You're about 8 beers away from being my type. (evan)
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Sujet: You're about 8 beers away from being my type. (evan) Mar 29 Juil - 2:20
Evan M. FLANAGAN FEAT. THEO JAMES
âge →26 ans Né à→ New York City, New York, Etats-Unis d'Amérique le → 23/05/2008 Métiers → Avocat d'affaires Études → Terminées Statut → Célibataire Orientation → Hétérosexuelle Groupe → Workaholics
Quelles sont tes caractéristiques ?
→ J’ai toujours voulu me faire un tatouage, du moins, depuis que je suis adolescent. Mais je n’ai jamais sauté le pas. Car dans le métier que j’exerce, tous ces signes extérieurs comme les tatouages ou les piercings sont prohibés. Ou plutôt, fortement déconseillés. L’apparence joue un rôle crucial pour un avocat, il faut donc être impeccable de ce point de vue là. Comment voulez-vous qu’une personne vous fasse confiance pour sa protection, pour son avenir, si vous avez des trous plein la tête où de l’encre partout sur le corps ? Un avocat qui prend soin de son look renverra une bonne image au client. Un avocat qui prend soin de lui, c’est un avocat capable de prendre soin de vous. Alors oui, j’aurai très bien pu me faire un tatouage à un endroit recouvert par les vêtements, un endroit inaccessible à la vision des clients, des jurés ou des juges, mais je ne l’ai pas fait. Presque toutes les personnes que je connais m’ont dit qu’une fois qu’on a un tatouage, on en veut d’autres et je n’ai pas envie de tomber dans cet engrenage tout en prenant le risque de saborder ma carrière. Non, je me dois d’être impeccable en toutes circonstances et il en va de même pour le style vestimentaire. Au travail, le costard est de mise tous les jours, le moindre écart n’est pas permis. Un client ne recherche pas un avocat cool et branché, il recherche un avocat sérieux. Et je crois qu’à force, bien s’habiller est devenu une habitude. Même dans la vie de tous les jours, je porte principalement des chemises. Plus décontractées, certes, mais je ne sais pas, je crois qu’avec le temps c’est devenu une espèce de signature pour moi.
Quel est le caractère de ton personnage ? you terrorized the Big Apple→ Si la vie m’a bien appris une chose après toutes ces années, c’est qu’elle ne sourit qu’aux battants, à ceux qui en veulent et qui n’abandonnent pas une fois les premières difficultés venues. Je suis un self-made-man, parti de rien, j’ai réussi à me frayer un chemin vers la grandeur, vers un milieu social bien plus avantageux que celui dans lequel j’ai grandi. Mon père possédait un garage automobile, un petit établissement de seconde zone qui n’a pas su se faire sa place avec l’arrivée des nouvelles technologies et qui dégageait tout juste assez de chiffres d’affaires pour ne pas faire faillite. Il a toujours souhaité que je reprenne son business, à ses yeux c’était ma destinée, c’était une évidence. Pour moi c’était loin d’être le cas. Alors je me suis battu, j’ai toujours bossé à l’école pour lui montrer que je pouvais faire des études, j’ai travaillé comme un forcené pour obtenir une bourse d’études pour l’université. J’ai toujours fait tout ce qui était en mon pouvoir pour réaliser mes rêves, je pense que c’est mon principal trait de caractère, je n’abandonne jamais, ou presque. L’unique fois où j’ai baissé les bras me reste toujours en travers de la gorge, c’est sûrement mon plus grand regret. La sphère dans laquelle j’évolue m’a également poussé à me forger un mental à toute épreuve, j’ai étudié et je travaille dans un monde de requins où l’on est prêt à vous sauter à la gorge au moindre faux pas. Je l’ai très vite compris et cela m’a poussé à vêtir cette carapace arrogante que j’arbore jour après jour. Aux yeux d’inconnus, cette arrogance et cette confiance en soi peuvent être exécrables, je le conçois, mais là encore, je n’ai pas le choix si je veux réussir dans ce que je fais. J’ai déjà essayé d’être adorable mais ce milieu ne fonctionne pas ainsi. Être gentil est un signe de faiblesse, soyez gentil et vous vous ferez bouffer en quelques secondes. Ce comportement que j’avais décidé d’adopter uniquement dans ma vie professionnelle a fini par déteindre sur ma vie privée. Ce sont probablement les quelques trahisons qui m’ont poussé à agir de la sorte, les gens dignes de confiance sont bien trop rares, même parmi votre cercle d’amis. Les gens qui ne me connaissent pas me décriront donc sûrement comme quelqu’un de cynique, quelqu’un de froid, et ça tombe bien, c’est l’image que je souhaite dégager, celle de quelqu’un qu’on ne peut pas avoir facilement. Néanmoins, mes proches, mes vrais amis, ceux sur qui je sais que je peux compter, je serai prêt à tout pour eux, aussi profonde soit une carapace, je reste persuadé que personne ne peut avancer sans vrais amis à ses côtés, c’est ce qui nous pousse à prendre les bonnes décisions, jour après jour. Puis il y a la famille, eux, ils sont encore un cran au-dessus, je crois qu’à mes yeux il n’y a rien de plus important que la famille, rien de plus important que les liens du sang. Ma famille, c’est ma vie, si jamais je dois me sacrifier pour eux, je le fais sans réfléchir, je serai même prêt à tuer pour eux s’il le fallait. Peut-être qu’un tel sens de la famille est vieux jeu, je ne sais pas. Et à vrai dire, je n’en ai strictement rien à foutre.
Ton prénom ou ton pseudo & ton âge → Clément, vingt-deux ans Comment es-tu arrivé ici ? → Connaissance Ce personnage est-il un double compte ? → Non Présence sur le forum → 5/7. Personnage inventé ou scénario ? → Inventé Crédit images → soapflaws + tumblr
Mon exemple de RolePlay:
La vérité, c’est ce que cette culpabilité commence à me ronger de l’intérieur. Je sais à quel point j’ai mal agi, je sais qu’elle ne méritait pas du tout cela, non, surtout pas elle. Mais ce qui est fait est fait, on ne peut pas retourner en arrière, j’ai beau regretter mon geste, ça ne changera rien au passé. J’ai beau vouloir agir comme un connard pour qu’on ne puisse pas atteindre mes faiblesses, je ne peux pas m’empêcher de tenir à elle après tout ce temps. J’aimerai tellement qu’elle passe l’éponge, que l’on fasse table rase du passé pour repartir sur de nouvelles bases, mais à l’heure actuelle, cela me semble complètement improbable. Un rapide regard à ma montre me signale que je serai à coup sûr en retard à mon rendez-vous avec Valentina. Ce n’est pas grave, à vrai dire, je m’en fous complètement. Idem pour la weed que j’étais venu chercher ici. Non, à l’heure actuelle, la seule chose qui m’importe, c’est d’essayer de trouver un moyen pour qu’Aurore me déteste un peu moins, pour quelle laisse un peu de sa rancune de côté. Elle va s’énerver de me voir insister, je le sais, je la connais. Peu importe, elle peut m’insulter de tous les noms, elle peut me mettre des claques, ce combat, je ne souhaite pas l’abandonner, pas avant d’avoir tout essayé. Aurore en arrive à dénigrer la situation dans lesquels je me trouvais avant d’obtenir ce statut de nouveau riche. « C’est vrai, t’as raison. Mon père est décédé, ma mère est mourante sur son lit d’hôpital, mon frère est en prison pour les dix prochaines années, mon ancienne petite amie a perdu la mémoire et n’a désormais aucune idée de mon existence et pour finir, un de mes amis les plus proches m’a tiré dessus. T’as raison, j’ai la vie rêvée avec tout cet argent. J’échangerai tout l’or du monde pour éviter tout ça, mais c’est impossible. Alors l’argent qui fait le bonheur, excuse-moi, mais je n’y crois pas vraiment. A quoi bon avoir de l’argent si toutes les personnes auxquelles tu tiens partent… ou te haïssent. T’as raison, j’suis tellement privilégié. » Ce ne sont pas des choses dont je parle souvent, mais sur l’instant, tout était sorti naturellement, sans que je sois gêné, sans que j’ai honte de mon passé. Elle était la première personne à qui je le disais pour ma mère, la première personne à qui je confiais que j’allais perdre un deuxième parent. Pourtant, nombreuses étaient les personnes qui m’avaient demandé pourquoi j’avais changé de comportement. Nora avait été particulièrement insistante, mais je l’avais renvoyé chier, je l’avais renvoyé chier jusqu’à la blesser, elle qui avait toujours été présente pour moi. A croire que j’étais vraiment devenu ce connard que je voulais laisser paraitre aux autres. Mais ce n’était pas ce gars là que je souhaitais montrer à Aurore, je voulais montrer la personne que j’étais réellement, une personne blessée, une bonne personne, altruiste, qui enchaîne juste les erreurs. Finalement, j’arrive enfin à lui décrocher un maigre sourire. A croire que son aigreur et sa rancœur finissent peu à peu par s’adoucir. Je vois là une porte dans laquelle je peux m’engouffrer, un premier moyen d’entamer un vrai pardon. « Si passer pour un ringard me permet de t’arracher un sourire, alors je suis prêt à l’être jusqu’à mes vieux jours. Je comprends que tu me détestes, je veux juste savoir si un jour tu seras prête à passer au-dessus de tout cela. Qu’est-ce que je dois faire Aurore ? Qu’est-ce que je dois faire non pas pour regagner ta confiance mais pour atténuer cette animosité que tu as envers moi ? Ne répond pas disparaitre de ta vie, car ce n’est pas une option. » Aucune relation entre nous depuis des années, et pourtant, j’étais prêt à faire tout ce qu’il fallait pour retrouver un semblant de la relation que nous entretenions auparavant. C’était étrange, ce n’était clairement pas la première personne que je blessais, mais c’était la seule pour laquelle j’éprouvais ce besoin incompressible d’exprimer mes regrets, de me faire pardonner. Habituellement, je n’avais pas besoin de me repentir, j’acceptais les conséquences de mes actes. Mais Aurore, elle était différente, elle était spéciale. Puis mon dealer vint noircir le tableau. Bien accompagné par l’insensibilité de ma connerie. Je venais tout juste de la faire sourire et tout ce que je trouvais à faire, c’était lui rappeler à quel point je l’avais humilié, quel débile je faisais. « Je ne m’en fais pas, je peux m’occuper de lui, il ne peut pas être aussi têtu et rancunier que toi après tout. Aurore… Je sais que je me comporte comme un connard… C’est pas c’que je souhaite. Mais j’fais quoi ? Je m’excuse encore et encore malgré tes refus ? C’est mon moyen de cacher mes faiblesses, de te faire croire que tout ça ne m’affecte pas, alors que si, ça m’affecte. Si ton but était de me faire souffrir autant que je t’ai fait souffrir à l’époque, et bien bravo, depuis le temps, je crois que t’as gagné. » Je me dévoilais complètement, elle pouvait me mettre plus bas que terre si elle voulait, je lui offrais cette option sur un plateau. Après quelques secondes où je vis bien la colère monter en elle, Aurore s’approche de moi pour répondre à ma question et vient me murmurer quelques mots. Surpris, je réponds pourtant du tac au tac. « Ca me ravirait, si tu le pensais vraiment. Ne t’approche pas aussi près de moi, ça me rappelle trop de bons souvenirs. » J’en profite pour mettre rapidement ma main au niveau de sa hanche. Rapidement cependant. Je l’enlève aussi vite que je l’ai mise afin d’éviter de la mettre encore plus en colère et de me prendre un gifle par la même occasion. Un pas en arrière pour prendre une distance de sécurité, je me résigne finalement à lui avouer ce que j’aurai dû lui dire depuis des années déjà. « Tu veux la vérité ? Tu veux ma version des faits ? Contrairement à ce que tu peux penser, je ne t’ai pas laissé ce jour là parce que j’étais un connard qui n’en avait rien à foutre de toi. Non tu étais et tu seras toujours importante à mes yeux, quoi qu’il arrive. Je suis parti parce que j’ai eu peur, parce que j’ai flippé. L’engagement ça n’était pas vraiment a spécialité. Mais plus que ça, toi, tu étais plus jeune, tu étais la petite sœur d’un de mes meilleurs potes. Je savais pertinemment qu’il ne tolérerait jamais une telle trahison de ma part. Tu étais sa petite sœur adorée et il n’aimait pas l’idée que tu puisses être avec un garçon. Alors avec moi, un de ses amis ? C’était le poignarder dans le dos. C’est au nom de cette amitié que je suis parti. Mais au final, j’ai tout perdu, son amitié, et surtout, toi. Si je pouvais revenir sur mes choix, je resterai avec toi, parce que tu valais vraiment la peine de risque une belle amitié. Et puis qui sait, peut-être que ton frère aurait fini par l’accepter avec le temps. Donc accuse moi de débile ou de lâche si tu veux, mais sache que te faire souffrir n’a jamais été dans mes intentions. »
Dernière édition par Evan Flanagan le Mar 29 Juil - 16:20, édité 8 fois
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Sujet: Re: You're about 8 beers away from being my type. (evan) Mar 29 Juil - 2:22
Well... It's my story ! and as charming as sad as it is, plays ! it does not begin with once upon a time
Le bruit de cette pluie battante qui venait s’écraser contre les vitres de cette chambre d’hôpital était totalement masqué par les cris du nouveau né. La mère avait souffert, elle avait poussé, elle avait crié, elle avait tout donné pour que la vie lui donne ce fils en retour. La pâleur et la froideur de ses murs d’un blanc pale n’y pouvait rien, aujourd’hui, la famille Flanagan était la plus heureuse de toutes, cela pouvait se lire sur leurs visages. La jeune femme relâchait l’étreinte sur la main de son mari. Elle l’avait serré si fort pendant l’accouchement qu’il n’avait désormais plus aucune sensation avec, mais il s’en foutait. Il avait un fils, un petit garçon qu’il allait aimer de tout son cœur, de tout son être. La peur et la douleur de la mise au monde avaient fait place au soulagement et à l’enthousiasme. La vie allait lentement reprendre son cours, ou plutôt donner à cette famille un nouveau départ. Sur la longue et sinueuse route qu’était la vie, c’était un virage à cent quatre-vingt degrés qu’il allait falloir négocier. Une nouvelle arrivée dans le foyer et toutes les habitudes, tout le quotidien allaient se retrouver bouleversé. Mais c’était un défi qu’ils étaient prêts à relever, ils avaient toujours aimé les challenges et celui-ci était probablement le plus beau que la vie pouvait leur offrir. Vivant avec passion, avec amour, ils étaient persuadés que ce bébé était la seule chose qui leur manquait pour être pleinement heureux. Un souffle d’air chaud, quelques larmes, un baiser sur son front plissé. Il était là, bien vivant, blotti dans ses bras, ne demandant qu’une seule chose. Vivre. Vivre une vie que ses parents espéraient bien remplie, que ce soit d’aventures ou même de joie. Alors bien sûr, ça n’allait sûrement pas être facile tous les jours, cela faisait une bouche de plus à nourrir dans le foyer, mais les parents Flanagan s’étaient jurer de faire tout ce qu’ils pouvaient pour rendre cet enfant heureux. Derrick, le père, avait son propre garage automobile et même s’il ne roulait pas sur l’or, il se débrouillait. Il était d’ailleurs encore plus heureux que cet enfant soit un garçon, cela lui ferait quelqu’un pour reprendre le garage quand il serait trop vieux pour s’en occuper. Maria, la mère, travaillait comme vendeuse dans un magasin de prêt-à-porter. Les revenus de la famille étaient modestes, ils en avaient bien conscience, mais pour eux, l’amour valait bien plus que toute forme de richesse, un enfant élevé dans l’amour ne pouvait qu’être heureux et c’est comme ça qu’ils comptaient élever leur fils, fils qu’ils avaient décidé de prénommer Evan.
« Non, j’veux pas la tenir dans mes bras. » Sous le regard désemparé de ses parents, Evan refusait catégoriquement de prendre cette nouvelle arrivante dans ses bras. Sa mère sortait tout juste de la maternité et venait de lui ramener une petite sœur. « Je t’avais dit d’aller chercher le bébé dans les choux, pas dans les roses. Je voulais un petit frère moi ! » Furieux, Evan alla s’enfermer dans sa chambre. Du haut de ses quatre ans – quatre ans et trois quart si vous lui demandez son âge – il savait déjà bien ce qu’il voulait. Et ce qu’il voulait, c’était un petit frère avec qui il pourrait jouer. Pas une petite sœur, une morveuse dont il faudrait s’occuper parce qu’elle pleurerait tout le temps. Les filles, il trouvait ça nul. Elles n’aimaient pas le sport, c’est son père qui lui avait dit. Elles préféraient jouer à la dinette ou aux poupées, et Evan, il n’aimait pas la dinette, encore moins les poupées (sauf les Action Men). Déçu de ne pas avoir de petit frère, il fît la tête pendant plusieurs semaines, avant de faire comme le reste de la famille et de tomber complètement sous le charme de la petite Teddy. Ce n’était peut-être pas un garçon et il ne pouvait peut-être pas faire du sport avec lui – elle n’en avait de toute façon pas encore l’âge – mais c’était sa sœur après tout et il se devait de l’aimer et de la protéger. Les années ont passé et l’entente et la solidarité se sont accentuées au sein de la famille Flanagan. Alors bien sûr qu’il y avait des désaccords, quelques petites remontrances pour les enfants, histoire de bien les éduquer, mais d’une manière générale, la famille était très heureuse. Même lorsqu’Evan entra dans l’adolescence, il était heureux de partager des moments avec sa famille, d’organiser des pique-niques à Central Park ou de faire des soirées jeux de société avec eux. Pour lui c’était ce qu’il y avait de plus important, c’était sa famille et il voulait en profiter au maximum, même si certains de ses amis trouvaient ça ringard, il s’en foutait, il souhaitait juste passer du temps auprès de ceux qu’il aimait.
L’adolescence d’Evan fût également marquée par une romance qui bouscula complètement son existence. A vrai dire, c’est même la seule fois où il a été amoureux de la sorte, où il a ressenti quelque chose d’aussi fort. Il l’aimait, il était fou d’elle, mais voilà, les histoires d’amour finissent mal en général. Ils étaient ensemble depuis un moment quand les problèmes sont apparus. Serena et lui venaient de deux mondes complètement différents. Elle venait d’une famille très aisée et lui venait d’un milieu relativement modeste, son avenir était tout tracé alors que celui d’Evan était en pointillés. Depuis le début, il avait remarqué que la mère de Serena ne le portait pas dans son cœur, mais il s’était dit que c’était normal, les parents se méfient toujours des garçons à cet âge là. Il pensait qu’avec le temps, cela cesserait et qu’elle finirait par accepter sa relation avec sa fille mais il n’en fût rien. A ses yeux, Evan entraînait Serena vers le bas, elle se détournait un peu des cours pour vivre sa relation et ce petit gosse des quartiers populaires avait une terrible influence sur sa fille, il mettait en danger son avenir. Ce n’était qu’une amourette de lycée après tout et elle devait tout faire pour que cela cesse, pour le bonheur de sa fille. Sortir avec un garçon dont le père tenait un garage pourri, quelle idée saugrenue. C’est alors qu’elle se décida petit à petit à tout faire pour pourrir la vie d’Evan, voulant à tout pris l’effacer de la vie de sa fille. Au fur et à mesure, l’importance des coups bas augmentait, et Evan commençait à se sentir vraiment mal. Lui qui avait un sens de la famille si important se sentait mal à l’idée que la mère de sa copine le haïssait, il se sentait mal pour Serena, pour la position dans laquelle il la mettait avec leur relation. Alors pour la protéger, pour ne pas créer de problèmes, il ne dit rien, il encaissait les crasses les unes après les autres, sans broncher. Ce n’était pas en allant se plaindre à sa fille qu’il allait réussir à calmer la mère. Cela dura plusieurs moi, jusqu’à ce que la mère de Serena porte le coup fatal. Elle proposa à Evan une énorme somme d’argent pour qu’il disparaisse, pour qu’il n’adresse plus jamais la parole à sa fille. C’en était trop pour lui, il ne pouvait plus supporter toutes ces tentatives de déstabilisation. Il était éperdument amoureux de Serena, mais il avait fini par se laisser endoctriné par sa mère, il exerçait sûrement une mauvaise influence sur elle, sinon, pourquoi serait-elle prête à proposer autant d’argent pour se débarrasser de lui. Evan refusa l’argent, il ne voulait pas accepter la moindre chose venant de cette femme, mais le soir même, il rompit avec Serena. Son cœur était brisé, mais c’était pour le mieux. Du moins, c’était ce dont il essayait de se convaincre.
Puis le temps a passé et Evan a fini par l’oublier, ou plutôt par moins penser à elle. Il lui arrivait toujours de se remémorer le passé de temps en temps, mais il n’était plus amer comme il l’avait été pendant un bon bout de temps. Non, les choses étaient comme ça, il regrettait bien entendu la manière dont ça s’était terminé, il regrettait d’avoir laissé partir celle qu’il avait aimé comme un fou, mais il ne pouvait pas passer son temps à se morfondre. La ne l’attendait pas, et il avait dû se forcer à avancer. Ce n’était peut-être pas simple, mais il le fallait, il le fallait s’il voulait accomplir son rêve, réussir dans la vie, devenir un avocat reconnu. Il alla donc à l’université, titulaire d’une bourse complète, pour étudier le droit. Des années qu’il chérira probablement toute sa vie. Bien qu’il bossait fréquemment pour rester parmi les premiers de sa promo et donc avoir un chance de rejoindre un très grand cabinet, il trouva tout de même le temps d’avoir une vie sociale bien remplie. Il rencontra de nouveaux amis, des amis qu’il savait durable, pas des amis pour défaut avec qui on traînait pour faire passer le temps et il participa à énormément de soirées étudiantes. C’était ça aussi l’université, travailler, mais profiter des plaisirs que nous offre la vie, en profiter pleinement une dernière fois avant d’entrée dans la vie active, cette vie où vous devez toujours être au top six jours sur sept. A sa sortie d’université, classé troisième de sa promotion, plusieurs grands cabinets vinrent à sa rencontre pour des entretiens. Il n’était peut-être pas aussi doué à l’écrit que ses deux camarades, mais il possédait des choses qu’ils n’avaient pas, des choses innées, le charisme et la tchatche. Il survola ses entretiens d’embauche et fût immédiatement engagé dans l’un des plus prestigieux cabinets de New York. Si les premiers mois furent assez difficiles – il fallait se faire sa place dans ce monde de brutes – Evan compris rapidement comment le système fonctionnait et au fil des semaines, impressionnait ses supérieurs. Si bien qu’on lui confia rapidement des cas pour voir comment il se débrouillait seul. Il passa tous ces tests officieux haut la main. Et, au bout d’une année seulement, il recevait une promotion de la direction. On lui donnait son propre bureau, ce qui signifiait qu’il allait s’occuper seul de tous ses cas désormais, et plus important, qu’il allait pouvoir les choisir lui-même. Le temps passait et sa réputation grandissait à tel point qu’aujourd’hui, à seulement 26 ans, il est considéré comme l’un des avocats les plus prometteurs de New York, un de ceux que l’on pourrait retrouver au top d’ici cinq à dix ans. Petit à petit, Evan se rapproche de son rêve, il prend son pied dans sa vie professionnelle, il a l’impression de grandir jour après jour. Toujours est-il que d’un point de vue sentimental, il n’a jamais rien ressenti d’égal à ce qu’il ressentait à l’époque où il n’était qu’un adolescent…
Dernière édition par Evan Flanagan le Mar 29 Juil - 18:53, édité 4 fois
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Sujet: Re: You're about 8 beers away from being my type. (evan) Mar 29 Juil - 2:34
Bienvenue
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Sujet: Re: You're about 8 beers away from being my type. (evan) Mar 29 Juil - 3:34
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Sujet: Re: You're about 8 beers away from being my type. (evan) Mar 29 Juil - 4:25
Bienvenue
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Sujet: Re: You're about 8 beers away from being my type. (evan) Mar 29 Juil - 8:26
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche.
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Sujet: Re: You're about 8 beers away from being my type. (evan) Mar 29 Juil - 10:22
bienvenue parmi nous
Katerina M. Lehtonen
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Sujet: Re: You're about 8 beers away from being my type. (evan) Mar 29 Juil - 12:11
le titre Bienvenue !
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Sujet: Re: You're about 8 beers away from being my type. (evan) Mar 29 Juil - 14:18
Bienvenuuuuuueeeee
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Sujet: Re: You're about 8 beers away from being my type. (evan) Mar 29 Juil - 14:25
Merci tout le monde
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Sujet: Re: You're about 8 beers away from being my type. (evan) Mar 29 Juil - 14:29
Bienvenue parmi nous!
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Sujet: Re: You're about 8 beers away from being my type. (evan) Mar 29 Juil - 17:17
Theo James quoi bienvenuuue à toi
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Sujet: Re: You're about 8 beers away from being my type. (evan) Mar 29 Juil - 18:47
wow l'avatar bienvenue et bon courage pour la fin de ta fiche
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Sujet: Re: You're about 8 beers away from being my type. (evan) Mar 29 Juil - 19:15
merci à vous
fiche terminée
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Sujet: Re: You're about 8 beers away from being my type. (evan) Mar 29 Juil - 19:16
Welcome
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Sujet: Re: You're about 8 beers away from being my type. (evan) Mar 29 Juil - 21:12
Theo James Bienvenue
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Sujet: Re: You're about 8 beers away from being my type. (evan) Mar 29 Juil - 22:05
bienvenue parmi nous, et bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: You're about 8 beers away from being my type. (evan) Jeu 31 Juil - 16:24
Ah ah le coup de la petite sœur au lieu du petit frère Tout me semble bon, un membre du staff devrait venir te valider d'ici peu
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Sujet: Re: You're about 8 beers away from being my type. (evan) Ven 1 Aoû - 1:20
Theo Bienvenue parmi nous
Mackenzie J. Howard
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Sujet: Re: You're about 8 beers away from being my type. (evan) Ven 1 Aoû - 11:45
ceci est le début d'une longue histoire bienvenue dans la famille.
Validé !
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Sujet: Re: You're about 8 beers away from being my type. (evan)
You're about 8 beers away from being my type. (evan)
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