Cela me faisait tant plaisir de voir mon fils épanoui et heureux. Tout enfant à besoin de ses deux parents, même de son papa. Surtout pour un petit garçon de cinq ans fils unique. Moi qui suis une femme, il y a des choses dont il voudra forcément parler avec son papa en grandissant plutôt qu'avec moi, ce qui est normal malgré notre grande complicité. Je l'écoutai alors me parler des animaux d'Ashley, puis de sa chambre. J'adorais car il voulait trop me rassurer, du genre " je m'amuse aussi avec toi maman " et puis " j'adore aussi ma chambre ici avec toi ", c'était tellement mignon de le voir en train de me rassurer. Je savais très bien qu'il était assez mature pour ne pas faire de préférence entre les deux. J'avais éduqué seule mon fils, mais j'en étais très fière, même seule et avec mes soucis j'avais su faire de Madison, un ange, un amour, un grand garçon. Et j'espère qu'il continuerait ce chemin pendant des années. Je le regardai alors avec un sourire et des étoiles dans les yeux comme la plupart du temps. « J'pense que papa y voudra, il est sympa ! J'irais la voir quand je t'emmènerais la prochaine fois. » lui dis-je en lui caressant les cheveux. J'adorais faire ça, il avait des cheveux tellement doux. Sa réaction suivante me fit pouffer de rire quand je lui annonçai toutes les bonnes sucreries que j'avais ingurgité en son absence, et je voyais en lui une petite lueur de jalousie qui me faisait totalement craquer ! « Ah bah non je t'ai rien gardé du tout, si t'en veux faudra aller y chercher là-dedans » dis-je en lui indiquant mon ventre. Par la suite il me demanda avec gentillesse si je pouvais lui faire des crêpes au nutella pour le dîner. « A une condition alors .. Que tu me fasses cinquante bisous en trente secondes. » On faisait souvent ce genre de petits défis, histoire de se marrer. C'est vrai qu'entre nous il y avait une très très grande complicité, je lui avais appris à être proche de moi, tout en étant indépendant pour son jeune âge lorsque j'étais pas à ses côtés, exemple avec ses médicaments.

Ensuit, il se leva du canapé pour m'emmener un dessin qu'il avait fait lui-même. Ses bonhommes ressemblaient à des bonhommes d'un enfant de cinq ans et c'est ce qui faisait le charme du dessin. Il m'expliqua donc qui était qui. « Tes poules ressemblent à des boulettes de viande avec des pattes mon coeur ! » dis-je en le taquinant une nouvelle fois pour ensuite lui faire un énorme bisou dans les cheveux. Puis, il me fit part d'un enfant qui faisait des bracelets en élastique, et me demanda si lui aussi pouvait en faire. Madison avait toujours été d'une très grande curiosité ce qui faisait qu'il savait beaucoup de choses pour son jeune âge, mais il savait aussi faire beaucoup de choses. Moi étant été toujours une très bonne élève j'ai su lui transmettre d'énormes connaissances et il en sera de même avec son papa. « Je pense que oui chéri, du moins il faut que tu essayes et que tu demandes au petit garçon comment il fait et qu'il t'explique. » dis-je d'une voix rassurante tout en me levant du canapé. Je me baissai ensuite à sa hauteur « Tu m'en feras un ? » demandai-je avec un sourire joyeux. Puis je me remis à ma hauteur tout en me dirigeant vers la cuisine, je pris une poêle à crêpes et me retournai vers Madison. « Alors, crêpes party ce soir ? » dis-je en faisant tournoyer la pôele.