23 ans → Née à la Nouvelle Orléans le 11/06/1990 → Etudiante en mode célibataire → hétérosexuelle → membre des Beauty Queens.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Even est depuis longtemps reconnue comme un des plus beaux mannequins du monde. C'est grâce à son physique élancé et charmant qu'elle a obtenu le titre de Top Model, soit l'élite des mannequins. Depuis, elle a décroché, mais cela n'empêche qu'Avery est une femme magnifique, caractérisée par sa grande taille et son regard foudroyant. Elle aussi, en tant que mannequin, avait des petites manies, comme un comédien qui s'apprête à rentrer sur scène. Son truc, c'est de se craquer les doigts. Au début, c'était juste pour passer le temps dans la file d'attente des cabines d'essayage, mais au fur et à mesure qu'elle foulait les podiums, elle devait se rendre à l'évidence : c'était devenu un moyen d'évacuer l'angoisse. Cela peut paraître insignifiant, mais ça lui a été d'une grande aide. C'est devenu un réflexe dès lors qu'elle se sentait en position de faiblesse, autant parce qu'elle est contrariée, que parce qu'elle vient de faire une crise d'angoisse. Mais il faut l'avouer, ça la fait bien rire de le faire auprès de personnes qui n'aiment pas ça. Durant tout le temps où elle était mannequin, elle s'était interdit d'arpenter un tatouage, simplement parce qu'elle pensait que cela semblait plus ''vendeur''. Chemin faisant, sa carrière s'est arrêtée brusquement, et elle a enfin décidé de sauter le pas. Aujourd'hui, elle arbore un magnifique félin inspiré de l’Égypte antique. Even a toujours partagé un amour fou avec les chats. C'est une créature indépendante, intelligente, câline, coquette, tout comme cette femme. Et, en plus d'être très joli, le style antique lui convient bien puisqu'elle a toujours été passionnée par cette culture. Depuis son plus jeune âge, Avery est très coquette. Elle tient probablement ça de sa mère, qui elle-même accordait une grande importance à l'habillement. D'après ce qu'elle disait à sa fille, elle rêvait d'être mannequin lorsqu'elle était plus jeune. Seulement la vie ne lui a pas donné assez de place pour rêver et elle est devenue acheteuse d'art. Malgré tout, c'était un métier qui lui plaisait, et qui lui permettait d'être très élégante. En grandissant, Avery a gardé le goût de la mode et a fini par travailler dedans. Après tout, Even est depuis longtemps reconnue comme un des plus beaux mannequins du monde. C'est grâce à son physique élancé et charmant qu'elle a obtenu le titre de Top Model, soit l'élite des mannequins. Depuis, elle a décroché, mais cela n'empêche qu'Avery est une femme magnifique, caractérisée par sa grande taille, ses hauts talons et son regard foudroyant.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Habituellement, Avery a un fonctionnement plutôt simple. Elle est sociable. Depuis sa plus tendre enfance, elle a l'habitude de toujours aller vers les autres, qu'ils soient populaires ou non. Cette femme, elle a une capacité extraordinaire à mettre les gens à l'aise. Que ce soit avec des blagues, des sourires ou simplement des regards, elle aime rendre les gens heureux parce que cela la rend heureuse, justement. Elle a une grande ouverture d'esprit et contrairement aux apparences, elle ne juge jamais les gens sur leur apparence, du moins elle essaie. Elle a eu l'occasion de voir tellement de personnes différentes durant sa carrière qu'elle en est parfois arrivée à un point où les stéréotypes l'emportent. Elle est confiante. C'est sûrement un point que sa carrière et son physique ont décuplé, lui donnant une grande confiance en elle. Elle est plutôt fière, il faut l'avouer. Pas à un point où la fierté se transforme en orgueil pur et dur, mais c'est quand même un défaut qu'elle n'essaie plus de cacher depuis longtemps. A force de le dissimuler et de faire du mieux qu'elle peut pour ne pas laisser paraître cette face d'elle, Even a fini par voir que cela lui donnait une réputation d'hypocrite, ce qu'elle déteste. Oui, Avery est une fille qui joue toujours carte sur table. Elle n'aime pas la manipulation et les mensonges, et préfère largement dire la vérité. D'ailleurs, il s'avère qu'elle est plutôt du genre à balancer des sarcasmes. La plupart du temps, c'est gentillet, pour détendre l'atmosphère, mais quelquefois, c'est fait pour blesser. Mais même si elle n'est pas orgueilleuse, elle n'en ait pas moins séductrice et plutôt narcissique. D'ailleurs, elle a enchaîné les conquêtes pendant plusieurs années, profitant de sa beauté pour mettre des dizaines d'hommes dans son lit. Oui, Avery est plutôt simple, de fonctionnement. Enfin, elle l'était, jusqu'à ce qu'il y a quelques mois. C'est durant cette période qu'elle s'est fait violer. Au début, elle ressentait une peur atroce lorsqu'elle croisait la route d'un homme. Toujours à regarder derrière son épaule, à vérifier dans les vitrines des magasins qu'on ne la suivait pas. Le seul qu'elle approchait, c'était Eduardo, Elle a eu tout son soutien, et il n'était pas rare -si ce n'était pas constant- qu'elle l'appelle en panique pendant une crise. Elle a entamé une thérapie, et la continue toujours. Sa psychologue l'aide énormément, et c'est avec une grande volonté de guérir qu'elle essaie de reprendre une vie normale. Elle commence à ressortir, et essaie parfois de rencontrer des hommes. Parce qu'après tout, comme le dit sa psy, ils ne sont pas tous comme son violeur. Mais contrairement à ce qu'elle essaie de penser, elle est loin d'être guérie, et toutes les fois où elle a essayé de coucher avec un homme, ça s'est fini dans les toilettes avec une quantité impressionnante de larmes. Depuis son agression, Even a l'impression que tout le monde sait ce qui sait passer, que tout le monde sait qu'elle s'est fait violer. Pourtant, la seule personne au courant est Eduardo, et jamais elle ou il ne le dirait à quelqu'un. Mais c'est bien cette sensation qui l'a poussé à quitter le monde du mannequinat.
Well... It's my story...
CLEMENT
Il s'empressa d'ouvrir la porte pour laisser passer la jeune femme. Celle-ci s'engouffra dans l'appartement, encore en train de porter une veste en jean au-dessus de sa tête. Cela ne l'avait pas empêché d'être mouillée, sans parler de l'homme qui l'accompagnait, portant seulement un t-shirt. Ce n'était pourtant pas la météo exécrable qui allait lui retirer le sourire qui illuminait son visage, bien au contraire. « J'ai jamais autant couru en talons ! » Elle se tourna vers lui, laissant tomber la veste sur son bras. « Tu aurais dû garder ta veste... Et tu vois, je suis aussi trempée que toi. » Il sourit, enlevant ses chaussures. L'homme attrapa la veste et la jeta sur le porte-manteaux mural. « Dommage, je comptais mettre mon t-shirt blanc de main... » Ils rirent en chœur, jusqu'à ce qu'il parte dans une autre pièce. Il continuait cependant à parler, faisant juste en sorte que ça voit porte plus. « En parlant de fringues, hm, je porte pas de robes, mais je peux faire tourner une machine et prêter une chemise, le temps que tes vêtements soient secs... Ça devrait reproduire le même effet qu'une robe de grand couturier. » Il revint vite vers son invité, portant une chemise. Il venait d'en enfiler une à carreaux qu'il n'avait pas encore fermé. « J'avais... juste oublié que tu faisais la même taille que moi », finit-il par dire sans dissimuler son amusement. « Oh, et si t'as froid, tu peux aller prendre une douche, ça te réchaufferait. » Elle fit mine de réfléchir quelques secondes. « J'avais pensé à un autre moyen de me réchauffer... » Et, d'un coup, elle enleva le t-shirt qu'elle portait. « Quelque chose de plus amusant, tu vois. » Lui restait bouchée bée. « Avery... Tu es sûre que c'est une bonne idée ? » Pour seule raison réponse, le jeune homme reçu un baiser, qu'il rendit finalement avec plaisir.
Une main douce caressa la peau nue d'Avery. Ouvrant les yeux, elle se retourna discrètement pour voir qui la réveillant si tendrement. « Bonjour... » Immédiatement, la femme reconnut la voix et sourit. « Bonjour Clément... » Elle se tourna entièrement, lui faisant face. « Bien dormi ? » Elle se contenta de cligner distinctement les yeux en guise de réponse. Elle nicha sa tête sur son épaule, posant la main sur son torse. « J'ai rêvé de Paris... » Clément esquissa un sourire humble. « Et... alors ? » Elle croisa son regard, un brin de malice dans les yeux. « C'était comme quand j'y suis allé pour le boulot : magique. Mais, j'aimerais plutôt savoir ce qu'un vrai Français pense de Paris... »« Tu sais, Paris c'est ma ville, celle où j'ai toujours grandi, où j'ai tout expérimenté. Comme toi avec New York. » Avery sourit, mais cette fois d'une façon plus empreinte de mélancolie. « New York, ce n'est pas ma ville... C'est la Nouvelle-Orléans. » Clément profita de lui laisser la parole pour embrasser les cheveux châtains clairs de la demoiselle. « Et comment es-tu arrivée ici ? » Cela faisait longtemps que personne n'avait posé cette question à Avery, assez longtemps pour qu'elle hésite à le dire pendant quelques secondes. «Mes parents se sont séparés quand j'avais 17 ans. Je suis partie avec mon père ici, et ma mère est partie à Seattle. Tout simplement. » Incrédule, l'homme affichait un air perplexe. « C'était aussi simple que ça ? » Décidément, il était plus curieux que ce que Avery avait pensé au premier abord. « Eh bien, ma mère est peut-être morte et je n'en sais rien, et c'est aussi simple que ça. » Elle se redressa, souriant timidement. « Bon, je ferais mieux d'y aller. » Elle l'embrassa une dernière fois et même s'il tenta de la retenir, elle disparue pour toujours de la vie de Clément, le Français.
BENNETT
« Vas-y, je t'en prie, c'est l'appart' du fond... » Avery considéra ses paroles et finit de monter l'escalier péniblement. Elle commença ensuite à marcher le long du mur, longeant les portes des autres appartements. Du haut de ses talons aiguilles, la traversée s'avérait plutôt laborieuse. Elle titubait clairement, manquant de s'étaler sur le sol à plusieurs reprises. « Eh, beauté, fais gaffe à toi... », disait l'homme à ses côtés, attrapant sa taille pour la soulever. « Et puis merde », dit finalement la jeune femme en enlevant ses escarpins non sans trébucher. « Allez, viens, on rentre. » Elle acquiesça et attendit qu'on lui ouvre la porte pour découvrir l'appartement. C'était typiquement la tanière d 'un garçon, avec encore les boîtes de pizza vides, les canettes échouées un peu partout à travers le salon et la cuisine, sans parler des vêtements balancés au hasard. Mais, avec le taux d'alcool dans le sang qu'avait Avery, elle s'en souciait guère. « Assieds-toi, Avy, fais comme chez toi. » Malgré tout, elle ne put s'empêcher de penser que c'était loin d'être son chez sois. Il était vraiment très charmant, mais l'appartement ne correspondait étrangement pas à l'idée qu'elle se faisait de lui en entendant parler l'homme. « Eh, Bennett, t'aurais pas du café, j'ai pas envie d'avoir un éléphant dans mon crâne, demain, et je sens que si je contin... » Elle en oublia même de terminer sa phrase. Néanmoins, l'homme n'avait lui pas oublié sa demande et lui en apporta une tasse. « Tu m'en veux pas, mais je vais continuer avec ça, j'ai rien qui m'attend demain », précisa-t-il en désignant une bouteille de whisky. « Attends, tu m'avais pas dis que tu bossais ? » Tout à coup, Bennett semblait gêné. « Ben, si, mais... Enfin tu sais, avec le boulot que je fais, j'ai des horaires assez irrégulières, et demain, ben j'bosse pas. »
Cela faisait un peu plus de deux heures qu'Avery et Bennett parlaient, assis sur le canapé. Elle commençait peu à peu à reprendre ses esprits, même si tout restait encore un peu brumeux. Soudain, alors qu'elle posait sur la table basse, entre un programme de télévision et un paquet de gâteaux, sa tasse, elle se sentit une main se glisser sous son t-shirt, caressant son dos. « Bennett ? Qu'est-ce que tu fais ? » Il commençait à se montrer de plus en plus insistant, se permettant même de passer la main sur sa poitrine. D'un bond, Avery se leva, choquée par le comportement de celui qui s'était comporté comme un vrai gentleman au début de la soirée. « T'es malade ?! Je crois qu'il faudrait que t'arrêtes de boire, je me casse », dit-elle, énervée et dégoûtée. Elle attrapa son sac, gardant ses escarpins à la main pour être plus à l'aise, et surtout, ne pas tomber. Mais avant qu'elle atteigne la porte d'entrée, il l'avait déjà rattrapé et poussé violemment contre elle. Il la traîna ensuite jusqu'au pied du canapé, s'agenouillant au-dessus d'elle. « Parce que tu crois que tu peux me chauffer comme ça ? T'attends que ça depuis tout à l'heure, beauté. » Instinctivement et prise d'une peur panique, Avery se mit à crier aussi fort qu'elle le pouvait, mais cela ne dura que quelques secondes avant que Bennett enlève sa chemise et la fourre dans la bouche de la jeune femme pour étouffer ses appels à l'aide. Durant les minutes qui suivirent, il s'empressa de déchirer les vêtements du mannequin, l'humiliant, la traitant comme un animal. Finalement, une heure plus tard, alors qu'il ne lui restait que des haillons, il la jeta à la rue. Et même si Avery tentait de retenir ce visage pour pouvoir le dénoncer, elle abandonna et courut, du moins marcha jusqu'à une ruelle éloignée de l'immeuble d'où elle sortait. Elle se cacha, espérant de tout cœur que Bennett le violeur disparaîtrait à jamais de sa vie.
MILO
Avery avait passé une journée atroce. Entre le temps maussade, l'annonce de la rupture de son contrat avec Elite et le gars qui semblait la suivre durant tout le trajet vers son appartement, elle n'avait qu'une envie, c'était se sentir en sécurité. Aussi, elle ferma la porte à double tour, verrouilla les fenêtres et vérifia qu'elle était bien toute seule. Finalement, elle se réfugia dans son lit et regarda une comédie, sensée lui remonter le moral. Finalement, elle s'endormit avant la fin, et c'était bien de cette manière qu'elle préférait voir passer le marchand de sable. Cela lui évitait de penser à des centaines de choses en attendant que le sommeil la fauche, des centaines de choses qu'elle savait pertinemment concerner lanuit. Ainsi, Avery s'endormit sans s'en rendre compte, et c'était tant mieux. Mais elle se réveilla, comme chaque nuit. C'était presque inévitable : soit elle sortait d'un cauchemar soit Coco, son chat, miaulait sur l'escalier de service pour rentrer dans l'appartement après son escapade nocturne. Ce soir-là, elle reconnut les jérémiades de son félin, aussi, elle ne prit pas même la peine d'ouvrir les yeux pour commencer à se lever. Seulement, quand elle le fit enfin, elle n'eut d'autres choix que de voir l'homme qui l'avait violé quelques mois auparavant, la saluant d'un air vicieux de l'autre côté de la vitre. S'ensuivit une réaction en chaîne : elle hurla aussi fort possible pour alerter le voisinage, attrapa son téléphone en courant vers la salle de bain, seule pièce où il y avait un verrou. Durant sa course, elle entendit un bruit de verre brisé et des pas pressés. C'est lorsqu'elle tenta de fermer la porte qu'un coup violent la repoussa. Il était là, lui, Bennett était là pour elle. Le même air pervers et sadique animait son visage éclairé par la Lune, tandis que les larmes et l'effroi figeaient celui d'Avery. Et, d'un coup, elle se réveilla en sursaut, non sans laisser un cri strident s'échapper de sa bouche.
Aussitôt, elle se leva en trombes, courut à la cuisine chercher un couteau de professionnel, et s'approcha des fenêtres pour vérifier que tout allait bien. Elle fit rentrer Coco à la hâte, ne laissant un espace béant entre la rue et son loft à peine quelques secondes. Elle lâcha la lame qui s'échoua sur le sol et courut vers son portable. « Milo, Milo, il était là... Il venait pour me... » Le souffle coupé à chaque fin de phrase, d'abondantes larmes noyaient le visage de l'ancien mannequin. « Je t'en supplie, je t'en supplie, viens... Milo... » Elle savait qu'il viendrait, elle savait qu'il était le seul homme sur qui elle pouvait compter. Seul lui prenait soin de la jeune femme aussi bien qu'un frère le ferait, et seul lui pouvait la calmer après ces crises affreuses. Il n'y avait plus que lui à comprendre Avery. Plus que lui.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → HR, 14 ans, 15 dans un mois ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Que je réfléchisse... Ca fait trois fois que je m'inscris ici, alors je ne m'en souviens plus trop, désolée . ★Ce personnage est-il un double compte ? → Nop, je change juste d'avatar . ★Présence sur le forum → 5/7. ★Personnage inventé ou scénario ? → Scénario d'Ed' chéri . ★Crédit images → Philia.
Mon exemple de RolePlay:
→ Enfin, Samuel était dans un avion. Seulement, ce n'était pas un avion de chasse, mais un avion qui l'emmenait tout droit chez lui. Et chez lui, c'était auprès de sa sœur, et d'Annaël. Il avait prévu de se rendre en premier lieu chez Cassandra, tout simplement parce qu'est la première personne qu'il veut voir à son retour. La première personne qu'il veut informer qu'il est vivant, la première personne qu'il veut enlacer, et ne plus lâcher... D'ailleurs, il comptait profiter de ces heures de vol pour réfléchir à ce qu'il lui dirait. « Salut ma belle, j'suis pas mort, surpriiise ! » Il oublia cette idée presque aussitôt qu'elle vint à son esprit. « Hey, alors, il était comment mon enterrement ? Désolé de l'avoir raté ! » Non, décidément il ne savait pas quoi lui dire. A vrai dire, il ne savait même pas s'il devait parler. Après tout, la discussion n'a jamais égalé des moments de silence où tout était dit à travers un regard ou une étreinte. C'était bien le genre de choses auxquelles se livraient constamment Cassie et Sam. C'était leur moyen de communication, il n'avait besoin de rien d'autre. Au bout de quelques minutes à penser de la sorte, sans réellement porter attention à ce qu'il allait lui annoncer mais plutôt au souvenir qu'il avait de son visage, la fatigue accumulée emporta petit à petit le pilote de chasse. Il n'avait plus envie de lutter, plus envie de lutter contre quoi que ce soit, qu'il s'agisse du sommeil que du besoin qu'il ressentait de voir sa sœur. Il la voulait immédiatement, il voulait la voir enfin pour la première fois après ce qu'il a traversé, et surtout ce qu'elle a vécu. Ils avaient besoin l'un de l'autre, elle avait besoin de retrouver le frère qu'elle croyait mort comme lui il avait besoin de voir sa sœur qu'il savait dévastée. Il comptait évidemment sur le soutien d'Annaël, qui il le savait, était la seule personne à pouvoir la soutenir dans cette épreuve. Elle imaginait Koda en vouloir à Annaël « parce que tu ne l'as pas protégé, tu m'avais promis ». Elle devait aussi probablement lui dire que les deux frères de cœur auraient dû l'écouter, il y a des années, quand ils ont voulu s'engager. Et ne serait-ce qu'à l'évocation de ces répliques, Samuel esquissa un sourire à peine perceptible dans son état de semi-sommeil. C'est ça qu'il avait toujours aimé chez sa sœur, son implication, sa passion. Elle ne faisait jamais les choses à moitié, et n'oubliait jamais les promesses qu'on lui faisait, surtout lorsqu'il s'agissait d'un -et dans ce cas de deux- membre du trio. C'était sans conteste la femme de sa vie, et il ne la changerait pour rien au monde. Alors qu'il était à deux doigts de parvenir au sommeil, une turbulence fit secoua fébrilement l'appareil, en même temps que l'esprit de Sam. Il se redressa d'un bond, avec en tête les images entrecoupées du crash qui l'a séparé de la civilisation pendant six longs mois. « Putain... » Il sentait déjà que cet événement allait le hanter pour longtemps. Il ignorait même s'il était encore capable de piloter un avion de chasse. Il savait qu'il remonterait en scelle plus vite que prévu, mais il éprouvait tout de même quelques appréhensions. Peut-être la perte de confiance de lui, l'impression qu'il ne serait pas capable de garder ses anciennes capacités... C'était effrayant pour quelqu'un qui avait passé une bonne partie de sa vie à voguer dans les cieux. Il laissa son crâne s'échouer lourdement sur le siège, observant les nuages par le hublot. C'était un environnement qui lui manquait, malgré ses antécédents à présent tumultueux, c'était le cas de le dire. Et si, en tentant de reprendre le pilotage, il causait un accident, ou pire, se tuait pour de bon ? C'était définitivement une idée qu'il allait avoir en tête pour quelques temps encore, jusqu'à ce qu'il reprenne du poil de la bête. Et pour cela, il savait pertinemment ce qu'il lui fallait. Ce besoin se résumait en deux noms qu'il n'avait cessé de ressasser durant ces six mois d'isolement : Cassandra et Annaël.
L'avion se posa à terre sur les coups de 23h30. La nuit était tombée depuis un bon bout de temps, les lampadaires illuminaient les rues d'une lumière sinistre et peu rassurantes. Malgré tout, il s’élança seul en direction de la petite maison de sa sœur dans le quartier Providence. Il était à quelques minutes de voir une femme qu'il n'avait pas vue depuis neuf ans et demi, et cela se ressentait. L'excitation le faisait trembler, il pressa sans cesse le pas, désireux d'arriver vite, toujours plus vite. Et si elle refusait de le voir ? Si elle avait développé, malgré qu'il soit supposé mort, une haine envers lui, pour l'avoir abandonné ? Et si elle l'avait oublié, pour une quelconque raison, ou même tout simplement pour s'épargner des souffrances ? Tout se chamboulait dans sa tête, aussi il préféra se poser sur un banc quelques minutes pour essayer de se remettre les idées au clair. Il posa le sac en cuir qui contenait de nouveaux vêtements à côté de lui, puis reposa son visage au creux de ses mains. Il repensa aux lettres que lui envoyaient sa sœur, les petites parcelles de sa vie qui lui donnait envie de rentrer encore plus vite. Il repensa aussi à ses gâteaux, gâteaux qui lui avaient coûté une taille en plus de jean. Les minutes défilaient dans le froid sec et glaçant de la nuit, à Huntsville. Il ne restait plus qu'une centaine de mètres pour arriver à l'endroit qu'il a convoité pendant presque dix ans. Il était apaisé, enfin. Il se sentait prêt à reprendre sa vie, à se relever et à affronter les futurs obstacles qui allaient se dresser devant lui. Il finit par courir à petites foulées jusqu'à la maison de Cassie. Il sauta les marches du perron, et se planta devant la porte qu'il rêvait de voir s'ouvrir depuis longtemps. Il toqua plusieurs fois, assez fort pour réveiller tout le quartier. Il vit de la lumière éclairer une chambre, il crut entendre des bruits de pas descendre les escaliers, et finalement, la porte s'ouvrit. Samuel lâcha son sac qui s'échoua sur le sol en un bruit sourd. Son propriétaire sentit les larmes monter, balbutia quelques syllabes avant qu'un véritable mot sorte de sa bouche. « Koda... ».
Sebastian E. Black
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a lion still has claws.
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Très jolie demoiselle Bonne chance pour la 2.0 alors
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Sujet: Re: AECH ◇ Fashion" 2.0 Sam 17 Mai - 16:13
Ah oui, tu trouves Merci
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Sujet: Re: AECH ◇ Fashion" 2.0 Sam 17 Mai - 18:16
Re-Bienvenue
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Sujet: Re: AECH ◇ Fashion" 2.0 Sam 17 Mai - 19:05
Re-bienvenue
Katerina M. Lehtonen
Empire State of Mind
what doesn't kill you makes you stronger
▌INSCRIT LE : 15/04/2012
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Sujet: Re: AECH ◇ Fashion" 2.0 Sam 17 Mai - 20:05
Karlie !
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Sujet: Re: AECH ◇ Fashion" 2.0 Sam 17 Mai - 22:13
Re-bienvenue
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Sujet: Re: AECH ◇ Fashion" 2.0 Dim 18 Mai - 15:04
Validée !
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Sujet: Re: AECH ◇ Fashion" 2.0
AECH ◇ Fashion" 2.0
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