents, je perdais pieds. Je m'étais reposée sur lui comme je ne l'avais jamais fais auparavant et maintenant, je devais me reconstruire ou tout sipmplement essayer de me reconstruire. Je ne pouvais pas faire des miracles. Je n'allais pas devenir une femme forte en un mois. J'avais besoin de faire mon deuil et ça, ce n'était pas gagné. Depuis que j'avais posé mes valises ici, je me retrouvais souvent près de la caserne, comme aujourd'hui. J'avais toujours cette lueur d'espoir qu'il sorte de la caserne et que tout soit un mauvais souvenir. Nous avions tellement traversé ensemble. Je lui avais confié mes craintes vis à vis de son métier et, aujourd'hui, je n'avais plus que mes yeux pour pleurer. Je n'avais pas réussi à le convaincre, à le faire se reconvertir. Être pompier était un métier à risques mais un pompier ne quitte jamais son poste, à moins d'en être forcé. À vrai dire, il n'y avait que la mort qui éloignait un homme du feu de sa caserne. Quelques larmes coulèrent le long de mon visage et je resta là, quelques minutes de plus. Je pouvais toujours faire demi tour, me pointer chez May et vider une bouteille de rouge avec elle. C'était une possibilité plus quue faisable mais non, j'étais collée là, sur cette place de parking depuis une vingtaine de minutes. Je n'y arrivais pas. Il fallait juste que j'arrête de vivre dans l'illusion de revoir Joshua. L'africain n'allait pas débarquer dans une dizaine de minutes, il n'allait pas venir toquer à ma fenêtre, me faisant sursauter et sourire, par la même occasion. Il me manquait tellement. Et chaque jours que Dieu faisait, j'avais Lilya, Mary et Louis pour me rappeler que leur père avait été un héros toutes ces années. Il m'avait accouché sur le chemin de l'hôpital. Il m'avait soutenu lorsque j'avais perdu un bébé trois mois avnt la naissance des triplés. Maintenant, je savais que le quatrième petit ange était avec son père. C'était rassurant, en quelque sorte. Joshua n'était pas seul, là haut et Jamie non plus. Levant la tête, je regarda mon reflet dans le rétroviseur intérieur et éclata de rire. Je riais comme je n'avais plus ris depuis longtemps. Je riais à gorge déployée tout en pleurant, en même temps. Mon reflet faisait peur à voir. J'étais tellement fatiguée que mon teint se rapprochait de celui d'un cadavre et on pouvait croire qu'un architecte avait creuser des tranchées sur mon visage. Mes cernes étaient si creuses, presques violettes. Je me mordis la langue et inspira plussieurs grandes bouffées d'air. Je devais me calmer, je devais prendre sur moi mais me reprendre. Essuyant les larmes qui étaient sur mon visage, je plongea la main droite dans mon sac à main et en sortis ma trousse de maquillage. Je ne pouvais pas laisser qui que ce soit me voir dans cet état. J'étais mal, très mal, mais il ne fallait pas abuser non plus. Après une dizaine de minutes de maquillage, je regarda à nouveau mon reflet et souris. Comme quoi un peu de poudre et le tour était joué. Rapidement, je sortis de ma voiture et commença à marcher. Instinctivement mes pieds me guidaient vers la caserne. Ce n'était peut être pas si instinctif que cela. J'avais peut être tout simplement besoin de voir ces hommes du feu une nouvelle fois. J'étais souvent planquée près d'un buisson ces derniers temps. À vrai dire, je n'avais pas encore visité la ville plus que cela mais je savais où se trouvait la caserne. À New York, j'y avais construit mon deuxième nid. J'y avais passé de longues heures à cuisiner pour les pompiers. Je ne savais pas cuisiner et pourtant, ce que j'entreprenais était toujours meilleur que ce que Nikolaï faisait. Alors que j'avançais, mains dans les poches, je me stoppa net en voyant le pompier qui m'avait interpellé la dernière fois. Telle une gamine prise la main dans le sac, je me planqua derrière un buisson. J'étais bien contente d'avoir enfilé mes ballerines aujourd'hui. J'attendis quelques longues minutes avant de passer la tête pour regarder s'il était encore là. Rien. Je soupira et me dirigea vers la caserne. Je savais que je pourrais me faire passer pour une possible recrue. Mentir était ma spécialité. Après tout, j'avais été actrice pendant presque une décennie. Avançant vers la caserne, je sentais mon cœur battre comme jamais. C'était douloureux mais j'avais envie de revoir ces hommes en uniforme. Voir si les pompiers d'ici étaient les mêmes que ceux à New York. Voir si les hommes de l'escouade étaient aussi hautains que ceux que j'avais cotoyé. J'en avais besoin, comme pour me montrer que j'étais capable de faire face à mon passé. À deux mètres de la porte, je vis des visages se tourner vers moi et un jeune homme se lever. Je lui adressa un léger sourire avant de demander, le plus simplement du monde, tentant de rester simple et pas totalement hystéro du fait d'être proche de cette institution qui m'a arraché mon homme, le père de mes enfants. « Je viens d'arriver en ville et je voulais savoir si vous étiez déjà passés dans les maisons pour la vente des calendrier » Le jeune homme sourit et acquiesça. Bien entendu. Ce genre de pratique se faisait en décembre, pas début février. « D'accord. Merci beaucoup » Je souris légèrement et me dirigea vers la rue principale. À ce moment même, l'alarme de la caserne se mit en route, les pompiers commençèrent à s'activer. En moins d'une minute, tout était laissé en plan, ils avaient enfilé leur uniforme et montaient tous dans le camion. De loin, je regardais cette scène, le cœur serré. Je me sentais mal, terriblement mal. J'étais dans un autre monde, sur une autre planète. Alors que je sentais les larmes monter, je serra les poings et me dirigea vers le parking privé, histoire de rejoindre ma voiture un peu plus rapidement. Perturbée, je percuta un jeune homme. « Désolée » lâchais-je avant de lever la tête. Instantannément, un frisson parcourut mon échine. Merde. Pas ce pompier. N'y avait-il qu'un seul pompier en ville ? Je déglutis. Aujourd'hui, je n'allais pas pouvoir m'enfuir et c'était bien dommage. « Bonne journée » concluais-je, avant de me diriger vers la sortie. Il allait m'interpeller, je le savais, je le sentais...
Dernière édition par Tyler J. Walsh le Mer 26 Fév - 0:06, édité 11 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: the story of my life ∞ tyler jawaad walsh Jeu 20 Fév - 21:39
Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: the story of my life ∞ tyler jawaad walsh Jeu 20 Fév - 21:45
Gosh l'avatar de ta fiche c'est à Sydney Re-bienvenue Merci encore de tenter mon baby Walsh
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: the story of my life ∞ tyler jawaad walsh Jeu 20 Fév - 21:48
merci beaucoup
ouuuuh ty & elias have to be best bro ever ! (j'améliore mon anglais je crois ahah)
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: the story of my life ∞ tyler jawaad walsh Jeu 20 Fév - 21:50
Je vais finir par me faire à sa bouille. Excellent choix de scénario après walsh chico, walsh payne.
Re-bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche.