Sujet: ce rêve bleu, je n'y crois pas, c'est merveilleux + Charlotte Ven 4 Juil - 22:31
Charlotte Gemma Mia Autumn JONES FEAT. EMILY JEAN STONE
âge →23 ans Né(e) à→ Sydney, Australie le → 26/03/1990 Métiers → Barmaid Études → étudiante en droit Statut → Célibataire mais plus pour très longtemps, espérons-le ! Orientation → hétérosexuelle mais se pose des question Groupe → Workaholics
Quelles sont tes caractéristiques ?
→Charlotte aime se présenter en disant: "Je m'appelle Jones, CHarlotte Jones", pour rigoler évidemment, mais elle y ajoute la posture du 007 ! → On la surnomme également "Le Chat" car elle a un visage et des yeux qui y font penser, plus la petite ressemblance avec le début de son prénom. → Elle pratique la danse depuis qu'elle est assez jeune, et est très douée, mais ne peux s'empêcher de faire l'idiote en dansant comme un pied quand elle est avec ses amis. → Elle porte un tatouage sur le poigner qui représente deux pattes d'oiseaux. Ce tatouage représente en fait des pattes de merle, en référence à la chanson "Blackbird" des Beatles qui est l'une de ses préférées. → Elle jongle sur deux couleurs de cheveu distinct qui sont le roux foncé et le blond, mais se préfère en blonde. → Elle a un nez assez rond qu'elle n'aime pas vraiment, mais ne fera jamais de chirurgie esthétique, et a décidé que la nature lui a donné un corps qu'elle doit respecter. → Elle a un léger zozotement. → Mis à part deux trous à chaque oreille, et un sur le haut de l'oreille droite, Charlotte ne porte aucun piercing. → Charlotte met tous styles de vêtements. Elle n'est pas difficile, et étant donné qu'elle est assez fine, elle peut se permettre beaucoup de choses. Elle est cependant un peu complexée par sa musculature de danseuses et notamment ses mollets.
Quel est le caractère de ton personnage ? you terrorized the Big Apple→Amusante, Charlotte est toujours là pour faire la fofolle, blaguer et faire rigoler son entourage. Elle a toujours une blague sous la main, et ses mimiques ont donné des crampes à plus d'un ! - Attachante, non seulement de part son caractère, mais également de part son apparence, Charlotte inspire la confiance, la gentillesse et le bien-être. - Bavarde, Charlotte a du mal à rester plusieurs minutes en compagnie de quiconque sans dire un mot. Les repas avec elle sont toujours animés, et lorsqu'il y a un blanc, elle ne se sent pas bien et tente toujours de faire la conversation. - Passionnée, Charlotte peut tomber facilement amoureuse, ce qui l'a menée dans des situations assez désagréables. Elle s'attache également très vite en amitié. Elle est également une artiste à part entière, passionnée d'art, elle a pratiqué la danse pendant de nombreuses années pour finalement arrêter par déception envers sa mère. Elle dessine également et joue du piano et de la guitare. Elle a d'ailleurs appris la musique toute seule, on peut donc dire qu'elle est autodidacte. - Caractérielle, elle fait partie de ces personnes qui ont un fort caractère. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et dit toujours ce qu'elle a à dire. Ceci vient certainement de son histoire. Elle est peu influençable et défend toujours son opinion coute que coute, quite à s'attirer les foudres des autres. - Féministe, elle est une fervente défenseure des droits des femmes. Elle se rallie sérieusement à la cause et fait partie d'une association défendant les droits de femmes notamment par rapport à leurs métiers. - Douce, cela fait partie de son côté attachante, Charlotte est une fille gentille, elle ne sera donc jamais vraiment agressive. Elle préfère faire sortir sa colère silencieusement, dans l'ignorance et la provocation que dans la violence. Cependant, lorsqu'on va trop loin et qu'on aborde le sujet de sa famille, qu'on attaque son petit frère ou ses convictions, il est possible de la faire sortir de ses gonds, et dans ce cas, c'est la guerre de 78 ! - Douée, elle a toujours été assez douée à l'école, et surtout dans ses activités extra scolaire. C'est une véritable artiste et elle s'est toujours donné les moyens pour réussir. Elle avait tout de même ce don en danse, qui lui vient certainement de sa maman. - Positive, Charlotte voit toujours le meilleur dans les gens, et est très rarement pessimiste Malheureusement, il lui arrive d'être déçue par la suite. - Honnête, elle a horreur de l'hypocrisie et estime que si elle n'aime pas que les gens lui mentent, elle ne doit pas leur mentir à son tour. - Indépendante, surtout depuis qu'elle a apprit que son père n'était pas vraiment son père et qu'elle avait une demi-sœur à New-York, elle a décidé de prendre sa vie en main. - Jalouse, c'est son principal défaut. Elle ne supporte pas qu'on approche les choses qu'elle aime et est facilement jalouse. Quand c'est le cas, elle se renferme sur elle-même et ne parle plus à personne. - Susceptible, elle peut se vexer facilement et pour pas grand chose. Il faut alors savoir comment la prendre et ça ne dure jamais bien longtemps.
Well... It's my story ! and as charming as sad as it is, plays ! it does not begin with once upon a time
“ premier cri „
26 MARS 1990Une jeune femme d'environ 24 ans, sort à une vitesse hallucinante - pour sa corpulence - d'un supermarché. Elle cri tellement fort que cela réveille quelques oiseaux légèrement endormis sur leur branche. Elle se tiens le ventre. Un ventre énorme qui nous fait comprendre qu'une toute petite vie se tiens recroquevillée à l'intérieur. La femme à l'aire de souffrir et elle le fait entendre. Les gens qui passent par ici se retournent d'un coup et la dévisagent. Mais personne n'a la merveilleuse idée d'aider cette pauvre femme. Elle décide donc de se débrouiller toute seule. Elle monte péniblement dans sa voiture, démarre et prends la route menant à l'hôpital le plus proche. Au bout de 30 minutes d'acharnement contre ces abrutis d'automobilistes, elle parvient enfin à se garrer sur le parking de l'hôpital. Les gens ici sont bien plus gentils et serviables ! On la prend en charge dès son arrivée sur le parking et dix minutes plus tard, elle est dans la salle d'accouchement à souffrir comme une malade. Les médecins lui administrent beaucoup de calmants mais elle a du mal à se retenir de crier. Deux heures de souffrance plus tard, une petite vie sort péniblement de son ventre. Une boule de chair. Elle ne fait pas de bruit pour le moment mais bientôt, on entend ses cris alors que l'air pénétre ses poumons. Premier souffle, premier cri, première vie. La jeune femme pleure en tenant sa fille entre ses mains. Elle la regarde avec des yeux attendris. La souffrance est de suite disparue. Le petit ange regarde sa maman avec de grands yeux verts... « Charlotte » Bientôt, un homme entre en trombe dans la salle d'accouchemen. On lui a bien donné des protections, mais il a à peine eu le temps d'ajuster sa charlotte sur sa tête. La jeune femme rigole entre deux sanglots de bonheur tandis que son mari la rejoins, émerveillé par le visage de sa fille. La petite Charlotte commence à ouvrir de grands et beaux yeux verts. La jeune femme regarde son homme d'un air soucieux. Celui-ci ne se rend pas compte à cet instant de ce qu'il apprendra quelques années plus tard.
“ première nuit sans couche „
26 MARS 1994Dans une grande maison, les parents d'une famille se trouvent dans la cuisine. Aujourd'hui c'est un jour spécial et il veulent faire quelque chose de spécial pour l'occasion. Ils ont décorés les moindres recoins de la maison avec des ballons, des guirlandes, des banderoles avec écrit dessus: "Bon anniversaire Charlotte " Oui car aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Charlotte Gemma Autumn Mia Jones. Elle a 4 ans aujourd'hui. Et Charlotte, c'est moi. Je m'été donc couchée très tôt la veille car je voulais que le lendemain arrive très vite ! Je me levai très tôt le lendemain matin et pointai vite le bout de mon nez dans l'encadrement de la porte de la cuisine. Dès que mes parents me virent, ils se mirent à chanter la chanson tannasse qui se chante toujours à ce genre d'occasion. Heureuse comme une princesse, je sautai de partout et réclamai rapidement mes cadeaux. On me les donna rapidement et je les ouvris dans la foulée. N'en pouvant plus de savoir ce qu'il y avait dedans, je déchirai le papier cadeau comme une dératée. Les morceaux volaient dans toute la pièce et Speculos, notre petit chat s'amusait à leur courir après. Barbie, cuisinière, poupée et autre jouets spécifiques des petite filles. J'ai eu tous les jouets que j'avais demandé et encore plus ! La petite famille fut vite rejoint par mes oncles et tantes.
Alors que la fête battait son plein, je me rendis compte que ma maman n'était pas venu me voir depuis un petit moment. J'abandonnai alors mes cousins et cousines dans le salon alors que nous étions en train de jouer et je parti à la recherche de maman. Des cris étouffés me mirent sur la route. Elle était sur le pas de la porte, accompagnée de ma tata préférée, et elles se criaient dessus. C'était étrange. Je ne les avais jamais vu se fâcher l'une contre l'autre. Je restai derrière la fenêtre tandis que j'entendais ce qu'elles se disaient. « Tessa je te prévient de suite ! Je ne te couvrirai pas cette fois ! Non mais tu te rends compte de ce que tu as fait ? Tu te rends compte de ce qu'il peut même ressentir ? » Ma tante agitait fort ses mains devant ma maman et je voyais que celle-ci ne se sentais pas très bien. J'aperçu même une larme couler le long de sa joue. « Karla je t'ai dis que ça allait ! Je sais ce que je fais, maintenant laisse-moi tranquile. » Je la vis fondre en larmes alors que ma tante Karla la prenait dans ses bras. Je me précipitai alors vers elle. « Mamaaaan qu'est-ce qu'il se passe ? » Elle se détacha alors que Karla et s'accroupit devant moi, essuyant ses larmes d'un revers de main. « Ne t'inquiète pas ma chérie, tout va bien. Maman est juste un peu triste de te voir grandir. Elle veut que tu restes sa petite fille tu comprends. » Elle me prit alors dans ses bras. « Je serais toujours ta petite fille maman. Je t'aime.»
“ premièr déménagement „
26 MARS 200919 ans qu'une petite tête blonde avait fait irruption dans la vie de Tessa et Eric. 19 ans que nous vivions dans notre petit monde, notre petite bulle dans lequel nous nous sentions si bien. Nous étions parfaitement heureux. La dispute entre Karla et ma mère n'avait jamais été remise sur le tapie, et tout semblait très bien aller. Un an après ce jour, nous avions accueilli un nouveau petit gars dans la famille. Tucker. Il n'était pas du même sang que moi, et même si je ne compris pas au début, quand ma mère me disait que c'était mon petit frère mais que pourtant, je ne l'avais pas vu avec ce même ventre rond qu'ont toutes les mamans avant de faire des frères et sœurs, je l'acceptai immédiatement comme l'un des nôtres. Ce fut même étonnement naturel. Il était tellement mignon. J'avais 5 ans à l'époque, et lui 1 an. Je m'occupais souvent de lui, le prenais régulièrement dans les bras, chantant pour lui. Et il avait l'air de m'apprécier également. C'est pour dire, à chaque fois que je me penchais sur son berceau, et que je faisais mes têtes de demeurée, il se mettait à rire aux éclats. Son premier mot fut également pour moi. Comment ne pas créer le meilleur lien fraternel après ça ? Nous avons donc grandis en nous entendant à merveille, avec bien évidemment quelques mini conflits dignes de frères et sœurs ado ! Et même aujourd'hui, nous nous entendons très biens. Et il fallait bien ça pour surmonter les événements qui allaient suivre.
C'était le jour de mon anniversaire, comme par hasard. Et croyais-moi, après ça, je redoute chaque anniversaire, de peur qu'il ne se passe encore quelque chose d'horrible. Je voulais faire une soirée avec des amis, et le lendemain, un repas avec toute ma famille. Mes parents étaient d'accord et étaient même allé jusqu'à me laisser la maison le soir de ma fête avec mes amis, à condition que tout soit rangé le lendemain matin, quand ils rentreraient pour commencer à préparer le repas de famille. Ils avaient emmené Tucker avec eux. J'avais donc passé une soirée tranquille avant la tempête. Mes meilleurs amis Emma et Ben m'avaient été d'une grande aide pour l'organisation de la soirée, ainsi que pour le nettoyage du lendemain. C'était vraiment des amis en or que j'avais là, et alors que mes parents entraient, ils étaient ballet à la main, en train de suer. Nous avions dormi en tout 4 heures, mais nous avions fini de nettoyer toute la maison ! Tucker déboula dans le salon et me sauta dessus « Joyeux anniversaire soeureeeeeeeeeeette !! » Mes parents étaient légèrement moins enthousiaste, et je voyais bien que quelque chose ne tournait pas rond. Ils me souhaitèrent tout de même mon anniversaire me prenant chacun leur tour dans les bras. Je raccompagnai finalement Ben et Emma à la porte, les remerciant infiniment pour leur aide. Une fois de retour, je demandais à Tucker de me faire un café le temps que j'aille prendre une douche. Nous avions dansé toute la nuit et je sentais fort le poney... Le café serait pour m'éviter de m'endormir à table.
Je pris donc ma douche comme d'habitude, prenant mon pommeau de douche comme micro et m'amusant avec la mousse sur mes cheveux et à peine sortie de la salle de bain, mon peignoir enfilé, mon frère se mit à frapper frénétiquement sur la porte de ma chambre? « Gem' ! Ouvre ! Ça urge là ils sont en train de complètement partir en cacahuète les parents ! » J'ouvris alors la porte, et là j'entendis. Mes parents étaient en train de se crier l'un sur l'autre. Soyons honnête, je ne les avais jamais vus s'engueuler de toute ma vie ! ça faisait drôlement bizarre d'ailleurs. J'invitai Tuck à entrer dans la chambre tandis que je la laissai entrouverte pour tout de même écouter un peu ce qu'il se passait. « Eric je t'en supplies écoute-moi ! » « NON ! J'ai pas envie de t'écouter ! J'ai même plus envie de te regarder. Tu me dégoutes ! Comment as-tu seulement pu ? Tu n'imagines même pas la grosseur de l'erreur que tu as fais ! » « Je le sais, crois-moi je le sais. Je suis tellement désolée. Je voulais te le dire, et le dire aux enfants aussi. Mais je n’ai pas pu. Je suis désolée.. » « Tu as gâché ma vie. Et celle des enfants Sache-le, et tu devras vivre avec ça jusqu'à la fin de tes jours ! » J'entendis alors des bruits de pas et la porte d'entrée qui claqua. Je me retournai vers Tucker. Il était aussi choqué que moi et se trouvait là, debout, la bouche grande ouverte. Je m'approchai de lui et lui pris la main. « Ne t'inquiète pas petit frère, ça va s'arranger j'en suis sûre. » J'avais tord.
A peine une semaine plus tard, nous voilà à l'aéroport de Sydney. Les choses étaient allé tellement vite que je n'avas guère eu le temps de m'adapter à la situation. La dispute que nos parents ont eue n'était pas anodine, et une fois que mon père était parti de la maison, notre mère était montée pour nous voir. Elle nous expliqua que c'était une très grosse dispute qu'ils avaient eu là et qu'il serait difficile de recoller les morceaux. La réaction de Tucker me fit énormément de peine. Il se braqua immédiatement, sortant de ma chambre en tapant des pieds et s'enfermant dans la sienne en claquant la porte. Ma mère ne voulut pas me dire ce qu'il s'été passé. Selon elle, il était mieux pour tous que ça ne se sache pas. J'avais tout de même l'espoir secret que tout allait finalement s'arranger mais que ma mère ne le savait pas encore. Seulement, le lendemain, mon père revint à la maison, des papiers de divorce entre les mains. Ma mère fut contrainte de signer. Selon l'intitulé, le divorce serait prononcé pour faute de la part de ma mère, et ainsi, Tucker et moi-même serons sous la garde de mon père. J'appris par la suite que cela impliquait un déménagement à New-York, terre natale de mon père. Il ne souhaitait désormais plus rester en Australie et voulait que nous découvrions ses origines. Je n'étais pas très d'accord, et étant donné que je n'avais pas l'âge pour être obligée de suivre mon père, j'avais le droit de m'y opposer légalement. C'est ce que je décidai de faire en premier, ne voulant surtout pas quitter la ville où j'avais grandis, mes amis, et surtout Emma et Ben. Mais d'un autre côté, il y avait Tucker. Je ne voulais pas non plus le laisser seul. Certes il avait mon père, mais ça n'était tout de même pas la même chose ! Par ailleurs, je savais que ma mère avait fait quelque chose de travers pour que les choses tournent ainsi, mais je n'arrivais pas à croire que ça pouvait être aussi grave. Je finis par accepter le déménagement, pensant qu'à New-York, j'aurais certainement plus de chance de développer ma nouvelle passion qu'était la danse et les arts en général.
Nous venions donc de sortir les valises du coffre de la voiture de ma mère et nous étions plantés là, Tucker et moi, face à elle tandis qu'elle nous dévisageait. Mon père était partis dans l'aéroport même, soi-disant pour checker les horaires, mais je pense qu'il n'avait pas envie de voir encore plus ma mère ou de lui faire des aurevoirs. Tout les deux ne s'étaient d'ailleurs plus parlé depuis la dispute. Elle finit par s'approcher de Tucker, le prenant dans les bras et le couvrant de bisous. Elle se mit alors à pleurer tandis que Tuck lui assurait que tout allait bien se passer. Elle vint ensuite à moi. Prit mon visage dans ses mains, me couvant des yeux. Elle replaça une mèche de cheveu qui me tombait dans les yeux. J'avais d'ailleurs teint mes cheveux en roux dès que j'avais su que nous déménagions. Les gens me tannaient pour que je le fasse et notamment Emma qui voulait absolument voir ce que ça donnait. J'avais donc fais ça pour elle, et elle trouva que ça m'allait à merveille. Ce jour-là fut le dernier que nous passions ensemble, avec Ben. J'avais donc décidé de garder cette couleur, pour ne jamais oublier les deux personnes qui m'étaient les plus chers en Australie en plus de ma mère. « Ma chérie tu sais que je crois en toi ? Je suis absolument certaine que tu vas réussir là-bas. Je pensais fort à toi mon chaton, et je t'enverrai toutes les bonnes ondes qu'il me reste. Surtout, n'abandonne jamais. » Elle me serra un moment dans ses bras avant de s'écarter de moi, de nous regarder tous les deux une dernière fois. « Je vous aime mes amours. » Mon père nous appela alors. Maman nous serra une dernière fois dans ses bras et nous étions partis.
“ première déception „
AOÛT 2010La vie new-yorkaise ne me convenait clairement pas. Je m'en rendis compte à peine arrivée dans cette si grande ville. J'avais déjà beaucoup entendu parler de cet endroit de la planète, mais je ne savais pas que les clichés étaient véridiques. En fait, les gens sont effectivement extrêmement pressés dans cette ville. On les voit courir dans les rues, la plupart du temps une malette à la main, habillés en costard cravate ou tailleur pour les femmes. Les rues sont extrêmement bruyantes et les conducteurs assez peu expérimentés. Mais je devais m'habituer, puisque je vivrai ici certainement pour le reste de mes jours. Je décidai donc de prendre ma vie en main et de tout faire pour que mon rêve de devenir danseuse professionnelle se réalise. Je m'inscrivis donc à l'université de Coloumbia qui m'accepta avec grand plaisir et c'était parti ! Ma nouvelle vie pouvait ainsi commencer. Mon frère, quant à lui, se sentait parfaitement à l'aise dans cette nouvelle vie, et m'oublia quelques peu tandis qu'il se faisait de nouveaux amis. N'étant pas très à l'aise, j'eu un peu de mal à rencontrer de nouvelles personnes, Ben et Emma me manquaient énormément. Je rencontrai tout de même quelques personnes très sympas, mais la rencontre la plus étonnante fut Dylan Lilly Cooper.
Notre rencontre ne fut pas du tout due au hasard, et ça je l'appris assez vite. En réalité, mon ami Keaden avec qui j'avais pas mal discuté depuis mon arrivée à NY, m'avait envoyé un message assez étonnant alors que j'étais tranquillement en train de travailler à la bibliothèque. Il me demandait de le rejoindre au terrain de sport, car il avait quelque chose d'important à me dire. Venant de lui, et même si je ne le connaissais pas depuis très longtemps, je m'attendais au pire. Je me décidai tout de même à aller le voir. Mais une fois arrivée au terrain, il n'y était pas. Je compris alors qu'il m'avait fait une blague. Je m'apprêtai alors à repartir, m'énervant un peu quand je vis une jeune femme brune s'approcher de moi. « Charlotte Jones ? » J'acquiéçai tandis que je l'obsevais. Elle avait l'air nerveuse. « J'ai un truc assez...grave à te dire. » Ouhla, je commençai à avoir peur. Quest-ce que Keaden avait pu me faire encore ? « Charlotte, nous sommes sœurs ! » Bouche bée, je la regardai fixement à mon tour, puis j'éclatai de rire. « Haha très drôle ! Tu sais que j'y ai presque cru ? » Qu'est-ce qui avait bien pu passer par la tête de Keaden pour me faire une telle blague ? Il était complètement ridicule ! « Je suis sérieuse ! Nous sommes sœurs. J'en suis certaine maintenant. » « Non mais ça suffit maintenant. Dis à Keaden que ses petites blagues ne me font pas rire. » Je commençait alors à lui tourner le dos. « Ecoute-moi c'est la vérité ! Ton père n'est pas vraiment ton père ! Et ta famille n'était pas aussi parfaite que ce que tu croyais ! » « Mais qu'est-ce que tu me racontes ?! » Cette histoire commençait à me tape sur le système. Comment pouvions-nous être sœurs ? Mon père avait toujours vécut en Australie. Bien que non, il était américain après tout ? Mais je chassais vite cette idée de ma tête. Jamais mon père n'aurait pu nous cacher ça à tous, et surtout à Tucker et moi ! Et puis après tout, c'était de la faute de ma mère s'ils avaient divorcés, pas de la sienne ! « Ecoute-moi Charlotte, j'ai une preuve. Une lettre que notre père à écrit. Si tu ne me crois pas, lis-la et tu verra ! » C'était à la fois étrange et en même temps flippant. J'étais sûre et certaine que je n'avais aucun lien de parenté avec cette jeune femme, mais en même temps, pourquoi m'aurait-elle dit ça à moi ? Je pensais alors que peut-être c'était une cinglée qui n'avait rien d'autre à faire de sa vie que de s'inventer des histoires biscornues, attirer des étrangers, les enlever et leur faire subir tout un tas de supplices. Bon, je regardais vraiment trop la télé. Mais après tout, je ne m'étais jamais senti bien dans cette ville, et je savais pertinemment qu'il y avait des trucs qui tournaient pas rond.. Dylan farfouilla dans son sac. Elle en sorti une enveloppe légèrement froissée qu'elle me tandi. Je la regardai d'un air interrogateur. « Lis-la et tu comprendra » Après quelques secondes d'hésitation, je pris finalement l'enveloppe entre mes mains et l'ouvris sans trop de difficulté puisqu'apparemment, elle avait déjà été ouverte un bon nombre de fois. J'en sortis une lettre, relativement longue que je commençai à lire. Plus j'avançais, plus mes mains tremblais. En gros, un certain John Andrew racontait qu'il avait mit enceinte une française du nom d'Anaëlle Cooper, mais qu'avec cette dernière, ils avaient décidé de laisser leur fille nouvellement née dans un hôpital de Paris. A peine trois ans plus tard, et pour dieu sait quelle raison, il était venu en Australie, et avait couché avec une femme mariée, Tessa Jones. La lettre m'échappa, et je me sentis défaillir. ça n'était pas possible.. Portant ma main à ma bouche, les yeux dans le vague, je ne savais plus quoi penser. Mais il fallait que je termine de lire cette lettre. La fin fut pire que tout. Ce John était mon père. Mon père biologique. L'inimaginable était en train de se produire. Dylan récupéra la lettre d'entre mes mains et la rangea soigneusement. « Je suis désolée.. » Je relevai la tête, la fixant avec des yeux plus noirs que jamais. « Tu es désolée ? Tu es DESOLEE ?! Je sais pas si tu te rends compte de ce que tu viens de faire ! Ma vie est fichue ! Tu comprends ça ? Et est complètement fichue par ta faute ! J'aurais préféré ne pas savoir. » S'ensuivit une dispute dont je ne me souviens plus les mots exacts. Je finis par rentrer chez moi, en larme.
Une fois à la maison, je tombai immédiatement dans les bras de mon père, lui demandant un peu plus d'explications. Il m'annonça alors que c'était la raison pour laquelle lui et ma mère avait divorcé. Il m'expliqua également qu'il avait des soupçons depuis quelques temps mais rien d'assez concret pour porter des accusions directes. Finalement, c'était ma mère qui lui avait avoué. Je mis alors Tucker au courant, même si je savais qu'il ne le prendra pas bien du tout. Presque aussi mal que moi d'ailleurs. Mais il en voulait déjà énormément à ma mère puisqu'il savait que c'était de sa faute si nos parents avaient divorcé. Il ne connaissait simplement pas encore la raison. Complètement anéantie et déçue, je décidai de retourner en Australie. Je devais faire l point, comprendre ce que je venais d'apprendre et faire face à ma mère une dernière fois. Mon père me prit alors un ticket d'avion allé simple, espérant que je reviendrais vite vers lui.
“ deuxième nouveau départ „
AOÛT 2011J'étais comme une fugitive. Une jeune femme complètement pommée qui revenait au pays mais ne voulait surtout pas retourner dans la maison dans laquelle elle avait grandi. Je contactai donc une de mes tantes, lui demandant de bien vouloir m'héberger le temps que je sache ce que j'allais faire. Je n'avais eu aucun scrupule à quitter mon université. La danse était une passion que ma mère m'avait transmise et après ce que je venais d'apprendre, il était hors de question que je continue. Ma tante Rachel accepta donc de m'accueillir chez elle. Elle m'apprit alors la pire nouvelle que je ne pouvais entendre. Ma mère avait déjà trouvé un autre homme avec qui elle était depuis quelques mois maintenant. Ma haine ne cessa d'augmenter. Rachel l'appela tout de même, alors que je lui avais demandé de ne pas la mettre au courant de ma venue. Ce face-à-face fut le plus désagréable et le plus gênant de toute ma vie. Je lui reprochais absolument tous les problèmes de la terre entière tandis qu'elle me suppliait de me pardonner, pleurant comme personne. Je ne calai pas et elle s'en alla. Je décidai donc de couper tout contact avec elle et la menaçai de m'en aller à nouveau si elle revenait chez Rachel.
Elle ne revint plus jamais, et je crois qu'elle n'adressa plus la parole à Rachel non plus. Quant à moi, je me concentrais à reprendre contact avec mes amis. J'avais appelé Ben et Emma dès que j'avais su que je revenais à Sydney, et ils avaient immédiatement demandé à me voir. Nous nous sommes donc retrouvés tous les trois. Seulement les choses ont pas mal changées. Nous nous entendons toujours aussi bien, et il n'y a pas vraiment de tension, mais chacun a sa propre vie maintenant. Ils ont tous les deux évolué dans des domaines bien différents, ils se sont fait de nouveaux groupes d'amis, ils ont des petits-amis respectifs. Tout est différent, et je me sens un peu à l'écart dans leur nouvelle vie. J'ai pourtant prit une bonne grosse année pour réfléchir, me ressourcer et savoir quoi faire pour la suite. J'ai pris un petit boulot de serveuse dans un café histoire de ne pas rester à ne rien faire. Et au final, cette année fut de très bon conseil.
Je me décidai finalement à retrouver mon frère et mon père à New-York. Je compris également que ma réaction envers Dylan n'avait pas vraiment été des plus mature et intelligente et je lui devais une petite explication. Je pris enfin mon billet d'avion retour. Avant de partir, je reteignais mes cheveux en blond. Ma vie australienne était finie, et cette couleur lui était associée. Je voulais aller de l'avant définitivement. Certes, je reviendrai certainement à cette couleur quelques fois, mais ça ne sera plus en référence à mon pays d'origine. Une fois revenue à New-York, je ne perdis pas de temps. A peine réinstallée chez mon père, je demandai à parler avec Dylan qui n'était plus très disposée. Nous avons cependant discuté, sans parvenir à nous entendre. Les choses étaient encore bien trop compliquées. je décidai donc de la laisser respirer. Mais nous nous sommes à nouveau croisées alors que nous allions toutes les deux chez notre psychologue. La conversation fut beaucoup plus calme, et nous avons décidé de nous voir à l'extérieur, devant un café. Seulement, coup du sort, Dylan fut percutée par une voiture. Choquée par cette nouvelle, je décidai d'aller la voir à l'hôpital, prendre de ses nouvelles. C'est ainsi que nous avons un peu plus discuté.
Quelques mois plus tard, je recevais une carte d'invitation à une fête pour célébrer le mariage de Dylan avec Liam. Je savais qu'ils étaient très heureux ensemble, et je les trouvais d'ailleurs parfaits ensemble. J'étais également très contente de voir que Dylan m'incluait dans sa vie. A présent, nous parlons de temps en temps, même si nous n'avons pas encore de lien aussi fort que deux vraies sœurs. J'espère que les choses vont tout de même évoluer ! Quant à moi, je n'ai jamais repris la danse. J'ai plutôt intégré une nouvelle université pour étudier le droit. ce fut un choix un peu au hasard, mais étant donné que je ne savais quoi faire de ma vie, il fallait bien essayer. Je me suis habituée à la vie newyorkaise et j'ai de véritables amis ici. je discute évidemment toujours avec Emma et ben via skype notamment, mais nous ne sommes plus aussi proches. Je suis cependant toujours autant attachée à mon père et mon frère.
Ton prénom ou ton pseudo & ton âge → madder red, Agathe et 20 ans Comment es-tu arrivé(e) ici ? → je say plus Ce personnage est-il un double compte ? → Deuxième compte Présence sur le forum → trop souvent Personnage inventé ou scénario ? → Scénario de Dydydou Crédit images → tumblr
Mon exemple de RolePlay:
J'avais remarqué ce petit rire qu'elle avait. Il était presque pas naturel, nasal. Je pensais alors que cela venait de sa transition. Après tout, à la base elle était un homme, alors devenir une femme impliquer changer sa voix. Et changer sa voix impliquait certainement de changer son rire aussi. Ce n'était que des suppositions, et je devais avouer que suite à notre soirée, après m'être calmée, je m'étais posé un tas de question. De la simple curiosité. Et Dieu sait que je suis curieuse. J'avais essayé de me mettre à sa place, et d'imaginer la situation. Mais évidemment, je n'étais pas en mesure de me rendre compte de ce qu'elle avait vécu, et vit certainement toujours. Ne l'ayant jamais recroisé et ayant toujours les souvenirs d'une nuit trop alcoolisée qui m'avait poussée à faire quelque chose que je n'aurais fait en temps habituel, je ne pouvais me permettre de lui poser toutes ces questions. Elles étaient donc restées sans réponse. Mais peut-être qu'à présent, je pourrais les lui poser. Nous avions toute la soirée, et la conversation était très bien engagée. En tous cas, ce rire me plaisait. Ou du moins, il ne me déplaisait pas. Je l'accompagnai donc. « Et heureusement pour toi d'ailleurs ! »
Ce frisson qui avait parcourut mon corps au contact de nos épaules avait été comme un déclencheur dans ce que je ressentais à cet instant. Et le terme "allumer" quelqu'un s'apprêtait parfaitement à la situation. Même si je n'étais pas encore certaine de l'intention de Claes, c'est cet effet qu'elle m'avait fait. Je sentais comme une boule de feu dans mon ventre, qui se répandait lentement dans d'autres parties de mon corps. Ma gorge se nouait alors légèrement, tandis que je déglutie avec quelques difficultés en écoutant les dernière paroles de la jolie blonde. Je restai silencieuse quelques secondes, essayant d'analyser la phrase, et ma réponse. J'en étais rendu à réfléchir à ce que je pouvais lui répondre. Certes, j'étais devenu un peu plus ouverte avec les années, mais je n'étais pas encore tout à fait à l'aise à ce sujet.. Je me contentais alors de rire, prenant un air décontracté. Je ne devais tromper personne à ce jeu, mais je ne savais quoi dire.. Claes s'en rendit d'ailleurs compte et je la vis rouler les yeux tout en haussant les épaules, comme suite à une mauvaise blague. Je me sentie soulagée.
Elle avait également remarqué que j'avais pris une de ses répliques un peu de travers. Elle se justifia donc. Et elle avait raison après tout. Cette soirée fut quelque peu étonnante, et même si aucune de nous n'avais quoique ce soit à se reprocher, la situation était telle que n'avions aucun intérêt à se revoir après tout. Ou peut-être pour arranger la situation, comme nous l'avions fait par téléphone. Je lui souris donc, beaucoup plus sincèrement que précédemment, comme pour la rassurer. « Disons que c'était une expérience....différente. Mais pas mauvaise. J'ai été surprise et ma réaction à chaud n'était peut-être pas la meilleure. Mais tout ceci est du passé. »J'étais beaucoup plus à l'aise que 5 ans plus tôt. J'avais eu le temps de réfléchir à cette soirée, de repenser mes réactions, de corriger mes impressions. J'avais mûrie et cela me permettait d'être beaucoup plus à l'aise. Et puis, j'avais beau avoir 27 ans à l'époque, et un nombre assez élevé de conquêtes masculines à mon actif, je n'avais jamais vécut ce genre d'expérience. Et pendant ce 5 dernières années, je m'été rendu compte que ce genre d'expérience me manquait. Le mariage n'était définitivement pas la meilleure chose pour moi.. Anthony était parfait avec moi, vraiment. Mais j'avais besoin de plus. Et je m'en été rendu compte quand j'avais couché avec ce gars. J'avais honte de moi parce que j'avais trompé mon mari, mais cela m'avait apaisée. J'en avais vraiment besoin.
Et en voyant Claes, à présent debout face à moi dans le salon que nous avions rejoint furtivement, je me disais que j'avais à nouveau envie de voir autre chose. L'excitation commençait alors à s'emparer de moi. J'étais alors presque sûre que la grande blonde avait comprit mes intentions. Elle afficha un large sourire, posant son verre sur le rebord de la table. « Peur ? C'est un bien grand mot tout de même. » Et pourtant.... Sur le coup, j'avais réellement eu peur. Pendant quelque minutes, je m'été demandé ce que j'avais bien pu faire.. Comment j'avais pu en arriver là. Mais ce n'était pas ce que je ressentais maintenant, ou même quelques jours après la soirée. Et il ne me paraissait pas juste de lui reprocher de m'avoir fait peur. Claes se mit alors à faire le tour de la pièce, je la suivais du regard. Elle se retourna alors brusquement de vers moi, un air d'excuse, m'avouant qu'elle avait voulut m'appeler mais qu'elle n'avait jamais osé.
Je me levai alors, un sourire tendre aux lèvres, m'approchant de la grande blonde. « ça n'est pas stupide.. » Je comprenais ce qu'elle ressentait, même si ça n'était peut-être pas exactement pareil, j'avais longtemps voulut l'appeler. Après m'être rendu compte que je ressentais quelque chose envers elle. Je voulais. Mais je n'ai jamais osé. Je posai alors ma main sur son épaule, comme pour la rassurer. Mais mon geste traduisait une toute autre intention. J'étais ridiculement petite à ces côtés, mais je m'approchais tout de même, relevant légèrement les talons pour me mettre à sa hauteur. Nos visages étaient à présent très proches. « De toute façon, c'est du passé. Alors vivons l'instant présent. Qui sait.. on peut peut-être se rattraper.. » Ma tête était légèrement penchée sur le côté et mes yeux étaient à présent rivés sur sa bouche.
Dernière édition par Charlotte M. Jones le Dim 13 Juil - 16:09, édité 2 fois
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Sujet: Re: ce rêve bleu, je n'y crois pas, c'est merveilleux + Charlotte Ven 4 Juil - 22:46
Il va falloir que je me fasse à ce nouveau prénom Mais il est beau Re-Bienvenue chez toi Agathe Merci de faire vivre la demi-sœur de ma Dylan :laura:
Aksel E. Moriarty
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i'm a survivor.
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