Quel est le caractère de ton personnage ?
   you terrorized the Big Apple→ Fière, Grace en impose par la distance qu'elle met entre elle et les autres. Cela est souvent pris pour de la froideur ou de l'orgueil mais ne s'agit-il pas plutôt pour elle avant tout de se préserver ? En effet elle est inquiète, méfiante, introvertie et demeure secrète et réservée - d'où ce côté énigmatique qui lui sied si bien ... Curieuse et intuitive elle est particulièrement perspicace, possède une vision fine des êtres et des choses, est plus habile à percevoir et à deviner les autres qu'à se faire comprendre par eux. D'ailleurs ne préfère-t-elle pas tirer les ficelles en étant celle qui manipule, décide et agit ? Volontaire et autoritaire, elle manque de souplesse et de tolérance et impose d'une certaine manière ses vues et ses idées. Elle se sent souvent différente des autres, et ne suit pas toujours des voies traditionnelles. Elle est aussi courageuse, active et dynamique tout en restant réfléchie et prudente. Tout passe par le crible de leur raison et sans doute manque-t-elle de spontanéité. Ses choix sont souvent guidés par ses affinités spirituelles ou intellectuelles. Elle est fortement déterminée par son milieu familial qui laisse une empreinte importante sur son destin. Elle a besoin d'amour, mais sans trop de manifestations extérieures. Si l'environnement familial n'est pas harmonieux ou sécurisant, elle s'échappera vite, à moins qu'elle ne se replie complètement dans un certain mutisme. Particulièrement féminine et assoiffée de tendresse, elle recherchera la vie en couple et se montrera affective, sociable, chaleureuse et communicative. D'un autre côté, elle est méfiante et prudente lorsqu'elle ne se sent pas à son aise. Par ailleurs elle possède du sens pratique et est capable de travail acharné si elle est motivée.

Grace recherche l'harmonie, la tranquillité ainsi qu'une certaine authenticité. Eprise de perfection, elle est souvent méticuleuse ou même maniaque et supporte mal la médiocrité et la vulgarité. Elle apprécie le travail bien fait et est la première à recommencer si le résultat n'est pas parfait. Elle possède en outre l'instinct de la qualité. Sensible à l'esthétique elle n'est indifférente ni à l'art ni au confort. La vie sentimentale est importante à ses yeux - trop importante sans doute - car elle ne pardonne rien à l'élu de son cœur qui devra être parfait.
   

Well... It's my story !
   and as charming as sad as it is, plays !
   it does not begin with once upon a time

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« Je suis sérieuse. Qu’est ce qu’on va faire d’elle ? » demanda Juliet à ses parents, en surveillant sa cadette d’un regard inquiet. A quoi bon la surveiller : ça faisait deux ans qu’un chauffard ivre mort l’avait privée de son mari et de leur fils. Deux ans que sa sœur ne se levait le matin que pour ses clopes, sa tasse de café, et ses journées vides de toute activité sociale – ou constructive, d’une quelque manière que ce soit. Elle portait toujours ce vieux pull miteux et puant qu’elle empruntait auparavant si souvent à son époux le soir, celui qu’elle refusait de quitter ne serait-ce que pour le laver, ne prêtait plus aucune attention à ses cheveux autrefois si flamboyants et soyeux, portait avec elle une odeur de cendrier froid et de sueur constante … et c’était désolant. Masochiste. Déprimant. Même elle qui ne venait jamais chez sa cadette commençait à avoir des envies de suicide, après cinq minutes dans cet appartement devenu si pitoyablement en désordre que Grace n’était probablement plus capable de lui rappeler la couleur du sol. « Chérie, ta sœur a vécu une énorme perte » la sermonna gentiment sa mère en essayant un peu de rangement. « Elle aimait Thomas depuis l’école primaire et non seulement elle doit vivre avec ça mais en plus le bébé … » Carolyn secoua la tête en soupirant et se mit en quête d’un fond de produit vaisselle qui traînerait éventuellement dans un placard. Si ils voulaient pouvoir faire manger Grace encore fallait-il pouvoir compter sur de la vaisselle propre. « Je sais tout ça, maman. Mais ça fait deux ans. Déjà si elle allait sur leurs tombes … » « Tu veux l’achever ? » la coupa son père en regardant la blonde. « Elle est plus fragile que toi, Juliet. Ça la tuerait » « Parce que tu verrais une immense différence toi ? Désolée d’être aussi directe mais c’est qu’un zombie. Elle a plaqué son travail, elle ne sort plus de l’appartement, elle erre, elle passe son temps à ne rien faire, elle ne parle à personne … Ça fait deux ans ! » L’aînée s’emporta et attrapa le téléphone ainsi qu’un post-it sur lequel était griffonné le nom d’une pizzeria qui pourrait les délivrer de la corvée repas forcé et de toute façon pas mangé. « Faut vous mettre en tête que si on la secoue pas et qu’on la force pas à reprendre le dessus, Grace va rester comme ça un moment ! … A croire qu’elle aime ça » bougonna-t-elle en tapant rageusement sur les touches du combiné téléphonique. Commander des pizzas devenait leur seule échappatoire quand – comme depuis une semaine – Grace rechutait et se mettait à faire n’importe quoi avec n’importe quoi : cette fois ils devaient leur panne de vaisselle et de produits ménagers à une dispute qui avait poussé la veuve à jeter tout ce qu’il pouvait y avoir de propre dans son appartement. Tout signifiant donc les vêtements, la vaisselle que sa mère avait lavée, les produits ménagers, la javel, le papier toilette, les bouteilles de shampooing … Elle avait tout jeté. Seule la bouteille de gel douche de Thomas trônait encore obstinément dans la douche, solitaire et poisseuse, parfois délesté d’un peu de son contenu quand la rouquine s’en servait pour se laver. Dans le dos de sa sœur bien sûr. Mais Juliet ne comprenait pas : elle avait la chance d’être fiancée, elle. Les préparatifs du mariage rendaient tout le monde extatique et elle avait encore tant de belles choses à vivre avec son futur époux avant qu’ils ne fondent une famille. Grace elle n’avait plus rien. Plus personne. Du moins … Elle avait ses parents, huit sœurs, un meilleur ami encombrant et décidé à lui faire retrouver le sourire … Mais elle se sentait et depuis vingt-quatre longs mois plus seule que jamais. Ne pas partager le bonheur de sa sœur faisait-il forcément d’elle quelqu’un d’égoïste ? Non. Mais laisser mourir les rêves de son mari : oui. Ca faisait si longtemps maintenant qu’ils parlaient de partir. Quitter Frauenfeld pour New York. Y ouvrir un café littéraire, où ils importeraient les plus beaux classiques de la littérature européenne en servant des expressos à bas prix – l’important était que de permettre aux livres d’exister après tout. Avoir un deuxième enfant là-bas faisait aussi partie de leurs projets. Tout ça faisait partie d’un futur qu’ils se plaisaient à imaginer, en se chamaillant sur le prénom de ce second bébé qu’ils auraient voulu être une fille. Un futur à conjuguer au passé, puisque Thomas n’était plus là. Grace se leva et prit la photo qui ornait encore le meuble de l’entrée. Celle où ils se regardaient, amoureux, quand à la maternité ils découvraient avec bonheur leur petit garçon à peine né. Noah. Fauché en plein bonheur. Tout comme son père. Arrachés aux bras de leur futur commun, de leur bonheur à venir. Ils n’existaient plus. Et contrairement à ce que tous semblaient croire la pauvre Grace en était bien consciente : ils étaient morts et ne reviendraient jamais. Contrairement à ce qu’ils croyaient elle ne pleurait plus, quand elle en arrivait à ce constat qui lui arrachait le cœur. Au contraire. C’était maintenant comme si il ne lui restait qu’une chose à faire pour réparer cette injustice.
C’est sûrement le claquement de l’armoire qui poussa Juliet et leurs parents à venir la trouver dans sa chambre ; ils regardèrent alors, effarés et inquiets, la veuve qui entassait le minimum vital dans l’immense valise qui l’avait suivie depuis son premier voyage à l’étranger quand elle était adolescente. « Grace ? » « Mais enfin qu’est-ce que tu fais ? » lâcha son père en lui prenant une pile de livres des mains. « Tu ne vas nulle part. Fuir n’est pas la solution » « Si. Au contraire, papa. Ça fait longtemps que j’aurais dû partir. C’est ce que Thomas voulait. Ce qu’on voulait » Partir. Fuir. Fuir. Partir. Réaliser leur rêve était-il vraiment un acte de lâcheté ? Ou ses parents pourraient-ils comprendre qu’elle le faisait par amour, pour que son mari puisse être fier d’elle pour la première fois en deux ans ? Au moins si elle mettait quelques milliers de kilomètres de distance elle aurait enfin la paix et pourrait gaspiller à tout va le temps la séparant encore de ses retrouvailles avec les deux hommes de sa vie. « On voulait attendre que Noah ait au moins un an. Mais il ne les fêtera jamais. Je n’achèterai jamais de gâteau pour le voir souffler sur une bougie. Et c’est tout ce que cet appartement me rappelle. Tu comprends ça ? Alors tu vas me laisser partir, parce que le prochain avion décolle dans trois heures et que j’ai bien l’intention de voir si New York c’est vraiment aussi bien que ce à quoi on s’attendait lui et moi »
   

Ton prénom ou ton pseudo & ton âge  → harlen, vingt et quelques années
   Comment es-tu arrivée ici ? → par ma précieuse avigail
   Ce personnage est-il un double compte ? → non
   Présence sur le forum → j'y passerai au moins tous les soirs, mais pour les rps on verra, sûrement un à deux par semaine
   Personnage inventé ou scénario ? → inventé
   Crédit images → class whore & tori rph

   

Mon exemple de RolePlay: