Sujet: “NOÉLIE” hold your breath, and count to ten. Lun 3 Mar - 15:37
FEAT. VANESSA HUDGENS
Noélie Séphora Feld-Shwartz
23 ans → Né(e) à Melbourne le 14/02/1991 → études de journalisme célibataire → hétérosexuelle → membre des beauty queens.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Il parait que je suis une fille bizarre. Je pense qu'ils ont raison. Je me tape souvent des tripes seule, en fait je pense qu'on est plusieurs dans ma tête. J'ai des spasmes parfois qui me viennent spontanément. J'appelle ça un petit coup de folie, celui d'avoir envie de crier un bon coup ou de faire une petite danse improvisée. Quand je suis gênée, j'ai la manie de me frotter le nez du bout de l'index. Complètement ridicule, et pourtant je ne m'en rends même plus compte. Je m'en prends souvent aussi à mes lèvres. Quand je désire quelque chose ou que j'emploie la carte de la séduction, je fais pression sur ma lèvre inférieure en la mordant sensuellement. Irrésistible à ce qu'il parait. Ou alors je me les pince quand je réfléchis. Pauvre d'elles, je leur en fait voir de toutes les couleurs. J'ai souvent l'art de me passer une main dans les cheveux, sans raison, j'aime juste bien toucheur leur douceur, ça me calme presque. Sinon j'ai un tatouage derrière l'oreille gauche. Une clé, je l'ai fais lors d'un de mes multiples voyages, en Italie. Il a une très grande signification pour moi, mais je la garde secrète, pas de chance. J'aime jouer la carte du mystère, donner la soif aux gens de vouloir me percer, me connaître, me révéler. J'en ai fait mon propre jeu.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Chaque être humain est unique sur cette Terre. Nous avons tous cette chose particulière qui font de nous une personne à part entière. Le point qui me représenterait le plus serait sans doute mon sourire. Que mon univers brille ou s'écroule, j'ai toujours cette joie de vivre qui s'affiche fièrement sur le bord de mes lèvres en s'étirant de part et d'autre de mon visage. Je suis ce genre de personne capable de dire dix milles conneries à la seconde. Ne dit-on pas que ce sont les personnes les plus dramatisées qui apportent le plus de gaieté? J'ai le don de dissimuler mes émotions les plus peinées. Avantage ou inconvénient, il est difficile de le dire. J'utilise cet aspect en tant que force, en tant que arme pour me protéger des trahisons de mes peines de coeur. L'amour a toujours été un sujet sensible pour moi, trop brisée par mes anciennes relations, j'en ai fait ma plus grande faiblesse. La difficulté à exprimer mes sentiments s'est installée alors que je tente du mieux que je peux de rester indifférente face à ce sentiment, trop effrayée d'affronter l'amour. Je joue la fille au coeur de pierre, celle que l'on ne peut jamais atteindre, mais au fond, je suis tout ce qu'il y a de plus sensible. Alors j'encaisse, encore et encore, sans que personne ne se doute de rien. Je me suis infligée cette carapace pour me rendre plus forte et courageuse, pour ne pas paraître misérable et lâche. Stupide, et pourtant. J'ai le coeur trop sensible, je me dois de me méfier des vautours qui rodent autour. J'ai un coeur en or, qui ne demande qu'à aimer, et être aimer en retour, qui a besoin de la chaleur humaine, de l'amitié pour battre un peu plus fort. Mais ma confiance ne se donne pas si facilement. Il faut la mérité, me prouver l’honnête de la relation. Rare sont les moments où je me confie. Je n'aime pas parler de mes faiblesses, je préfère que l'on me voit comme une femme forte qui reste de marbre face à tout. Je sas que je mens aux autres, et à moi-même, mais que voulez-vous? Je n'ai malheureusement pas encore trouver meilleure solution. Je peux être garce s'il le faut. De nature pourtant très douce, il ne vaut mieux pas trop se frotter à moi au risque de vous piquer. Trop longtemps je me laissais marcher sur les pieds, traitée comme une moins que rien. Aujourd'hui les rôles se sont inversés, vous êtes mes pantins et c'est moi qui tirent les fidèles. La manipulation peut être une bonne méthode quand il s'agit d'arriver à ses fins. Triste sort. La compétition ne me fait pas peur, au point d'en être devenu une mauvaise perdante. J'aime jouer avec la séduction, me faire désirer pour mieux faire languir. Torturer? D'une certaine manière? S'en est devenu un jeu pour moi et je prends sans cesse un plaisir fou à appliquer mes propres règles. J'ai le caractère bien trempé, qui adore gagner. Je suis déterminée. Je suis une indécise, incapable de faire les bons choix. Jalouse et possessive, je n'aime pas que l'on s'approche trop de mes proies. Tout le monde m'appartient, d'une manière comme une autre. Attention à mes crocs, je peux mordre à sang.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Laurie et j'ai 18 yo. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → J'y étais récemment avec LMeester, mais 'étais à fond dans mes études pour un gros travail du coup j'ai perdu pas mal d'activité. Mais maintenant avec le travail rendu, je peux me reconsacrer à un compte ici. J'peux pas vivre sans NYCL, pardonnez-moi ★Ce personnage est-il un double compte ? → Noooop. ★Présence sur le forum → everyday, baby. ★Personnage inventé ou scénario ? → personnage inventé. ★Crédit images → bazzart + tumblr.
Mon exemple de RolePlay:
→ Je ne lâcherai pas l'affaire, puiserai jusqu' ma dernière ressource pour lui prouver qu'il avait tord. « Forcément, tu dois avoir une préférence? » Une préférence? Faudrait-il déjà avoir le choix entre deux options. « Ca fait longtemps que j'ai arrêté de croire au prince charmant. » Je bougeais la tête de droite à gauche légèrement pour appuyer mes propos. Je n'étais pas naïve, et encore moins rêveuse. Je savais littéralement que l'image du prince n'existait que pour pigmenter l'histoire de l'amour, mais qu'il n'était pas fait de chair et d'os. Ca faisait déjà un moment que je m'étais fait à l'idée, que je gardais les pieds sur terre. Je l'écoutais ainsi se confier à moi d'une certaine manière. J'enviais cette fille, elle avait de la chance d'avoir un homme tel que lui à ses pieds, mais elle était bête de ne pas saisir cette chance sans se poser de question. Je ne la connaissais pas, je ne pouvais la juger, bien que pour moi c'était clair et net, elle était devenue ma rivale sans même qu'elle le sache, qu'elle ait fait quelque chose pour. Elle avait volé son coeur pendant que lui était entrain de voler le mien. Je doute qu'elle fasse partie un jour de mon cercle d'amis. Je ne la détestait pas, loin de là, mais elle attisait de la jalousie en moi. Valentine doit être une femme bien, à l'entendre parler d'elle de cette manière. Mais je lui en voulais de le faire souffrir de cette manière, de rester indécise sur son choix à jongler entre son bonheur actuel et celui qu'elle a mit sur attente. Peu importe, nous ne nous éternisions pas sur nos peines de coeur. On n'était pas là pour se plaindre l'un à l'autre. De sa nature surprenante, il avait posé sa main sur ma bouche, créant un baiser éloigné entre no lèvres séparées. Imaginer était ma meilleure arme pour ressentir ce petit quelque chose. Mais il avait amplifier mon désir, et d'un geste de la main, je dégageais la sienne qui recouvrait ma bouche pour lier mes lèvres aux siennes. Tous mes sens s'éveillaient à nouveau, je m'emportais une nouvelle fois dans cette harmonie. « Définitivement. » Sa réponse me fit frisonner. Les poils de mes bras s'étaient hérisser en un mot provenant de sa bouche. Comme si sa voix résonnait à l'intérieur, se bousculant contre les parois de ma peau. Ses lèvres se posa sur les miennes reprenant l'harmonie que j'avais interrompu le temps de lui poser ma question. Nos langues s'étaient entrelacées, commençant une danse endiablée. Il avait basculé sur moi faisant de moi une dominée. Je sentais la chaleur de sa main se poser sur mon ventre, alors que les miennes glissaient le long de son torse, appréciant ses tracés parfaits. Nos bouches se fusionnaient toujours, à ne même pas prenne le temps de gonfler nos poumons d'air. Je n'avais plus envie de me détacher, d'assouvir complètement ce manque qui m'avait torturé jusqu'à de nouveau être comblée. La passion prenait le dessus, mes mains parcouraient son torse et se glissaient dans son dos. D'un bon, il recula, mettant fin à cette atmosphère qui s'intensifiait. « Arrêtes de faire ça. » Je relevais la tête, prenant appui sur mes coudes. Son sourire en coin la trahissait « Arrête d'être aussi irrésistible alors. » lui répondais-je d'un sourire amusé et tenté. Je n'en pouvais rien si j'étais si tentée. Je n'étais que la victime de sa beauté, si bien extérieure qu'intérieure. Il me charmait. J'étais si conquise par sa personne que j'en perdais la tête, le contrôle. C'est dingue comme sa réticence m'attirait. Je n'avais pas l'habitude que l'on me "fuit" de cette manière. Je trouvais ça terriblement attirant, surtout venant de lui. Mon regard suivait ses déplacements, jusqu'à savourer une dernière minute son torse dénudée qu'il recouvrait d'un t-shirt. « Pas avant un ou deux rendez-vous Orlane, si on va faire ça, il faut le faire proprement, je suis un gentleman après tout. » Je l'écoutais dire, alors que je me redressais complètement de manière à être en position assise sur son lit. Je me frottais les lèvres, cherchant des traces de son passage. « Je n'ai pas l'habitude des gentlemen, mais l'idée me plait bien. » lui révélais-je de mon plus beau sourire. J'aimais vivre des choses différentes avec lui. Il était différent, et c'est ce qui me plaisait chez lui. J'étais prête à faire des sacrifices s'il le fallait. « Tu as faim? On t’a déjà parlé de la fameuse cuisine des Winthrops? Tu ne peux pas partir d’ici avant d’avoir au moins visiter les lieux. » On dérivait sur autre chose, laissant de côté un instant ce désir ardant qui prenait le contrôle de tout mon être. « Je ne comptais pas partir d'aussi tôt. Fais-moi donc visiter, je te suis. » lui répondais-je. Tout ça m'avait ouvert l'appétit, dans tous les sens du terme. J'aurai tout accepter comme occupation si ça pouvait me permettre d'encore rester en sa compagnie.
Dernière édition par Noélie S. Feld-Shwartz le Lun 10 Mar - 18:37, édité 17 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: “NOÉLIE” hold your breath, and count to ten. Lun 3 Mar - 15:38
Well... It's my story...
Melbourne, le 14 février. Je suis née sous le plus beau jour de l'amour. Je suis la preuve vivante de l'amour de mes parents, de l'union qu'ils se sont promis pour la vie. Je suis leur premier enfant, leur première fille, leur premier cadeau de la nature. Je suis une Feld-Shwartz. J'ai atterri dans un milieu aisé, où l'argent n'a jamais été un problème, mais ni une solution. Je n'ai manqué de rien, pas même de l'amour de mes parents. Ils n'ont jamais fait de leur richesse une obsession, mais juste un avantage. Ma mère faisait carrière dans le show-biz, une chanteuse connue partout dans le pays et même ailleurs alors que mon père était avocat, le plus réputé et le plus demandé. Ils étaient souvent pris par leur travail, mais trouvaient toujours un moyen pour passer plus de temps avec moi. J'ai eu une belle enfance, avec des parents fiers de leur fille. J'ai toujours été bonne élève, ramenant sans cesse de bonnes notes pour leur plus grand bonheur. J'ai été épanouie, heureuse, gâtée et bien élevée. Notre famille a toujours été très appréciée par tout le monde, le genre de famille en or sans problème et sans secret.
La descente aux enfers.
C'était une belle journée, tout ce qu'il y a de plus ensoleillé avec un ciel bleu et un chant d’oiseaux agréables pour l’oreille. Cette journée devait être la plus belle de toute. Mon père et moi avions pris la route de la mer, on allait passer cette journée rien qu'à deux, loin de tout. Ma mère ne pouvait être présente, elle était prise par sa carrière et avait des rendez-vous importants prévus ce jour-là. On allait donc se retrouver qu’à deux, et allions en profiter au maximum. J'avais tout pris pour l’occasion. On avait chargé le coffre de la voiture de bouées, de serviettes de plages, de planches et de ballons. Tout ce qui nous serait utiles une fois sur la plage pour s’amuser comme des petits fous. J'avais hâte de passer cette journée avec lui, ça faisait si longtemps que je n'avais plus passé du temps avec lui, comme ça, rien que tous les deux entre père et fille. J'aimais lui consacrer du temps de cette manière, c'était toujours une vraie réussite. On s'entend tellement bien tous les deux, c'est dingue. J’ai toujours été plus proche de mon père que de ma mère. Je ne fais aucune différence sentimentale, mais je les aimais d’une manière différente tout simplement. Je ne pourrais vivre sans lui. « Alors ma puce, prête pour cette journée? » Ma puce, il avait toujours l'art de m'appeler de cette manière. Ce surnom sonnait comme une douce mélodie en provenance de sa bouche. Cette voix masculine qui me berçait tant, qui me transportait au-delà de mes espérances. Seul lui avait le droit de m’appeler comme ça. « Et comment! J'ai hâte d'être à la mer! » J'étais une enfant toute excitée. J'avais déjà pleins d'idée en tête de ce qu'on allait faire ; j’avais envie de manger une crème glacée, faire un tour de cuistax, courir sur la plage, faire de châteaux de sable. J'avais envie de tout faire. Je voulais profiter avec lui. Pendant tous le trajet on avait mis la musique à fond. Je chantais comme une folle et dès que mon père en avait l'occasion, il m'accompagnait. Un peu trop... Il se laissait distraire de mes conneries, de cette danse que j'improvisais bêtement, le déconcentrant de la route alors qu'il rigolait en éclats. Il avait posé son regard sur moi, un instant, le temps de rire et de m'accompagner en faisant de même, le temps de passer au feu rouge et de finir dans un fossé. Le trou noir. Tout avait été si vite. On ne s'était rendu compte de rien. En un rien de temps on se retrouvait de l’autre côté de la route, la voiture complètement retournée alors que les airbags s’étaient automatiquement déclenchés. Le choc avait été particulièrement violent. J'étais sonnée, j'avais été inconsciente durant un petit moment avant de finalement ouvrir les yeux et de sentir de la douleur physique. Je tournais la tête vers mon père qui lui ne bougeait plus, les yeux clos, la tête remplie d’égratignures, du sang coulait de sa tête. « Papa? Papa? PAPA? » Je l'appelais sans cesse, forçant sur la tonalité de ma voix dans l'espoir de le voir me répondre, que ses paupières se réouvrent. Mais rien. Aucun signe de vie. « Je t'en supplie papa, réponds-moi. Ne me laisse pas! » Des larmes me montaients aux yeux alors que de ma main, j'attrapais la sienne en la serrant très for. Je prenais conscience de l'ampleur de l'accident. J'étais incapable de bouger, j'espérais que l'on vienne nous aider, ous sortir de cet enfer, que l'on sauve mon père. Il ne fallut pas attendre bien longtemps avant d'entendre la sirène de l'ambulance se rapprocher de nous. Je voyais ensuite cet homme, se hissant vers nous pour nous sortir de la voiture retournée. Je tremblais, j'avais peur. Peur de me dire que mon père était entre la vie et la mort en ce moment-même alors qu'il n'y a que quelques minutes, il chantait vivement avec moi. Je m'en voulais, terriblement, me sentant coupable de ce qu'il venait de se passer. J'en oubliais mes blessures, j'en oubliais que j'avais mal partout, qu'à chaque respiration je sentais ma poitrine me picoter atrocement. Tout ce qui me préoccupait était mon père. Et de toute urgence, nous nous retrouvions aussi vite à l'hôpital. Pendant que moi je m'en sortais, mon père avait rendu la vie. Il était mort... Il n'avait pas résisté à l'impact de l'accident. « Je suis désolée... » Ces paroles me suivront à jamais. Le médecin n'avait même pas besoin de terminer sa phrase pour me faire comprendre que je venais de perdre mon père. Pour toujours. A jamais. Son visage voulait tout dire, celui que l'on redoute tant pendant ces longs moments d'attentes. « Nous avons fait tout notre possible mais ses blessures étaient trop importantes. » Tout mon monde s'écroula en un rien de temps. Moi, je m'en sortais avec des côtés cassés, et un léger traumatisme crânien. Mais ce qu'ils ne voyaient pas au scanner, c'est que j'avais le coeur brisé. J'avais 16 ans à ce moment-là, et ce qui devait être la plus belle journée de ma vie fit la pire de toute.
Une vie après la mort.
Ces cauchemars... je les fais tous les soirs, chaque fois que j'ai le malheur de fermer les paupières. C'est horrible, je revis la scène encore et encore, sans cesse... Je vois mon père en sang, inconscient, qui ne respire plus. Je n'arrive pas à effacer cet accident de ma tête. Je me débats dans tous les sens dans mon lit, je suis complètement en transe, je crie son nom dans l'espoir de le faire revenir, puis plus rien. Je me réveille, réalisant la gravité des choses. Il me manque c'est atroce. Je me sens responsable de cet accident, je n’aurais pas dû le distraire, peut-être qu'on aurait pu éviter de se retrouver dans ce fossé. Je souffre, de trop, mon coeur se serre un peu plus, je pleure sans cesse, jusqu'à vider mon corps. J'ai mal, beaucoup trop mal d'une douleur trop intense pour résister. Ce n'était pas son heure, il ne devait pas mourir, pas de cette manière, pas maintenant. Il devait me voir grandir, me voir amoureuse, heureuse, avoir mon premier vrai chagrin d'amour, être présent à mon mariage, s'amuser avec mes enfants. Tout ça n'est plus qu'illusoire, je sais que je ne peux pas le faire revenir. Je sens sa présence tous les jours, j'aimerai tellement pouvoir le toucher, lui parler, que ses bras me rassurent, que sa voix me réconforte. Il était mon meilleur ami, mon amoureux, mon père, ma vie... Je ne suis plus rien aujourd'hui, ma mère ne me prête même plus attention. Je pense qu'elle m'en veut, qu'elle me tient comme coupable de ne pas l'avoir sauvé... Mais que pouvais-je faire, la voiture était complètement retournée, je n'arrivais pas moi-même à me sortir de ces décombres. Je hais ce jour, je hais ma vie sans mon père, je me hais. Plus rien n'est pareil depuis qu'il est parti, je n'arrive pas à m'en remettre, les images de l'accident défilent sans cesse, me faisant souffrir encore et encore. La vie est injuste, elle m'a enlevé la personne que j'aimais le plus, en emportant avec lui une partie de moi-même. J'ai perdu goût à la vie, je reste enfermée dans ma chambre, je passe ma vie dans mon lit, à me morfondre, à pleurer toutes les larmes de mon corps, à exprimer ma peine. Mais je dois me reprendre en mains. Il aurait voulu que je continue de sourire, que je continue à m'amuser, à rigoler comme je savais si bien le faire. Je tiens cette joie de vivre de lui, je devais continuer à la transmettre aux autres, je devais le faire pour lui, pour le faire vivre à travers mon rire, pour montrer que je n'oublie rien de tout ce qu'il m'a appris. Je ne l'oublierai jamais.
« Maman, faut que tu sortes un peu. Je n'aime pas te voir ainsi. » Ma mère ne vivait plus. Elle passait ses journées enfermées avec pour seule compagnie de l'alcool et des cigarettes. C'est la mort de mon père qui avait déclenché ce comportement. Elle avait abandonné sa carrière dans le show-biz, avait abandonné ses sorties entre amies, avait abandonné son rôle de mère. Elle avait abandonné sa vie. Elle se laissait mourir à petit feu, n'attendant plus rien de la vie, me rejetant moi sa propre fille. « Fiche moi la paix Noélie. » Elle n'appréciait plus ma compagnie. Elle préférait passer ses journées ivres d'alcool, ivre de douleur, les poumons étouffés par les cigarettes qu'elle enchainait les unes après les autres. En partant, mon père avait laissé derrière lui une tonne de dettes impayées, et forcément, c'était à ma mère de les régler. Au début, on ne s'inquiétait pas, on était suffisamment riche pour tout payer sans soucis, mais les dettes semblaient interminables, jusqu'à rendre notre situation financière plus difficile. Nous n'avons plus de richesse, surtout avec ma mère qui était maintenant au chômage officiel. « Je sais que tu me tiens responsable, que tu m’en veux. Je le vois dans ton regard, je le sens dans ta manière de me parler. Y'a pas que toi qui souffre dans toute cette histoire. Moi aussi j'ai mal, mal qu'il ne soit plus avec nous aujourd'hui. Y'a un moment où il faut se relever. J'pensais que cette épreuve on allait la surmonter à deux, mais non tu préfères boire et fumer à longueur de journée. En fait ce n'est pas qu'un père que j'ai perdu, mais aussi une mère. » Ca me faisait du mal de lui dire tout ça, mais je n'avais pas le choix. J'espérais que ces paroles la feront réagir, la boosteront à reprendre sa vie en main. Mais elle ne disait rien. Pas un regard, pas une émotion. Elle ne faisait que prendre une bouffée de plus sur sa cigarette, fixant un point dans la maison. « J'aurais voulu que tu sois là pour moi durant ce moment difficile. J'ai dû surmonter tout ça toute seule, continuer à avancer, chose que toi tu n'as même pas essayé de faire. Est-ce que tu sais que j'ai 18 ans aujourd'hui? J'suppose que non vu que tu n'as même pas pris la peine de ma le souhaiter, ou même d'y penser. Je déteste ce que tu es devenue maman. Je suis sûre que papa aussi déteste te voir ainsi. » Elle s'était levée, me donnant une gifle. Je ne bougeai pas un instant, n'en revenant pas de ce qu'elle venait de faire. J'étais figée, choquée, abasourdie, brisée. J'avais effectivement eu une réaction de sa part, mais surement pas celle que j'aurais voulu. « De quel droit oses-tu me parler sur ce ton? Sors de cette maison! » Des larmes coulaient le long de mes joues. Je n'en revenais pas qu'elle venait de me gifler. J'avais eu besoin de vider mon sac, lui faire comprendre cette douleur atroce que j'avais en moi par sa faute. Je n'avais pas que mal de la mort de mon père, j'avais mal aussi de la voir ainsi. « TOUT DE SUITE! » Elle était furieuse, me lançant un regard foudroyant. Je voyais la haine qu'elle avait dans ses yeux. Je ne la reconnaissais plus. J'avais devant moi une femme inconnue, et ce depuis que papa est parti.. Elle qui avait été mon modèle, voilà qu'aujourd'hui elle était devenue ce que je détestais le plus. Je tournai les talons, monta dans ma chambre à toute vitesse pour faire mon sac. Je redescendis aussi vite les escaliers, regarda un instant ma mère qui était retournée à ses occupations d'alcoolique, et claqua la porte. Ce jour était la dernière fois que je l'avais vue. Je venais de me faire mettre dehors par ma propre mère, allant me réfugier chez de la famille qui habitait plus loin. J'étais en âge de me débrouiller seule, je le faisais depuis la mort de mon père, alors ce n'était pas maintenant que ça allait changer quelque chose. Je pris alors ma vie en main, décidant de vivre loin d'ici, le plus loin possible de celle qui était censée être ma mère. J'ai quitté l'Australie pour aller vivre un peu partout. J'ai voyagé, le plus possible, j'ai réalisé des exploits, réalisé mes rêves. Je suis ensuite venue m'installer à New-York, prête à intégrer l'université pour faire mes études et construire ma vie. Sans elle. Toute seule, avec pour seule compagnie mon courage et ma détermination.
Dernière édition par Noélie S. Feld-Shwartz le Lun 10 Mar - 20:26, édité 12 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: “NOÉLIE” hold your breath, and count to ten. Lun 3 Mar - 15:39
Sujet: Re: “NOÉLIE” hold your breath, and count to ten. Lun 3 Mar - 15:51
rebienvenue sur NYCL
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: “NOÉLIE” hold your breath, and count to ten. Lun 3 Mar - 15:52
Re-bienvenue parmi nous
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: “NOÉLIE” hold your breath, and count to ten. Lun 3 Mar - 15:53
Merci merci la compagnie
Guest
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: “NOÉLIE” hold your breath, and count to ten. Lun 3 Mar - 16:02
greene rebienvenue parmi nous
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: “NOÉLIE” hold your breath, and count to ten. Lun 3 Mar - 16:06
T'as repris Greene
Re-Bienvenue
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: “NOÉLIE” hold your breath, and count to ten. Lun 3 Mar - 16:13
Oui, elle me manquait beaucoup trop
Meeeeeerciiiii
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: “NOÉLIE” hold your breath, and count to ten. Lun 3 Mar - 17:56
Re-bienvenue
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: “NOÉLIE” hold your breath, and count to ten. Lun 3 Mar - 18:30
Re-Bienvenue
Guest
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: “NOÉLIE” hold your breath, and count to ten. Lun 3 Mar - 18:42
la jolie ashley bienvenue!
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: “NOÉLIE” hold your breath, and count to ten. Lun 3 Mar - 19:14
Re-bienvenue sur le forum
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: “NOÉLIE” hold your breath, and count to ten. Lun 3 Mar - 19:59
Merci everybody
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: “NOÉLIE” hold your breath, and count to ten. Lun 3 Mar - 22:28
Re-Bienvenue
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: “NOÉLIE” hold your breath, and count to ten. Lun 3 Mar - 22:29
bienvenue ici & bon courage pour ta fiche si tu as des questions n'hésite surtout pas si tu veux commencer à discuter avec les membres tu peux toujours venir flooder dans cette partie ou bien te rendre sur la chatbox.
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: “NOÉLIE” hold your breath, and count to ten. Lun 3 Mar - 23:04
greene rebienvenue parmi nous & bonne chance pour ta fiche
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: “NOÉLIE” hold your breath, and count to ten. Mar 4 Mar - 0:19
Laurie re-bienvenue bon courage pour ta fiche ma belle
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: “NOÉLIE” hold your breath, and count to ten. Mar 4 Mar - 1:22
Merci, merci Serena, ton avatar est parfait
JULIETTE Merciiiiiiiiii!
J'attaque ma fiche dès demain
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: “NOÉLIE” hold your breath, and count to ten. Mar 4 Mar - 1:34
tu as intérêt à rester cette fois hein
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: “NOÉLIE” hold your breath, and count to ten. Mar 4 Mar - 1:51
Ne t'en fais pas, je suis entrain de réfléchir à une histoire de fou, qui me motivera au max. Mais j'hésite à prendre Ashley, je l'ai déjà pas mal jouée sur les forum et j'ai envie de changer pour une fois, mais je ne sais pas qui
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: “NOÉLIE” hold your breath, and count to ten. Mar 4 Mar - 10:26
si tu hésites, demande l'avis des autres membres, Amandine ou Margaux pourront bien t'aider tu avais envie de jouer une brune, une blonde, une rousse...? dans quelle tranche d'âge ?
Katerina M. Lehtonen
Empire State of Mind
what doesn't kill you makes you stronger
▌INSCRIT LE : 15/04/2012
▌MESSAGES : 6549
▌AGE DU PERSO : 19
▌ADRESSE : 5614 Dodgewood Road #404, Bronx. avec un enfoiré & un tatoué.
▌CÉLÉBRITÉ : Demetria Devonne Lovato.
▌SMALL IDENTITY PHOTO :
Sujet: Re: “NOÉLIE” hold your breath, and count to ten. Mar 4 Mar - 12:54
un retour re-bienvenue !
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: “NOÉLIE” hold your breath, and count to ten. Mar 4 Mar - 14:06
Juliette, en fait je ne sais pas trop moi-même. J'avais pensé à Candice Swanepoel au débout, mais je ne sais pas vraiment Je vais réfléchir à tout ça aujourd'hui et essayer de me décider
Toujours un retour avec moi, j'peux pas me passer de vous & merci pour ton accueil
Contenu sponsorisé
Empire State of Mind
Sujet: Re: “NOÉLIE” hold your breath, and count to ten.