the town was paper but the memories were not (gabrielle)
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Sujet: the town was paper but the memories were not (gabrielle) Ven 11 Juil - 12:45
Gabrielle Ethel Spiegelman FEAT. Jennifer Lawrence
âge →21 ans Né(e) à→ Fort Collins, Colorado le → 17/11/1992 Métiers → assistante photographe Études → diplômée d'une licence des beaux arts à l'université de Denver Statut → célibataire Orientation → hétérosexuelle Groupe → artists
Quelles sont tes caractéristiques ?
→ Elle déteste qu'on la surnomme Gaby ou qu'on raccourcisse son prénom en général. + Elle ne sait pas cuisiner et ne mange que des plats préparés ou de la nourriture à emporter. + Elle est terrifiée par les armes à feu et même le simple bruit d'un coup de feu. + Elle fait de la photographie depuis qu'elle est enfant, depuis que son père l'a laissée s'amuser avec un vieil appareil photo. + Elle est d'origine suédoise par ses grand-parents paternels mais n'a pour autant jamais quitté le continent américain. Le reste de sa famille vient des Etats-Unis. + Elle a le rire facile mais les larmes aussi. + La seule technologie avec laquelle elle se sente confortable est celle de son réflex. Elle sait à peine se servir de son portable et n'ouvre son ordinateur que pour le travail. + Elle est née à Fort Collins dans le Colorado mais a déménagé avec ses parents à Denver lorsqu'elle avait dix-huit ans. + Elle ne pratique aucun sport mis à part le vélo d'appartement et la course. + Elle souffre de syndrome de stress post-traumatique depuis maintenant trois ans. Elle a cependant tendance à croire que ses flash back et cauchemars s'espacent et finiront par disparaître. + Elle déteste lire, n'ayant fait que cela en grandissant et est désormais fascinée par la télévision américaine. + Elle a déménagé à New York après l'obtention de son diplôme, il y a deux mois et n'a plus aucun contact avec sa famille depuis. + Elle s'habille en fonction de ce qu'elle voit dans les magasines mais serait incapable d'assortir des vêtements d'elle-même. + Elle s'est très récemment fait tatouer deux minuscules oiseaux en dessous du poignet gauche, sur le côté externe de son bras, peu après avoir emménagé dans la grosse pomme. Ils la représentent elle et son frère cadet.
Quel est le caractère de ton personnage ? you terrorized the Big Apple→Naïve: Gabrielle aura toujours tendance à ne voir que les meilleurs chez les gens et c'est sans doute ce qui fera qu'elle se fera avoir dans de nombreuses situations. Malgré le fait d'être allée à l'université, elle n'a pas encore réellement eu l'occasion d'apprendre de quoi certaines personnes sont capables, mis à part ce qu'il s'est passé avec son frère. Elle est facilement influençable et n'arrive pas forcément à discerner les mensonges. + Amiable: depuis toujours, elle a su se montrer courtoise avec son entourage. Elle reste quelqu'un qui se veut agréable, même dans des situations qui la mettent mal à l'aise et ne veut généralement jamais paraître trop détachée. Elle n'aime pour autant pas se laisser marcher sur les pieds et peut souvent paraître bien trop sur la défensive si elle se sent directement visée par une remarque. + Solitaire: Elle n'a formé qu'une seule amitié solide dans sa vie, lorsqu'elle était adolescente, par peur d'être rejetée, puisque cela était souvent le cas lorsqu'elle était enfant. Elle est souvent mal à l'aise dans les situations de groupe et les évite autant que possible. Elle n'a jamais eu de relation amoureuse et demeure encore vierge à ce jour. + Passionnée: Gabrielle aurait du mal à vivre sans la photo et aimerait y consacrer sa vie, même si elle s'en est un peu éloignée suite aux événements avec son frère. Si aujourd'hui elle est de nouveau aussi attachée à cette forme d'art, c'est sans doute ce qui fait qu'elle prend toujours tout très à cœur. Elle peut ainsi se montrer très persévérante mais c'est également ce qui fait qu'elle est facilement blessée. + Négligente: malgré elle, elle a du mal à prendre les sentiments des autres en compte. Ce n'est pourtant pas faute de le vouloir, elle ne se rend cependant pas compte qu'elle peut blesser ou les réactions que pourrait avoir son entourage à une de ses actions. Elle n'est pourtant pas égoïste et ne ferait rien pour blesser qui que ce soit gratuitement, du moins, consciemment. + Maladroite: que ce soit donc avec les relations humaines ou ses mains, la jeune femme est extrêmement maladroite. Elle casse souvent ce qu'elle tient et a souvent du mal à comprendre le fonctionnement de certains objets, surtout lorsqu'il s'agit de technologie. + Émotive: elle n'a jamais réellement appris à contrôler ses émotions et les montre ainsi assez facilement. Elle peut ainsi se montrer aussi enthousiaste que bouleversée et a parfois des réactions démesurées. + Généreuse: mis à part le fait qu'elle ne saura pas d'elle-même ce que ressent son entourage, elle sait se montrer attentionnée et généreuse avec ses proches. Elle place souvent les autres avant elle, même si elle reste maladroite pour savoir quand on a besoin d'elle ou quand elle est susceptible de blesser quelqu'un. Elle espère toujours pouvoir faire au mieux lorsqu'elle tente d'aider. + Réservée: elle ne parle que très peu d'elle et changera systématiquement le sujet si la conversation s'attarde trop sur son histoire. C'était au départ un moyen sûr pour éviter d'avoir une crise d'angoisse par rapport à son frère mais c'est aujourd'hui devenu un réflexe qui fait qu'elle n'aime pas partager son histoire ou ses ressentis, mis à part les émotions qu'elle ne peut s'empêcher de laisser transparaître. + Impulsive: elle ne sait pas réfléchir avant de faire un choix et aura souvent tendance à parler ou agir trop rapidement, au détriment d'autrui ou d'elle-même. Elle regrette souvent ce qu'elle peut faire ou dire mais cela ne l'a jamais empêché d'agir sur un coup de tête.
Ton prénom ou ton pseudo & ton âge → Laura, Silver Lungs, 20 ans Comment es-tu arrivé(e) ici ? → J'y étais déjà et j'ai tenté à plusieurs reprises de revenir Ce personnage est-il un double compte ? → nope Présence sur le forum → 5/7 Personnage inventé ou scénario ? → inventé Crédit images → unicorn (avatar) tumblr (gifs)
Mon exemple de RolePlay:
Sans que Scarlet ne se rende compte de rien, une routine s’était installée. Elle s’était imposée un rythme particulier, une habitude dont elle ne pouvait se défaire et à présent, elle n’en avait même plus envie. Chaque nuit, elle ne dormait que peu. Cinq heures dans ses meilleurs jours, trois en temps normal. Le reste de la soirée, elle la passait sur le canapé, les yeux rivés sur l’écran de la télé, le son au minimum. Parfois, elle laissait la télé éteinte et se positionnait à côté d’une lampe pour éclairer les pages de son livre. Mais elle ne dormait pas. Elle ne dormait plus, plus vraiment et ce depuis un peu plus d’un an. Elle était incapable de s’assoupir trop longtemps, incapable de faire face aux images qui défilaient derrière ses paupières closes, presque chaque nuit. Mais surtout, être éveillée lui permettait de garder une oreille sur la porte de sa sœur. Scarlet avait toujours eu un sommeil de plomb et s’endormir voulait dire qu’elle n’entendrait pas ses appels si elle avait besoin d’aide. S’endormir voulait dire qu’elle la mettait en danger, encore une fois. Le faible son provenant de la télévision du salon lui permettait de se rappeler ce simple fait, alors que ses yeux se perdaient dans les images qui bougeaient sur l’écran. Cette fois-ci, elle avait du résisté à l’envie de lancer un épisode de Game of Thrones, par respect pour son rituel avec sa sœur et c’était donc devant un documentaire animalier qu’elle s’endormait à moitié à présent. Elle tentait tant bien que mal de garder les paupières ouvertes mais c’était peine perdue. L’appartement était bien trop calme, surtout depuis qu’Emery avait déménagé. Elle ne savait pas exactement pourquoi la blonde avait déménagé mais elle ne pouvait nier qu’elle avait été soulagée de plus l’avoir dans leurs vies. Du moins, jusqu’à ce qu’il s’avère qu’il était compliqué de trouver un autre colocataire. Elles ne pouvaient évidemment pas compter sur leur demi-frère, qui squattait dans prévenir et sans payer, bien évidemment. Au lieu de quoi, cela allait bientôt faire un mois qu’elles vivaient seules et cela commençait à se faire ressentir. C’était en partie pour cela qu’en plus de la télévision allumée, Scarlet avait le journal posé sur les genoux, un stylo dans les mains et entourait les annonces d’emplois qui l’intéressaient. Elle avait deux options. Elle pouvait soit trouver un travail mieux payé que celui de son poste de vendeuse chez HMV, soit en trouver un deuxième, de nuit. Mais cette dernière perspective lui faisait peur, n’ayant pas envie de laisser sa jumelle livrée à elle-même aussi longtemps. Se frottant la tempe, les paupières closes, la brune finit par mettre le journal et le stylo de côté avant de se relever et de se diriger vers la cuisine. Elle pouvait déjà sentir ses paupières s’alourdir mais pourtant, il était encore trop tôt pour elle. A deux heures du matin, elle ne dormait généralement pas. D’un geste machinal, elle mit de l’eau à chauffer, avant de remplir une tasse de café soluble. C’était peut-être pour cela qu’elle n’arrivait pas à dormir d’ailleurs, sa consommation de café étant bien supérieure à la normale. Mais elle n’avait jamais voulu essayer de ne pas en prendre pour essayer de dormir toute une nuit. Pas tant que sa jumelle aurait besoin d’elle. Le mug fumant entre les mains, la jeune femme retourna s’asseoir sur le canapé, abandonnant l’idée de lire toutes les petites annonces et sirota sa boisson, le regard rivé sur l’écran. Le café ne tarda pas à la réchauffer toute entière et elle ne tarda pas à fermer les paupières, pour profiter une minute d’un peu de relaxation. Ce fut le bruit de la tasse rencontrant le sol qui la réveilla en sursaut. Elle s’était assoupie et elle lui avait échappé des mains. Mais malgré le café qui se répandait sur le parquet, elle ne parvint pas à y prêter attention. Pendant plusieurs secondes, voire plusieurs minutes, elle n’avait pas pu prêter attention à Eugenia, si bien qu’elle se leva, faisant plusieurs pas vers sa chambre, l’oreille tendue. Elle pouvait percevoir des bruits, sans parvenir à déterminer quoi, si bien qu’elle se rapprocha encore plus, avant de finalement entrebâiller un tout petit peu la porte. Des gémissements. Immédiatement, Scarlet ouvrit plus grand la porte et s’avança rapidement vers le lit où sa sœur faisait visiblement un cauchemar. Abaissant la barre d’un côté de son lit, la brune s’assit doucement. C’est à ce moment que sa sœur se mit à crier véritablement et que Scarlet sut qu’elle s’était réveillée. Immédiatement, sa main trouva le bras de sa jumelle. « Ginny, Ginny, c’est moi, t’inquiète pas, » prononça-t-elle dans un murmure. Elle lui frotta le bras doucement, attendant qu’elle se calme. « Je suis désolée de t’avoir réveillée mais tu faisais un cauchemar. » Avec le peu de lumière qui filtrait du salon, elle put voir la lueur de panique quitter peu à peu les yeux de sa jumelle. « Ça va ? Tu veux que je m’en aille ? » Elle ne voulait pas s’imposer mais le simple fait de savoir qu’Eugenia faisait des cauchemars pareils lui était insupportable. Le simple fait de savoir que cela était sans doute par sa faute l’était encore plus.
Dernière édition par Gabrielle E. Spiegelman le Dim 13 Juil - 11:46, édité 15 fois
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Sujet: Re: the town was paper but the memories were not (gabrielle) Ven 11 Juil - 12:45
Well... It's my story ! and as charming as sad as it is, plays ! it does not begin with once upon a time
Vingt-trois mai 2014, vingt-et-un ans - « Je m’en vais. » Elle avait toujours sa robe de cérémonie sur les épaules, sa toque sur la tête. Elle ne l’avait pas lancée avec les autres, elle s’était simplement tenue à l’écart, là où on l’avait toujours mise. La cérémonie de remise des diplômes ne pouvait signifier qu’une chose pour elle : une porte de sortie. Elle en avait fini avec l’école, avec l’université. Elle était majeure sur tous les plans depuis quelques mois. Il était temps pour elle de s’en aller, sans se retourner. L’expression de son père ne changea pas lorsqu’elle annonça ce qu’elle comptait faire. Sa mère haussa un sourcil, ne comprenant visiblement pas. « Où est-ce que tu vas ? Tu n’as… » « Je m’en vais de la maison, maman, » l’interrompit-elle. Gabrielle fit volte face, se dirigeant vers sa chambre et n’entendit que le hoquet de surprise de sa mère. Avec des gestes précipités, elle retira sa robe de cérémonie, étant déjà toutes habillée en dessous et tira de sous son lit la valise qu’elle préparait depuis des semaines. La plupart des affaires qui lui tenaient le plus à cœur, dont son appareil photo qu’on lui avait offert au début de ses études, se trouvaient à l’intérieur, exceptés ses vêtements. Elle n’avait pas voulu vider ses placards de peur que ses parents ne se rendent compte de quelque chose. Précipitamment, elle ne prit que quelques uns qu’elle affectionnait, qui ne faisait pas trop vieillots et referma sa valise. Soulevant une latte de son plancher, elle récupéra une enveloppe pleine des billets qu’elle avait récoltés au fil de ses années universitaires, vendant des photos pour le journal du campus et à des particuliers intéressés. Elle attrapa également le portable qu’elle avait acheté quelques jours plus tôt et dont elle ne savait pas se servir. Au moins elle avait pu donner un numéro à l’agence new yorkaise chez laquelle elle avait réservé une colocation. Enfin, un seul et unique billet d’avion reposait au fond de sa cachette. Elle n’avait pas réservé de retour, car elle ne comptait pas revenir. Se redressant, elle mit le tout dans le sac à main défraichi qu’elle se traînait depuis des années et se tourna vers la porte. Sa mère se tenait dans l’encadrement, les bras croisés. « Pousse toi, » dit simplement la jeune femme en la dépassant. Sa valise en main, elle rejoint le salon, où son père se trouvait toujours, installé sur le canapé, un journal dans les mains et des lunettes sur le nez. Serrant les dents, elle se planta devant lui. « Tu ne me dis pas au revoir ? » Il ne releva pas les yeux, continuant sa lecture. « Non, parce que tu ne vas nulle part. » Sentant la colère monter, Gabrielle se retourna vers la porte d’entrée, commençant à la rejoindre. « Si tu crois que je vais rester une minute de plus avec un assassin… » Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase ou même d’aller très loin. La poigne ferme de son père s’était refermée sur son bras et elle se retourna pour lui faire face, cherchant à se dégager. « Le seul assassin, c’est… » « TAIS TOI ! » Des larmes avaient commencé à emplir ses yeux et elle réussit enfin à se dégager, reculant vers la porte qu’elle réussit à ouvrir en cherchant la poignée à l’aide de sa main. « Je ne veux plus jamais te voir, » dit-elle tout bas, avant de sortir, laissant la porte grande ouverte.
Quinze septembre 2011, dix-huit ans - « T’es sure que tu veux pas venir ? » La question avait été posée sur un ton qui se voulait rassurant mais Gabrielle ne releva pas le regard, essayant de terminer ce qu’elle écrivait. Un représentant de l’association qui organisait le week-end d’intégration se tenait à ses côtés, essayant de la convaincre des bienfaits de cet événement et de son prix réduit. Cependant, la jeune fille avait abandonné l’idée de s’intégrer depuis qu’elle avait fait sa rentrée. Elle ne pourrait pas s’intégrer où que ce soit, pas après que son nom ait été en titre des journaux sur un plan national. De plus, l’attitude de ses parents n’avait pas changée, bien qu’ils aient déménagés et qu’elle ne soit plus au lycée. Elle était toujours interdite de toute sortie qui ne concernait pas ses cours. Elle n’était de toute manière pas sure qu’elle puisse se défaire de l’image de folle à lier qu’elle avait dut se coller après avoir fait une crise de panique en entendant des pétards exploser, lors d'un cours en amphi. Elle n’avait pas particulièrement envie de s’en débarrasser, au fond. Elle savait que malgré ses efforts, il n’y avait rien qu’elle puisse faire pour changer le regard des autres sur elle. Elle finit par relever les yeux vers le jeune homme qui lui parlait depuis dix bonnes minutes et lâcha un petit soupir. « Je te l’ai déjà dit. C’est pas que je veux pas, c’est que je peux pas. » Telles étaient les règles imposées par son père tant d’années auparavant, règles dont il ne s’était jamais défait, pas même après les récents évènements. Pas même parce qu’il se sentait coupable. Évidemment, il ne se sentait pas coupable. Mais dans l’esprit de Gabrielle, c’était clair comme de l’eau de roche. Il l’avait tué, même s’il n’avait pas appuyé lui même sur la gâchette.
Douze décembre 2010, dix-huit ans - Ils n’étaient que trois. Trois à un enterrement dont tout le monde se réjouissait en secret. Tout le monde, même eux, ses parents. Tout le monde, sauf elle, Gabrielle. Des larmes coulaient silencieusement sur ses joues alors que le cercueil était mis en terre, des larmes solitaires, qu’elle ne pouvait partager avec personne. Il y avait eu trop d’enterrements cette semaine, bien trop. Quatre morts, trois blessés. Celui-ci était le dernier. Celui-ci était celui dont personne ne parlait, sauf à la une des journaux. Gabrielle n’avait été invitée à aucun autre, même pas à celui de Charlie. Quelque part, tout le monde la pensait responsable aussi. Elle était liée à ce monstre, alors elle était responsable. Partout où elle allait, elle pouvait sentir les regards glacials dans son dos, les sanglots réfrénés provoqués par sa simple présence. Elle pouvait sentir cette ambiance, pesante comme la mort, qu’elle traînait partout et dont elle ne pouvait se défaire. Son nom même était sujet à polémiques, était tut dans la plupart des conversations. Gabrielle ne pouvait que baisser la tête dans ces situations. Elle ne pouvait pas se laisser aller aux larmes, car ces personnes considéraient qu’elle n’avait pas à faire de deuil, pas pour lui. Elle n'était pas sure d'être en mesure de lui pardonner mais cela ne l'empêchait pas d'être anéantie. Elle était la seule à pleurer en son souvenir, la seule à comprendre. La seule à qui il manquait. La seule qui était venue à son enterrement parce qu’elle voulait le pleurer et non parce qu'elle y était obligée. Même ses parents, à ses côtés, sa mère tenant les poignées du fauteuil roulant de son mari entre les mains, n’étaient pas là par choix. N’étaient pas là parce qu’ils voulaient lui dire au revoir. Mais ils le devaient. Cependant, aucune larme ne coulait sur leurs joues.
Six décembre 2010, dix-huit ans - « Freak. » Le mot avait été chuchoté alors que Gabrielle dépassait un groupe d’élèves, accompagné de quelques rires discrets. La jeune fille continua de marcher, tête baissée, alors que les rires redoublaient autour d’elle parce qu’elle avait trébuchée dans sa précipitation. Rapidement, elle parvint à un détour de couloir, espérant pouvoir fuir ce sentiment d’humiliation. Son sac serré contre son flanc, Gabrielle avait à peine fait quelques pas dans le couloir quand les premiers coups de feu retentirent. Plaquant ses mains sur les oreilles, la jeune femme se courba en deux, alors que des cris résonnaient tout autour d’elle. Alors qu’elle relevait les yeux, elle put voir tout le monde courir pour se mettre à l’abri, courir alors qu’ils ne savaient pas d’où venait le danger. Le cœur battant, Gabrielle décida de suivre en courant un groupe d’élèves qui s’engouffraient dans une salle de classe, refermant la porte derrière elle. Tout le monde se plaça sur le sol, à l’écart de la porte mais personne ne prononça un mot. « Qu’est-ce qui se passe ? » finit-elle par demander. Plusieurs regards se tournèrent vers elle mais personne ne répondit. Plusieurs filles étaient en larmes et elle pouvait sentir ses propres yeux la piquer, un sentiment d’angoisse lui pesant sur la poitrine, l’empêchant presque de respirer. Le souffle court, elle alla se placer près de la fenêtre, restant à quatre pattes, pour pouvoir observer les quelques élèves qui avaient réussi à rejoindre la sortie à temps. Son esprit mis du temps à organiser ses idées. Des coups de feu se firent de nouveau entendre et alors que les sanglots redoublèrent dans la salle, Gabrielle put sentir les larmes commencer à couler sur ses joues. Quelqu’un était venu avec une arme et avait commencé à tirer. Quelqu’un qui n’avait probablement plus rien à perdre. Gabrielle porta une main à sa bouche, commençant à se ronger les ongles et se retourna violemment en entendant la porte s’ouvrir. Un élève un peu plus vieux entra dans la salle, visiblement essoufflé et à la recherche d’un endroit pour se mettre à l’abri. Lorsque la jeune fille vit que ses mains étaient vides de toute arme à feu, elle chercha à se rassoir correctement et c’est à ce moment que le regard de l’élève se posa sur elle. Il ouvrit grand les yeux et la bouche mais ne dit rien. « Quoi ? » demanda-t-elle tout bas. Elle était incapable de prononcer quoi que ce soit d’autre, alors qu’un silence pensant s’installait dans la salle. L’élève sembla hésiter, un air de pitié ayant remplacé son air de surprise. « T’es pas… au courant ? » Il cherchait visiblement ses mots et Gabrielle sentait le poids sur sa poitrine se faire de plus en plus lourd. Cependant, il n’avait pas à dire un mot de plus pour qu’elle comprenne. Pour qu’elle réalise enfin. Se relevant, elle se dirigea vers la porte et le bouscula avant d’ouvrir de nouveau le battant, s’élançant dans le couloir. Elle entendit quelques élèves tenter de l’appeler pour qu’elle revienne, quelques élèves qu’elle n’auraient pas soupçonnés capable de retenir son prénom. Elle ne ralentit pas pour autant, ses pas claquant dans le couloir, ses larmes lui brûlant les joues. Elle ne savait pas vraiment où elle allait mais elle devait le trouver. Maintenant qu’elle avait compris, elle se devait de savoir où il était. Un seul est unique coup de feu retentit de nouveau. Mis à part cela, il régnait dans le lycée un silence de mort. Comme s’il était vide. Comme si des centaines d’élèves n’étaient pas cachés, une main plaquée sur la bouche pour ne pas faire de bruit. Pour ne pas se faire remarquer. Pour ne pas se faire tuer. Abandonnant son sac trop encombrant au sol, son appareil photo qui était soigneusement rangé à l’intérieur oublié, Gabrielle poussa sur ses jambes, essayant d’accélérer l’allure, essayant de se diriger en direction du bruit. Tournant au détour d’un couloir, elle vit deux corps étendus au loin. Deux corps inertes, laissés là. Une main sur la bouche, elle essaya de ne pas regarder, de ne pas ralentir en les dépassant. Cependant, elle sentit son pied glisser alors qu’elle arrivait à leur hauteur et elle tenta de garder son équilibre, elle tenta de ne pas penser à ce que cela pouvait bien être. Débouchant sur un autre couloir, elle entendit enfin du remue-ménage provenant d’une pièce, des éclats de voix étouffés par une porte fermée. Gabrielle finit par s’arrêter, se dirigeant doucement vers la porte. La porte du bureau du directeur. Évidemment. Une main sur la poignée, la blonde tenta de calmer sa respiration, pouvant sentir ses épaules secouées de sanglots maintenant qu’elle était arrêtée. Un autre coup de feu et la jeune fille sursauta de manière démesurée, manquant de tomber à la renverse. Sa main tenait toujours la poignée cependant et baissant les yeux, elle pu voir que ses chaussures baignaient dans le sang qui coulait du dessous de la porte. Tremblant de tout son corps, elle l’ouvrit, ne pouvant patienter d’avantage. Dans la salle précédant le bureau de son père, le chaos régnait. Des feuilles étaient éparpillées par terre, des chaises étaient renversées. Et sur le côté, juste à côté de la porte qu'elle venait de franchir, un autre corps était étendu. Gabrielle n’eut pas à s’avancer pour le reconnaître, même si ses cheveux lui couvraient le visage, sa chevelure brune facilement reconnaissable. Charlie. Elle ne respirait plus, sans doute à cause de la flaque de sang qui l’entourait. La jeune fille étouffa un cri dans la paume de sa main, tombant à genoux, son autre main allant trouver celle de la brune, comme si elle pouvait la réveiller. Elle voulut fermer les yeux mais ne put s’y résoudre, repliant son bras contre elle, fixant son regard sur la porte du bureau restée ouverte. Elle put voir la main de son père dépasser de l’encadrement de la porte, immobile elle aussi et des pieds s’avancer vers elle. Relevant le regard, elle n’eut pas à attendre de voir son visage pour savoir de qui il s’agissait. Elle l’avait compris depuis un moment. Des larmes sillonnaient également ses joues. « Je suis désolé… Elle a essayé de m’arrêter… » acheva-t-il, le poing serré sur le fusil qu’il avait probablement volé à son père. Le fusil qu’il relevait à présent légèrement, l’écartant d’elle. « Seth… » La main de Gabrielle était retombée sur ses genoux mais elle ne fit aucun effort pour se relever. Elle ne chercha pas non plus à se mettre à l’abri. Elle voyait dans son regard qu’elle n’aurait le temps de rien faire. Que c’était fini.
Huit octobre 2010, dix-sept ans - D’aussi loin qu’elle pouvait s’en souvenir, Gabrielle avait été habituée à entendre ce mot chuchoté sur son passage, souvent accompagné de rires et de sourires mauvais. Freak. Elle ne pouvait pas dire que cela ne la blessait plus mais au moins, cela ne la surprenait plus. Au fil des années, elle avait finit par comprendre ce qui différenciait tant les Spiegelman des autres, puisque son frère d'un an son cadet avait droit au même traitement. Ses vêtements étaient vieillots, classiques et relevaient plus du style d’une adolescente vivant dans les années cinquante que dans les années deux-mille. Elle n’avait pas de portable, pas d’ordinateur. Elle n’allait jamais aux soirées qui pouvaient être organisées et avait fini par ne plus être invitée il y a longtemps déjà. Elle ne parlait que peu et rentrait immédiatement une fois la cloche sonnée. Ce n’était pas tant par choix mais plutôt par obligation. Sa vie était dirigée, calibrée à la minute près par son père, sous l’approbation silencieuse de sa mère. Elle ne pouvait prendre aucune décision par elle-même et ne sortait jamais de sa maison de la banlieue de Fort Collins en dehors des cours. Le seul endroit où elle pouvait s’aventurer était son jardin, armée de son appareil photo. Celui-ci prenait des photos délavées et de mauvaise qualité mais c’était le geste qui lui importait, l’impression de pouvoir saisir un moment et le garder à tout jamais. Elle le prenait avec elle partout et prenait plus de photos sur le chemin de l’école ou lorsqu’elle rentrait. Minutieusement, elle les développait dans sa salle de bain improvisée parfois en chambre noire et les rangeait dans des albums qui remplissaient les étagères sur ses murs. Cependant, elle ne le sortait jamais entre les murs de son lycée. Elle ne pouvait pas risquer qu’on le remarque et qu’on le lui casse par pure provocation. Son père ne lui en rachèterait jamais un. Alors elle conservait cette attitude renfermée qu’elle avait si bien adoptée, baissant la tête lorsqu’elle entendait des insultes être murmurées, serrant son sac contre elle, soulevant sa jupe qui lui arrivait aux pieds de l’autre main pour pouvoir marcher plus vite. Tête baissée, la jeune fille se dirigea vers la sortie. L’heure du déjeuner était surement le moment qu’elle préférait dans la journée. Son appareil photo en main, un sandwich qu’elle se dépêchait d’engloutir dans l’autre, elle allait prendre des photos dans les coins reculés du campus, là où on ne pouvait pas la trouver. Là où son père ne pouvait pas la trouver, là où il ne pouvait pas les trouver. Son père, qui évidemment, était le directeur du lycée. Son père, dont elle ne parvenait à s’échapper. Elle déjeunait habituellement avec Seth mais ils ne prononçaient pas un mot, n’ayant pas besoin de parler pour se sentir proches. Elle savait que de toute manière, il n’aimait pas raconter ses journées et elle pouvait le comprendre. Elle savait aussi que lorsqu’il parlait à quelqu’un, il parlait à Charlie et même si elle avait été jalouse au début, à présent, la blonde comprenait. Elle était bien trop proche de lui, bien trop proche de son histoire pour qu’il ait envie de se confier à elle. Et elle savait qu’il y avait certaines choses qu’il ne disait qu’à elle et pas même à Charlie. Lorsqu’elle arriva à leur point de rendez-vous, il était déjà là, comme à son habitude, assis sur le banc. Cependant, lorsqu’elle arriva à sa hauteur, il ne tourna pas la tête vers elle, le regard porté au loin et ne fit pas mine de se lever pour qu’ils commencent à marcher. Décidant de ne pas le brusquer, elle s’installa à ses côtés et essaya de voir, elle aussi, ce qu’il voyait. « Qu’est-ce que tu regardes ? » Il ne répondit pas et au bout de quelques secondes, elle finit par les voir, ces oiseaux qui avaient su capter l’attention de Seth. Plongeant la main dans son sac, elle en sortit son appareil photo mais enfin le jeune homme à ses côtés baissa les yeux vers elle et posa une main sur les siennes, l’interrompant dans son geste. Gabrielle planta son regard dans le sien, essayant de voir ce qui se passait dans son esprit. Ses yeux étaient rouges et il avait vraisemblablement pleuré avant qu’elle n’arrive. Elle se retint de lui demander ce qui n’allait pas et alors qu’il enlevait sa main, elle passa un bras autour de ses épaules, posant la tête sur son épaule. « Ça va aller, Seth, » dit-elle dans un souffle. Elle le sentit qui s’écartait pour la forcer à le regarder et elle se redressa, retrouvant ses yeux. « Comment tu peux me dire ça ? Non, ça va pas aller. Il m’humilie jour après jour, il ferme les yeux sur ce que les autres peuvent bien me dire ou me faire… J’en ai marre, Gaby… » Gabrielle fronça les sourcils, un air peiné sur le visage, posant une main sur celle de son petit frère. Doucement, il serra ses doigts en retour. « Il faut juste que tu tiennes jusqu’à ce qu’on puisse s’en aller. Après ça ira, je te le promets. »
Onze novembre 2008, seize ans - Prenant une grande inspiration, Gabrielle souffla les seize bougies qui lui faisaient face. Ses parents se contentèrent de lui sourire, d’un air qui se voulait réjouissant mais qui ne l’était visiblement pas, tandis que Seth et Charlie applaudissaient à ses côtés. Elle avait été autorisée à inviter sa meilleure amie, comme chaque année, puisqu’elles se connaissaient depuis l’école primaire. Charlie était au final comme sa sœur, même si tout les différenciait et sa présence était l’une des seuls qui ne dérangeait pas ses parents. Son anniversaire n’avait rien d’excitant mais la seule présence de son frère et de son amie suffisait à la rendre heureuse. Elle engloutit sa part de gâteau, pressée de quitter la table, pressée de pouvoir passer du temps avec Charlie. Lorsqu’elle eut finit, elle reposa sa fourchette et releva la tête un sourire aux lèvres. « Merci pour le gâteau, maman. Est-ce que Charlie et moi on peut sortir de table ? » Sa mère lui jeta un regard glacial mais Gabrielle ne s’en formalisa pas et bondit lorsqu’elle lui fit signe de partir. Attrapant le bras de la brune qui la suivait, elle se précipita jusqu’à sa chambre et ferma la porte derrière elle. Enfin, la blonde s’écroula sur son lit. « Alors ? Tu peux me faire sortir ce soir ? » demanda-t-elle tout bas, comme si quelqu’un écoutait derrière la porte. Gabrielle se retourna pour se coucher sur le ventre et faire face à Charlie, qui était toujours debout et lui fit des grands yeux implorants. Celle-ci pris un air très sérieux. « Écoute, j’ai étudié la situation, y’aura des cons mais aussi de la bonne musique et à manger. J’ai aussi inspecté ta fenêtre, je crois qu’elle peut laisser passer tes grosses fesses. » La concernée laissa échapper un gloussement. « Allez, sérieusement, dis moi. Faut bien que je puisse faire quelque chose dans ma vie. » Charlie se retourna vers elle pour lui faire un sourire et sauta sur le lit à son tour. « Mais bien sûr que je peux t’aider à faire le mur, je te l’ai promis, non ? » répondit-elle tout bas. « Je viens te chercher à vingt-trois heures et je te ramène à quatre heures. Comme ça tes parents ne sauront jamais que tu as disparue. » Un sourire aux lèvres, Gabrielle se redressa pour passer les bras autour du cou de son amie et l’enlacer. Elle ne la relâcha qu’au bout de quelques secondes. « T’es la meilleure. » Charlie lui rendit son sourire puis soudainement, s’allongea à son tour, attendant que la blonde fasse de même. « Faut que je te dise un truc. Mais tu dois me promettre de pas flipper. » Gabrielle hocha vigoureusement la tête, ne voulant rien dire qui pourrait la faire changer d’avis. Doucement, elle se coucha sur le côté pour lui faire face. Charlie ne dit rien pendant un moment puis finalement, après qu’un sourire ait traversé ses lèvres ouvrit la bouche. « Seth… m’a embrassé, » souffla-t-elle tout bas, les yeux baissés. Gabrielle laissa échapper un hoquet de surprise et se redressa en position assise. Elle n’avait jamais pensé que son frère puisse avoir le béguin pour sa meilleure amie ou même que le contraire soit vrai, vu la réaction de celle-ci, qui se cachait à présent les yeux avec la paume de ses mais. « Quand ? » demanda simplement la jeune fille. Charlie finit par enlever ses mains pour la regarder. « Hier, entre deux cours. On était en train de parler et puis… » Gabrielle ne trouva rien de mieux à faire que de sourire, encore une fois.
Dernière édition par Gabrielle E. Spiegelman le Dim 13 Juil - 10:55, édité 15 fois
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Sujet: Re: the town was paper but the memories were not (gabrielle) Ven 11 Juil - 12:46
Bienvenuuuue chaton
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Sujet: Re: the town was paper but the memories were not (gabrielle) Ven 11 Juil - 12:53
Je te souhaite la bienvenue parmi nous et un bon courage pour ta fiche.
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Sujet: Re: the town was paper but the memories were not (gabrielle) Ven 11 Juil - 12:54
jennifer lawrence bienvenue parmi nous, et bon courage pour ta fiche
Ana M. Fitzherbert
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i'll be the best or nothing at all.
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Sujet: Re: the town was paper but the memories were not (gabrielle) Ven 11 Juil - 13:05
bienvenue, je te la réserve tout de suite pour trois jours
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Sujet: Re: the town was paper but the memories were not (gabrielle) Ven 11 Juil - 13:17
Mow :laura:
Re-Bienvenue
Katerina M. Lehtonen
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Sujet: Re: the town was paper but the memories were not (gabrielle) Ven 11 Juil - 13:21
un retouuuur re-bienvenue !
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Sujet: Re: the town was paper but the memories were not (gabrielle) Ven 11 Juil - 13:27
merci à touuuus et merci pour la réservation :laura:
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Sujet: Re: the town was paper but the memories were not (gabrielle) Ven 11 Juil - 13:31
J'espère que tu te sens honorée que Jilly te confie son bébé Re-bienvenue ici, en espérant que cette fois soit la bonne
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Sujet: Re: the town was paper but the memories were not (gabrielle) Ven 11 Juil - 13:44
:laura: T'es belle avec baby Lawrence. Je veux un lien. Jotem. Ca me fait trop plaisir que tu sois re-là. Ton pseudo est trop magnifique. J'ai pas réussi à preumser. Ddhgfkhdkjghkd. Anyway, BIENVENUE A LA MAISOOOOOOON. :laura: :laura: :laura: J'ai hâte de lire ta fiche.
edit: au moins j'ai preumsé la deuxième page.
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Sujet: Re: the town was paper but the memories were not (gabrielle) Ven 11 Juil - 14:13
Jilly elle fait de la déclaration
Bienvenue & EXCELLENT choix d'avatar
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Sujet: Re: the town was paper but the memories were not (gabrielle) Ven 11 Juil - 16:04
Aussitôt libérée aussitôt reprise.
Re-bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: the town was paper but the memories were not (gabrielle) Ven 11 Juil - 16:06
bienvenue parmi nous bon courage pour ta fiche.
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Sujet: Re: the town was paper but the memories were not (gabrielle) Ven 11 Juil - 16:18
Jennifer Rebienvenue!! (et du coup, si je me trompe pas, les codes de ma signature sont de toi )
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Sujet: Re: the town was paper but the memories were not (gabrielle) Ven 11 Juil - 17:02
Re-bienvenue parmi nous Lawrence quoi, très beau choix
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Sujet: Re: the town was paper but the memories were not (gabrielle) Ven 11 Juil - 21:44
Comme si NYCL pouvait ne pas avoir une Jlaw ! Bienvenue et bon courage pour la rédaction de ta fiche
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Sujet: Re: the town was paper but the memories were not (gabrielle) Ven 11 Juil - 23:33
merci les gens, vous êtes trop mignons
Lexie K. Hawthorne a écrit:
J'espère que tu te sens honorée que Jilly te confie son bébé Re-bienvenue ici, en espérant que cette fois soit la bonne
évidemment merciii et j'y compte bien
Isaac S. Fitzherbert a écrit:
:laura: T'es belle avec baby Lawrence. Je veux un lien. Jotem. Ca me fait trop plaisir que tu sois re-là. Ton pseudo est trop magnifique. J'ai pas réussi à preumser. Ddhgfkhdkjghkd. Anyway, BIENVENUE A LA MAISOOOOOOON. :laura: :laura: :laura: J'ai hâte de lire ta fiche.
edit: au moins j'ai preumsé la deuxième page.
fklmdsfkmdslfksdm merci ma jillywhooo et évidemment pour le lien voyons jotem aussi
Dimitri Errington a écrit:
Jennifer Rebienvenue!! (et du coup, si je me trompe pas, les codes de ma signature sont de toi )
merci toi :laura: et non tu ne te trompes pas
Dernière édition par Gabrielle E. Spiegelman le Sam 12 Juil - 11:05, édité 1 fois
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Sujet: Re: the town was paper but the memories were not (gabrielle) Sam 12 Juil - 0:17
Laura Re-bienvenue
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Sujet: Re: the town was paper but the memories were not (gabrielle) Sam 12 Juil - 0:37
Jennifer Réserve-moi un super lien et bienvenuuuuuuuuuuuue!
Sujet: Re: the town was paper but the memories were not (gabrielle) Dim 13 Juil - 12:35
ceci est le début d'une longue histoire bienvenue dans la famille.
Validée !
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Sujet: Re: the town was paper but the memories were not (gabrielle)
the town was paper but the memories were not (gabrielle)
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