Quel est le caractère de ton personnage ?
you terrorized the Big Apple→ La première chose à noter chez lui est sa grande ouverture d'esprit. Même face à quelqu'un aux idées opposés aux siennes, il aura toujours tendance à vouloir en discuter avec calme et amusement. C'est quelqu'un d'un naturel agréable et avenant, qui se plait à agir parfois comme un enfant. Il a vingt-sept ans, et alors ? Pourquoi cela devrait-il l’empêcher de faire le pitre ? Un peu gamin sur les bords donc, il possède un humour assez discutable, allant du politiquement incorrect au grivois un peu hard-core. Un conseil, ne le lancez jamais sur un concours de blague, cela pourrait virer au grand n’importe quoi. Mehmet aime plaisanter sur n'importe quel sujet, car pour lui il n'y a aucune barrière. Soit on s'amuse de tout, soit on ne le fait de rien. Même les blagues vaseuses sur ses origines ou sa religion le font rire, c’est dire. C’est un homme assez sociable dans son genre, aimant parler à tord et à travers - trop selon certain. C’est qu’il a parfois du mal à s’arrêter lorsqu'un sujet le passionne. Et puis, il faut dire qu’avec son métier, savoir engager et maintenir la discussion se révèle être essentiel. Quoi que cela à tendance à gonfler certain de ses clients, il n’est pas dupe.

Absolument sans gêne, c'est quelqu'un de franc qui n'hésitera pas une seule seconde à vous faire comprendre que vous dépassez un peu les bornes. Et il le dira avec plus ou moins de tact selon la situation. Chez lui, il faut appeler un chat - un chat. Mehmet ne complexe ni sur son physique qu'il trouve néanmoins banal, ni sur son homosexualité qu'il assume sans la peinturlurer à la face des autres. Il est ce qu'il est, et pour être honnête, il en est même presque fière. Il est assez difficile de s'en faire un ennemi, d'autant plus qu'il n'est pas quelqu'un de rancunier. Mais utiliser la violence ou essayer de le manipuler et là... S'il s'en rend compte, il y a de grandes chances pour qu'il vous ignore purement et simplement. Ce n'est pas quelqu'un de violent par nature, et il préférera souvent prendre la fuite lorsque les choses tourneront au vinaigre plutôt que de vous coller son poing dans la figure. Il finira cependant toujours plus ou moins par vous pardonner vos fautes, quels qu'elles soit. Et si en plus vous vous acharnez pour vous racheter, il tiendra rarement très longtemps. On pourrait trouver ce côté de sa personnalité un peu soumise, mais il n'en ait rien. C'est un homme qui sait s'imposer lorsqu'il le faut. Disons plutôt que la rancune est pour lui une perte de temps.

Mehmet sourit beaucoup, tout le temps, pour n'importe quoi. Ce qui peut lui donner une allure un peu niaise au demeurant. Pour autant, il est juste extrêmement optimiste et possède une perception des choses plutôt idéaliste.  C'est quelqu'un avec beaucoup de principe, hérité pour la plupart de sa mère. Toujours prêt à faire le con, il n’a pas peur du ridicule, même encore à son âge. Complexé de vieillir ? Ouais, peut-être. Une chose à savoir sur lui, il est croyant. Juif, pour être plus exacte. Pour autant, il parle très peu de religion, même lorsqu’on lui demande son avis, trouvant que ce genre de choses n'engage que lui et n'a aucun besoin d'être étalé aux visages des autres. Après tout, chacun ces goûts.

Le jeune homme est quelqu'un d'assez tactile en règle général, excepté bien sûre s'il s'aperçoit que son interlocuteur déteste ça. Il n'est pas assez stupide pour imposer un contact physique à quelqu'un qui ne le supporte pas. Il est du genre à facilement apprécier une personne, et à toujours vouloir lui venir en aide au besoin. Très avenant, le jeune homme est quelqu'un de généreux, appréciant tout autant donner que recevoir. Doté d'une oreille attentive et d'une bonne mémoire, il n'hésitera pas une seule seconde à vous porter assistance au besoin. C'est d'ailleurs à double tranchant, puisqu'une fois qu'il s'est décidé à s'impliquer dans vos problèmes, aucune chance pour vous de lui ôter cette idée de la tête. Il est buté quand il veut, celui là. Il essaie de tout prendre avec le sourire, le bon, comme le mauvais, mais cela ne l'empêche pas d'être sérieux deux minutes si la situation l'exige. Mehmet a aussi tendance à grandement intérioriser ses problèmes, ne souhaitant jamais en parler ou préférant esquiver les conversations d’un geste de la main. Pour lui, tout va bien dans le meilleur des mondes. Toujours. Et si jamais vous le voyez réellement déprimer, c’est qu’il y a un gros soucis. Grand amoureux de la vie, il aime profiter de ses petits plaisirs. Sortir, s’amuser, boire - tout en évitant de finir dans le caniveau tout de même -, faire le pitre… Bref, Mehmet est en réalité quelqu’un d’assez simple à comprendre... Je suppose.  

Well... It's my story !
and as charming as sad as it is, plays !
it does not begin with once upon a time

---

Deuxième fils de Jezabelle Tarruella, Mehmet n'a jamais connu son père. De ce qu'il en sait, ce dernier était déjà marié à l'époque où sa mère est tombée enceinte, et n'a pas souhaité quitter sa femme. Son enfance n'a néanmoins pas été désagréable et il n'a jamais souhaité le retrouver. Sans doute à cause de la rancœur qu'il éprouve aujourd'hui encore contre lui. Comment peut-on laisser tomber une femme enceinte ? Memeth ne comprend pas, et il ne le comprendra sans doute jamais. D'autant plus que sa pauvre mère n'a pas été chanceuse en amour, malgré son caractère doux et affectueux. Mariée pendant presque cinq ans à un homme avec qui elle a eut son premier fils, Caleb, Jezabelle  a néanmoins finit par le quitter en apprenant que ce dernier s'envoyer en l'air avec la quasi-totalité de ses collègues de boulot. Et cela ne l'empêcha visiblement pas de devenir la maîtresse du père de Mehmet, quelques années plus tard. Il n'en reste pas moins que ce dernier aime profondément sa mère, malgré sa propension à s'amouracher d'odieux c*nnard. Et il en a vu défiler des sales types, dans leur petit appartement de Tijuana. Des violents, aux alcooliques, en passant par les manipulateurs et les couards. Il a néanmoins su rester à sa place d'enfant, et n'a jamais ouvertement jugé sa génitrice - bien qu'il n'en pense parfois pas moins -, elle qui trimait pour avoir des conditions de vie descente. Elle éduqua ses enfants selon ses propres principes, leur apprenant la bienveillance envers son prochain et les préceptes de la Torah.

Ayant grandi dans une famille où l'argent ne fait définitivement pas le bonheur, Mehmet a apprit très jeune que le partage était une vertu salutaire. Si sa relation avec Jezabelle a toujours été au beau fixe, cela n'a pas toujours été le cas avec son grand-frère, de six ans son aîné. Ils entretiennent aujourd'hui encore une relation assez conflictuelle, mêlant amour et rivalité fraternel. Caleb a toujours été hautain et bougrement intelligent avec ça. Si bien qu'en plus de se sentir naturellement inférieur à lui, Mehmet subit encore régulièrement des railleries plus ou moins justifiées de sa part. Il a même réussi, un jour où ils étaient encore des gosses, à faire croire à son jeune frère que son nez s'allongeait lorsqu'il mentait. De la même manière que Pinocchio. En a résulté un sale tic de sa part, celui de se triturait le bout du nez à chaque mensonge. Autant dire qu'une fois que vous l'aurez deviné, vous comprendrez rapidement quand le jeune homme vous mentira.

Le jeune homme a eu une éducation assez basique et ne put jamais intégrer une université. Par faute d'argent, mais aussi de motivation de sa part. Non, vraiment, les études n'ont jamais été pour lui. Alors que son frère partit pour les Etat-Unis en quête d'une vie meilleure, Mehmet resta à Tijuana au côté de sa mère jusqu'à l'âge de vingt-trois ans. Il enchaîna les petits boulots, et fut tour à tour hôtelier, technicien de surface, serveur et chauffeur. Ce n'est qu'à la suite d'une rencontre fortuite que sa vie prit un tournant inattendu. Lui qui se voyait finir sa vie à Tijuana, il rencontra un homme, un grand blond aux allures de play-boy. En déplacement professionnel pour quatre mois, d'après ce qu'il en savait. Ils s'apprivoisèrent, se rapprochèrent pour finir par tomber éperdument amoureux l'un de l'autre. L'homme repartit vivre sa vie tranquille à New-York où Mehmet le suivi sur un coup de tête. Réfléchir avant d'agir, ça n'a jamais été son truc. Il trouva là-bas un emploi de chauffeur de taxi. Peut-être pas le meilleur des jobs, mais il s'en fichait pas mal. Il était heureux avec ce grand blond et la ville lui plaisait. Pas pour longtemps malheureusement puisque son histoire d'amour, sa folie passagère finit par se retourner contre lui. L'homme qui l'avait arraché à sa douce vie de Tijuana le quitta, sans signe avant-coureur. Il se volatilisa comme un voleur, un matin d'octobre. Deux ans après leurs rencontres.

Aujourd'hui, Mehmet n'est toujours pas rentré au pays. Il hésite, pour être honnête. Son emploi c'est révélé bien plus intéressant qu'il ne le croyait, lui qui aime tout particulièrement rencontrer de nouvelles têtes. Et puis, New-York est quand même une belle ville. Alors il a décidé de rester, pour l'instant en tout cas. Et tant pis pour ce type qui c'est tiré sans plus lui donner la moindre nouvelle. Cela fait maintenant deux ans qu'il est seul, dans son petit appartement miteux du Bronx. Enfin seul... Si on oublie son rottweiler et ses deux chats. Ouais, il a la fâcheuse tendance à ramasser les animaux errants. Mais il aime cette vie simple, ces rencontres aléatoires et son travail. Qui plus est, malgré la distance il n'en reste pas moins proche de sa mère qu'il appelle encore une à deux fois par semaine. Que demandez de plus ?

Ton prénom ou ton pseudo & ton âge  → Eri' - 22 ans
Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Par la poste ! *PAN* Pub xD
Ce personnage est-il un double compte ? → Nop'
Présence sur le forum → Régulière, je dirais du 5/7 à peu près
Personnage inventé ou scénario ? → Inventé
Crédit images → Tumblr

Mon exemple de RolePlay: